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Critiques de Arlette Aguillon (19)
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La Maîtresse du Moulin

Héloïse, née d'un père libre penseur admirateur de Jean-Jacques Rousseau, épouse le meunier Sidoine Garrassin, trois fois veuf, malgré les commérages et la mauvaise réputation du moulin, où les femmes s'enrhument et meurent!

C'est qu'elle a des idées en tête, Héloïse, et ce n'est pas l'amour pour ce pauvre Sidoine et son désir d'héritier qui la mène!!!

Ce roman , dont certains passages m'ont clairement fait penser à Marcel Aymé, est à la fois drôle et cruel, avec parfois quelques longueurs.
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Rue Paradis

Ce roman écrit il y a trente ans n'a pas pris une ride et est d'une brûlante actualité. Car, en rencontrant Rachid, Charlotte va, certes, trouver l'amour et découvrir (un peu) une culture différente ; mais elle va aussi se heurter, y compris dans sa famille, à toute la gamme des ‘'je ne suis pas raciste, mais…''. Elle va partager les contrôles et arrestations arbitraires, et être confrontée à la véritable nature des gens qui l'entourent ou qu'elle rencontre.



Cela pourrait paraître lourd, mais le sujet est traité avec truculence et drôlerie. Les personnages sont hauts en couleur et Marseille est un décor magnifique avec quelques échappées à Aix, Cassis ou la Montagne Sainte-Victoire.

L'exubérance et les rodomontades de nombre de personnages font penser à Pagnol et à sa célébrissime trilogie.



A déguster sans modération…

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La Maîtresse du Moulin

Sidoine Garrasin vient de perdre coup sur coup trois épouses, qui étaient pourtant en bonne santé. Le doute s'installe, et plus aucune femme du village ne veut l'épouser. Dans l'ombre veille Héloïse, qui prend son temps et s'incruste en douceur dans la vie de Sidoine, si bien qu'il ne peut plus s'en passer. Il veut à tout prix un héritier, et comble de chance Héloïse tombe enceinte, ce qui laisse tout le monde dubitatif, Sidoine ayant eu les oreillons très jeune, il est difficilement concevable qu'il soit le père. Héloïse gouverne la maison et le moulin, Sidoine commence à voir cela d'un mauvais oeil, lui grippe-sou ne veut rien donner aux ouvriers. Héloïse accouche d'une fille, Sidoine ne s'y intéresse pas et pendant le repos de la jeune mère il reprend en main le moulin. Et là tout s'écroule parce qu'Héloïse ne va pas en rester là.

Un roman prenant du début à la fin où se mêlent un brin d'humour, des situations cocasses et l'évolution d'une femme.

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L'assassin est à la plage

Zut ! Je viens de terminer ce livre, et franchement j’aurais bien continué un jour ou deux à rire aux pirouettes des fins de chapitres, aux truculents dialogues avé l’assent du Sud, aux absurdités débitées savamment… Bref, à tout ce qui fait le sel d’un roman réussissant l’exploit d’être bâti au petit poil, sans se prendre un instant au sérieux.

Je vais tenter de vous en dire un mot, tout en redoutant de rester très loin du charme des situations légères et graves en même temps, de ne pas rendre assez hommage aux personnages à la fois hauts en couleur et terriblement humains.

Plutôt que de déflorer l’histoire, je vous dirai que je suis tombée quasi amoureuse de Maaaaxime, vingt-six ans, craquant avec sa fossette, là. Et que je prendrais volontiers le thé avec Madeleine, quatre-vingts printemps, qui succombe au charme solaire du jeune homme. Comment ne pas s’émouvoir des affres de l’attachement de Maxime pour la vieille dame (Au secours, je tourne gérontophile !) mais aussi pour la gamine qu’on lui colle dans les pattes et qui le fait tourner en bourrique (Non, je ne suis pas pédophile ! ) ? Et ces chômeurs de Florange qui débarquent méfiants dans le Sud avant de s’en éprendre ? Et cette vieille toquée qui croit à la fin du monde, et le coiffeur gay si émotif…Le Sud… tout comme les personnages, il tient un rôle essentiel. La plage, le pastis, les règles dont on s’affranchit, la bonhommie des gendarmes.

