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Critiques de Armand Salacrou (18)
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Les fiancés du Havre

Ça se lit bien, les personnages sont intéressants, c’est efficacement mené. Et l’histoire dont Armand Salacrou s’inspire ne manque pas d’un bon gros potentiel dramatique, une histoire qui s’est vraiment passée au Havre, qu’on retrouve dans La vie est un long fleuve tranquille: à la suite du pétage de plomb d’une infirmière, deux bébés de milieux sociaux très différents ont été échangés.

Les disparités sociales, du coup, sont violemment mises en relief. Richard, que Guy et ses amis surnommaient Le Crassou parce qu’il puait la pauvreté et le poisson que sa mère vendait dans la rue et Guy, élevé dans la belle villa de la Côte d’une famille de négociants en rhum et d’armateurs, sont depuis la sixième les pires ennemis. Quand ils apprennent qu’ils ont été échangés bébés, évidemment ils sont salement tourneboulés. C’est que pour Richard, haïr Guy, c’était du solide, une source d’énergie et de motivation, un truc stable et vivifiant dans ce bas monde où, comme le demande si judicieusement Aubanel, le grand-père de Guy - euh pardon, de Richard - «sommes-nous autre chose que des apprentis cadavres?» Et Guy a le sentiment d’avoir tout perdu, son passé, son avenir, son nom et lui-même, de n’être plus rien, de n’avoir plus rien que son désespoir auquel s’accrocher pour ne pas être englouti par le vide laissé par l’effondrement de ce qui faisait son identité.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette pièce, eh bien ça a plutôt été une bonne surprise, j’ai bien aimé cette lecture.
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La terre est ronde

"La terre est ronde" est un drame en trois actes écrit par Armand Salacrou.

Il a été représenté, une première fois, en 1938 au théâtre de l'Atelier, puis n'a été repris qu'en 1946 sur la scène du théâtre Sarah-Bernhardt.

Cette pièce est inscrite, depuis 1956, au répertoire de la Comédie-Française.

Armand Salacrou n'a voulu faire avec ce morceau de théâtre, ni une pièce politique, ni une pièce historique.

Attristé par l'incompréhension du public et des critiques devant sa pièce, il exprime le souhait, dans les quelques notes ajoutées à cette édition, de la laisser s'endormir.

Et si elle le mérite, ajoute-t-il, alors une autre époque la redécouvrira sous son vrai visage, celui que l'auteur lui avait donné et que la guerre lui avait dérobé.

Frère Jérôme Savonarole est le centre de ce drame.

1492, à Florence, le carnaval se prépare. Laurent de Médicis est encore le maître. L'air du temps est fait de liberté, de paroles et de culture.

Pourtant les moeurs sont licencieuses.et le temps est aussi à la décadence.

Minutello est un riche marchand de laine.

Il est le père de Faustina et de Luciana. Il craint pour la vertu de ses deux filles.

Manente, son ami, riche pharmacien, est la voix de la raison.

Silvio est un jeune homme charmant....

Mais quelques mois plus tard, le frère dominicain Savonarole, sous le poids de l'occupation française, a installé sa dictature théocratique....

La pièce est brillante. Armand Salacrou est un puissant auteur dramatique.

Néanmoins sa plume a de l'élégance, du style et sa pensée est claire et incisive.

Il est l'auteur de "Boulevard Durand".

Il a réalisé, avec René Clair, l'adaptation et les dialogues de "la beauté du diable".

Il est le rédacteur de "Note sur la vie et la mort de Charles Dullin".

Son oeuvre dramatique est prolifique et talentueuse.

Cette pièce en est la preuve. En l'inscrivant à son répertoire, la Comédie-Française lui offre le réveil que son auteur lui avait espéré et nous en fait cadeau.

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L'inconnue d'Arras

Armand Salacrou ne termina cette pièce, entamée en 1930, que cinq ans plus tard et lui donna comme premier titre : " La mort est le rendez-vous des vivants".

