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Critiques de Antonio Iturbe (161)
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Sacrée personnage que cette extraordinaire petite jeune fille qui tient grand allumé son feu intérieur au milieu de l'horreur absolue grâce à quelques livres, une volonté de fer, une rage de vivre et un courage formidable.

L'épilogue nous apprend que toute sa vie, Dita est restée et reste encore cette gamine énergique que rien ne peut abattre: un exemple.

La découverte également d'un héros méconnu : Fredy Hirsch.

Et tous ces professeurs "livres vivants" qui ont éclairé les ténèbres pour quelques gosses condamnés.

Style un peu plat et quelques facilités ou "clin d'oeil " poussifs [\Anne Franck agonisante à Bergen Belsen] mais la force de la histoire l'emporte.

A faire lire aux ados.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Roman construit autour de la vraie vie de Dita Kraus, jeune fille, qui, dans la grande noirceur qu’à été la 2e guerre mondiale, fait office de lumière. Déportée à Auschwitz, comme des milliers d’autres Juifs, elle découvrira l’horreur de l’Humain. Un camp atroce, brutal, inhumain, avec des conditions de vie, qui ne sont même pas des conditions, qui surpassent l’entendement. Mais il existe un Bloc, le 31, où, dans la journée, les enfants ont un semblant de vie. Un homme, Fredy Hirsch, y tient une école clandestine…. Et une bibliothèque… Elle contient 8 livres, 8 précieux. Et Dita, à 14 ans, en devient la bibliothécaire. C’est donc son histoire que nous raconte Iturbe. De son arrivée jusqu’à la libération des camps. Bien-sûr, l’horreur nous est racontée… mais ce livre parle également d’amitié, de courage, de résilience, d’amour… Un très beau livre. Qui est resté bien trop longtemps dans ma PAL.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, peut-être parce que je suis dans une période où j'ai moins envie de lire et que le thème n'est pas léger. J'ai aussi une certaine lassitude de ce type de livres, comme si écrire sur les camps étaient devenue une mode (la sage-femme, le tatoueur, la violoniste, le magicien,...) toutes les professions y passent. Alors c'est important pour le devoir de mémoire, mais c'est redondant je trouve. Il m'a manqué du rythme dans la première moitié du livre, Dita m'a fait beaucoup pensé à Anne Frank, la même gamine de 14 ans, impertinente et révoltée, qu'elle finira par croiser, elle et sa soeur Margot lors de leur agonie. Il m'a fallu arriver à la toute fin pour comprendre que les personnages n'étaient pas fictifs.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Antonio G Iturbe est journaliste. Ce livre est le récit de la vie de Dita, notamment son passage dans le camp de concentration d'Auschwitz Birkenau. Au sein de ce camp d'extermination à été élaboré un "camp familial" pour cacher les véritables intentions des nazis aux yeux du reste du monde. Un camp avec des enfants et même une "école" faite de bric et de broc pour tenter de sortir les petits des atrocités quotidiennes pdt qqs heures. Dita était la bibliothécaire de ce lieu hors du temps et elle soignait et cachait précieusement les quelques ouvrages en sa possession.

Ce livre n'est pas un roman classique. C'est une vérité, cest la vérité nue de ce qu'il se passait là-bas. Les détails des mises à mort dans les chambres à gaz ou en peloton d'exécution, les fosses communes, les maladies, la vermine, la faim constante mais malgré tout c'est la résilience. Force ultime pour garder un infime espoir au milieu des pires atrocités du monde.



J'ai lu ici et ailleurs des choses qui m'ont révoltée à propos de ce livre ! On peut ne pas aimer la plume de l'auteur, cest une affaire de goûts ! Mais dire qu'il ne démontre pas toute l'horreur du lieu c'est un mensonge éhonté et un manque total de respect pour les personnes (RÉELLES !!!) qui apparaissent dans ces pages !!!



Auschwitz est un sujet à la mode ces dernières années, ca fait vendre ! Mais par pitié n'oubliez jamais que ce n'est pas un lieu de fiction et il mérite, comme les autres camps de l'horreur du RESPECT !!!
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

C'est difficile de retourner à sa petite vie tranquille après la lecture de ce livre. Comment revenir à la vie normale après avoir été témoin pendant 500 pages d'une horreur inhumaine, sans nom, difficilement concevable ?



Mon choc s'est amplifié quand j'ai réalisé que les personnages étaient inspirés de personnes réelles, qui ont réellement vécu tout cela, des personnes qui sont devenue historiques, comme c'est le cas de Fredy Hirsch, le jeune directeur de l'école improvisée du camp familial d'Auschwitz, un Juif Allemand pour qui les enfants, leur survie, leur bien-être, et leur éducation passaient en priorité, représentaient le seul espoir.

