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Critiques de Aurore Py (47)
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L'art de vieillir sans déranger les jeunes

Deux ans après sa retraite, Adèle, ancienne gériatre, décide d’emménager dans la maison de retraite que tient son amie Perrine en bordure de Strasbourg. Elle y entraîne sa vieille amie Béatrix qui, comme elle est seule. Là-bas, elles font la connaissance de Céleste et de Debbie et forment bientôt à elles quatre un groupe surnommé par Amalia, la fille de Perrine, l’Abécédaire, compte tenu des initiales des quatre prénoms.

Témoin des mauvaises relations qu’entretiennent certains résidents avec leur famille, le quatuor va créer une équipe de « coaching » dans le but d’aider ceux qui veulent à améliorer leur comportement, et ainsi motiver leurs enfants à venir les voir plus souvent. Cette équipe sera à l’origine de quelques catastrophes.

Bien plus tôt dans sa vie, Adèle a quitté son mari Michel pour ne pas que son fils Thomas ait à supporter le comportement de son père devenu irascible, colérique et incompréhensible. Michel disparaîtra quelques temps plus tard en mer. Mais Thomas est mort lui aussi, à l’âge de 36 ans, sa voiture encastrée sous un camion. Adèle ne se remet pas du décès de son fils mais a plus ou moins enfoui ses émotions pour pouvoir continuer à vivre. Toute cette mémoire va être remise en question par sa rencontre avec Thélonious, cousin de son ex-mari, installé dans la maison de retraite depuis six mois, qui va lui faire une révélation capitale.

Mélangée aux péripéties du quotidien en maison de retraite souvent narrées de façon comique, c’est l’histoire d’une résilience, celle d’Adèle, qui va réécrire son passé et celui de son fils grâce à un nouvel éclairage qui lui permettra de pardonner et de faire la paix, surtout avec elle-même.

Merci à Babelio et aux éditions de l’Aube pour cet agréable moment de lecture.



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Lavage à froid uniquement

Dans sa vie d'avant, Julie était médecin urgentiste. Désormais mariée, elle est l'heureuse maman de trois enfants, et mère au foyer.

Elle jongle entre les corvées de la vie quotidienne, ses enfants, ses aspirations et surtout son gros coup de mou... Tout est remis en question quand elle découvre un cadavre dans le cagibi où est parqué la poussette des twins (ses jumeaux de 18 mois). Qui est la victime ?Quel lien avec elle ? Pourquoi ?

Julie va tirer sur le fil de la pelote et va découvrir bien des secrets et des non-dits des gens qu'elle pensait bien connaître.



Aurore Py nous emmène dans une enquête plutôt originale, même si le principal sujet n'est pas le meurtre proprement dit, mais plutôt le mal-être d'une jeune femme trentenaire débordée par sa vie et ses choix.



C'est sympathique, parfois drôle, malheureusement un peu répétitif, on tourne un peu en rond. J'ai eu également un peu de mal avec les personnages, pas toujours crédibles.

J'ai par contre beaucoup aimé la plume vive d'Aurore Py.





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Lavage à froid uniquement

Je voulais juste parcourir les premières lignes histoire de jeter un coup d’œil sur le style, l’écriture quoi…

J’ai été happée. Littéralement. Emportée par le cycle « Prélavage ». Je n’ai reposé le livre qu’après la « vidange » !

Il faut dire, ça démarre sur les chapeaux de roue…

Après des études de médecine, une mère morte prématurément d’une leucémie foudroyante, un père qui a pris l’habit bénédictin dans une abbaye du Morvan et un frère bipolaire sur lequel il faut veiller, Julie se retrouve avec trois enfants sur les bras : Paul et les jumeaux Léonard et Sarah.

Un baby blues insurmontable (eh oui, ça arrive !), une sorte de long tunnel sans sommeil, d’apnée qui dure trop longtemps. Puis, un jour, on lâche tout : les gamins s’emparent d’un vase en cristal de Baccarat, y mélangent colle, liquide vaisselle, gouache verte et vinaigre et l’on regarde, absente, incapable de faire un geste.

Le trop plein. Le burn-out, dit-on.

