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Critiques de Armand Henderyckx (152)
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Le neuvième cas

La folie, c’est quoi ?

C’est aujourd’hui un terme utilisé à toutes les sauces… La folie peut aussi bien désigner un trouble psychologique, une posture marginale, une impulsion soudaine, une lubie, ou encore une forme d’idiotie. Certains en ont peur, pendant que d’autres s’en servent comme une force.



Dès les premières pages, Armand Henderyckx nous mentionne des citations sur la folie des hommes. En voilà une que je partage avec vous : « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit. » de François de La Rochefoucauld.



Dans ce roman, l’auteur nous embarque dans les méandres des troubles psychiatriques, autour d’une thérapie expérimentale d’une durée de deux semaines, intitulé « le neuvième cas ».

Les protagonistes sont trois psychiatres : Caroline, Pierre et Alexandre ainsi que huit patients.



J’aimerais vous raconter davantage, mais ce serait vous dévoiler l’intrigue…



Dans ce roman, chaque chapitre attise la curiosité pour finir par un twist final inattendu.



Les mots de l’auteur sont intimes et intensément sincères. Nous ressentons clairement que c’est une très belle personne avec un grand cœur, souhaitant partager un maximum avec ses lecteurs. Armand Henderyckx arrive à humaniser la folie avec beaucoup de bienveillance.



Je souhaite le remercier sincèrement d’avoir le courage de partager des informations personnelles avec nous en fin d’ouvrage.



« Ce qui se passe derrière les portes de ces endroits est innommable, la souffrance devient tellement insupportable que beaucoup tentent d’abandonner la partie. Les traitements chimiques ne sont que des béquilles provisoires, elles ne soigneront jamais le patient qui restera dépendant toute son existence. »



« Il suffit d’une rupture amoureuse, d’un chagrin, d’un deuil pour basculer de l’autre côté de la raison. Durant l’écriture de ce roman, j’ai souvent pensé à toutes ces personnes atteintes de troubles psychiatriques. »



Pour résumer, c’est fluide, accrocheur, et c’est écrit avec une plume admirable et soignée.



Je souhaite aux prochains lecteurs d’être autant emportés que moi je l’ai été.



Finissant toujours mes billets par une citation, j’ai beaucoup apprécié que l’auteur en fasse de même à chaque fin de chapitre.



Alors je vais finir ce billet par une citation de l’auteur lui-même :



« Ne laissez jamais aujourd’hui être le résultat de votre passé. Celui que vous étiez avant n’est plus celui que vous êtes devenu. Ne perdez jamais de vue que vous êtes seul à décider de ce qui est bon ou pas pour vous. N’écoutez pas les autres. Comment pourraient-ils prendre les décisions à votre place ? Prenez vos responsabilités, ne les regrettez jamais, car vos erreurs ont fait de vous celui que vous êtes actuellement. »

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La liseuse : Pile ou PAL ?

Je remercie Armand Henderyckx pour l'envoi, en service presse, de son roman : La liseuse : Pile ou PAL ?

Gwen a 47 ans, elle est libraire, elle vit dans le Finistère. Sa vie, ce sont ses livres et son chat, Balthazar. Elle a peur de vieillir, elle attend le prince charmant sagement. Elle a une PAL.. impressionnante.. enfin, pas pour certains membres du groupe Facebook qu'elle anime.

Martin a 34 ans, il vit en Belgique. Il déteste les livres alors pourquoi demande-t-il à Gwen de faire partie de son groupe Facebook « Les Lecteurs anonymes » ? Pour la séduire ?

Non, ce n'est pas si simple que ça car ce roman n'est pas du tout un roman à l'eau de rose.. mais je n'en dirais pas plus.. à vous de le découvrir.

La liseuse : Pile ou PAL ? est un roman qui me tentait depuis sa sortie mais je ne peux évidemment pas m'offrir tout ce qui me tente. J'ai donc été ravie quand Armand Henderyckx m'a proposé de le lire.

Je ne sais pas si j'attendais trop de ma lecture mais malheureusement, mon retour est assez mitigé.

Nous découvrons donc Gwen, une femme de 47 ans qui est libraire et a un rapport aux livres assez particulier. Elle a une Pile à Lire assez impressionnante et je dois avouer que je n'ai pas eu de grosses difficultés à m'identifier à elle. Nous avons le même age, mes PAL (oui oui mes) débordent. Notre rapport aux livres est différent et nous n'avons pas la même vie mais il m'a été facile de ressentir de l'attachement pour cette femme. C'est un personnage qui m'a touché de part sa façon de voir les choses et par le fait qu'elle se réfugie dans les livres.

J'ai eu plus de difficultés à appréhender le personnage de Martin car il est très complexe. Un peu trop pour moi je pense. Nous apprenons toujours de nouveaux éléments le concernant au fur et à mesure que les pages se tournent. Certes il est impossible de s'ennuyer mais il est important de bien suivre pour ne pas être perdu.

Au début, les choses se mettent en place tout doucement et chaque élément est important pour la suite. Cela m'a un peu déstabilisé car j'ai trouvé ce commencement vraiment long. Cela peine à démarrer. Je comprends que l'auteur ai choisi de bien installer ses personnages et l'intrigue mais cela se met trop lentement en place pour moi. J'aime que ça bouge plus.

Malgré cela je ne me suis pas découragé et, malgré ma difficulté à cerner Martin, j'avais hâte de lire la suite pour savoir où l'auteur allait m'emmener.

Si vous aimez les surprises vous ne serez pas déçu car il y en a tout du long concernant surtout Martin qui est bien différent de ce que l'on imagine au départ. Et c'est peu dire lol

Ce roman contient énormément de dialogues, Certes, cela apporte du dynamisme mais j'ai toujours du mal à rester attentive quand il y a beaucoup de dialogues. A un moment, mon esprit décroche et je me perds. Ici, cela n'a pas manqué, j'ai trouvé certains passages longs à cause des dialogues. C'est très personnel, certains adorent quand il y en a beaucoup, pas moi.