Ulysse, un homme de trente-cinq ans n'a pu trouver sur la terre qu'un seul bonheur : son amour pour Yolande. Découvrant l'infidélité de cette dernière, plein de chagrin, il a pris un révolver et le coup parti, il n'y a plus à revenir là-dessus : Ulysse va mourir.

Commence, alors, pour un fragment de seconde qui sera le temps de la pièce, le défilé des souvenirs grâce auxquels tous les gestes de sa vie vont prendre leur sens définitif.

Tout est là. Toute son existence. Les hommes, les femmes, les meubles, les gosses, les livres, le bric-à-brac et la bricole depuis la sage-femme jusqu'à l'armurier.

Un personnage se détache, pourtant, dans ses souvenirs : son grand-père qu'il n'a pas connu car celui-ci est mort à la guerre à l'âge de vingt ans quatre mois et sept jours....Puis vient l'inconnue d'Arras.....

Cette pièce qui aurait pu s'intituler "mort d'un commis voyageur en carburateurs" est une œuvre dense et intelligente. Recevant à sa création un accueil mitigé par la critique, elle dépassa pourtant largement la centième représentation. Elle est, aujourd'hui, sans cesse reprise, un peu partout dans le monde.

C'est une pièce étrange mais passionnante et ses dialogues brillants sont d'une écriture fine et élégante.

Salacrou, formidable auteur dramatique, réussit ici une puissante analyse du caractère humain.





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La terre est ronde

Une palette florentine de sempiternels (dés-)amours impossibles et insupportables : l'amour contrat, l'amour romantique, l'amour des humains, l'amour de Dieu. Et que tout cela est vain.

Salacrou redonne un certain lustre à feu Savonarole, personnage bien plus intéressant que son affreuse image caricaturale.

Tout cela en peu de pages. Tout cela bien ramassé et plaisant à lire.

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Les fiancés du Havre

Cette pièce en trois actes d'Armand Salacrou, écrivain et homme de théâtre talentueux du début du 20ème siècle, a été donnée pour la première fois à la libération.

Richard Lefort, chef d'exploitation au Gabon, reçoit une lettre de sa fiancée, Irène restée au Havre.

Elle lui annonce son mariage avec un fils de riche négociant et ancien ami de Richard. Alors Richard fait un rêve et trouve sa vengeance dans celui-ci...

Avec JL Barrault et Madeleine Renaud dans les deux rôles principaux, un régal pour l'imagination de ceux qui trop jeunes n'ont pas eu la chance de voir cette pièce jouée par ces deux monuments du théâtre.
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Boulevard Durand

Tragédie de la justice ou, plutôt devrait-on dire de "l'injustice". Épopée involontaire d'un doux révolutionnaire, Jules Durand, dont le combat, juste et noble, n'a pas été reconnu. Comment peut-on condamner si vite, si lourdement, sur la base de fumeux témoignages ?! Bouleversant.
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Boulevard Durand

C'est sur les conseils de Tremaouezan, qui avait lu ma critique sur "les docks assassinés, l'affaire Jules Durand", que j'ai lu la pièce de théâtre d'Armand Salacrou "Boulevard Durand". Dans cet ouvrage l'auteur fait revivre des personnages ayant réellement existé, soit sous leur vrai nom, soit sous un nom d'emprunt, soit ils ne sont pas nommés comme René Coty appelé simplement "l'avocat".( La pièce a été écrite en 1960, soit moins de 2 ans après le départ de René Coty de la présidence de la République, est-ce la raison ?).



Sur la base du fait réel, il écrit une fiction reprenant l'esprit de cette triste affaire : Jules Durand, syndicaliste, ouvrier sur le port du Havre, arrêté, jugé et condamné à mort pour complicité d'assassinat. Gracié partiellement, libéré, il sera interné dans un asile psychiatrique, son état de santé mental s'étant dégradé lors de son séjour en prison.