Sur les conseils de son mari, Julie accepte de prendre une nounou : ça tombe bien, celle de son frère est libre. Il était temps qu’elle accepte de quitter les neveux de Julie, devenus de vrais ados !

En plus, c’est la super nounou paraît-il : disponible, maternelle, patiente, ponctuelle, jolie même. Que de qualités, apparemment…

Bref, de quoi claquer la porte de l’appart pour aller se balader en ville (Lausanne…) l’esprit tranquille !

Jusqu’au jour où… l’on découvre un cadavre gisant sur le palier dans la poussette des twins. Manquait plus que ça !

Donc laissons Julie récapituler :

« Aujourd’hui, samedi 18 mai 2013, j’ai :

• 37 ans

• trois enfants de 4 ans et (18 mois)²

• une dépression larvée

• un mari généreux mais absent

• une nounou frappadingue

• un frère bipolaire

• une adorable belle-sœur italienne

• deux neveux pré-pubères

• une mère prématurément décédée

• un père prématurément canonisé

• un cadavre dans le placard du palier

• un doctorat en médecine qui ne m’a pas permis de le ressusciter.

Ça pourrait probablement être pire. »

Le ton est donné, la machine est lancée (sans mauvais jeu de mots), impossible de l’arrêter…

Quelle est l’identité de cet homme mort ? A-t-il quelque chose à voir avec la famille de Julie ? Ce sont les questions que va se poser l’inspecteur Gringer qui ne compte pas lâcher l’affaire si facilement. Manquait plus qu’lui !

Plus on tourne les pages et plus le mystère s’épaissit…

Julie connaît-elle bien les personnes qui lui sont proches ? Se connaît-elle bien elle-même ? Et si le cadavre du placard n’était que l’annonce d’un désastre imminent ?

Les certitudes de la jeune femme vont peu à peu s’effondrer laissant place à un doute insoutenable…

La pauvre Julie va avoir fort à faire si elle veut comprendre, percer le mystère et elle risque de sortir de cette sombre histoire bien… lessivée ! (inévitable, celui-là !)

Un roman policier drôle, plein d’humour, bien rythmé et dont le suspense nous tient en haleine jusqu’au bout ! Une réussite !


Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Lavage à froid uniquement

Un roman très plaisant, qui rappelle ceux d'Isabel Wolffe.

Adrien et Julie forment un couple harmonieux, ils habitent Lausanne et ont trois enfants : Paul, 4 ans et des jumeaux (Leonard et Sarah) de 2 ans. Adrien est neurologue, Julie est médecin urgentiste mais elle a pris un congé parental. Un jour, à force de ne pas dormir et de s'occuper 24 h sur 24 de ses enfants, elle finit par craquer. Son mari, soucieux de sa santé mentale, lui propose de prendre une nourrice. Ce sera Elodie, l'ancienne nourrice des enfants de son frère.

Julie a alors plus de temps libre. Un jour, en sortant la poussette double de ses jumeaux du cagibi sur le palier, elle découvre le cadavre d'un jeune homme. Comment est-il arrivé là ? Qui est-il ? Ayant beaucoup de temps, elle va mener l'enquête et découvrir des choses sur ceux qu'elle pensait bien connaître comme son mari, son frère et aussi sur elle-même. Le style est léger, il se dégage beaucoup d'humour et de dérision de ce roman, un très bon divertissement. Les scènes avec les enfants sentent le vécu.

Une lecture idéale pour les vacances et certaines réflexions sont plus profondes et graves qu'il ne le paraît à première vue. Je le conseille !
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Lavage à froid uniquement

Je commencerai par l'essentiel : je me suis régalée à la lecture de Lavage à froid uniquement, au point que je devais me forcer, chacun des trois soirs que m'a pris cette lecture, à ne pas continuer de tourner les pages jusqu'au petit matin. Oui, Lavage est une lecture totalement addictive. J'aime les livres addictifs parce qu'on est impatient de les retrouver, comme on est impatient de retrouver une personne chère avec qui on sait d'avance qu'on va passer un moment formidable et excitant.

