Irrésistiblement drôle. Une série de nouvelles décalées pour une lecture rapide sans prise de tête!!!
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La suite de "Courir avec des ciseaux".
Nous retrouvons Augusten quelques années plus tard à New York, créateur bien payé dans le monde de la pub.
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Pour le petit Augusten, son père est une présence fantomatique, à peine signalée par une toux ou des volutes de tabac dans l'obscurité d'une pièce. L'enfant n'attend rien d'autre que de l'amour, mais de cet amour, son père, alcoolique et dévoré de psoriasis, ne sais pas le gratifier. Longtemps le garçon subit la menace paternelle, jusqu'à ce que naisse en lui un ressentiment sinistre. Alors les jeux commencent. (extrait du 4ème de couverture, éditions Héloïse d'Ormesson)
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Critique de Alexis Brocas pour le Magazine Littéraire
La jeunesse d'Augusten Burroughs a fait de lui cet écrivain dont les autofictions prennent parfois la dimension de romans d'horreur. Dans Un loup à ma table, il revient sur la période précédant son adolescence - contée dans Courir avec des ciseaux -, vécue auprès d'un père toujours très aimable en société et monstrueux en privé. Dépourvu de toute fibre paternelle et empathie, ce professeur de philosophie correspond à la définition freudienne du pervers à l'affect atrophié. Voire du psychopathe, comme en témoignent ses viols sur sa femme, les mauvais traitements qu'il impose aux animaux de son enfant, son ivrognerie, ses répugnantes dermatoses, ses crises de glossolalie... Ne jamais ressembler à cette incarnation du mal deviendra l'obsession de Burroughs. Le démon est si remarquablement portraituré qu'au cimetière des parents indignes il repose à un jet d'encre de la Folcoche d'Hervé Bazin.
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