La lecture de cet ouvrage m'a semblé plus dramatique que "les docks assassinés", tant la plupart des témoignages devant le tribunal sont pour la plupart mensongers, les interventions du Président et de l'avocat général nullement objectives, et ceux honnêtes comme ceux du chef de la sureté déformés par les magistrats.



L'auteur, A Salacrou, avait 10 ans lorsque l'affaire éclata. Havrais, il habitait avec ses parents devant la prison. L'affaire fut un sujet abordé par son père et ses amis. Ils étaient convaincus de l'innocence de Jules Durand. Salacrou précise que toute sa vie il fut marqué par cette affaire.





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Un homme comme les autres

Cette pièce en trois actes est le cri de la vieille Berthe qui se cramponne à l'amour et qui maudit dans un hoquet alcoolique notre époque qui a commis le crime de la laisser sans morale.

"C'est de l'art dramatique à pleins bras, une pièce profondément humaine et désespérée".

Armand Salacrou, comme à l'accoutumée, nous offre une magnifique pièce humaine et sensible.
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La Rue noire

Nathalie apparaît dans cette pièce en deux parties comme la maîtresse du jeu et de l'intrigue qui se trament entre les personnages.

Elle tient en ses mains de femmes d'affaires - mains usées mais toujours fermes - le destin de toute sa famille, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites où ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. La lumière de la vérité sur laquelle Nathalie débouchera est crue et blessante. Armand Salacrou signe là une pièce intelligente et grinçante, une grande réussite.



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Boulevard Durand

Le syndicaliste Jules Durand fut accusé de meurtre à la suite d'une machination. Condamné à mort, il est finalement reconnu innocent et libéré mais ayant perdu la raison il meurt à l'asile quelques année après.

Cette grande pièce moderne est est la pierre angulaire de l'oeuvre du grand dramaturge Armand Salacrou.

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Les fiancés du Havre

Seulement une critique (ancienne) et une citation à ce jour sur Babelio, pour une pièce de 1944, c'est vraiment peu. Ce désintérêt des classiques de la littérature française est assez triste, même si d'autres pièces d'Armand Salacrou (1899-1989), ancien membre de l'Académie Goncourt, sont plus connues, comme L'Inconnue d'Arras ou Boulevard Durand. Certes ce drame où la tension est permanente souffre de quelques longueurs, mais l'intrigue est riche. Essayons de la résumer. Tout commence dans un intérieur bourgeois du Havre, ville où a vécu Salacrou. Irène, orpheline sans famille se prépare à un riche mariage avec Guy Duval-Lavallée, désormais associé de son père, prospère importateur de rhum des Antilles, quand survient son premier fiancé, Richard, fils d'une marchande de poisson et d'un père qui est en prison à l'époque de la pièce, qui était parti faire fortune à l'étranger. Les deux hommes sont nés le même jour et se retrouvent élèves dans la même classe. Une haine féroce nait entre eux, au point que plus tard, Guy volera Irène à son fiancé Richard, non pas par amour de la jeune fille, mais par haine de Richard. Le lecteur apprendra avant les protagonistes que les deux garçons, nés le même jour... (vous devinez?) ont été échangés à la naissance. À quatre jours du mariage de Guy et Irène, l'ex-pauvre Richard, qui a fait fortune, débarque chez les Duval-Lavallée, avec ses parents à l'accent rocailleux (fort insistant), et c'est le grand déballage. Irène panique de ce qu'il pourrait révéler. Le riche et raffiné Guy perd son nom, sa famille et sa fortune, et se retrouve fils de la poissonnière et du repris de justice aux langages vulgaires. Richard triomphe, mais Irène que certains accusaient de faire un mariage d'argent choisit de partir avec Guy. Pour compléter le happy-end avec un lot de consolation pour Richard, celui-ci découvre l'amour de sa mère biologique. Parmi les longueurs et répétions que j'ai signalées, il y a notamment la couturière qui fait sans cesse irruption aux moments les plus dramatiques pour les essayages de la robe de mariée. À la fin ces répétitions sont lassantes. Je n'aime pas qu'on caviarde les oeuvres, mais ici, un bon élagage ferait toujours aujourd'hui une pièce parfaite. À l'époque cela a été joué par Madeleine Rénaud et Jean-Louis Barrault.
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Les Nuits de la colère