C'est le cas aussi de Dita, Dita Kraus dans la vraie vie, qui a réellement été la bibliothécaire du camps, et qui est une héroïne absolument fascinante. On suit son histoire alors qu'elle a 14 ans et se bat chaque jour pour survivre aux terribles conditions du camps familial, et garder le lien avec ses proches, et les livres, ses plus grands trésors, ses seuls échappatoires.



Mais au final, le thème des livres reste assez secondaire dans cette histoire, même si les personnages prennent des risques mortelles pour garder cachés au sein de leur école, un baraquement, une simple étable, ces précieux ouvrages, même si les livres aident Dita et les enfants à supporter le calvaire... Ce qu'on retient de ce récit, c'est l'horreur absolue de cette époque.



Qu'un état totalitaire, un peuple suprématiste, se soit arrogé le droit de vie ou de mort sur tout un pan de l'humanité, par antisémitisme, racisme, homophobie, etc, et le droit de mettre en place de tel camps d'exécutions et méthodes de persécution, c'est inimaginable. L'enfer qu'ont vécu, supporté, ces milliers de personnes déportées, et ces milliers de personnes assassinées, fauchées dans leur plus jeunes années ou à l'heure du repos mérité, c'est insoutenable. Une telle haine ne devrait pas exister, de telles horreurs n'auraient jamais dû pouvoir se dérouler, être mise en oeuvre, ces exécutions de masse et ces tortures... Les victimes étaient traitées comme des choses sans âmes, sans droits, même pas comme des objets.

Cela me révolte et me soulève le coeur.



Certaines passages de ce livre, beaucoup en réalité, sont très durs à lire, et continuent de hanter mon esprit bien après, quand j'ai les yeux fermés.

Néanmoins, je suis heureuse d'avoir lu cet important témoignage, et d'avoir suivi les destins de personnes formidables, qui ont montré un courage et une résilience hors du commun. Il faut un temps d'adaptation cependant pour revenir à sa vie personnelle et routinière, et retrouver foi en l'humanité.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Cette histoire débute en janvier 1944, dans le camp familial de Theresienstadt, installé dans la section BIIb d'Auschwitz-Birkenau. C'est là que sont parqués les Juifs qui vivaient auparavant dans le ghetto de Terezín, en Tchécoslovaquie. C'est là que vivent actuellement Dita, 14 ans, et ses parents. Dita est une adolescente comme les autres, avec ses rêves et ses espoirs. Tout le monde est en danger dans le camp de concentration d'Auschwitz, évidemment, mais Dita risque encore un peu plus sa peau. Il y a, au sein du bloc 31 (le bloc des enfants), une école clandestine organisée par un jeune homme courageux, Fredy Hirsch. Fredy a réussi à récolter et cacher huit livres, objets strictement interdits à Auschwitz. Et c'est Dita qui est chargée d'en prendre soin, de les distribuer aux professeurs durant la journée, puis de les rassembler et les planquer à la fin des cours.



Dita, Fredy et bien d'autres personnages du livre ont réellement existé. L'auteur s'est beaucoup documenté sur le sujet et s'est lié d'amitié avec Dita Kraus. Bien que romancée, cette histoire est proche de la réalité. Cela se sent dans les détails, le lecteur n'est pas épargné et ressent, à plusieurs reprises, toute l'horreur du nazisme. C'est dur, c'est bouleversant, c'est émouvant. C'est aussi très instructif : je n'étais pas au courant de l'existence de ce camp familial, censé montrer au reste du monde une image édulcorée d'Auschwitz.



Avec la famille de Dita et ses nombreux déménagements, on observe de près les mécanismes de la guerre : les Juifs ne sont pas passés de la normalité au camp d'extermination d'un coup, la transition fut bien plus sournoise, les forçant à faire de plus en plus de concessions jusqu'à ne plus être considérés comme des êtres humains. Au fil du roman, on se dit que la situation ne peut pas être pire, et pourtant...



J'ai apprécié les notes de l'auteur à la fin du roman, il y explique ses rencontres avec Dita et ce que sont devenues certaines personnes, bonnes ou mauvaises, qui apparaissent dans ce livre.



Je conseille "La bibliothécaire d'Auschwitz" à celles et ceux qui préfèrent les histoires inspirées de vrais témoignages, aux lecteurs courageux qui osent affronter la réalité. Ce roman plaira également aux amateurs du genre historique, toutes les facettes de l'âme humaine y sont représentées.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz





À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz. Là, elle tente malgré l'horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.