Malgré tout ce que je viens de vous raconter, ce roman se situe résolument aux antipodes de la Pagnolade. C’est l’effet de l’écriture, de l’auteur qui décide de ne pas prendre grand-chose au sérieux. Surtout pas, les choses graves. Mais qui s’attache aux détails qui font le sel de la vie.

lire la suite sur le blog de Jeanne Desauby
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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La Maîtresse du Moulin

Quelques passages un peu "crus" mais roman tellement drôle, un régal
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L'assassin est à la plage

Au prétexte d'une intrigue improbable, quoique bien menée, Arlette Aguillon compose une galerie de personnages tout aussi réussis les uns que les autres [...].
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Rue Paradis

C'est cru, c'est vert, c'est drôle, on inverse sa vision stéréotypée du banlieusard qui craint ..... c'est tout simplement un livre génial!
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Vincent, gentilhomme galant, tome 5 : La ro..

Voir sur le site ;)
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
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L'assassin est à la plage

L’écriture, c’est de l’image et de l’émotion en conserve : tu ouvres la boîte et le parfum intact te saute à la figure.*

Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas… Mais lorsque je serai en retraite, j’ai bien envie de commencer une collection de photos de ronds-points …

Certains sont très originaux et racontent presque une histoire…

Mais, maintenant que j’ai lu le roman d’Arlette Aguillon, je me demande si je ne vais pas changer mon fusil (ou plutôt mon Canon (excusez le mauvais jeu de mots)) d’épaule.

Bref, tout est histoire de regards, finalement…. Si je photographie de loin, je ne m’expose pas à de mauvaises surprises…

Désopilant et décapant, ce roman est une véritable bouffée d’oxygène. C’est un savoureux cocktail d’enquête policière et de description d’un coin du Sud habité de personnages truculents, se trouvant dans des situations multiples, plus ou moins cocasses, mais toutes retranscrites avec un langage qui sent bon la vie et un à propos de bon aloi. Car avouons-le, on rit, on jubile au contact de Maxime qui raconte (en italiques dans le texte) en commençant par la page deux (les romans, c’est comme les chroniques de livres, le plus difficile, c’est le début). Donc, on suit les réflexions et l’intrigue vues par le jeune journaliste et en parallèle, on lit également le récit, plus conventionnel d’un narrateur extérieur. L’alternance des deux est un régal à consommer sans modération.

Les protagonistes sont surprenants et restent tout à fait crédibles, ce qui est le fait d’un enchainement des scènes et des rôles de chacun tout à fait justifiés. Et pourtant, vu de l’extérieur, ce n’est pas si simple. Maxime, jeune chômeur, lettré (les références littéraires sont nombreuses et bien amenées) qui aimerait être embauché au journal « Le Réveil », pourrait donner l’impression d’être le plus facile à « camper ». Mais que dire de Madeleine, cette femme âgée, fortunée, qui a le sens de la répartie et ce cette très jeune Jasmine, surdouée dans un corps de bébé ? Laquelle des deux va faire son « quatre heures » de Maxime ? Et puis, est-ce bien raisonnable ? C’est là que tout l’art de l’auteur se fera sentir. Elle décortique à travers des regards croisés les relations de Maxime avec ces deux femmes (bien que Jasmine n’en soit pas totalement une) et tout cela est intéressant et réel, bien analysé (sans excès de psychologie ouf, Freud n’a pas débarqué…)

Ceux qui sont en second plan n’en sont pas moins captivants et ne sont pas aussi « lisses » qu’il y paraît. C’est avec bonheur que le lecteur découvrir quelques secrets d’alcôve….plus ou moins nets….

« Pour conserver sa saveur, un secret crapuleux doit se distiller de bouche à oreille, goutte à goutte, comme une essence aromatique. »

Je pense qu’Arlette Aguillon a dû avoir beaucoup de plaisir à écrire ce roman décoiffant. Il est bien sûr classé en collection « suspense » chez Archipel mais il mérite une mention spéciale pour le bon moment qu’il fait passer au lecteur.

