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Citations de Anyta Sunday (88)


On peut adapter les règles.
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– Penses-tu que ce soit possible de tomber amoureux de l’intelligence ?
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Il frissonne, et je sens son appréhension frémir sous son excitation. Je souffle un baiser sur sa joue.
— Nous ne sommes pas pressés, rayon de soleil.
— Je ne sais pas, chuchote-t-il en retour à mon oreille. Je t’ai imaginé en moi depuis que j’ai seize ans. Je suis presque sûr que j’ai assez attendu.
Je grogne contre son cou et mordille quand il se tortille.
— Un autre jour.
— À court d’endurance, le vieux ?
Je tapote ses fesses et il s’agite contre moi.
— À court de capotes.
— Va chercher les clefs, il y a une station-service à deux minutes, au bout de la rue…
Je roule sur lui en riant. À en juger par ses yeux plissés et son soudain bâillement, je sais qu’il plaisante aussi.
Nous nous sourions tous les deux, étourdis.
— Bonne année, Felix.
— Bonne année, Mort.
Nous nous endormons en souriant, enroulés l’un autour de l’autre, seules quelques annonces à faire à la famille me séparant de tout ce que je pourrais désirer.
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Je ne devrais pas demander. Je ne devrais pas…
— Est-ce que tu en veux ? Des enfants ?
Il pousse un soupir fatigué et je tourne la tête. Ses yeux sont fermés et ses dents serrées refoulent une émotion.
Merde.
— Mon timing est assez gênant, hein ?
— Ça dépend.
Il ouvre les yeux et croise les miens.
— Tu me demandes si je veux des enfants avec toi ?
Oui. Non. Peut-être ? Merde.
— Parce que la réponse serait un oui assourdissant.
Tout autour de moi s’épaissit en un brouillard onirique. L’expression calme de Mort pénètre la mienne. Mon esprit nage au travers d’une pulsation incroyable…
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Nous dansons, sa paume de plus en plus moite dans la mienne.
— Voici les règles, chuchoté-je à son oreille. On dort ensemble de la manière la plus confortable possible. Si tu as envie de biscuits, tu peux mettre des miettes partout où tu veux. Si tu as besoin de pisser, réveille-moi pour que je puisse m’assurer que tu reviennes en sécurité. Si tu veux murmurer des secrets à mon oreille toute la nuit, vas-y. Et si tu balances les jambes sur moi ? Si tu t’accroches à mon torse ? Si ta trique matinale cogne contre moi ? Ce n’est pas grave.
Son frisson me pénètre.
— Je ne veux pas qu’on se sente gênés ou hésitants. Ce soir, on est ouverts. On est vrais. On est nous.
Les lèvres de Felix glissent sur la fossette de mon menton.
— Ça me semble… oui. Je repousse une mèche de ses cheveux. Ses yeux bleus soutiennent les miens avec une intensité brute.
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Il ramasse un tuyau en acier de trente centimètres de long et glisse la main sur sa longueur.
— À quoi ça sert ?
April et May échangent un ricanement immature et je me rapproche de lui, amusé.
— C’est un après-midi tout public, Felix. Soit tu emportes ce tuyau dans ta chambre, soit tu arrêtes de le caresser.
Sa main s’immobilise et il regarde le tuyau… et sa façon très explicite de le tenir. Il le baisse sur son flanc et murmure en retour :
— Est-ce que l’emmener dans ma chambre est une vraie option ?
Seigneur, il flirte avec moi.
Bon sang. J’aime ça.