Lu dans le cadre d'une lecture commune, La bibliothécaire d'Auschwitz fait partie de ces romans retraçant l'horreur dans le camp de concentration. Même si je n'ai pas été aussi touchée par ce récit, il n'en reste pas moins une lecture prenante et attachante, mêlant fiction et réalité. Bloc 31, Fredy Hirsch est un éducateur qui offre un peu de connaissance aux enfants. Dita, jeune fille courageuse, forte et plutôt têtue, est celle qui deviendra la gardienne d'un interdit : une petite bibliothèque. Huit livres sauvés par Fredy. Entre peur et détermination, Dita protège et distribue. Très bien documenté, ce roman est instructif, complémentaire aux autres lectures, mais j'ai eu du mal pour une bonne partie de ma lecture. Je ne parviens pas à m'expliquer sur ce sentiment, un peu trop de lenteur et de lourdeur. Cependant, la seconde partie (un peu plus de 200 pages) m'a plus transportée et malgré un début laborieux, j'ai finalement terminé l'histoire de Dita.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

À travers ce roman, on perpétue la mémoire de millions de personnes qui ont vécu, qui se sont battus, contre ces détracteurs. On nous détaille, avec précision, ce qu’ils ont vécu à travers les yeux de protagonistes qui ont réellement existé, comme Dita Kraus. À travers cette jeune femme et ses souvenirs, on découvre les débuts de la guerre ; de l’incompréhension à la peur. On la voit grandir dans les pires endroits qui ont existé, entouré de maladies, de torture, de mort et d’images qui resteront à jamais gravées dans sa mémoire et celle de toutes ces personnes.



C’est une lecture irrémédiablement bouleversante qui vous dévore de l’intérieur face aux descriptions si détaillées, qu’on vit tout en même temps que les différents protagonistes. Des odeurs à la moindre sensation, on ressent tout comme si nous avions été là, avec eux. Cet aspect prouve, à coup sûr, la sublissime plume de cet auteur qui a voulu, et qui a su, retranscrire les récits qu’on lui a narré et qu’il a découvert à travers ses recherches. C’était loin d’être facile de se plonger dans cette atmosphère où la mort régnait. À plusieurs reprises, l’acidité remontait le long de ma trachée face à la cruauté des Hommes. Puisqu’il ne s’agit pas seulement d’un objet de fiction mais une grande part de l’Histoire qui a réellement existé.



Dans un contexte sombre et macabre, le livre prend une place de sauveur silencieux. Il fait naître l’espoir là où il n’existait plus, il permet de s’évader le temps d’un chapitre, il permet l’apprentissage des enfants qui n’ont connu que la guerre… Le livre a permis, à de nombreuses personnes, de retrouver la force de se battre, de croire à une vie meilleure. Mais cet objet ne pouvait pas se battre tout seul, Dita Kraus et d’autres personnes tout aussi importantes ont aidé à la perpétuation de la bibliothèque d’Auschwitz. Ils savaient qu’ils pouvaient mourir à tout moment, si on découvrait ces livres qui étaient considéré comme dangereux par les nazis, mais ils prenaient quand même le risque. Tout simplement parce que la lecture a un pouvoir innommable, entre celui de créer la vie et celui de créer l’espoir dans un monde où tout n’était que noirceur. Cela prouve, une fois de plus, que les livres ne sont pas seulement des objets mais un univers précieux et essentiel à la vie.



Durant les dernières pages de ce roman, l’écrivain nous fait part de ses recherches méticuleuses, de ses voyages et de ses rencontres. Je trouve d’autant plus précieux d’avoir ajouté cette partie, de la création de ce livre, puisque cela ajoute à l’importance de perpétuer la mémoire de ces forces de la nature. Bien évidemment, je recommande de lire ce livre mais il faut, avant tout, être préparé à ce que vous allez vivre à travers ces pages.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

« La bibliothécaire d'Auschwitz » de Antonio G. Iturbe est un livre à part dans l'océan d'ouvrages sur la Shoas qui a endeuillé le XXème siècle. Il faut noter que l'histoire est tirée de faits réels et que la fin du livre donne des infos sur les évènements évoqués dans ce roman.



Je ne vais pas résumer ce que vont vivre les héros bien malgré eux car chaque instant doit y être ressenti par le lecteur juste à sa façon et cela au-delà du récit lui-même. Je vais juste retenir ce qui m'a paru exceptionnel dans cette histoire.



Bien sûr je ne peux pas éviter d'évoquer la jeune Dita. Elle est au centre du récit et représente un exemple de courage et de sensibilité. Heureusement, elle ressent encore parfois des regains d'enfance qui donnent de l'espoir. Dita est le symbole du bonheur et de l'innocence.

« Elle était tellement jeune qu'elle ne se rappelle presque pas le monde avant la guerre. De même qu'elle cache des livres sous sa robe dans cet endroit où on lui a tout pris, elle conserve aussi dans sa tête un album de photographies composé de souvenirs. Elle ferme les yeux et tente de se remémorer le monde lorsque la peur n'existait pas. »

Dans « La bibliothécaire d'Auschwitz », Antonio G. Iturbe parvient à nous rappeler les horreurs mais sans jamais en faire trop. Il sait choisir les bons mots afin de réveiller les esprits endormis. Ainsi, des objets ou des observations ponctuelles tombent comme des couperets et montrent l'horreur et l'absurde du quotidien des détenus.