En ce qui concerne la fin, elle est originale. Je dois avouer qu'elle m'a surprise mais pas dérangé outre mesure. Au contraire, pourquoi pas, cela change même si je pense qu'elle pourrait en décevoir certains qui ne s'attendront pas à ça. Comme ce n'est pas conventionnel et que j'aime être surprise, elle me va très cette fin :)

La liseuse : Pile ou PAL ? est un roman intéressant avec une histoire qui change de ce qu'on lit d'habitude.

J'ai aimé que ce ne soit pas un roman à l'eau de rose. Il parle certes d'amour mais aussi des relations familiales, de la mort, de la maladie.. De la vraie vie, tout simplement.

Tout au long de cet ouvrage sont parsemés des citations que j'ai trouvé très pertinentes.

Par exemple : « Un enfant n'a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve. Boris Cyrunlik. »

Elles sont placées à la fin de chaque chapitre et sont toujours pertinentes, en lien avec la lecture. Je trouve que ça apporte un vrai plus. J'ai adoré ces citations.

Vous l'aurez compris, même si mon avis est mitigé je ne regrette pas ma lecture et je remercie l'auteur pour sa confiance.
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La liseuse : Pile ou PAL ?

Un peu freinée par l'épaisseur du livre - je lis en général des livres plus courts - et par la forme des dialogues, je me suis un peu perdue dans l'histoire de Gwen, qui m'a émue dans sa quête d'amour, et de Martin, qui se bat contre un mal dont on a du mal à détecter l'origine. 



Concernant la forme particulière des dialogues qui intègrent des descriptions utilisant l'italique pour créer des inserts particuliers et regroupant plusieurs unités qui classiquement seraient séparés, pour moi, cela n'a pas fonctionné. Cependant, je salue l'initiative de l'auteur : il est bon d'essayer de nouvelles formes. 



Et le moins qu'on puisse dire est que l'auteur ménage son suspense ! J'ai aimé le mystère autour de Martin et j'ai imaginé divers scénarios avant de découvrir la solution. 



Plusieurs thèmes animent ce roman : la maladie, la famille, le désir, l'altruisme, le désespoir aussi.



Inclassable, je le conseille à des lecteurs qui cherchent des histoires qui prennent leur temps.



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Le neuvième cas



Pierre, directeur d'un établissement psychiatrique, décide de mettre sur pied une thérapie collective inédite. Ils seront 8 patients, tous atteints d'obsessions, phobies et addictions diverses. Le principe est simple: dans un cercle augmenté par 4 thérapeutes, ils vont chacun à leur tour dévoiler leur vécu et leurs difficultés au groupe, raconter leur histoire.



Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en m'attaquant à ce roman que l'auteur m'a gentiment proposé en service presse. Dans un coin de mon esprit, je pensais que j'allais sans doute plonger dans un thriller psychologique ou quelque chose du genre.

Et au gré de ma lecture, je me suis bien rendue compte qu'on n'était pas dans le registre du thriller tout en ne sachant vraiment pas où l'auteur voulait m'emmener. Plus j'avançais et plus je me posais de questions sur la signification du titre, sur l'intérêt de cette "thérapie" et sur la santé mentale même des thérapeutes.



La plume d'Armand Henderyckx est vraiment agréable à lire et le type est vraiment ingénieux dans sa manière de semer le doute dans la tête du lecteur. Plus j'avançais et plus certains détails m'apparaissaient, m'interpellaient, sans que je parvienne jamais à mettre le doigt sur la clé.



L'auteur est parvenu à me tenir en haleine jusqu'à la toute fin que je n'avais pas vu venir. Franchement, un super bouquin, inclassable qui fait travailler les méninges et m'a épatée par l'efficacité de l'approche de l'auteur qui est resté cohérent tout le long de son intrigue. La construction du récit m'a paru bien solide et très maîtrisée par Armand Henderyckx que je remercie pour ce partage.
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L'amour est plus fort que tout

Tout commence dans les toilettes publiques de la gare de Liège quand une femme sans domicile fixe trouve un nourrisson. Il s'appellera Sacha, sera adopté par un couple aimant ne voulant qu'offrir leur amour et deviendra l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Sacha, Vincent et Hélène. Sacha et Vincent sont comme frères, seulement deux années les séparent mais la relation avec Hélène sera différente. Lorsqu'elle arrive chez eux à douze ans avec une histoire tumultueuse derrière elle, les deux garçons ne voient pas en elle une soeur. Surtout Sacha qui à cet âge-là, a déjà une idée bien arrêtée sur tout et quand il veut quelque chose, il se donne tous les moyens pour y parvenir.



Il veut être riche avant trente ans, avoir une belle femme, une voiture imposante... Peu importe la moralité tant que cela va dans son intérêt. Sacha est un homme égocentrique, manipulateur, narcissique, arrogant et odieux. Rien ne compte plus que lui-même à part celle qu'il surnomme « sa petite gélule d'amour », sa fille Justine. Est-ce qu'être capable de tout pour sa fille signifie qu'il lui reste un semblant d'humanité ? La vie est surtout pleine de nuances et Sacha est avant tout un personnage complexe qu'il est intéressant de découvrir.



Il se passe beaucoup de choses dans ce roman et les émotions ressenties sont parfois contradictoires, c'est justement ce qui fait son charme. L'écriture est telle qu'on se laisse emporter avec l'envie de connaître la suite. J'ai aimé m'attendrir, me mettre en colère, être outrée puis touchée. C'est un livre qui n'est pas feel-good, il est simplement vivant et chacun sait que la vie n'est pas toujours tendre.
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Souvenirs d'un temps d'oublié

Lorsqu’elle apprend qu’elle souffre d'une maladie incurable et que le médecin n’est pas en mesure de lui dire combien de temps il lui reste, Cathy prend la décision d’écrire un livre. Raconter sa vie avec ses joies et ses douleurs, se raconter afin que les souvenirs restent gravés et que la parole puisse se libérer. Cathy est aussi Catherine ou madame Zola, plusieurs noms pour une femme qui semble avoir déjà vécu plusieurs vies.