J’aimerais pouvoir voir dans sa tête. Pouvoir lire le scénario qu’il s’est raconté pour avoir une raison de sortir. J’aurais aimé l’avoir tout seul, mais… les jumelles. Il faut que je me concentre sur la tâche devant moi.
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Felix compte dans sa barbe alors que nous faisons les pas, ne trébuchant qu’une seule fois.
— Ce n’est pas juste à cause de mes deux pieds gauches, Mort.
— De quoi tu parles ?
— Du fait que je sois si mauvais. Un, deux, trois. Un, deux, trois.
— C’est aussi parce que tu as deux bras gauches et zéro souplesse ?
Sa main bouge contre mon omoplate, réchauffant la zone deux centimètres plus bas.
— Oui. Et en général, on n’échange pas nos souffles comme ça. Enfin, la nuit dernière, si, mais… tu vois ce que je veux dire.
— Tu dis que le dioxyde de carbone trouble tes pas de danse ?
Son regard embarrassé croise le mien avec une étincelle.
— Je dis que c’est toi qui me troubles.
Les yeux de Felix se tournent vers le jardin, sa pomme d’Adam s’agitant, sa main moite dans la mienne.
Sa façon de ne pas dissimuler son attraction derrière des excuses et des mensonges comme je le fais donne à réfléchir. Pourtant, il se retient autant que moi.
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— Montre-moi que tu es vraiment heureux avec Mort ici, commande-t-elle, et je serai heureuse qu’il le soit également.
Elle dépose un baiser sur ma joue et se glisse dehors, vers le Tempo.
J’observe son dos, émerveillé et pourtant submergé par ce défi.
Mort m’interpelle, et je file après ma sœur dans la voiture.
Sur le chemin de la maison, il ne demande pas où j’ai disparu ou pourquoi j’agis si nerveusement.
Et je ne lui dis pas que c’est insupportable d’être amoureux de lui.
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Tu m’aimais avant. Je n’ai pas changé. Tu ne l’as peut-être découvert que l’an dernier, mais j’ai toujours été gay. Oui, j’aimais ton fils, mais il ne m’aimait pas. Bon sang, ce béguin remonte à cinq ans. Il est sur le point d’épouser une femme « charmante ». De quoi as-tu peur ?
Sa voix est calme, mais elle porte vivement à travers la pièce.
— Ce n’est pas mon seul fils.
— Felix ?
Je veux paraître outragé, mais je lutte pour lancer ce mensonge.
— Je n’ai jamais regardé Felix de cette façon.
— Peut-être que toi, non.
Je déglutis, sentant le fantôme de l’accueil de Felix titillant mon torse un peu plus tôt, ainsi que ma fermeture Éclair. Je le vois devant la grotte, la douleur et la colère dans ses yeux débordants d’émotions.
Felix qui résiste à tout, brisé.
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Je suis sur le point de mettre fin à cette impasse et d’aboyer des ordres. Si Milo était mon enfant, je traînerais ses fesses jusqu’au lit et lui interdirais tout écran pendant deux semaines.
Il n’est pas à moi. Pas à moi.
Ben observe mon visage et son expression se voile.
— Putain. On agace ton professeur. Qu’est-ce qu’il faudra pour te faire descendre ?
Il sort un portefeuille de sa poche arrière.
— Cinquante ! braille Milo.
— Cinq.
— Quarante.
Je n’en crois pas mes yeux. Les techniques d’éducation de Ben sont peu orthodoxes, c’est le moins qu’on puisse dire.
— Dix.
— Trente-cinq, et pas un dollar de moins.
— Quinze, et tu vas te doucher avant d’aller au lit.
Milo se penche sur le bord et contient son hurlement.
— Je dois me laver les cheveux ?
Le pauvre Ben est trempé, boueux et misérable, et il faut que Milo arrête son cirque.