La mort est omniprésente, elle sert à casser les idées mais elle doit aussi être rentable. L'obstination à préserver les livres et le savoir pour les enfants est une des meilleures réponses à la bêtise humaine.

« Il y a des chambres ordinaires où l'on utilise du gaz Zyklon parce qu'il réduit les coûts et qu'un seul bidon peut tuer des centaines de personnes. La mort est devenue une industrie qui n'est rentable que si l'on travaille à grande échelle. »

Parallèlement à ce qui se déroule dans les camps, Antonio G. Iturbe glisse des flashbacks et nous rappelle les dérives de notre histoire avec des exemples concrets.



Un livre de plus sur la folie des camps n'est pas de trop surtout quand la grande Histoire est vue sous l'angle de l'enfance. Tout témoignage est important alors que certains prétendent encore que cette horreur n'a jamais existé !
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Voici un roman qui me tentait énormément de par son thème et dans lequel j’ai eu plaisir à me plonger. Pourtant, mon début de lecture a été plutôt laborieux et ce, pendant un bon moment.



J’ai en effet eu du mal à accrocher aux choix faits pour la narration. Une narration qui débute à Auschwitz, et qui va à plusieurs reprises revenir en arrière sur le début de la guerre tel que Dita, notre jeune bibliothécaire l’a vécu, dans son pays avec les différentes expulsions dont les juifs ont été victimes jusqu’au ghetto de Terezin. Et cette narration va également évoquer tour à tour plusieurs personnages. Une construction complexe qui m’a donc vite décontenancée.



Par ailleurs, plus je lis des romans sur Auschiwtz, plus je me dis qu’il me reste à en apprendre sur ce camp de concentration qui était construit comme une ville avec ses quartiers. Ici, on nous parle du bloc 31, un bloc familial du camp. Mais je n’ai pas tout compris à ce sujet et c’est mon regret. Pourquoi ce choix, à quoi était destiné ce bloc qui accueillait des enfants ? Comment était-il organisé ? Il m’a manqué des éléments historiques au cours de ma lecture.



Je crois que c’est vraiment la narration qui a rendu ma lecture mitigée. Par la suite, je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages comme je l’aurais souhaité. Cette petite bibliothécaire a pourtant pris des risques énormes pour permettre à ces quelques livres qui ont pu arriver à Auschwitz en si piteux état, de passer de mains en mains et notamment de permettre aux enfants de poursuivre un semblant d’éducation. Les privations dans le camp allaient en effet jusque là, il y a la nourriture, l’hygiène, les soins médicaux mais il y aussi cela : le droit à l’instruction et à la culture.



Alors, si la forme du roman n’a pas su me convaincre et que la petite Dita ne m’a pas émue via cette lecture, je suis contente de pouvoir, dans quelques temps, découvrir directement son témoignage pour, je l’espère, me faire une autre vision de ce qu’elle a vécu.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Il est très difficile de donner un avis sur une lecture du genre.

On ne peut pas aimer l'histoire de Dita, on ne passe pas un "super" moment. Mais...

C'est un livre qu'il faut lire.

Un livre poignant, dérangeant, malmenant, certains passages sont violents.

J'ai pleuré avec Dita et j'ai ris avec elle pas beaucoup vu le contexte mais ce petit bout de femme est juste exceptionnelle.

Malgré les innombrables lectures sur le sujet j'ai découvert des choses.

Alors oui il n'est pas facile à lire mais il doit être lu déjà pour le travail de mémoire "Plus jamais ça" et puis surtout quand on voit le contexte actuel ou nous ne sommes pas loin de basculer dans l'horreur, à nouveau.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Je n'ai pas les mots pour décrire ce livre, pour dire à quel point je l'ai aimé. Je ne sais pas vous expliquer comment il m'a complètement touché, bouleversé, retourné.

Je ne sais pas comment vous convaincre de lire ce livre, mais il faut le lire. Il est juste incroyable, magnifique, poignant. Et surtout il faut tout lire ! Les notes et les explications de l'auteur à la fin sont aussi importantes que le récit en lui-même.

Vous l'aurez compris ce roman a été pour moi une magnifique découverte et un énorme coup de cœur.

Je ne veux pas vous en dire trop sur ce livre, parce que je me suis lancé dedans sans rien en savoir et c'était juste génial.

