J' ai voulu consigner dans ce livre l 'essentiel de ma pensée au sujet de de l 'homme et du destin de l 'humanité .Et ce destin passe par la paix universelle .Mais pour y arriver ,il y a une condition essentielle : Seul l'esprit , s 'il souffle sur la glaise ,peut créer l 'Homme .
( c 'est la dernière phrase de mon livre ) ...
On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Elle m'embaumait, elle m'éclairait mais j'étais
trop jeune pour savoir l'aimer.
Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. La défaite qu'a subie Rivière est peut-être un engagement qui rapproche la vraie victoire.
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- Parle-moi de ton pays.
- Là-bas …
Bernis sait que c’est impossible. Villes, mers, patries : toutes les mêmes. Parfois un aspect fugitif que l’on devine sans comprendre, qui ne se traduit pas.
De la main, il touche le flanc de cette femme, là où la chair est sans défense. Femme : la plus nue des chairs vivantes et celle qui luit du plus doux éclat. Il pense à cette vie mystérieuse qui l’anime, qui la réchauffe comme un soleil, comme un climat intérieur. Bernis ne se dit pas qu’elle est tendre ni qu’elle est belle, mais qu’elle est tiède. Tiède comme une bête. Vivante. Et ce cœur toujours qui bat, source différente de la sienne et fermée dans ce corps.
Il songe à cette volupté qui a, en lui, quelques secondes battu des ailes : cet oiseau fou qui bat des ailes et meurt. Et maintenant …
Maintenant, dans la fenêtre, tremble le ciel. O femme après l’amour démantelée et découronnée du désir de l’homme. Rejetée parmi les étoiles froides. Les paysages du cœur changent si vite … Traversé le désir, traversée la tendresse, traversé le fleuve de feu. Maintenant pur, froid, dégagé du corps, on est à la proue d’un navire, le cap en mer.
Quelques-uns peuvent accepter de mourir pour tous, même si la mort est inutile. Et elle ne l'est jamais. Car les autres en sont embellis et vont l'oeil plus clair et l'esprit plus vaste.
Ainsi, du sommet de la tour la plus haute de la citadelle, j'ai découvert que ni la souffrance ni la mort dans le sein de Dieu, ni le deuil même n'étaient à plaindre. Car le disparu si l'on vénère sa mémoire est plus présent et plus puissant que le vivant. Et j'ai compris l'angoisse des hommes et j'ai plaint les hommes.
Et j'ai décidé de les guérir.
L’homme prend sa mesure devant l’obstacle.
Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C'est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage.
Ah! dit le renard... Je pleurerai.
- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
- Bien sûr, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
- Bien sûr, dit le renard.
- Alors tu n'y gagnes rien !
- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
"C'est l'esprit qui mène le monde et non l'intelligence
On ne voit bien qu'avec le coeur l'essentiel est invicible pour les yeux
"Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but."
On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître.
Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui
Souffre et tais toi si tu est un homme souviens toi
"On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."
- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
Dans un avion..., on est en contact avec le vent, les étoiles, avec la nuit, avec le sable de la mer, on ruse avec les forces de la nature, on attend l'escale comme une terre promise et l'on cherche la vérité dans les étoiles.