* page 43


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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L'assassin est à la plage

Engagé par Le Réveil, l’hebdo local dont Madeleine, 80 ans, est propriétaire, Maxime, 26 ans, est chargé avec Jasmine, 14 ans, photographe, de rédiger l’article sur un pendu mystérieux trouvé sur un rond-point de la charmante station balnéaire. En une semaine, trois autres cadavres sont découverts dans 3 autres ronds-points.

Maxime entreprend alors une enquête peu orthodoxe, qui va le conduire à l’assassin. Passé en deux mois du statut de SDF à celui de héros national, ce gentil garçon est devenu la coqueluche de ces dames. Mais il se retrouve avec deux amoureuses problématiques sur les bras. L’une a 14 ans et l’autre 80. Que faire ? Pourquoi ne pas prendre la route avec l’ami Manu et son camion pizza ?

Deux histoires s’entrecroisent, celle d’un tueur en série qui bouleverse la quiétude des vacances et celle d’une vieille dame qui tombe amoureuse d’un jeune homme…

Personnellement, j'ai eu du mal à finir ce livre (d'où la seule étoile). Trop de détails sur des faits insignifiants, des longueurs, bref, je n'ai pas aimé.
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L'assassin est à la plage

Il aura fallu pas mal de recommandations de ci de là pour nous inciter à passer outre cette couverture affublée d’un titre à la noix, L’assassin est à la plage, et d’une signature tout à fait inconnue de nos services, celle d’Arlette Aguillon.

Peux pas dire que ça sente l’opération marketing !

Mais les premières pages (miracle du ebooking) ont achevé de nous convaincre que ce choix improbable n’était finalement pas mauvais et pouvait même être LE bouquin idéal pour les plages cet été et pas seulement à cause du titre et pas seulement parce que ça se passe dans le Var.

Non, plutôt parce que c’est frais, bourré d’humour souvent finaud, parce que c’est sans prétention (ça c’est appréciable) ni prise de tête.

En prime, c’est plutôt bien écrit et derrière l’humour potache qui sait rester de bon ton, se cache à peine une plume fort bien maîtrisée et joliment travaillée.

Dame Aguillon, plutôt habituée des romans historiques et de terroir, fait preuve ici d’un humour savoureux mais sa prose hilarante sait rester élégante.

D’ailleurs il est pas mal question d’écriture dans ce bouquin : un journaliste, une académicienne, un mystérieux manuscrit, … et même le roman lui-même ponctué de pages 2 hilarantes et successives car il est beaucoup plus difficile d’écrire la page 1 qui va bien, tout le monde sait cela.

On se bidonne tout du long de ce roman farceur qui n’a de polar que l’étiquette car il s’agit surtout de passer un très bon moment, plein de bonne humeur et de francs sourires, en compagnie de Dame Aguillon et de toute une galerie de personnages.

À commencer par l’académicienne Madeleine et le jeune gigolo Maxime.

Citons une interview d’Arlette Aguillon :



[…] Madeleine est une synthèse d’Edmonde Charles-Roux, Liliane Bettencourt et Jane Fonda.

[…] Maxime doit beaucoup, et jusqu’à son prénom, à un adorable petit élève que j’ai eu il y a une vingtaine d’années.



Alors un polar quand même ?



[...] — Si je comprends bien, c’est un roman policier ?

— Pas seulement, monsieur… pas seulement… Et elle repart de plus belle : de l’action, du suspense, mais aussi de l’amour et même du sexe.



Oui polar, s’il l’on insiste un peu pour s’intéresser à la mince intrigue qui sert de prétexte à toutes sortes de rencontres puisqu’un serial-killer sème des cadavres à tous les ronds-points du village, au grand dam de la maréchaussée …

À notre tour donc, on ne saurait donc trop vous recommander de franchir le pas de cette couverture qui cache bien son jeu, pour une savoureuse et amusante balade dans le Midi en compagnie de Dame Aguillon et de tous ses personnages.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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L'assassin est à la plage

L’assassin est à la plage, comme son titre le laisse entendre, est un polar... et un polar qui pourrait être l’enfant adoptif d’un couple improbable : Pagnol et San Antonio.