IL FAUT LIRE CE LIVRE !!!!!!!
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

La bibliothécaire d’Auschwitz d’Antonio G.Iturbe

Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. En 1939 les nazis occupent la Tchécoslovaquie et persécutent les juifs. En 1942, Dita qui a alors 13 ans est au ghetto de Theresienstadt. Puis, plus tard avec ses parents à Auschwitz, où son père Dr. Hans Polach décédera le 05 février 1944. Elle sera avec sa mère Liesl envoyée au camp de concentration de Bergen-Belsen. Sa mère le 29 juin 1945, n’y survivra pas succombant à une épidémie de Typhus alors que le camp avait été libéré par l’armée anglaise et que son rapatriement a été retardé de deux mois. C’est son histoire que je vous invite à lire dans ce livre la bibliothécaire d’Auschwitz de G. Iturbe. A quatorze ans dans ce camp de concentration d’Auschwitz, Dita, tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, éducateur juif lui propose de conserver, alors que cela est strictement interdit et condamner de mort, huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens. Elle devient ainsi la bibliothécaire d’Auschwitz. Ce livre est un document remarquable sur la survie dans ce camp et un témoignage sur le courage de cette jeune fille qui dans les conditions dantesques ou elle fût immergée, a accompli avec un héroïsme que je vous laisserai découvrir, cette tâche qui parait utopique, celle de permettre à des adultes puis à des enfants d’apprendre aussi bien la géographie que la géométrie les mathématiques et d’entendre via des « livres vivants » l’histoire d’Edmond Dantes d’Alexandre Dumas, entre autres. L’on ne sort pas indemne de ce roman. J’ai encore en tête que lors de l’arrivée des trains en provenance de tous les pays, l’on triait les personnes hommes, femmes enfants, conduisant les uns immédiatement vers les chambres à gaz ou le Zyklon B (produit par le consortium Bayer qui a racheté Mosanto) et les autres vers le tatoueur et les baraquements ou ils étaient entassés, avant qu’ils rejoignent les travaux qui leur étaient assignés. Dans le camp d’Auschwitz un baraquement spécial LE BLOC 31 est un lieu familial mis en place par les SS pour tromper les instances de la Croix rouge, si celles-ci venaient visiter le camp et ainsi leur cacher le fait qu’Auschwitz était un site de génocide. Dans ce bloc 31 dirigé par Freddy Hirsch par petit groupe selon leur âge les enfants recevaient des cours secrets et improvisés, chantaient et comme le disait dans un interview Dita Kraus, « Alors qu'ils avaient faim, aucun des enfants n'est mort de malnutrition en allant à l'école. Ils avaient trouvé un semblant d'oasis ». Dans ce lieu Freddy Hirsch ordonné que les enfants soient lavés. La propreté et l’hygiène étaient essentielles. Freddy Hirsch éducateur sportif est mort à Auschwitz, dans des circonstances troublantes, alors qu’il avait été invité par la Résistance à prendre la tête du soulèvement de ce camp, après avoir appris la mort de milliers de personnes, vous le lirez. Trois mois après cette expérience de bloc familial, et alors que la Croix rouge avait visité un autre camp, tous les enfants ont été chargés dans des camions puis gazés dans la nuit. Les autorités du camp ayant décidé la fermeture immédiate de B31. « Ça valait la peine. Rien n'a été vain. Vous souvenez-vous comment ils riaient ? Vous souvenez-vous à quel point ils avaient les yeux écarquillés lorsqu'ils chantaient « Alouette » ou écoutaient les histoires des livres vivants ? Vous souvenez-vous comment ils sautaient de joie lorsque nous mettions un demi-biscuit dans leurs bols ? Et l'excitation avec laquelle ils préparaient leurs pièces ? Ils étaient heureux… » Je vous parlais des phrases qui resteront dans ma mémoire : « Dans la nuit du 8 mars 1944, 3792 prisonniers en provenance du camp familial BIIb furent gazés puis incinérés dans le crématoire III d’Auschwitz-Birkenau comme tous les six mois, pour faire de la place aux arrivants, ou une sélection mortifère était opérée par le Dr Mengele et les responsables du camp. Dans ce livre la bibliothécaire d’Auschwitz, vous serez en présence de Rudi Rosenberg qui s’est évadé d’Auschwitz et qui s’empressa de rédiger un premier rapport pour les dirigeants juifs de la ville de Zilina pour dire ce qu’il arrivait réellement aux déportés d’Auschwitz et qui n’avait rien à voir avec les mensonges nazis ; d’Elisabeth Volkenrath promue SS-Oberaugseherin ; de Rudolf Höss commandant d’Auschwitz ; de Adolf Eichmann ; de Peter Ginz ; de David Schmulenski chef Polonais de la Résistance à Auschwitz ; Siegfried Lederer camarade d’évasion du caporal-chef SS Viktor Pestek ; d’Hans Schwarzhuber responsable du secteur masculin d’Auschwitz qui reconnu avoir envoyé en chambre à gaz au moins 2400 personnes ; Joseph Mengele le docteur qui pratiquait sur des êtres vivants des opérations sans anesthésie et inoculait des maladies… De Seppl Lichtenstern qui périt lors de la marche de la mort ; de Margit Barnai amie de Dita. A la lecture de ce livre Dita dit à G I buturne car sous sa plume le personnage de Dita apparait comme une héroïne. « Pour moi les héros ne sont pas les individus baraqués des films. Ceux sont eux qui tombent, se relèvent, ceux qui après être tombés cent fois, continuent d’aller de l’avant cent fois. » Je vous invite à découvrir le destin exceptionnel de Dita Kraus qui vit à Netanya en Israël. Bien à vous.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Depuis sa sortie en poche (en 2021 alors que le livre original en espagnol est sorti en 2012), j'étais tentée par la lecture de ce livre dont je lisais des critiques dithyrambiques. Et puis, je suis tombée sur la publicité de l'autobiographie de Dita Kraus (parue en 2020 pour le titre original et en 2021 pour l'édition française en poche), la bibliothécaire d'Auschwitz dont il est question dans ce roman et j'ai fait le choix de commencer par l'autobiographie avant de lire le roman. Grand mal m'en a pris car, du coup, je n'arrêtais pas de comparer et j'avais le sentiment que le propos de l'auteur (Antonio J. Iturbe) était trop romancé (donc au final entâché d'un manque de crédibilité quand à la réalité des faits) mais aussi que la figure de son personnage principal, ici Dita, était par trop héroïque (et ne correspondait pas de fait à la personnalité plus atténuée que j'avais ressentie à la lecture de son autobiographie).