Ce sont principalement des femmes qui portent ce roman. En effet, Cathy est entourée de sa fille Marie et sa petite fille Juliette. Il y a aussi la mystérieuse Lou qui l’aide à poser ses mots sur le papier et Amandine, son aide à domicile, qui s’occupe d’elle au quotidien. Et si les rencontres sont le fruit du hasard, je peux vous dire qu’il est parfois très éclairé.



« Souvenirs d’un temps oublié », c’est une alternance de points de vue entre les différents protagonistes, même si Cathy en reste le point central. Elle, avec ce présent qui semble s’enfuir et ce passé, parfois bien trop lourd. C’est un roman sur le poids des secrets, la culpabilité, la force de la famille. C’est aussi apprendre à aimer, même quand on ne nous a pas appris, c’est pardonner l’absence, apprivoiser le deuil et la maladie. L’histoire de Cathy pourrait être celle de milliers d’autres personnes et dans un même temps, c’est son unicité qui fait son charme. On se retrouve dans ces histoires de famille, de non-dits, dans cette annonce de maladie qui rend triste et en colère.



Les grands-parents ont toujours un âge avancé lors de notre naissance et je pense qu’on oublie parfois qu’ils ont eu une vie avant nous. Ils savent tellement de choses de nous et nous, si peu d’eux. Cette lecture donne de la voix à ces vies qui arrivent à la fin, à cette mémoire qui fait des siennes et surtout à ces personnes qui ont tant de choses à raconter. Écoutons-les.

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Le neuvième cas

Le parcours de vie de Caroline n'a pas commencé sous les meilleurs auspices puisqu'elle a passé les premières années de sa vie dans un orphelinat. Petite fille abandonnée élevée sans véritable attention. Pourtant, elle est devenue aujourd'hui une psychiatre appréciée, ses faiblesses étant devenues sa force. Et c'est dans le cadre de son travail qu'elle va participer, avec son collègue Alexandre à une thérapie expérimentale mise en place par leur chef de service, Pierre. Elle consiste, pendant deux semaines, à écouter huit patients raconter leurs histoires. Le but étant de s'aider les uns les autres, en ouvrant son cœur, en partageant ses doutes et ses peurs.



Mais un doute s'installe auprès de Caroline. Elle reconnaît un des patients, qu'elle croise régulièrement depuis qu'elle travaille dans cet hôpital et cette fois, son regard est attiré vers lui alors qu'elle ne l'avait jamais vraiment remarqué. Comme une attirance qui n'a aucun sens. Une évidence, un écho ?



C'est un roman étonnant qui m'a parfois donné l'impression de vivre plusieurs histoires en une. Captivée par les récits de chacun, il m'arrivait d'oublier que j'étais en pleine lecture d'un roman, comme si je lisais un témoignage. Tout est flou, trouble et laisse planer une ambiance déroutante qui est un vrai plaisir. Des questions peuvent se poser tout au long de la lecture et puis la fin, explique tout. Explique tout mais retourne complètement le lecteur. Je me souviendrais de ce « neuvième cas ». Et si c'était vous ?
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La liseuse : Pile ou PAL ?



Gwen, la quarantaine bien entamée, vit seule avec son chat à Quimper. Passionnée de lecture, elle a la chance de travailler dans une librairie et anime un groupe de lecteurs sur les réseaux sociaux. C'est à travers celui-ci qu'elle rencontre virtuellement Martin, avec qui elle entame une relation amicale à distance... et plus si affinités se dit-elle.



Plusieurs fils d'intrigue se déploient dans ce roman, sans que leur nombre ne soit immédiatement visible par le lecteur. Pourtant, on sent assez vite que l'histoire ne sera pas aussi simple que celle qu'on s'imagine de prime abord. Il y d'abord cette non-linéarité de la ligne du temps, sans schéma précis, qui intrigue et pose questions. Les personnages eux-mêmes sont ambigus dans leurs comportements et leurs réactions, et cela tout au long du roman. Le lecteur voit très vite que l'auteur veut l'emmener en dehors du chemin tout tracé mais ne sait jamais vraiment vers quelle destination.



Si j'aime bien me faire manipuler par un auteur, cette fois, j'ai trouvé quand même que certaines ficelles étaient trop grosses, même si je ne voyais pas où elles me menaient. Je n'ai pas été convaincue par le personnage de Gwen que je n'ai vraiment pas aimé, jusqu'au bout. J'ai trouvé que ses réactions étaient par moment puériles, à d'autres peu crédibles pour une femme de son âge et dans l'ensemble, elle m'a parue beaucoup trop égoïste alors qu'elle n'est pas présentée comme cela. Bref, il m'a semblé que par moment on repoussait un peu les murs "pour que ça passe".



A côté de cela, il faut reconnaître que l'idée de fond est assez originale et que son traitement général m'a poussée à poursuivre ma lecture jusqu'au bout en quelques jours.

En parallèle de l'intrigue, l'auteur interroge le lecteur sur son rapport aux livres. Et chacun se reconnaîtra dans l'une ou l'autre caractéristique des personnages principaux, même s'ils tirent ici un peu sur la caricature. Mais je pense que c'est voulu, pour justement provoquer cette réflexion du lecteur, quitte à ce qu'elle débute par un "rejet" puisque, que l'on soit plus Gwen ou Martin, il y a toujours un rapport presque malsain avec les livres, entre l'amour et la haine.