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— Vous parviendrez à dormir juste une nuit dans la maison principale ?
Il me regarde avec une confiance qui déferle en moi.
— Je peux dormir avec vous ?
J’hésite et il le voit.
— En toute amitié, ajoute-t-il rapidement.
Une goutte d’eau tombe entre nous et je le presse vers sa chambre, prends un sac en toile et l’ouvre.
— Je dois arrêter la fuite et vérifier le grenier. Il faudra sûrement que je nettoie l’isolation et que je mette une couche de protection sur les poutres. Si je n’ai pas assez d’enduit, je travaillerai avec des bâches de protection. J’en ai dans la véranda.
— Jack ?
J’arrête de divaguer au sujet des réparations et passe une main sur ma barbe courte.
— Oui, Ben. Vous pouvez dormir avec moi. Je m’occuperai de vous.
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Une poussée de désir illumine son regard, mais surtout il porte un avertissement.
— Nous sommes sur le point d’avoir une conversation franche et gênante, n’est-ce pas ? demandé-je.
— Ça fait partie de la vie d’adulte.
Je recule de quelques centimètres.
— Crachez le morceau.
— Cette relation doit rester platonique.
J’ai envie de protester, cependant je suis sûr que c’est inutile. Je ne suis pas certain du métal dans lequel il est fait, mais c’est du solide. Il a beau aimer ce qu’il voit, savoir que je suis disponible, il ne lâchera pas. Je l’admire et je l’exècre pour ça.
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L’émotion sur son visage me fait craquer. Ce garçon a tellement d’amour pour son frère. Je n’avais pas vraiment besoin de l’entendre l’admettre, et pourtant, je suis allé trop loin.
— Milo ?
Il se détourne de moi.
Je ramasse la balle sale et froide et la garde sous le bras. Je pose une main sur son épaule.
— Je suis désolé. J’aurais dû m’arrêter.
Il lève le menton. Sa lèvre tremble.
— Ben est le… le…
Ses épaules s’affaissent et se secouent de pleurs silencieux. Je lâche la balle et le serre dans mes bras.
— Ouais. Il l’est.
Milo m’étreint en retour puis recule, essuyant son nez qui coule et reniflant.
— Il a vraiment essayé de me faire une surprise avec un voyage ?
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— Et si je perds à nouveau ma famille ? Oui, famille.
Je lève nos doigts mêlés vers la maison principale.
— Parce que c’est exactement à ça que nous jouons, là.
Ben déglutit.
— C’est pour ça que tu as réparé le toit ? Parce que tu veux arrêter de jouer ?
Je ris sans humour.
— Non, Ben. Je ne veux pas continuer à l’utiliser comme excuse.
Ma respiration me soulève la poitrine.
— J’ai réparé le toit parce que même si c’est compliqué, même si je pourrais perdre mon emploi et la maison de mes rêves, ainsi que le respect de mes collègues, j’ai besoin de savoir.
— De savoir quoi ?
Ma voix bégaie.
— Est-ce que je peux jouer à la famille pour de vrai avec vous ?
Le silence qui suit s’étire tendrement. Je n’ai jamais eu si peur d’une réponse. Je regarde Ben et je vois un avenir. Je vois des dîners partagés et des histoires répétées cent fois. Je vois des disputes stupides et des actes stupides pour nous rattraper. Je le vois lui, avec Milo dans la villa. Une famille avec qui rire la journée. Un compagnon avec qui gémir la nuit.
Le rêve est en suspens entre nous.
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— Je suis un Bell et un scientifique. Alexander Graham Bell était un Bell et un scientifique. Donc, tous les Bell sont des scientifiques ?