Bref, si j'ai un conseil à donner, c'est de commencer par le roman pour s'en imprégner totalement et ressentir pleinement ce qu'il y a à ressentir, puis de continuer avec l'autobiographie (dont on verra d'ailleurs qu'il existe très peu de pages relatant le rôle de Dita au sein de la bibliothèque, d'où une réelle frustration).

Il n'en reste pas moins que cette histoire de bibliothèque cachée dans le bloc 31 du "camp des familles" de Birkenau est réelle et confirmée tant par la principale intéressée que par quelques survivants qui ont écrit à ce sujet. Pendant plusieurs années, des centaines d'enfants ont pu y recevoir quelque instruction mais surtout s'ouvrir à des activités ludiques leur permettant de s'évader d'une réalité insupportable. La façon dont les quelques livres disponibles sont protégés est remarquable ainsi que le rôle déterminant des adultes qui en tant que "livres vivants" racontaient aux enfants les histoires qu'ils connaissaient et dont ils gardaient la mémoire vive.

Il n'en reste pas moins que les conditions de survie des détenus de ce camp et les événements qui y sont relatés sont réels et étayés par de nombreux témoignages... Au bémol près que ce "camp des familles" était le moins pire des camps d'Auschwitz puisque devant servir de "vitrine" pour la propagande et pour leurrer les associations caritatives, telle la Croix Rouge internationale sur la réalité de ce qui se passait dans les camps de concentration.

Le dernier tiers de l'ouvrage est particulièrement intéressant. Il montre la débâcle des Allemands et les conditions dans lesquelles les détenus ont été soit exterminés, soit trimbalés d'un camp à l'autre jusqu'à leur libération.

Et puis, les dernières pages se terminent sur l'évocation du devenir de certains personnages-clés du récit (tant du côté allemand que du côté des déportés) ainsi que les contacts qui, depuis 10 ans, se sont établis entre l'auteur et Dita Kraus, toujours vivante.

Et, enfin, j'ai eu la surprise de lire, en fin d'ouvrage, que mon ressenti était finalement le bon puisque l'auteur écrit cela en dernière page :

"Dita se fâche car, sous ma plume, son personnage apparaît comme une héroïne. Pour moi, les héros ne sont pas les individus baraqués des films. Ce sont ceux qui tombent et se relèvent, ceux qui, après être tombés cent fois, continuent d'aller de l'avant une fois. Elle est la plus grande héroïne que j'ai connue."

Et c'est clair que de la savoir encore alerte à plus de quatre-vingt dix ans et oeuvrant toujours pour la transmission de la mémoire, après tout ce qu'elle a vécu, on ne peut que lui tirer notre chapeau.







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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Un livre inspiré fortement de la réalité (ne pas oublier de lire la postface). La futilité ce certaines actions, de certains attachement, de certains signes culturels, au final, sont tout sauf futiles, ils sont l'essence même de l'humanité. Tout comme l'est ce brave soldat Svejk.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Les récits "tirés d'une histoire vraie" sur la Seconde Guerre mondiale en général et l'Holocauste en particulier pullulent. Certains sont médiocres, d'autres un peu meilleurs, quelques-uns sont bons. Plus rares toutefois sont ceux qui peuvent réellement être qualifiés de littérature.