Ce fut donc un bon moment de lecture, assez original, servi par une plume très fluide qui se lit aisément.
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J'ai rendez-vous avec la vie: Née pour aimer



Dans un centre qui accueille les cabossés de la vie et du corps, Léandre, écrivain à succès, tente de se remettre d'un accident de la circulation. Entre ses séances avec les psychologues, il côtoie d'autres résidents avec qui il tisse une certaine amitié.



Quand on ouvre un roman d'Armand Henderyckx, on sait que rien ne sera aussi simple qu'il n'y paraît au premier abord. Les relations entre les personnages vont bien entendu gagner en complexité, certaines scènes ou comportements des protagonistes vont nous faire lever les sourcils et la fin ne sera sans doute pas fidèle à ce qu'on imagine.

J'ai bien entendu retrouvé tous ces ingrédients, alliés aux nombreuses citations qui émaillent les chapitres. C'est peut-être parce que c'est mon troisième roman de l'auteur en trois mois, mais j'ai été moins charmée et surprise que dans mes précédentes lectures. J'ai trouvé que certaines ficelles manquaient un peu de subtilité.

Dans cet ouvrage, l'auteur oscille entre le feel good et le développement personnel. Quand on a déjà lu la prose d'Armand Henderyckx, on sait qu'il va profiter de sa plume pour passer des messages sur la vie et sur la manière de la traverser. Ici, cette approche était plus franche que précédemment, allant jusqu'à aborder des thèmes frôlant le mystique, ce qui m'a bien plu.

Côté mise en page, l'italique n'est pas toujours utilisé de manière cohérente ce qui a entrainé un sentiment de confusion dans l'un ou l'autre chapitre de la seconde moitié. Ce n'est pas grave en soi, mais le fait d'avoir du revenir en arrière quelque fois pour reprendre le fil a cassé un peu le rythme de lecture.



Il n'empêche que ce roman était bien agréable à lire et que sa construction surprendra sans doute les lecteurs qui ne connaissent pas la plume de l'auteur.

Je vais de mon côté faire une pose dans la découverte de ses écrits pour retrouver ce sentiment de surprise la prochaine fois que j'ouvrirai un de ses livres, ce qui m'a finalement manqué ici.
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J'ai rendez-vous avec la vie: Née pour aimer

Lorsque Armand Henderyckx m'a proposé son roman en service presse, j'ai accepté avec plaisir car j'avais apprécié la lecture de son précédent livre, "Le neuvième cas".

Malheureusement, ce roman n'était pas fait pour moi car il s'agit d'un ouvrage de développement personnel où il est question de voix intérieures, d'êtres de lumière, de guide personnel qui aident à faire les choix de vie, qui montrent le chemin, où les épreuves sont un moyen de se découvrir. Sont également évoqués une expérience de mort imminente dont on revient en s'étant débarrassé des oripeaux du paraître et en étant conscient de la vraie richesse de la vie et le suicide assisté pour une fin de vie dans la dignité.

Par ailleurs, j'ai été totalement perdue à la fin du roman, qui débute en 2022 et se termine en 2048 avec des personnages qui portent les mêmes prénoms que les personnages du roman qu'a écrit le héros mais qui sont tout autres.

Le roman livre aussi une réflexion sur le processus d'écriture, le syndrome de la page blanche, comment vient l'inspiration, comment sont perçus les romans par leurs lecteurs, ce que signifie être écrivain.

Enfin, j'ai été très gênée par les changements incessants de typographie (écriture normale, italique, gras) sans logique apparente ou du moins sans une logique qui me soit compréhensible. On passe de paragraphes avec des interlignes à d'autres sans interlignes, où les phrases sont accolées les unes sur les autres et même à des passages où les lignes se chevauchent rendant la lecture impossible.

La rencontre avec ce roman ne s'est pas faite mais il saura, je n'en doute pas, trouver son lectorat.



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Le neuvième cas

Les romans se passant dans l'univers psychiatrique m'ont toujours attirée par l'étrangeté de l'environnement parfois inquiétant où les relations humaines n'obéissent pas aux normes habituelles.

Je ne pouvais qu'être curieuse de découvrir "Le neuvième cas". Trois psychiatres (Caroline, Alexandre et leur chef de service Pierre) du même centre psychiatrique, une jeune psychologue et 8 patients se réunissent pendant deux semaines pour tenter une expérience; chacun des patients s'exprime et raconte sa vie, ses souffrances, ses combats pour aller mieux avec l'objectif que l'expérience de chacun aide les autres. Cette expérience aura un retentissement important sur Caroline qui a été abandonnée par ses parents alors qu'elle n'était qu'un nourrisson.

Le suspense, la tension s'installent au fur et à mesure de la prise de parole de chacun et on se demande où l'auteur nous emmène car au moment où on croit comprendre, ce n'est que faux-semblants. Alors qu'on croit être arrivé au dénouement, lorsque Caroline découvre la vérité, on est propulsé dans une autre réalité où se retrouvent tous les éléments du roman mais dans une tout autre logique. Machiavélique!

Ce roman nous fait également plonger dans une dizaine de pathologies que l'auteur a bien documentées sans être professoral. J'ai ainsi appris pas mal de choses sur le sujet.

Ce qui est intéressant également, c'est l'arrière-plan sociétal qui est légèrement dystopique : nous sommes après une pandémie; les citoyens ont une puce implantée dans le poignet qui stocke toutes leurs données personnelles et médicales et qui permet l'accès à tous les lieux de rencontre. Chacun peut vérifier la vie de son voisin. L'assurance-maladie contrôle les comportements et si ceux-ci sont à risque (cigarettes, alcool...), l'assuré n'est pas pris en charge financièrement. L'argent liquide a disparu ce qui permet de contrôler la consommation de chacun. Ceux qui ont refusé de se faire pucer voient leur vie sociale très réduite, ils ne peuvent accéder qu'aux magasins de première nécessité et uniquement de 15h à 16h, ils n'ont accès nulle part où il y a du monde. Cela ne vous rappelle pas quelque chose? L'auteur propose, en filigrane, une réflexion sur le contrôle de l'état sur la vie privée, sur le libre-arbitre. A méditer.

