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3.58/5 (sur 314 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Saarlouis , le 18.08.1962
Biographie :

Arno Strobel a étudié les technologies de l'information et a travaillé au Luxembourg dans une grande banque allemande. Il a commencé à écrire vers la quarantaine, des nouvelles puis un roman qui lui a donné beaucoup de mal. Pour le publier, il a fondé une maison d'édition avec Il se consacre maintenant à l'écriture, il est l'un des grands auteurs allemands de thrillers psychologiques pour adultes et vit à Trèves. Ses romans sont traduits à l'étranger.



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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
La jalousie n’est pas vraiment un signe d’intelligence. Un intellect supérieur ne se laisse pas troubler par ce genre d’émotions illogiques et superflues.
- Je ne suis pas de cet avis, objecta Michael. Je pense que la jalousie est plus due à un manque de confiance en soi que d’intelligence. A la peur panique de la perte.
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La vie entière était constituée d'évènements. A chaque seconde, gens, animaux et objets se déplaçaient par milliard les uns en direction des autres, en une sorte de rayonnement. Chaque rencontre était un évènement et chacun de ses évènements valait la peine d'être pris en compte, car si un seul élément était dévié de sa trajectoire, le monde pouvait en être bouleversé.
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D’habitude, quand Eva se réveillait en pleine nuit dans sa chambre, elle avait plusieurs points de repère : les chiffres verts du radio-réveil, l’encadrement de la fenêtre, le faible rai de lumière qui en provenait et dans lequel dansaient des particules de poussière, les contours de la commode. Ils étaient importants ces points de repère, ils la rassuraient. Et en cet instant, ils lui manquaient. Ou alors ils étaient bien là et Eva ne les voyait pas parce qu’elle avait un problème aux yeux. Sa respiration déjà saccadée s’accéléra encore. L’air était suffocant, moite, vicié.
Lorsqu’elle voulut se redresser, son front heurta quelque chose et sa tête retomba sur une sorte de coussin. La douleur ne dura que quelques secondes car elle céda rapidement le pas à la panique, qui prit le dessus sur toutes ses autres sensations.
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Pauvres cons. Qu’est-ce que je découvrirais si je pouvais lire dans vos pensées? Hein? Pas grand-chose, j’imagine. Vous croyez tout savoir de la vie. Laissez-moi rire. Vous ne savez rien, parce que vous avancez les yeux fermés.

(l’Archipel, p. 221)
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Quand on s’endort chez soi, que l’instant d’après on se retrouve enfermé dans un cercueil, et qu’on se réveille finalement dans son lit, c’est un cauchemar, non ? Forcément. Un rêve très réaliste, certes, mais… un rêve. Eva ne put retenir un petit rire en s’imaginant dans son lit en train de battre des bras et des jambes. À son réveil, elle aurait mal partout et elle se demanderait pourquoi. Elle comprenait maintenant. Mais pouvait-on rêver qu’on manquait d’oxygène et mourir asphyxié ? Eva pouffa à nouveau, avant de se reprendre.
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Elle voulut écarter les bras et pousser sur les côtés, mais là encore, elle se cogna. Impossible également de plier les genoux et de battre des pieds, elle rencontrait un obstacle à chaque fois. En comprenant qu’elle était enfermée, Eva s’agita de plus en plus. Et plus elle paniquait, plus elle ressentait le besoin de bouger, de se libérer de l’étroitesse et de l’obscurité. Elle se mit à crier, à pleurer, elle tambourina avec ses poings sur la cloison au-dessus d’elle, encore et encore… avant de s’immobiliser.
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- Je ne vais pas bien du tout, rétorqua Sibylle en remarquant que sa voix était stridente. Je viens de me réveiller dans cette pièce sombre, sans fenêtre, et je ne sais toujours pas pourquoi. Je… Je suis câblée comme un ordinateur, il n’y a pas de sonnette, et… Bon sang, mais dites-moi enfin ce qui m’est arrivé !
Elle ne put retenir ses larmes.
Le docteur Muhlhaus hocha la tête d’un air compréhensif et leva la main.
- Madame Aurich, quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez ?
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Il lui expliqua calmement qu'il n'avait rien contre Sarah et qu'il avait juste voulu voir a quoi ressemblait une personne terrorisée par l'approche de la mort.
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A chaque seconde qui passait, sa poitrine se levait, s’abaissait, et chacune de ses respirations était accompagnée d’un gémissement. Son esprit cherchait une explication, mais il était comme paralysé. Cela dura plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’une digue cède et qu’Eva soit submergée par un flot de pensées. Elle devait absolument les saisir au vol, c’était le seul moyen de reprendre un tant soit peu le contrôle de la situation. Elle devait réfléchir. Elle était enfermée. La peur… Réfléchir… Maintenant.
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Il aurait aimé tomber sur un policier qui comprenne vaguement les règles de son jeu . qui, malgré les indices qu’ sème , voie plus loin que le bout de son nez et envisage d’autres éventualités . quels duel formidable il aurait pu livrer à un tel homme.
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