"Moi, j'étais un homme tranquille, aimant les chemins de fer, attendant ma retraite, et me voici, cette nuit dérailleur de trains...avec un colt dans la main. J'ai des gestes d'assassin avec la conviction que je serai un criminel. Je vous dis que l'année 1944, dans des siècles, sera montrée du doigt par des hommes heureux comme l'année du malheur, l'année folle."

Ce volume contient aussi "Poof" comédie-ballet sur la publicité et "note sur mes certitudes et incertitudes morales et politiques".

Cette grande pièce, d'un souffle puissant, est d'une grande force et grâce à la plume efficace de ce grand dramaturge, qu'est Armand Salacrou, nous emporte sans résistance possible au creux tourmenté de son récit.
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Théatre VII : Pourquoi pas moi ? Sens interdi..

Ce recueil contient quatre pièces d'Armand Salacrou, ce formidable dramaturge auteur de ''Boulevard Durand'', appartenant à l'académie Goncourt.

La première, assez courte, est un huis clos entre Ernest vieux garçon agent d'assurances, sa mère possessive et la bonne Pascaline, menteuse et imaginative.

Dans ''sens interdit'' les rapports de couple sont mis à nu par le changement de sens du cours de la vie qui s'écoule de la vieillesse vers la naissance. Cette pièce est dédiée à Simone de Beauvoir et la suivante à Yves Robert.

Elle est un véritable vaudeville talentueux et subtil où la réception des fiançailles de Monique et François est perturbée par la maîtresse du père et par celle du fiancé, mais aussi par la vertu religieuse du futur beau-père.

La dernière est un pur cabotinage d'acteurs.

Cet ouvrage nous offre du théâtre intelligent, le talent d'Armand Salacrou et son écriture fine font mouche dans ces quatre pièces.

Au générique de la création de la quatrième en 1956 se trouvait JP Marielle...
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Theatre t. 2

Ce deuxième recueil du théâtre d'Armand Salacrou, édité à la nouvelle revue française en 1944, contient trois pièces et un ajout intitulé "note sur le théâtre".

La première "Atlas-Hôtel" est une pièce rose. Au milieu de nulle part, dans le désert marocain, un homme devenu riche retrouve la femme qu'il avait quitté au temps de la bohème. Celle-ci est mariée mais l'aime toujours, pourtant elle n'aimera pas celui qu'il est devenu...

"les frénétiques" est l'histoire d'un jeune couple dont Max est un célèbre réalisateur de cinéma qui doit faire face à de multiples pressions de la part de son entourage....

"La vie en rose" est un impromptu en un acte, il est né - nous dit l'auteur dans la préface - d'une conversation entre camarades, il fut écrit, répété et représenté en quinze jours. C'est une oeuvre de jeunesse écrite avant la guerre de 1914. Cette pièce n'a d'autres prétentions que d'être un prétexte à chansons, à costumes et à décors. Il n'en reste pas moins que le talent de dramaturge d'Armand Salacrou est tout entier contenu dans ces pages.

Ce petit ouvrage est un excellent moment de théâtre.
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Une femme trop honnête

Une Femme Trop Honnête sous-titrée « ou tout est dans la façon de le dire… » est une farce en trois actes d’Armand Salacrou. Auteur phare de la première moitié du XXe siècle, le répertoire de Salacrou est associé à Charles Dullin. Maintenant Salacrou est tombé, à tort, en désuétude, et ses pièces méritent d’être redécouvertes, notamment des chefs d’œuvre comme Patchouli, Les Frénétiques ou La Terre Est Ronde.