J'ai beaucoup apprécié ce roman intrigant et addictif malgré quelques longueurs; par ailleurs, je trouve frustrant de commencer un ouvrage par les remerciements et par une liste un peu longue de citations. Lorsque je commence un roman, je n'ai qu'une envie, c'est m'immerger dans l'histoire et faire connaissance des personnages.

Je remercie Armand Henderyckx pour la confiance qu'il m'a témoigné en me faisant parvenir son roman en SP.

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La liseuse : Pile ou PAL ?

Merci à l’auteur pour sa confiance et l’envoi de son roman.



Gwen est une liseuse assidue et passionnée comme beaucoup d’entre nous sur booksta et Babelio. Sa passion l’enferme dans un mode de vie qu’elle n’apprécie pas réellement. Solitude, échecs amoureux et vie professionnelle sans avenir, quel autre activité l’aiderai à sortir de ce quotidien si ce n’est la lecture?

Une rencontre sera à l’origine de ses remises en question. Sa jugeote sera mise à rude épreuve pour savoir si un jour elle rencontrera l’homme de sa vie et si il voudra bien d’elle ….



Un romans remplis de coquineries et de manipulation intellectuelle!

La plume machiavélique de l’auteur nous fait croire à un roman à l’eau de rose, mais nous remet vite dans la réalité.

C’est un véritable ascenseur émotionnel qui nous ballade sans scrupule!

Jamais je n’ai pu apercevoir la fin tout comme les personnages eux même !

C’est une poupée russe qui cache bien des secrets que vous aurez envie de découvrir de plus en plus au fils des pages.

Un style simple et doux, qui laisse paraître une poésie et une nostalgie de la vie.

Un moment agréable que j’ai fais durer le temps de comprendre la subtilité de la histoire.

Ce livre referme le secret de chaque lecteurs, pourquoi nous aimons lire ou écrire.



A vous de trouver la réponse en ces lignes.

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Le neuvième cas

J’ai été tout de suite attirée par la quatrième de couverture de ce roman quand l’auteur me l’a proposé à la lecture. Il faut dire qu’il y a tous les ingrédients pour que le lecteur se questionne et ait envie d’aller à la rencontre de Caroline et de cette expérience pas comme les autres. Sans compter que cette dernière va nous mener vers des chemins assez inattendus et nous conduire vers un final très surprenant qui donne une tout autre lecture à l’histoire que nous venons de lire.

Caroline est une psychiatre qui va intégrer, avec l’un de ses collègues, une expérience inédite menée par leur chef de service. Son but : réunir 8 patients et les laisser s’exprimer pour qu’ils puissent s’aider mutuellement. Pierre pense qu’ainsi ils pourront avancer et évoluer. Rapidement, Caroline est attirée par un des participants et n’aura de cesse d’en apprendre plus sur lui et de savoir qui il est.

L’idée de base est vraiment excellente et nous suivons au fur et à mesure les présentations des uns et des autres, tout en suivant la vie de Caroline, Alexandre et Pierre à côté des séances. Nous en apprenons ainsi plus sur eux et sur les liens qui les unissent, mais surtout sur Caroline qui a un vécu bien compliqué.

Finalement qui est malade et qui ne l’est pas ? C’est une question qui nous taraude tout au long de notre lecture, car il y a quelque chose d’étrange dans ce groupe, quelque chose sur lequel nous avons de la peine à mettre le doigt mais qui nous dérange. Mais l’auteur compte bien garder le secret jusqu’à la fin et nous faire nous poser mille questions.

L’histoire est bien pensée et construite de telle façon que le lecteur ne sait plus trop sur quel pied danser et qui croire. La curiosité va grandissant, ce qui fait que l’auteur réussit bien son pari. Pourtant, cela n’a quand même pas totalement pris avec moi. J’ai trouvé qu’enchaîner les présentations les unes après les autres donne une certaine lenteur et un manque de fluidité et de dynamisme à l’histoire, surtout que chacun se présente de façon bien complète. J’ai donc moyennement adhéré à ces moments-là.

Les scènes qui se passent à côté des séances m’ont plus accrochée, car elles sont plus dynamiques et permettent au fil rouge de mieux avancer. Par contre, la fin est à mon sens du grand art et j’ai adoré ce retournement de situation qui donne un autre sens au texte et à tout ce que nous venons de lire. Bravo à l’auteur d’avoir pensé à une telle fin qui est très originale !

En bref, le récit est intrigant et nous entraîne dans une histoire originale aux côtés de personnages qui éveillent notre curiosité.
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Le neuvième cas

Le 9ème cas est le premier roman que je chronique pour la plateforme SimplementPro, qui met en relation des auto-édités et des lecteurs. Après avoir refusé plusieurs romans, qui ne correspondaient pas à mes goûts littéraires et pour lesquels je n’étais pas la cible, j’ai ENFIN choisi de découvrir la plume d’Armand Henderyckx. Et quelle bonne décision !

Nous sommes dans un futur proche, où la technologie a quelque peu évolué mais où l’Homme est toujours fragile. Dans un centre psychiatrique, une expérimentation est proposée : huit patients sont réunis et se dévoilent comme un livre ouvert aux spécialistes qui se fondent à l’expérience. Caroline, l’une des psychiatres, est très intriguée par l’un des patients. Celui-ci sera le dernier à prendre la parole.

Ce roman est très bien écrit, c’est fluide et on ne s’ennuie pas un Instant. Le mix entre la vie personnelle des soignants, les consultations et les flashbacks sert l’intrigue. En plus, il est riche d’apprentissages sur la psychanalyse, mais sans que ce soit pesant. C’est un roman ludique. Et le mystère de cette séance et des personnages qui la composent tient tout le long du récit. On envisage de nombreuses théories, on les oublie et on comprend tout à la fin.



