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Citations de Anyta Sunday (88)


— J’ai la sauce… béchamel de Reid partout sur le pantalon, dit-il en lançant un regard insistant au concerné.

Joanna recula pour regagner sa chambre.

— Je viens de me rappeler que j’ai oublié quelque chose dans ma cabine.

Sullivan la dévisagea, puis fronça les sourcils et lâcha un rire.

— Incroyable…

— Ce qui est incroyable c’est que vous n’êtes pas assez viril pour avaler, marmonna Reid.
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— Ta bouche me dit de me tenir éloigné. Tes yeux me disent de me rapprocher. Tu es une contradiction personnifiée.

— Ou juste un con.

— David et James, Seconde Chance.
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— Loretta ?

— Ouais ?

— Est-ce que je place les gens et leurs besoins émotionnels avant les miens ?

— Je pense que tu connais la réponse à cette question.

Reid n’avait pas besoin de sa confirmation tandis qu’il passait en revue toutes les relations qu’il avait eues, se souvenant de chaque fois où il avait laissé les désirs de ses petites amies devenir sa priorité.

Il aimait être le type qui se souciait, qui était inconditionnellement loyal, cependant depuis quand aimer les autres empêchait de s’aimer soi-même ?

Reid rit sans conviction.

— Cet appel n’est pas aussi amusant que les autres.

— Est-ce que ça ira ?

— Ouais, je dois juste me poser une question très importante.

Qu’est-ce que j’attends de la vie ?

Il mit fin à l’appel, et on aurait dit une exclamation de son illumination. Seigneur.
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Zane : Je suis fou de romances et de bandes dessinées, et j’aime manger les bébés et les chats.

Becky : Quel genre de monstre es-tu ?

Zane mit quelques secondes à réaliser son erreur.

Zane : Le monstre des virgules !

Becky : Des virgules ?

Zane : Les petits trucs qu’on utilise pour faire des pauses dans la phrase ?

Becky : Je viens de recracher mon vin par le nez. Tu ne me connais pas, mais je ne fais jamais ça avec mon vin.

Zane : Recracher par le nez ? C’est un bon signe. J
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Des bruits de pas se firent entendre, puis un bruit sourd dans le couloir, et la porte de la salle de bain s’ouvrit à la volée. Beckett avança à l’intérieur, le haut de sa chemise déboutonné et ses doigts ouvrant sa braguette. Son regard atterrit sur la baignoire, et ses doigts et lui s’immobilisèrent. Il balaya des yeux la pièce parsemée de bougies.

— Nous sommes au vingt et unième siècle. Je paie mes factures à temps. Nous avons l’électricité.

— Je me fais la cour.

— Une lumière allumée m’aurait empêché de foncer dans la pièce comme ça. Fermer la porte à clé aurait pu aider aussi.

— J’ai un tic un peu étrange par rapport aux portes de salles de bain fermées. Et si je glisse dans la baignoire et que personne ne peut venir m’aider ?

— Il y aurait déjà moins de risques que tu tombes si tu pouvais voir ce que tu faisais.
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— J’aime les notes de noisettes.

— On fait vraiment l’ampère.

La joue de Beckett tressaillit.

— Paire.

— Quel est le rapport avec mon père ?
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Le jeune homme attrapa une longue courgette.

— Nous allons manger un gratin de macaronis aux courgettes et au citron.

Il fit glisser sa main de haut en bas, sur toute la longueur du légume, sous un filet d’eau froide.

La main de Beckett vacilla sur le citron qu’il était en train de presser. Il s’éclaircit la gorge et continua à faire tourner le fruit.

— Tu es très méticuleux, là.

— Je ne veux pas que la peau brunisse, expliqua Zane en pointant la courgette vers Beckett et ses citrons. Presse-le jusqu’à la dernière goutte.

Beckett battit des paupières en le regardant.

— Comme toujours.

Zane rit tellement fort que quelques papillons voletèrent jusqu’à son entrejambe.

— Ça te dérangerait de pointer cette courgette dans une autre direction ? demanda Beckett d’une voix éraillée.
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Se rappelant que Lloyd avait mentionné que son bureau donnait sur la rue, Wesley ramassa quelques graviers et les jeta contre la fenêtre de l’étage. Les cliquetis le firent sourire. Il avait toujours eu envie de faire ça.