— Et de la même famille.

Reid adorait l’exaspération qui émanait de Sullivan. Elle… faisait bouillonner un peu son ventre. Ce boulot pourrait être amusant après tout.

— Je suis scié par votre logique.

Reid tapota sa tempe.

— Mon esprit en est rempli.

— Rempli, c’est ça. Tout comme votre CV, je suppose.
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Les questions n’étaient pas très orthodoxes, cependant il n’avait jamais été à cheval sur les règles.

— Célibataire, depuis deux heures.

Ses yeux s’illuminèrent.

— Excellent.

— Vraiment ?

Elle acquiesça.

— J’ai besoin de quelqu’un qui reste. Cette année, je cherche dans la durée.

Cette gamine était quelque chose. Une chose mature et intelligente.

Reid inclina la tête, essayant de déchiffrer les questions sur sa liste. Les lettres imprimées étaient trop petites.

— Pourquoi mènes-tu cet entretien sans ton père ?

Joanna ricana.

— Franchement. J’ai presque treize ans. Vous pensez que j’ai besoin d’une nounou ?

— Alors, pourquoi je suis là ?

Joanna s’assit sur le canapé, pinçant la liste entre ses doigts.
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Comme s’il lisait dans son esprit, Sullivan secoua la tête.

— Le lit d’appoint n’est que pour les siestes.

— Quel âge avez-vous ? demanda-t-il, récoltant un regard réprobateur. Hé, je suis un amateur d’Histoire. Les vieux trucs me rendent heureux.

— Des siestes créatives. J’ai trente-sept ans. Traitez-moi une nouvelle fois de vieux, et vous dînerez sur le pont avec une jolie vue sur les requins.

Des requins dans le port ? Sullivan se foutait de lui, pas vrai ?

— C’est jeune pour avoir une fille de treize ans.

On ne devrait jamais plaisanter avec la possibilité de requins.

— Vraiment jeune.

— J’ai adopté Joanna quand je me suis marié il y a dix ans.
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— Je ne me souviens pas vous avoir parlé d’une autre ex.

Les bras de Sullivan se relâchèrent autour de lui, mais il ne recula pas.

— Je croyais que vous étiez gay.

— Bisexuel. Même si je n’ai jamais été avec un homme auparavant.

— On ne dirait pas.

Reid frotta le col de Sullivan avec son nez en jetant un œil par-dessus son épaule. Toni et le mordu de muscu étaient toujours là. Il plongea à nouveau sa tête contre Sullivan.

— Comment ça ?

— Vous flirtez assez… naturellement.

Un jappement nerveux échappa à Reid. Sullivan s’était rendu compte qu’il craquait pour lui ? Eh bien, c’était une conversation amusante à avoir à voix basse, emmitouflés dans une étreinte forcée.

— Je pense que l’expression que vous cherchez est « sans faire exprès ». Naturellement ? Vraiment ?

— Vous vouliez que ce soit un vrai rendez-vous.

— Parce que je suis fauché et que je voulais que vous m’achetiez à manger.

— Vous frottez mes biceps comme si vous souhaitiez faire un vœu.

— Mais… c’est… vrai. Mmh.
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— Je veux dire, si je suis toujours votre nounou. Vous savez quoi ? Nous n’avons pas le temps pour ce câlin. Il y a bien trop de choses à Redwood que vous devez vivre. Des choses qui vous feront tomber amoureux de la ville.

Sullivan l’écrasa de son poids, son pull-over étouffant le grognement surpris de Reid. Ce dernier l’agrippa, glissant ses bras autour de sa taille, la joue pressée contre son torse.

Des papillons voletèrent dans son ventre, et Sullivan soupira dans ses cheveux.

— Merci.

— Quand vous voulez, répondit doucement Reid.

L’étreinte devint plus chaude, plus lourde. Elle vrombissait autour et entre eux.

Sullivan resserra les bras.

Le souffle de Reid se saccada tandis que son sexe durcissait. C’était agréable. Un peu trop agréable.

Sullivan n’était pas accessible. C’était son patron. Le but de Reid était de lui proposer son amitié et une éducation émotionnelle, pas d’imaginer les mains de Sullivan se resserrer ailleurs…

Il rit nerveusement.
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Il déglutit, attendant que l’humour vienne le sauver de l’intensité qui brûlait ses veines.

— Ce n’est pas vraiment ce que j’avais à l’esprit, capitaine.

— Sullivan, murmura-t-il en réponse.

— Monsieur.

Sullivan fourra son nez dans le creux du cou de Reid et le mordilla. Un frisson d’électricité frappa sa peau jusque dans son sexe. Sullivan se frotta contre lui. Oh, eh bien, il était dur.

Ainsi que Reid. Douloureusement.

L’épaisse érection de Sullivan pulsait contre lui, et Reid luttait pour garder son esprit clair. Que se passait-il ?

— Tu es tellement magnifique.

Sullivan rua paresseusement, et Reid ne put s’empêcher de s’arquer contre lui, même si son esprit poussait un cri l’alerte. Il y avait quelque chose de distinctement endormi et non maîtrisé dans la façon dont il le malmenait.
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