J’ai vraiment passé un très bon moment, c’est un thriller psychologique impossible à délaisser (je l’ai lu très vite malgré un nombre de pages important) et je vous le recommande vivement.
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La liseuse : Pile ou PAL ?

Je remercie Armand Henderyckx pour l'envoi de son roman.

Je viens de le terminer et j'avoue être mitigé. Je pense que je ne m'attendais pas à ce roman, notamment de par son titre (mais que j'ai fini par comprendre)

J'ai trouvé le début long surtout que je ne voyais pas le rapport avec le titre.

Au fil de la lecture, l'intrigue se let en place (un peu lentement donc ça peut être rébarbatif pour certains - mais je me suis accrochée)

Tout au long de ce roman, l'auteur l'a parsemé de citations aussi belles les unes que les autres, en lien avec le chapitre.

Ce roman parle d'amour mais pas que... Il parle aussi des relations familiales, de la maladie, de ses petits riens qui font notre vie.

Martine m'a un peu gêné avant de découvrir ce qu'il en retournait. Alors je me vous en dévoilerai pas plus ni ne vous ferais l'affront de refaire le résumé (très bien fait d'ailleurs en 4e de couverture)

Je dirais juste que ce roman m'a mis une grande claque et que cela fait du bien. Alors je dirais une dernière chose... lisez le !
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Le neuvième cas

L’histoire ?

Caroline et Alexandre, psychiatres, sont invités par leur grand patron, Pierre, à participer à une expérience, avec Clara, une jeune psychologue : il s’agit au départ d’écouter 8 patients, qui ont tous vécu des drames affreux, ou souffrent de diverses pathologies, d’obsessions, dans ce qui ressemble à une thérapie de groupe… Chacun des deux psychiatres souhaite briller aux yeux de Pierre, pour le remplacer quand il partira à la retraite…



Ce roman m’a été proposé en service de presse et j’ai accepté, pensant qu’il s’agirait d’un thriller psychologique. Après quelques pages, déception, je m’aperçois que le roman se passe dans le futur, dans un monde de demain, où les adultes sont pucés, tous soumis à la vaccination, et les rebelles sont devenus des parias, aux libertés restreintes… (oui, je sais, cela vous rappelle de vagues souvenirs…) Or, je n’apprécie pas ce type de littérature. Comme je m’étais engagée à le lire, je poursuis.

Très vite, je me suis prise au jeu, ce qui témoigne de la qualité de l’ouvrage : Clairement sortie de ma zone de confort habituelle, je me suis rendue compte que ce qui me déplaisait au départ m’intéressait de plus en plus. J’ai beaucoup aimé le caractère dystopique de ce roman, qui fait réfléchir au monde d’aujourd’hui (oui, c’est presque un pléonasme…). C’est juste la toile de fond de l’intrigue.

Très vite, j’ai eu envie de savoir la suite et ma lecture a été très agréable. Le suspense se maintient jusqu’à la fin. J’avais découvert plusieurs des rebondissements, mais pas le dernier, l’essentiel de l’histoire.

Au final, un roman extrêmement original, qui mérite d’être découvert !

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Le neuvième cas

J’ai découvert cette auteur grâce à la plateforme Simplement. Il m’a donné l’opportunité de lire son roman La liseuse, roman que j’ai d’ailleurs adoré découvrir et qui a été une lecture merveilleuse. J’avais vraiment beaucoup aimé découvrir l’univers de cet auteur. Il m’a donc proposé un autre de ses romans. Il s’agit de celui ci qui est bien différent de La Liseuse. Le résumé m’a vraiment intrigué et comme j’avais vraiment apprécié découvrir cet auteur, j’y suis allée les yeux fermés. Je suis ressortie de cette lecture toute chamboulée! Mais dans le bon sens je vous rassure!



J’ai pu donc retrouver la plume de l’auteur avec un plaisir immense. J’avais vraiment adoré sa façon d’écrire et j’avais très envie de la retrouver mais dans un autre registre. Je peux vous dire que sa plume est vraiment merveilleuse. Je ne saurais trop comment l’expliquer mais je trouve qu’il a vraiment ce petit truc qui fait toute la différence. J’ai du mal à poser des mots sur ce que j’ai vraiment ressenti mais sa plume me plaît énormément. Je suis tellement contente d’avoir pu le découvrir. Encore une fois j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Sa plume est surprenante, fluide, addictive et hyper passionnante à lire.



Dans ce roman, on va suivre Caroline qui a été abandonnée peu après sa naissance et qui a été élevée sans amour, dans l’austérité d’un orphelinat. Malgré tout, elle s’en est bien sortie. Aujourd’hui psychiatre appréciée par ses pairs, elle travaille dans l’unité du très respecté docteur Pierre Vandenberg. Avant de songer à la retraite, le chef de service réunit les membres de son équipe pour les inviter à participer à une thérapie expérimentale qu’il intitule « Le neuvième cas ». Pendant deux semaines, huit patients prendront la parole à tour de rôle pour s’entraider en partageant leur histoire, leurs peurs et leurs traumatismes. Parmi eux, Caroline reconnaît un homme. Il attise sa curiosité. Quelle est la raison de sa présence ? Pourquoi en sait-il autant sur elle ? Pour le savoir, Caroline devra attendre, car selon l’ordre de parole établi, il sera le dernier à s’exprimer. Et qui est le neuvième cas ?