La bibliothécaire d'Auschwitz en fait partie. Car au delà de l'aspect documentaire et témoignage, il s'agit d'un roman extrêmement bien écrit, avec certains passages d'une ironie douce ou d'une poésie désespérée. Antonio Iturbe a su trouver le dosage parfait entre retranscription de faits avérés et extrapolation des pensées et émotions des différents protagonistes. Et il le fait avec un véritable talent de conteur. Il nous emporte dans la vie quotidienne de cette anomalie au sein d'Auschwitz, ce bloc 31 où plusieurs centaines d'enfants se sont vu offrir une illusion de normalité des mois durant, dans une école illicite tenue à bout de bras par quelques adultes passionnés et motivés, conscients de la soif d'apprendre des petits. Évidemment, le couperet finit par tomber, les Nazis ne faisant jamais rien sans bonne raison.



Tout au long du roman, l'auteur sème des messages d'espoir, de résilience, grâce aux livres et aux mondes insoupçonnés dans lesquels ils peuvent nous transporter, quelle que soit la situation. Dita, Fredy et les autres tiennent bon plus grâce aux livres que grâce à ce Dieu dont ils considèrent qu'il les a abandonnés, d'autant plus qu'ils savent que le régime nazi interdit les livres et les craint. Aussi révérés que des ouvrages saints, les pauvres huit livres qui composent en tout et pour tout la bibliothèque du bloc 31 deviennent les symboles d'une forme de rebellion secrète et opiniâtre, malgré leur état de délabrement (une demi-douzaine d'autres ouvrages s'y joignent, mais je vous laisse découvrir par vous-mêmes de quoi il s'agit). Ils deviennent le symbole du refus des déportés de se laisser abattre et dépouiller de leur humanité.



Jamais Iturbe ne tombe dans le piège de l'accumulation de pathos ou d'empilement nauséeux de scènes insupportables. Au contraire, il contrebalance systématiquement les passages les plus durs de petites phrases d'une candeur presque enfantine, qui n'adoucissent pas la cruelle réalité mais qui permettent de continuer la lecture. On se surprend même à sourire à plusieurs reprises de cette forme d'humour très spécifique aux déportés.



Même si le propos arrache le coeur et entortille les tripes, la beauté simple de l'écriture bouleverse pour de bonnes raisons. Iturbe nous narre le destin extraordinaire de personnes ordinaires jetées sans ménagement dans la plus incompréhensible des situations. Qu'il s'agisse des juifs déportés ou des SS (les passages sur Viktor ou la gardienne en chef de Bergen-Belsen prêtent à réflexion). Héros malgré eux ou bourreaux par hasard.



De plus, en cette période inédite que nous vivons, où l'accès à la culture est interdit pour des raisons sanitaires, les mots d'Iturbe, son vibrant plaidoyer pour l'importance des livres et de l'éducation prennent une résonance particulière (toutes proportions gardées, évidemment). Son insistance sur la solidarité et le fait de garder son humanité également.



Comme il l'écrit si justement :



Une personne qui vous attend quelque part est comme une allumette que l'on craque dans un bois au coeur de la nuit. Peut-être qu'elle ne pourra pas éclairer toute l'obscurité, mais elle vous montrera tout de même le chemin pour rentrer à la maison.







La plus belle revanche de ces millions de morts sur la machine de mort allemande n'est-elle pas qu'aient pu d'abord survivre, puis tout simplement vivre, aimer, se retrouver, certains des déportés ? La moindre parcelle de rire, la moindre étincelle de bonheur ou d'amour étaient précieuses et savourées à leur juste valeur. Pendant leur passage en enfer et depuis.



Avec Si c'est un homme de Primo Levi, La bibliothécaire d'Auschwitz est probablement ce que j'ai lu de meilleur sur la vie au quotidien en camp de concentration.




Lien : http://www.phenixweb.info/Bi..
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Peut-être aurez-vous la même réaction que moi en lisant le titre : une bibliothécaire dans un camp de concentration ?



Oui, il y en a bien eu une mais clandestine : Dita, jeune adolescente de 14 ans.



Les nazis avaient installé, à 3 km du camp de concentration principal, un camp familial BIIb dans lequel vivaient des familles juives. Les parents travaillaient, les enfants fréquentaient une sorte d’école, dirigée par un éducateur juif, Fredy Hirsh. Ce camp devait servir de vitrine dans l’hypothèse où des représentants de la Croix Rouge viendraient à Auschwitz. Les nazis pourraient ainsi faire croire que les Juifs étaient bien traités alors que l’extermination battait son plein.



Les livres sont formellement interdits dans le camp, mais Fredy Hirsh a réussi à en faire entrer clandestinement. C’est Dita qui est en charge de les sortir, de les prêter aux professeurs, et de les cacher tous les soirs. Et ce, au péril de sa vie.