Quelqu’un se racla la gorge et Wesley sursauta en voyant Lloyd qui avançait sur l’herbe, en chaussons et robe de chambre. Il montra la fenêtre à côté de celle que Wesley avait visée.

— C’est ma chambre. Ma mère te demande gentiment de te décaler d’un pas à droite, ou encore mieux, de rentrer.

Wesley mit ses mains en coupe devant son visage et s’exclama :

— Navré, Cathy !

— On se voit demain matin, Wesley ! répondit une voix filtrée par l’épaisseur du mur.

Wesley se dirigea vers la porte.

— Comment sait-elle que je reste ici ?

— Il est minuit. Tu joues à Roméo dans mon jardin. Elle est futée.
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Lloyd présenta Wesley à sa mère, Cathy, une petite femme avec une épaisse chevelure et un grand sourire. L’opposé de son fils, bien qu’ils partagent les mêmes yeux noisette brillants et les mêmes cils noirs.

Les tripes de Wesley devinrent folles lorsque Lloyd enfila un tablier imprimé de chatons joueurs. Il attrapa les maniques que sa mère lui lança. Ils se déplaçaient de manière synchronisée, clairement habitués à ces repas de famille.

Le regard de Cathy passa sur Wesley et Caleb.

— Je dois m’inquiéter duquel d’entre vous ?

Lloyd désigna Wesley du doigt.

— Celui qui se montre exceptionnellement silencieux.

Ce dernier croisa son regard.

— Il n’y a rien d’exceptionnel là-dedans.

— Un autre trait de personnalité que tu dois retenir, maman. Il ment.

Le sourire de Cathy s’illumina.

— Je commence à voir pourquoi il cause des problèmes.

— Des problèmes ? Moi ?

Wesley chassa les mèches de devant ses yeux, avant d’afficher un rictus malicieux.

— Où dois-je signer ?
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Au son de cloches lointaines, Beckett hâta le pas jusqu’à un auditorium victorien, Zane sur les talons.

Il fourra ses mains dans les poches de son sweat, son regard s’attardant longuement sur les colonnes majestueuses et les touches de laiton sur la brique. Le bâtiment sentait le vieux bois, les livres, et une insatiable envie d’apprendre.

Tout cela ressemblait bien à Beckett.

— C’est donc ici que tu pontifies.

Ce mot pourrait devenir l’un de ses préférés. Il sonnait terriblement grossier.

— Veux-tu venir regarder ?

Zane s’étrangla en toussant. Des images d’un Beckett nu, se prélassant sur une méridienne, tenant son sexe dur au creux de sa main déclenchèrent une vague de sensations inconnues dans son ventre.

— Zane ?

Le jeune homme repoussa cette image dans un coin de son esprit.

— Encore plus de leçons sur Tolstoï ? Aussi excitante que soit l’offre…

— C’est un cours d’écriture créative.

Créative ? Comme, apprendre à écrire ses propres histoires ?
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— La métaphore, commença Beckett en montrant du doigt la pile de papiers qui se trouvait à sa gauche. Je me noie dans la paperasse.

— Non, Becky. Utilise mes yeux en guise d’exemple. C’est plus bromantique.

— Tu me tues. — Métaphore, n’est-ce pas ?

— Hyperbole. Une grande exagération, bien que dans ce cas…

Il se déplaça sur son siège, ses lèvres courbées en un sourire torve.

Zane se pencha en avant.

— Hyperbolez mes yeux, professeur.

Les yeux bleus intelligents de Beckett croisèrent son regard. Clair et brillant, avec une touche de vulnérabilité.

— Ils sont à tomber par terre.

Le sol vacilla figurativement sous les pieds de Zane, le déstabilisant. Il ne pouvait ignorer la chaleur dans sa poitrine, envahissant le reste de son corps – ou son sourire, qui ne semblait pas assez large.