Je pense que je vais avoir du mal à poser des mots sur mon ressenti de lecture. Non pas parce que je n’ai pas aimé parce que ce n’est absolument pas le cas. Mais plus parce que j’ai des tas de choses à dire mais en même temps j’ai peur d’en dire trop.. Je vais essayer d’en dire assez en faisant bien attention à ne pas spoiler quoi que ce soit, ça serait beaucoup trop dommage! Avant de me plonger dans cette lecture, le résumé m’a beaucoup intrigué, je ne savais pas trop dans quoi j’allais m’embarquer mais j’étais très curieuse de le découvrir. Je dois bien dire que le côté psychologie m’a beaucoup plu, je trouve ça tellement intéressant et passionnant. Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me sentais perdue. Je ne savais pas du tout où l’auteur allait nous amener.. Et en même temps, plus j’avançais dans ma lecture, plus les pièces du puzzle se rassemblaient et je commençais à mieux comprendre. Enfin du moins ça c’est que je pensais! J’étais persuadée d’avoir réussi à trouver la finalité de l’histoire, je voyais déjà un peu comment tout ça allait se terminer. Mais en fait pas du tout! L’auteur sait nous mener en bateau et je trouve ça vraiment incroyable. Lorsque l’on arrive à la fin on a un plot twist qui nous prend totalement de court. Je ne l’ai clairement pas vu venir, je ne m’attendais absolument pas à ça. Mais ce n’est pas tout puisque juste après ce plot twist on en a un deuxième dans la foulée. Et alors celui là il m’a clairement laissé sur le cul, si bien que j’ai failli gober les mouches avec ma bouche ouverte! J’en suis restée bouche bée mais alors bien comme il faut. Pas une seule fois, je dis bien une seule fois, on peut ne serait ce qu’envisager une chose pareille. J’ai même envie de crier au génie sur ce coup là. En tournant la dernière page, la première chose que j’ai pensé c’est à quel point j’ai pu me faire berner par cette histoire. Mais c’est un sentiment hyper plaisant à ressentir parce que ça veut dire que l’auteur a fait un travail de dingue sur son histoire.



Concernant les personnages, ça va être difficile aussi d’en dire assez sans en dire trop.. Commençons par Caroline. J’ai vraiment beaucoup aimé la découvrir. Elle m’a beaucoup touché, notamment sur son histoire étant plus jeune. Ça m’a fait beaucoup de peine de voir tout ce qu’elle a pu vivre. On se rend vite compte qu’elle cache quelque chose, chose qu’on finit par découvrir au fur et à mesure. Le monde dans lequel elle évolue est bien différent de celui que l’on connaît. Ici, les citoyens possèdent ce que l’on appelle un PNI, c’est une puce qui regroupe toutes les informations à votre sujet. Si vous avez une relation avec quelqu’un vous pouvez scanner sa puce et vous découvrirez tout son dossier médical par exemple, les personnes avec lesquelles elle a couché aussi. Bref, grâce à cette puce, tout ce qui vous concerne est regroupé dedans. Mais revenons à nos moutons. Caroline est un personnage vraiment intéressant, j’ai vraiment beaucoup aimé la découvrir. On a ensuite Alexandre. Ce personnage est hyper intéressant finalement. C’est quelqu’un qui aime plaire, qui a une passion pour les montres et qui est aussi quelqu’un de très arriviste. Il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il a parfois des idées bien arrêtées sur certaines choses.. Il y a aussi Clara, un personnage qui m’a un peu énervé au début mais que j’ai fini par mieux cerner à la fin. Il y a Pierre, celui qui est à l’origine de cette expérience assez particulière. Mais le personnage qui m’a le plus touché est celui d’Anthony. J’ai tellement aimé le découvrir au fil des pages! C’est quelqu’un de profondément gentil, qui n’a pas une once de méchanceté en lui. Il est toujours prêt à aider les autres. C’est ce qui m’a le plus touché en lui, sa profonde gentillesse. C’était vraiment un pur plaisir de le découvrir.



Difficile pour moi de mettre des mots sur ce ressenti, surtout vu comme le roman se termine. Si vous l’avez lu, je pense que vous comprendrez ce que je veux dire. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite fortement à vous pencher dessus, vous verrez c’est un roman qui va vous retourner la tête! Je suis vraiment contente d’avoir pu lire ce roman, d’avoir pu découvrir cet auteur également. D’ailleurs, je tiens à le remercier encore une fois pour l’envoi de ce service presse. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, l’intrigue est si bien ficelé, les plot twist finaux nous prennent totalement par surprise. Vraiment une lecture que j’ai trouvé tout simplement incroyable!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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J'ai rendez-vous avec la vie: Née pour aimer

Après un accident de voiture, il y a deux ans où l'auteur à succès Matthieu Blondin a failli mourir, il entame une convalescence longue et difficile. Accueilli dans un centre du côté d'Etretat, il opère un processus d'introspection, à la frontière du littéraire et du mysticisme, susceptible de modifier le cours de son existence...



L'auteur nous offre un roman complexe et qui prend son temps pour nous dévoiler tous ses mystères et ses subtilités. On y rencontre des personnages cabossés par la vie et ses événements.



On y rencontre des personnages cabossés par la vie et ses événements. Il y a quelque chose dans l'écriture qui dérange, faussement brouillonne et parfois directive. Le récit souffre de longueurs, de ratures, d'accumulation, et j'ai pu être agacée, parfois même, être un peu perdue.



On parle ici d'amour, de la vie, de la mort, de secrets. C'est volontairement confus, concentrique et pourtant si évident. L'inspiration du romancier fait écho à une forme de philosophie, que l'on effeuille avec circonspection.



J'ai été au cours de ma lecture éprouvée, malmenée. Le voyage est sidérant, astral et nous mène jusqu'au berceau de la création. Il y a quelque chose de fascinant entre le ressenti et la connaissance.



L'auteur nous guide, nous questionne, nous manipule comme une marionnette, et c'est tout à son art qu'il nous livre les coulisses de l'écriture. Et si finalement les histoires finissent par toutes se rencontrer, la Vérité est ailleurs...
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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La liseuse : Pile ou PAL ?



bonsoir

je viens de finir cet ouvrage offert par l'auteur lui-même ; que je remercie

"LA LISEUSE - PILE OU PAL" de Armand Henderyckx

4ème de couv'

Un homme et une femme qui ne devaient pas se rencontrer, mais le destin en avait décidé autrement.