En effet, toute personne surprise en possession d’un livre était aussitôt condamnée à mort :



» Ces engins, tellement dangereux que leur possession justifie la peine maximale, ne tirent pas de projectile et ne sont pas non plus des objets pointus coupants ou contondants (…) Mais les nazis les traquent, les chassent et les bannissent d’une façon qui tourne à l’obsession. Au cours de l’Histoire, tous les dictateurs, tyrans et répresseurs, qu’ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes, slaves ou de n’importe quelle couleur de peau, qu’ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont eu un point commun : ils ont toujours traqué les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux, ils font réfléchir. »



Dita voue un profond amour aux livres et va prendre grand soin de ceux qui lui sont confiés : » Ce n’était pas une grande bibliothèque. En réalité, elle était constituée de 8 livres, et certains en mauvais état. Mais c’étaient des livres. Dans cet endroit obscur où l’humanité avait atteint sa propre noirceur, la présence de livres était un vestige d’époques moins lugubres, plus douces, où les mots avaient plus de force que les mitraillettes. Un temps révolu. »



Il y a aussi deux ou trois professeurs qui sont classés comme livres vivants car ils sont capables de raconter un roman en entier, notamment « Le merveilleux voyage de Nils Andersen » de Selma Lagerloff.



S’il y a des passages terribles dans ce roman, la lecture n’en est ni effrayante ni démoralisante. Au contraire, l’auteur nous fait découvrir le courage de belles et grandes âmes qui avaient à coeur d’instruire et de distraire les enfants, de vivre comme des êtres humains jusqu’au bout.



Tous les personnages ont réellement existé. Dita Kraus est maintenant âgée de 91 ans et vit en Israël. (cf son témoignage ci-dessous).



Pour terminer cette chronique, j’ajouterai que ce roman n’a fait que renforcer ma conviction : les livres sont absolument essentiels!!



https://youtu.be/2JQ-lfHIvnw

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

L’athlète le plus fort n’est pas celui qui atteint la ligne d’arrivée avant les autres. Ça, c’est le plus rapide. Le plus fort, c’est celui qui se relève chaque fois qu‘il tombe. Celui qui ne s’arrête pas quand il sent une douleur au côté. Celui qui n’abandonne pas quand il voit que la ligne d’arrivée est encore très loin. Quand ce coureur-là atteint la ligne d’arrivée, même s’il arrive le dernier, il a gagné. Parfois, vous avez beau le vouloir, il n’est pas entre vos mains d’être le plus rapide, parce que vos jambes ne sont pas aussi longues qu’il le faudrait ou parce que vos poumons sont trop étroits. Mais vous pouvez toujours choisir d’être le plus fort. Cela ne dépend que de vous, de votre volonté et de vos efforts. Je ne vais pas vous demander d’être les plus rapide, mais je vais exiger de vous que vous soyez les plus forts.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

La bibliothécaire d’Auschwitz - Antonio Iturbe



Première lecture de mes vacances, ce roman espagnol, paru originalement en 2012, nous plonge dans le camp d’Auschwitz, sur les pas de Dita. Dita est une jeune fille juive et a été deportée avec ses parents de camp en camp. De Terezin, elle arrive à Auschwitz où le bloc 31 sert d’école clandestine. Ce bloc est toléré par les geôliers allemands car il permet aux parents de travailler pendant que leurs enfants sont gardés. Il permet aussi et surtout de préparer une visite éventuelle de La Croix Rouge qui pourrait ainsi vérifier le traitement tout à fait « correct » des prisonniers du camp. Dita est la bibliothécaire chargée de cacher, de réparer, de donner aux professeurs les 8 livres qui ont atterri par chance ici. Elle devra tout faire pour mener à bien cette mission, échapper à Mengele par exemple, aux kapos, à la maladie et à la folie.

Le sujet est bien entendu extrêmement poignant et j’ai aimé suivre cette jeune héroïne dans son parcours. Il est impossible de décrire ici en quelques lignes les conditions de vie des déportés et la nausée qui ne vous quitte pas à la lecture. Il est des moments de grâce néanmoins lorsque Dita s’évade grâce à l’atlas ou permet à une classe entière de rire franchement à la lecture des «Aventures du brave soldat Švejk » de l'écrivain tchèque Jaroslav Hašek (je ne dévoile pas les autres livres ici, je vous laisse le découvrir).

J’ai malgré tout été un peu déçue par l’écriture et par la construction du livre. Je recommande tout de même, ne serait-ce que pour la découverte de cette histoire, tellement incroyable qu’elle est vraie.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Ce livre est bouleversant, déchirant, poignant et on aurait aimé que cet épisode glaçant de l’histoire n’ait jamais eu lieu, mais je ne veux retenir qu’une chose de ce livre, la force de cette jeune fille.

Cette volonté de protéger les livres, cette mission

qu’elle s’est imposée, cette rage de sortir de ce cauchemar font de Dita une héroïne qu’on ne peut qu’admirer. Comme quoi, la lumière est toujours quelque part !

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