Le téléphone de Zane se mit à chanter et ils sursautèrent tous les deux, retombant dans leurs sièges.
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— Pourquoi as-tu fouillé dans ses affaires ? Pourquoi ne pas simplement demander ?
Les traits de Frank vacillèrent sous la frustration, et il planta un doigt dans le torse de Percy, le faisant reculer d’un pas.
— Parce qu’elle t’aimait plus que moi. Même si je ne sais absolument pas pourquoi. Tu n’es pas très « famille » pourtant, si ?
Percy lutta intérieurement contre la soudaine douleur qui palpita dans sa poitrine. Il avait parlé à Frank de son ex, en toute confiance. Où était son gentil cousin qui avait l’habitude de le taquiner ? Celui avec qui il jouait au hockey ? Celui qui riait ?
Un léger rictus étira les lèvres de Frank, comme s’il savait qu’il avait touché une corde sensible.
— Je ne suis pas surpris que Josh t’ait largué pour quelqu’un d’autre. Tu n’étais qu’un mec à mettre dans son lit avant d’entrer dans la vraie vie.
Il fallait quarante-deux muscles pour grimacer de colère. Quatre pour lever le bras et le gifler. Un calcul difficile.
— Au moins, je ne suis pas enfermé dans mon placard.
Frank se pencha vers lui et murmura :
— Au moins, je ne suis pas destiné à être malheureux.
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L’image de Cal dans sa douche resta plantée dans sa tête comme une vilaine écharde, la suivant jusque chez lui une heure plus tard. Il lui fallut une forte concentration et une tonne de porno pour la chasser de ses rétines.
Ça n’aida en rien quand, jouissant pour la seconde fois, il se rendit compte que sa plante de pied glissait sur les draps que Cal lui avait donnés.
L’inconnu lambda disparut de son esprit, et il imagina la silhouette de Cal derrière la vitre embuée…
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— Je ne sais pas si c’est une bénédiction ou une malédiction de connaître ton futur.
Les épines de pin effleurent mes joues.
— Tu as raison. Je crois que je serais frustré de connaître toutes mes erreurs futures sans pouvoir les éviter.
Il se met à rire.
Nous n’échangeons plus un mot jusqu’en haut des escaliers. Jace me retient.
— Je voulais te dire autre chose.
Je lève un sourcil.
Il me regarde furtivement et chuchote :
— Nous ne sommes pas meilleurs que vous. J’aimerais que tu arrêtes de penser ça.
— Quoi ? Comment sais-tu que…
Je m’interromps. Il enfouit ses mains dans ses poches.
— Tu es sur la défensive. Je peux facilement le voir, lui dis-je.
Il hésite puis soutient mon regard.
— C’est ce que je pensais, à propos de toi et d’Annie. Avant que Papa n’emménage, je me demandais toujours pourquoi il restait avec vous. Je croyais que vous étiez meilleurs que moi et Maman, en quelque sorte. Mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne.
Mon estomac s’alourdit autant qu’un bon porridge consistant.
— Je n’ai pas envie d’en parler.
— Je voulais juste… tente Jace.
— Non, le coupé-je en secouant la tête.
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Six pierres sont placées dans l’embrasure de la porte, toutes à la même distance les unes des autres. Je glisse le DVD sous mon bras et m’accroupis pour récupérer les minéraux. Calcaire. Quartz. Granite. Améthyste. Aigue-marine. Et… je me mets à rire bruyamment alors que les pas lourds de Jace résonnent sur le palier. Une pierre de lune.
— C’est toi qui les as mises là ?
Il s’arrête à quelques pas de moi et s’appuie contre le mur.
— Non, dit-il nonchalamment.
Du coin de l’œil, je le vois sourire.
— Elles sont magnifiques.
— C’est vrai ? me répond-il en enfonçant ses mains dans ses poches.
— J’adore leur forme. Mais, si ce n’est pas toi qui les as mises là, qui est-ce ?
— Quelqu’un qui voulait te souhaiter un joyeux Noël.
Jace s’approche de moi puis saisit le DVD, toujours coincé sous mon bras.
— Je ne suis pas fatigué et j’allais regarder la télé de toute façon. Alors pourquoi pas ?
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Je remonte ses couvertures jusqu’à mon nez et inspire profondément. Je me rends rapidement compte que c’est très bizarre de faire ça.
Je me relève et commence à faire le lit.