Julie, la narratrice, n'est pas précisément le genre de personnes à qui j'aimerais avoir affaire dans la "vraie vie". Pourtant, elle m'a inspiré de la sympathie. Souvent, j'ai eu envie de la secouer. Bon sang, elle n'est pas la seule femme à vivre au foyer avec trois gosses en bas-âge et à devoir gérer ! En plus, elle est quand même gâtée par la vie : un mari charmant, riche, qui veut qu'elle se dégote une nounou, un bel appart' dans une ville magnifique, des enfants mignons et intelligents, etc. Mais il y a des failles dans ce monde idéal en apparence : le frère de Julie, Gaël, est diagnostiqué bipolaire... et Julie elle-même n'est pas ce qu'on peut appeler un modèle d'équilibre psychologique. De plus, elle s'est sentie abandonnée par son père entré dans les ordres à la mort de sa femme/la mère de ses enfants.

L'épisode du cadavre dans le cagibi de la poussette va agir comme un élément déclencheur. À partir de là, tout part en vrille. Et notre Julie, en menant ses recherches en parallèle de celles de la police, va découvrir bien d'autres cadavres dans les placards, mais cette fois au sens figuré...

L'écriture dynamique, moderne, enlevée, m'a séduite. L'humour très présent m'a fait rire plus d'une fois (j'aime quand un auteur parvient à me faire rire, ce n'est pas si courant). J'ai aimé la finesse avec laquelle sont abordées les relations frère/sœur (aspect qu'on trouvait déjà bien développé dans Les fruits de l'arrière-saison, c'est visiblement, avec celui de la maladie mentale, un thème cher à l'auteure). Les rapports - compliqués - au sein du couple sont également décrits avec subtilité. J'ai apprécié aussi la façon dont le suspense est mené, dont l'auteure fait de la rétention d'informations, parfois, pour nous tenir encore plus en haleine. C'est très fort.

Minuscule réserve : peut-être attendais-je autre chose de la toute fin, qui, sans me décevoir, m'a paru très légèrement en deçà du reste du roman, mené jusque là de main de maître. Pour conclure, un seul mot : chapeau bas à l'auteure !
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Lavage à froid uniquement

Ce lavage à froid n'a pas atteint ma fibre mais, il a séché ma patience.



J'ai cru lire un interminable article de "Marie Claire" rédigé par Katherine Pancol.



Les tribulations d'une boboïssime en Suisse !



Le ton est celui d'une ironie light,light.. Bonne pomme ,j'ai souri quelques fois au départ avant de me figer définitivement.



A ranger dans la catégorie romance affligeante
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Les fruits de l'arrière-saison

Les Fruits de l’arrière-saison commence par le mariage de Louise et Pierre à Cluny en 1935. Malheureusement, le soir de ces noces, Martin, le beau-frère de Pierre, se noie dans une rivière. Marie, sa femme, va devoir continuer à vivre avec ce poids, élever ses enfants et bâtir son avenir avec l’aide de sa famille.

Sur cette trame, Aurore Py construit une intrigue où les femmes vont tenir le premier rôle. Que ce soit Marie qui cherche à comprendre la mort de son mari et à tenir sa ferme. Que ce soit, Emma, sa sœur, féministe avant l’heure, chevillée à son indépendance mais si touchante quand elle tombe amoureuse malgré elle. Que ce soit Louise, femme manipulatrice, obstinée à sauver son mariage. On se plait à découvrir ces caractères, à suivre leurs aventures.

On entre dans ce roman facilement, on a envie de connaître la suite et les pages défilent alors que l’on souhaiterait ne pas finir. La maladie mentale est traitée avec beaucoup de finesse, la description se veut précise et ce qui m’a semblé passionnant et original Aurore Py n’oublie pas de nous narrer les réactions de l’entourage face à la maladie.

Les Fruits de l’arrière-saison reste aussi un roman du terroir où Cluny, son bourg, sa campagne sont le théâtre de la vie. J’ai aussi apprécié le portrait de ces paysans, gardiens de la nature nourricière, Pierre, ces hommes et ces femmes, si attachés à la terre.

Comme lectrice, j’ai vécu avec les personnages au rythme des saisons, au rythme des drames et des bonheurs. Tout ce que l’on attend d’un bon roman.