Elle adore les livres, lui n'aime que les lire.

Et si un jour, un parfait inconnu changeait votre destin ?

Vous ne choisirez plus votre prochaine lecture de la même manière...

Qui se cache derrière ces pages ?

À vous de le découvrir en ouvrant le livre.

Gwen a 47 ans, elle est libraire, elle vit dans le Finistère. Sa vie, ce sont ses livres et son chat, Balthazar. Elle a peur de vieillir, elle attend le prince charmant sagement. Elle a une PAL...

impressionnante... enfin, pas pour certains membres du groupe !



Martin a 34 ans, il vit en Belgique. Il déteste les livres alors pourquoi demande-t-il à Gwen de faire partie de son groupe Facebook « Les Lecteurs anonymes » ? Pour la séduire?



Je vois bien ce que vous êtes en train de vous dire, et pourtant non, " La Liseuse " n'est pas un roman à l'eau de rose, pas du tout. Il parle de l'amour, de la mort, de la maladie, des relations familiales, de ce qu'on ne dit pas ou trop tard. Il parle de la vraie vie, pas celle qui est dans les livres.



Je vois que cette phrase déclenche des réactions chez vous, amoureux des livres et de la lecture... alors lisez donc " La Liseuse. Pile ou PAL " et vous ne regarderez plus votre PAL de la même façon. Après avoir lu ce livre, vous ne choisirez plus votre prochaine lecture de la même manière.



Soyez heureux maintenant.

mon avis

"Certains livres vous font entrer très rapidement dans l'action ; pour d'autres, l'auteur prend le temps de placer les personnages, leur histoire, .. Il faut donc s'armer de patience et apprécier la lenteur ...

Et c'est le cas de celui-ci ; il faut attendre une centaine de page avant que les choses "bougent". Ce procédé ne me gêne pas puisqu'il permet de faire connaissance de façon approfondie avec les "héros", de connaître leur histoire, leur caractères, ... (Et puis, quand on lit, on ne devrait pas être pressé non ?) Par la suite, leurs réactions ne nous étonneront pas trop.

Vous avez donc une "jeune" femme (plus si jeune en fait) qui, après avoir longtemps attendu son prince charmant comme toute midinette qui se respecte et que l'on a nourri aux contes de fées, s'est fait une raison : il n'existe pas (ou il s'est perdu). Les livres à travers les romans "à l'eau de rose" sont devenus sa seule consolation (avec son chat Balthazar).

Et, un jour, un membre de son groupe FB lui envoie un message ....

Et me voilà embarquée dans une histoire qui va réunir ces deux individus qui n'avaient au départ aucune chance de se rencontrer un jour : question d'âge, de résidence, de conception du rôle du livre.

J'ai aimé Gwen et "Martin", leurs discussions via messagerie interposée au milieu de la nuit, avec les échanges livresques, leurs repas virtuels ; puis finalement leur rencontre dans la vie réelle, leur escapade viennoise et la complicité qui s'installe entre eux.

Je me suis bien sûr interrogée sur le mystère entourant "Martin" ; j'ai échafaudé des théories qui changeaient tout au long de ma lecture et quand enfin nous avons le fin mot de l'histoire je me suis dit "ça confirme ce à quoi je ne voulais pas croire ! oh non !!" J'étais très tristes pour nos deux amis.

Donc, après les 100 premières pages, je ne me suis pas ennuyée et j'avais hâte de savoir !

Au cours de notre lecture, nous comprenons aussi une partie du titre : PILE OU PAL.

Par contre, je n'ai pas aimé les toutes dernières pages qui m'ont foutu une bonne claque ! Je ne retiendrai donc que la "magie" de cette belle histoire, inattendue et triste mais que Gwen ne regrettera sans doute jamais.

P.S. : je remercie l'auteur de m'avoir offert cet ouvrage.

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Un jour, un mot, une phrase, pour toujours ..

Je viens de terminer non pas le roman, mais le cahier de vie «  Un jour, un mot, une phrase, pour toujours »

que nous propose Armand Henderyckx …

Ce cahier nous offre des citations profondes, des réflexions, des pistes de méditations, des axes de questionnements…Il aborde des thèmes très forts comme ceux de l’amour, de la séparation, de la mort, des addictions, des problèmes et des comportements liés à ceux de notre époque.

L’auteur a jugé bon de nous préciser lui même qu’« il n’était pas là pour nous faire la morale et encore moins pour nous apprendre à vivre », un « défaut » que l’on retrouve trop souvent dans les livres de développement personnel.

Et c’est vrai qu’à chaque page, j’ai plus eu le sentiment de retrouver un ami, un confident, quelqu’un qui me comprenait, qui m’encourageait, qui ne considérait pas mes faiblesses, mes difficultés comme des handicaps.

Ce cahier peut aider ceux qui le souhaitent à faire la paix avec leur enfant intérieur, à retrouver les joies simples de l’existence comme jouer dans les flaques d’eau, monter sur une table… à vivre intensément l’instant présent.

Si on se sent parfois un peu bousculé par certaines thématiques, on se sent beaucoup plus souvent écouté, aidé, soutenu, épaulé, réconforté, compris tant l’écriture est bienveillante...

Au fil de ce cahier il y a pour plus de 3 mois d’accompagnements, le but étant d’en lire une page par jour,

Bien sûr dans le cadre d’un service presse, je n’ai pas pu y consacrer personnellement autant de temps mais ce n’est que partie remise !

Ce cahier m’a déjà fait un bien fou, je vous le conseille vivement et peut être, un jour, qui sait, nous retrouverons nous ensemble à sauter dans les flaques d’eau ?
Lien : https://www.etsionparlaitlec..
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