Une Femme Trop Honnête met en scène Marie-Madeleine, l’épouse d’Albert, les parents de celle-ci, Georges et Guiguitte, l’ami d’enfance d’Albert, Roger, l’amant de Marie-Madeleine, Jacques, la maîtresse de Georges, Renée et la domestique, Joséphine. Ils passent quelques jours à la maison de campagne d’Albert et Marie-Madeleine.

La trame est simple et effarante : Marie-Madeleine décide de faire assassiner son époux par Roger parce qu’elle l’aime trop. Ne supportant plus de le tromper, et donc de perdre sa « pureté » (ou son honnêteté) aux yeux de son mari, celui-ci doit mourir en restant inconscient de la faute de sa femme, et ainsi quitter ce monde heureux tout en permettant à Marie-Madeleine d’épouser Jacques et recouvrer sa pureté. Pour cela, elle prémédite un « accident » de chasse au petit matin. C’est le meilleur ami qui doit l’exécuter. Là-dessus, Roger hésite, même s'il veut bien empocher l’argent (dix mille pièces d’or). Mais Marie-Madeleine obtient finalement gain de cause.

Au matin, alors qu’on se demande si Roger va tuer ou non Albert, l’infidélité conjugale de Georges éclate, d’où des scènes cocasses entre les parents, leur fille et la maîtresse. Au bout du compte, Roger se blesse en voulant tuer Albert, et tous deux reviennent accompagnés de gendarmes. Les quiproquos se fusent, les bons mots aussi. Ensuite, Albert s’aperçoit qu’il lui manque ses dix mille pièces d’or. Se croyant ruiné, il veut mettre fin à ses jours. Mais Marie-Madeleine a changé d’avis, elle ne veut plus qu’il meure… alors elle avoue ! Et là encore c’est une succession de scènes hilarantes, délirantes, surréalistes.

Même si ce n’est pas une de mes pièces préférées d’Armand Salacrou, j’ai bien apprécié sa lecture. Il s’agit d’une comédie assez jubilatoire, avec des passages à se plier en deux de rire. Mais, derrière la farce, il y a aussi une réflexion sur le couple, l’amour conjugal et l’amour passionnel, l’amour de l’argent, l’amitié, la « pureté », les apparences bourgeoises, ainsi que la sournoiserie et l’aveuglement.
Lien : http://quoi-lire-apres.blogs..
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L'avant-scène théâtre, n°348-349 :  Des journées ..

Cette édition de l'Avant-Scène Théâtre de janvier 1966 contient 3 textes : "Les Fiancés du Havre" et "Sens interdit" d’Armand Salacrou et "Des Journées entières dans Les arbres" De Marguerite Duras. C’est pour cette dernière pièce en 3 actes que j’ai acheté une vieille édition où il y a de superbes photos de Madeleine Renaud, Jean Dessailly et Anne Doat au théâtre de l’Odéon.

En 1965, Marguerite Duras a adapté elle-même au théâtre la nouvelle qu’elle avait écrite en 1954 ; elle en fera un long métrage en 1977. C’est l’histoire d’une mère qui revient des colonies pour revoir son fils préféré avant de mourir ; elle ne l’a pas vu depuis 5 ans. Elle se rend compte qu’il n’a pas changé, il est toujours égoïste et flambeur mais son amour est si puissant, à la limite de l’inceste, si exclusif, qu’il les lie au-delà de tout. En fait, elle raconte la préférence de SA mère pour le fils aîné du « barrage contre le pacifique ». Durassien à merveille !

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Les Nuits de la colère

Poof à été joué pour la première fois le 26/10/1950 au Théâtre Edouard VII :

Avec entre autres : Raymond Devos ; Yves Robert ; Rosy Varte ; Claude Piéplu.

Mise en scène d'Yves Robert ; Décors et costumes de Serge Creuz. Musique de Pierre Philippe.
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Boulevard Durand

Pièce mettant en scène une injustice historique, l’originalité du sujet le syndicalisme fut une agréable surprise, hâte de la voir sur scène...
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