Alors, je pense que vous pouvez goûter et déguster, sans appréhension et avec délectation, aux Fruits de l’arrière-saison .
Lien : http://valeriehervy.wordpres..
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Lavage à froid uniquement

En autant d chapitres que de cycles d'une machine à laver, Aurore Py nous entraîne dans une histoire qui commence par un burn-out d'une mère au foyer, se poursuit en polar et se termine paisiblement ! 



Julie a eu son adolescence traumatisée par la mort prématurée de sa mère d'une courte et violente maladie. Comme son frère, elle s'est réfugiée dans les études, devenant médecin urgentiste, alors que Gaël , son frère, a eu un parcours plus chaotique mais brillant. Leur père est entré dans un monastère bénédictin.



A l'hôpital, Julie a rencontré Adrien, qu'elle a épousé, a eu un premier enfant, puis rapidement des jumeaux. Elle est devenue mère au foyer, mais l'enfermement, les difficultés pour jongler entre les nuits de leurs, les questionnements incessants de l'aîné .... Bref, elle est à deux doigts de craquer, son mari lui propose de prendre une nounou, mais elle rechigne ; syndrome de la mère dévouée oblige.



C'est alors que son frère lui propose de récupérer sa nounou, Elodie, ses enfants ados n'en ayant plus besoin.



Et l'histoire s'emballe, entrer secrets de famille, cadavre dans le cagibi du palier, enquête policière, séparations, retrouvailles et réconciliations dans une fresque bourrée d'humour et de tendresse.



Un auteur que je découvre et dont je vais essayer de dénicher d'autres œuvres tant son style vif et enjoué m'ont entraînés dans cette histoire familiale rocambolesque et virevoltante.
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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L'art de vieillir sans déranger les jeunes

Un quatuor de "tendres emmerdeuses" qui se retrouvent en maison de retraite. Ne croyez pas que toutes les "personnes âgées" se ressemblent : leur seul point commun est d'avoir la majeure partie de leur vie déjà expérimentée. Elles restent toutes des êtres humains, qui continuent leur vie avec plus de grincements dans leurs mouvements, peut être moins de vivacité qu'avant mais qui ne perdent rien de leur lucidité
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Lavage à froid uniquement

J'ai pris ce roman car je ne connaissais pas l'éditeur. Il y a de vrais passages amusants, des personnages un peu disjonctés, et l'enquête se laisse lire ... L'héroïne et toute sa famille sont attachantes.
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Lavage à froid uniquement

Longtemps, j'ai hésité : avais-je vraiment envie d'acheter ce livre ? Je connaissais la très belle plume d'Aurore Py et rien que pour ça j'aurais dû y aller les yeux fermés. Mais le thème (une mère de famille qui s'ennuie, marmots braillards) m'avait, j'ose l'avouer désormais, assez rebuté. Pourtant la promesse d'une enquête policière aurait pu me titiller.



Puis, j'ai plongé. Et j'en suis ressortie ruisselante d'émotions. C'était beau ! C'était bon ! Ça faisait un bien fou.



L'univers d'abord : bien loin de la smala lambda ennuyeuse à mourir, l'héroïne est un personnage fort, complexe, drôle qui se trouve entouré par des êtres hauts en couleur. Un gros, gros coup de cœur pour son père et son bébé Léonard qui ont tous les deux une dimension mystique très puissante (j'en vibre encore). Son frère, caractère singulier, à la fois frêle et invulnérable. Sa belle-sœur, une tigresse au grand cœur. Et puis des personnages plus sombres.



L'intrigue ensuite : oh, ne cherchez pas un thriller à la mode "chapeaux de roue" ! Certes, il y a bien un cadavre, une enquête, un inspecteur de police, des tas de suspects. Très bien ficelé tout ça. Mais c'est loin d'être l'attrait principal du livre. L'auteur nous parle surtout d'un imbroglio de sentiments qui a créé, au fil du temps, un tas de nœuds que l'héroïne devra patiemment détricoter pour pouvoir retrouver enfin la sérénité.