Car il y a bien du Pagnol chez Arlette Aguillon. Comme lui, elle sait trouver les mots justes pour décrire la vie d’un village provençal tout en nous faisant côtoyer pendant 450 pages des personnages hauts en couleur, attachants, sur lesquels elle pose un regard aigu, caustique, mais sans méchanceté. Tout comme Pagnol, elle alimente son humour par une observation fine et une analyse subtile de l’âme humaine... et cet humour est revigorant, par ces temps moroses !



L’intrigue policière n’est là que pour servir de fil conducteur au récit, dans lequel trois personnages se détachent : Maxime, Jasmine et Madeleine.



Maxime, le narrateur, aspire à devenir journaliste et espère obtenir une place de stagiaire au Réveil, le journal local. Il a déjà essuyé un refus et se console en se lançant dans l’écriture d’un roman. Contrairement à beaucoup d’auteurs, il a compris l’essentiel : « quand tu veux écrire un bouquin, le plus dur c’est la page 1 ». Celle-ci doit donc être accrocheuse, inoubliable. Comme ce n’est pas si facile, il décide finalement de commencer son livre... par la page 2 !



En attendant la notoriété littéraire ou la réussite professionnelle, il vit de petits boulots et loge dans un blockhaus du mur de la Méditerranée avec son copain Manu, pompier volontaire.



Maxime va croiser la route de Jasmine, une ado de quatorze ans qui tient à la fois de la Lolita de Nabokov et de la Zazie de Queneau. Elle aime prendre des photos et va bientôt travailler en duo avec Maxime, lui comme journaliste stagiaire (il a finalement été accepté), elle comme photographe de presse amateur. Leur rencontre donne la tonalité du livre, très éloignée de celle d’un polar noir glaçant et pathétique :



« – Jasmine ! Descends ! Le monsieur du journal veut te parler de la photo !



L’effet est magique. Une cavalcade là-haut sur le plancher, puis l’escalier qui tremble jusqu’à la cellulose, et je dois faire un bond en arrière pour éviter le bolide. Jasmine. L’ado dans toute son insolente verdeur : des jambes, des cheveux et un œil. Un seul. Noirs les cheveux. Avec une mèche violette. Noir l’œil. Et barbouillé de noir gothique tout autour. Des jambes jusqu’aux oreilles. Elle a quatorze ans à tout casser.



– C’est toi qui as pris cette photo ?



D’un coup de tête, elle balance sa tignasse en arrière pour dégager son deuxième œil, mais la mèche retombe et elle est toujours borgne. Elle fait passer son chewing-gum d’une joue à l’autre avant de répondre :



– Ouais ! – Tu es drôlement douée, tu sais ?



– Ouais !



– Tu en prends souvent des photos ?



– Ouais !



En parlant, elle n’arrête pas de se tortiller et finit par dire :



– J’ai envie de faire pipi !



Proriol me glisse un regard navré. Elle part comme une fusée dans l’escalier. Tonton en profite pour m’affranchir.



– Jasmine est la fille de ma sœur. Elle est un peu... difficile. Très brillante, mais difficile. On parle d’un QI de 140...



Il a une grimace de prof qui en est revenu des hyperactifs et des surdoués. (...) Mais voilà Jasmine qui revient en tentant de transformer l’escalier en buchettes pour le barbecue. Elle boutonne à grand-peine un minuscule short en jean qui découvre son nombril, le dessus et le dessous des fesses, enfin à peu près tout, mis à part trois centimètres carrés de foufoune et une moitié de la raie duc »... »



C’est sa rencontre fortuite avec Madeleine qui va être déterminante pour Maxime. Madeleine est une légende vivante. Propriétaire du journal « Le Réveil » et de plusieurs sociétés multinationales héritées de son mari (décédé quelques années plus tôt), elle est aussi écrivaine et Académicienne. Si Georges Duroy (!) est le directeur du journal, c’est Maxime qui va être le « Bel ami » de Madeleine, sans l’avoir cherché. Elle va lui permettre d’obtenir ce fameux poste de stagiaire au Réveil qu’il convoitait tant, au moment où le corps de la première victime est retrouvé, celui d’Anne-Laure, femme de Georges Duroy et belle-fille de Madeleine. Anne-Laure a été pendue dans un des nombreux ronds-points aménagés par le sénateur Duroy, le père de Georges. C’est l’été, Maxime a assisté à la découverte du corps et au carambolage qui s’en est suivi, et comme de nombreux journalistes sont en vacance, c’est lui qui va suivre l’enquête pour le journal.



