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Citations de Anton Tchekhov (1363)


Obèse et court sur pattes, Zwiebusch suait à grosses gouttes ; son visage avait pris la teinte d’une betterave cuite. Il ne cessait d’essuyer son menton humide avec les pans de sa courte veste. Il soufflait et ahanait comme une batteuse à vapeur mal graissée.

(L’offense)
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Marina, remplissant un verre. – Bois, petit père.
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Les convalescents sont toujours joyeux, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Ils sentent et comprennent la valeur de la santé, chose qu’un homme bien portant apprécie rarement. La santé, c’est la liberté, mais qui d’autre que le prisonnier libéré jouit pleinement de cette liberté ?

(Fleurs tardives)
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La chambre qui est encore appelée la chambre des enfants ; une des portes donne dans la chambre d’Ania. L’aube ; le soleil va bientôt se lever. Commencement de mai ; cerisiers déjà fleuris ; mais il fait encore froid ; légère gelée blanche.
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[Le mari] lui tendit la main. Grokholski serra légèrement cette main molle et humide, et tressaillit de tout son corps comme s’il avait écrasé dans son poing une grenouille glacée.

(La denrée vivante)
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- Je t’aime, mais si je t’épouse tu causeras ma perte. Tu ne m’apporterais ni fortune ni nom… Le mariage, mon ange, c’est la moitié d’une carrière. […]
- Tu m’as donné ta parole d’honneur que tu allais m’épouser… Tu me l’as bien donnée ?
- Oui… Mais à présent mes projets sont changés. Tu te marierais avec un pauvre, toi ? Pourquoi veux tu m’obliger à épouser une fille pauvre ? Je n’ai pas envie d’agir comme un cochon à l’égard de moi-même. J’ai un avenir dont je dois être responsable devant ma conscience.


(Lequel des trois ?)
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La vie est effrayante, alors il n'y a pas à se gêner avec elle, brise-la et prends tout ce que tu peux lui arracher avant qu'elle ne t'écrase.
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J'écris et enferme mes oeuvres dans une armoire.
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Il avait vingt-quatre ans, des yeux passionnés de Géorgien, de jolies moustaches fines et des joues pales. Il ne peignait jamais rien, mais il était peintre.

(Une vilaine histoire)
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Je considérais déjà cette belle créature comme ma propriété personnelle {...}
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Comme je ne comprends rien à nos relations, tantôt je la hais, tantôt je me hais moi-même, tantôt je nous hais tous les deux, tout se brouille dans ma tête, je me torture et m'abrutis, et, comme par un fait exprès, elle embellit de jour en jour, elle devient surprenant...
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Je vois que nous ne savons que peu de chose et c'est pourquoi chaque jour nous commettons des erreurs, des injustices, nous calomnions, nous faisons à autrui une vie impossible, nous gaspillons nos forces à des bêtises qui ne nous servent à rien et nous empêchent de vivre, et si je suis en proie à une telle terreur, c'est que je ne comprends pas à quoi et à qui cela est nécessaire
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Aujourd'hui, je fais une chose, demain je ne comprendrai plus pourquoi je l'ai faite
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Je vous l'avoue comme un ami, parfois, dans des instants d'angoisse, je me suis représenté l'heure de ma mort, mon imagination créait par milliers les plus sombres fantômes, je parvenais à atteindre à l'exaltation la plus torturante, au cauchemar et cela, je vous l'assure, ne me paraissait pas plus effrayant que la réalité.
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Ce qui est effrayant, c'est ce qui est incompréhensible.
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La vodka rend la voix rauque, mais l’enrouement, vous ne l’ignorez pas, Kouzma Egorytch, donne plus de beauté à l’octave…Nous autres, nous ne pouvons pas nous passer de vodka…Qu’est-ce qu’un chanteur sans vodka ?

(Esculapes de village)
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Où sont les vrais talents ? […] Tout est tombé en décrépitude, tout s’est appauvri. Les hardis pionniers d’autrefois qui sont encore en vie ont perdu leur courage et se sont mis au pas. Jadis, on recherchait la vérité ; de nos jours, on court après les mots d’esprit et l’argent.

(Le journaliste)
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Les hommes de sciences, on arrivait à les convaincre à l’aide moins de l’argent qu’avec de jolies manières et en leur serrant bien poliment la gorge.

(Papa)
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Il était là, le matin tant désiré, le jour dont on rêvait depuis si longtemps - hourra, messieurs les chasseurs ! - le 29 juin était arrivé... C'était un de ces jours qui font oublier les dettes, les hannetons, le prix exorbitant des denrées alimentaires, les belles-mères et même les jeunes épouses, un de ces jours où l'on peut faire un pied de nez à M. le chef de la police qui interdit l'usage des armes à feu... (p.79)
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– Tu as dit : "la vérité éternelle" ?... Mais la vérité éternelle est-elle accessible et utile aux hommes, alors qu’il n’existe pas de vie éternelle ?
– Il y a une vie éternelle, affirma le moine.
– Tu crois à l’immortalité des hommes ?...
– Oui, certes ! Un grand, un brillant avenir vous attend, vous autres hommes. Et plus il y aura sur la terre de gens pareils à toi, plus vite se réalisera cet avenir. Sans vous, – serviteurs du premier principe, qui vivez de façon libre et consciente, – l’humanité eût fait fiasco. En se développant de façon naturelle, elle eût longtemps attendu la fin de sa vie terrestre. Mais vous la conduirez, avec une avance de quelques milliers d’années, dans le royaume de l’éternelle vérité. C’est là votre grand mérite. Vous incarnez la bénédiction de Dieu qui repose sur les hommes.
– Et quel est le but de la vie éternelle ? demanda Kovrine.
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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