Les taches blanchâtres sur ses draps me font rougir. J’essaie de ne pas penser à ce qu’un jeune de seize ans peut faire ici. Mais plus j’y pense et plus je m’imagine des scénarios dans la tête.
Le lit est fait. Je réunis ses affaires dans le panier et range ses chaussures. J’en extirpe une coincée sous son lit… plusieurs magazines glissent avec la chaussure.
Je cligne des yeux devant la pornographie qui s’étale à quelques centimètres de moi.
C’est exactement le genre de choses qui inspireraient des blagues perverses à Ernest et Bart. J’ai envie d’en rire. Mais ce n’est pas drôle. C’est presque… rageant. Je ne comprends pas pourquoi cela me met tellement en colère. Ce n’est pas vrai, Cooper. Et tu le sais.
Ma gorge se serre. Je secoue la tête et essaie d’ignorer cette voix dans ma tête…
Jace s’éclaircit la gorge juste derrière moi.
— J’ai changé d’avis. Je ne veux plus que tu ranges ma chambre.
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Je regarde nos mains, posées sur ma cuisse.
— Tu étais volontaire, me rappelle Jace. Son sourire disparaît dès que notre embarcation se remet à tanguer.
Cette fois-ci, la vague d’une puissance impressionnante me ragaillardit. Mais la chaleur provenant de la main de Jace et les égratignures provoquées par ses ongles me grisent.
Bien qu’il soit assez long, nous traversons ce rapide à la vitesse de l’éclair.
Jace retire sa main une fois que nous l’avons passé. Je suis content que ce soit terminé.
Mais tu as aimé ça. Tu as vraiment aimé ça.
Laisse-moi tranquille. Il est presque mon demi-frère.
Ce n’est pas comme si vous aviez réellement un lien de parenté.
Jace est un garçon.
Allez, nous avons déjà eu cette conversation.
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— C’est exactement ce que je ressens en ce moment. De la colère, ce sentiment d’infériorité et je me pose plein de questions. Mais aussi… des papillons. Je suis vraiment excité mais je déteste être excité. La haine est probablement ce que je ressens le plus en ce…
— Cooper ! me coupe Annie. Le suspense est en train de me tuer alors dis-moi juste…
— Je suis gay.
Je lui laisse une seconde pour digérer l’information.
— C’est pour ça qu’il n’y aura pas de future petite amie. C’est pour ça que je me fiche de la collection de porno de Jace. C’est pour ça que je ne peux pas lui parler de choses gênantes.
Annie pouffe de rire et me dit doucement :
— Ça, c’est excitant, Cooper. Tu devrais te laisser le droit d’être excité. La vie est pleine de problèmes dont on doit s’occuper et ça, ça ne devrait pas être l’un d’entre eux.
Est-ce que ce bon conseil vient vraiment de ma sœur ?
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Theo y réfléchit. Rares étaient les théories économiques pouvant prédire avec précision des résultats financiers. Pourquoi cela serait-il si différent pour les émotions ? S’il était honnête, n’avait-il pas essayé ça avec Sam ? Il l’avait écoutée, partagé ses histoires, ses pensées, ses rêves et ses objectifs, il l’avait aidée quand elle en avait besoin. Néanmoins, ça n’avait été réciproque que jusqu’à un certain stade. Il avait fait ensuite une faillite émotionnelle, et n’avait pas été capable de trouver qui que ce soit excepté sa sœur pour lui prêter des dollars émotionnels.
Toutefois, il commençait à sentir que Jamie lui en prêtait probablement un peu aussi.
— Je n’en sais rien, dit-il finalement.
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Soudain, cédant à une impulsion, Theo parcourut les derniers pas qui les séparaient et fourra son doigt tartiné de beurre devant la bouche de Jamie.
À sa grande surprise, Jamie ouvrit la bouche, et Theo pressa son doigt collant contre la lèvre inférieure de Jamie.
Sa respiration le chatouilla jusqu’à la paume. Il commença à l’enlever, cependant Jamie l’attrapa par le poignet et le maintint en place. Leurs regards se croisèrent, et celui de Jamie était si sombre et résolu que Theo sentit un frisson dans ses orteils.
Une chaleur humide se referma autour de l’index de Theo alors que Jamie suçait le beurre de cacahuètes. Des dents frôlèrent sa peau avant que son colocataire se retire dans un claquement de lèvres.
Theo le dévisagea, figé sur place.
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