Trois autres corps seront bientôt retrouvés ; le tueur en série semble agir de façon erratique, mais un point commun caché relie tous ces crimes. Maxime, qui collabore avec la gendarmerie locale, parviendra-t-il à le trouver ?



Le cœur du livre réside dans la description des relations entre Maxime et Madeleine. Même si celle-ci ne fait pas son âge, elle a tout de même quatre-vingts ans et Maxime en a vingt-cinq. Pourtant, une étrange amitié amoureuse va se nouer entre eux, décrite avec finesse et drôlerie. Madeleine, fascinée par le charme et la décontraction du jeune homme, va embarquer celui-ci dans un monde de people qui n’est pas le sien. De son côté, Maxime est subjugué par l’intelligence, la culture et l’expérience de Madeleine, toujours séduisante malgré son âge. Va-t-il profiter de son ascendant sur elle pour jouer un rôle de gigolo pour lequel il ne se sent pas spécialement prédisposé ? Madeleine va-t-elle profiter des sentiments troubles que Maxime semble éprouver pour s’amuser avec lui et le rejeter ensuite quand elle se sera lassée de cette expérience rafraichissante ? L’auteur parvient avec habileté à surprendre le lecteur jusqu’à la fin du roman, tout en évitant les clichés et la vulgarité.



Une pléiade de personnages secondaires, tous originaux, donnent du tonus et du rythme à ce polar. Le médecin légiste Carbonel, séduisant quinquagénaire qui va succomber aux charmes du coiffeur Christopher et laisser tomber son épouse acariâtre pour vivre une histoire d’amour assumée devant tout le village ; Josiane et Jean-Louis, licenciés de Florange par Mital, qui ont décidé de faire une folie en passant quelques jours dans le midi avec une partie de leurs indemnités de licenciement et vont finir par s’abandonner aux charmes du lieu ; le major Desroses, Martiniquais fraichement nommé pour diriger la gendarmerie, qui s’adapte très vite aux mœurs étranges de ce microcosme... et tant d’autres que l’auteur nous décrit en les effleurant d’un clavier allègre et d’un regard amusé.



Il reste l’enquête sur le tueur en série, puisqu’il s’agit d’un polar. Arlette Aguillon nous donne suffisamment de pistes pour que nous puissions trouver la solution de l’énigme, ce qui est toujours valorisant... Mais de toute façon, comme vous l’avez compris, là n’est pas l’essentiel de ce roman enlevé, drôle, nourri de galéjades, de faconde et de bonne humeur provençale : une réussite !


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L'assassin est à la plage

Entamer ses vacances par un méga carambolage, franchement, y'a mieux !



En même temps, comment l'éviter lorsqu'au détour d'un rond-point on voit se balancer gentiment un pendu ?



C'est dans une jolie station balnéaire du sud de la France qu'a lieu la rencontre improbable entre les victimes locales et les estivants.



Des portraits très vivants de personnages pittoresques : le journaliste, le gendarme, l'épicière, le pompier, le coiffeur, le médecin, la célébrité, l'ado...



On aime d'emblée le ton moderne et plein d'humour.



On apprécie également la dextérité quant à la manoeuvre consistant à mettre en scène les protagonistes tour à tour.



La tranquilité de la petite cité se trouve menacée, il faut agir.



Menée tambour battant par des personnages hauts en couleur, une enquête énergique aux saveurs du sud.



Une plume vive, rigolote, enlevée, un fort sympathique moment de lecture estivale.



A déguster avec olives et pastis !
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L'assassin est à la plage

Un récit facile à lire, un dénouement qui se devine sur la fin et de la psychologie de bazar. Et pourtant, beaucoup d'humour, des personnages bien dessinés, originaux, et au final si sympathiques qu'on se surprend à éprouver pour eux de l'amitié. Peu importe au final si on circule dans un monde où tout est bien qui finit bien. Un roman de plage plaisant à lire.
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Le puits aux frelons

Histoires drôles de petits chenapans.
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