Sublime !
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L'art de vieillir sans déranger les jeunes

Pour commencer, je tiens à remercier Mass Critique de Babelio et les Éditions de l’aube pour l’envoi de ce livre. Pour ma part, cela a été un plaisir de découvrir un nouveau roman d’Aurore Py après « Les fruits de l’arrière-saison » dont vous pouvez lire un avis sur le site.

Dans ce récit, l’auteur nous emmène dans une maison de retraite, entendez un EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et nous fait partager la vie et les aventures de quatre mamies un peu singulières. La narratrice, c’est Adèle, une ancienne gériatre, à l’humour ravageur, toujours prête à entraîner dans son sillage ses trois amies, Béatrice, Céleste et Debbie. L’Abécédaire, comme elles se surnomment, décide de mettre en place « Un art de vieillir en restant plaisant, heureux et fréquentable » bien sûr pour ses enfants, mais aussi pour soi-même.

Les aventures qui s’ensuivent sont drôles, voire jubilatoires. Les répliques souvent à l’emporte-pièce donnent beaucoup de vie, d’entrain au récit. On ne voit pas les chapitres passer et on sourit, rit aux péripéties de ce quatuor si attachant. On pourrait croire que cet humour est loin des réalités vécues dans les maisons de retraite, pourtant je pense que l’auteur a voulu nous rappeler que le troisième âge n’est pas forcément lugubre et pesant. Et si ces mamies sont pleines de vie, elles n’en portent pas moins le poids des années et des drames qui ont jalonné leur existence.

Ainsi, Adèle garde au fond d’elle la douleur de la mort d’un être cher, celle dont on ne peut faire le deuil, la perte de son fils. Par petites touches, elle puisera la force de vivre en s’appuyant sur d’autres épaules, en continuant d’aimer. Avec son écriture précise et soignée, Aurore Py sait nous raconter les sentiments tout en pudeur, tout en retenue, tout en poésie.
Lien : https://valeriehervy.wordpre..
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Lavage à froid uniquement

Un seul mot : Excellent !

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Lavage à froid uniquement

Un petit roman alerte plaisant qui se lit trop rapidement.

J'aime bien et je vous le conseil
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Lavage à froid uniquement

un livre avec beaucoup de rythme. Au début ça commence comme un "livre de poulette" comme ils disent les gens qui donnent des noms à un genre mais qui ne les trouve qu'en anglais, ce que je trouve idiot parce que ça peut être sympa en français, (pour ceux qui verraient pas ou je veux en venir, j'ai découvert y'a pas longtemps ce qu'on appelle la "chik lit") mais après ça tourne entre le policier et le récit de la vie de tous les jours. mais c'est pas ennuyeux c'est ce que je veux dire, bien au contraire. enfin bref, il est bien, il se lit vite, lisez-le :-)
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Lavage à froid uniquement

Julie, 37 ans, mère au foyer de trois enfants en bas âge, ancienne médecin urgentiste supporte mal sa situation et plonge lentement dans la dépression. Un jour, son quotidien va être bouleversé avec la découverte d'un homme mort sur la poussette de ses jumeaux. Que faisait-il là ? Comment est-il mort ? Parallèlement à la police, elle va mener l'enquête afin de comprendre ce qui a bien pu se passer sur son palier. Entre les révélations sur les personnes de son entourage, sur son passé et la vie quotidienne avec trois enfants à gérer, la vie de Julie va être mouvementée et quelque peu bouleversée.

Le langage est simple, clair, efficace. La jeune femme parle avec franchise et humour ce qui la rend sympathique et proche. Dès les premières pages je me suis donc laissée embarquer les yeux fermés dans ce livre.

L'histoire est vivante et, après la découverte du corps, tout s'enchaîne à un rythme effréné, nous faisant sans cesse revoir notre positionnement par rapport à ce qui a bien pu arriver à la victime.

Ce livre est difficile à refermer une fois qu'on l'a ouvert et je sors de cette lecture de bonne humeur et avec le sourire après avoir passé un très bon moment avec Julie et son entourage.
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Les fruits de l'arrière-saison

Marie est mariée à Martin, ils ont une fille, la petite Claire. Deux ans auparavant, ils se sont endettés pour acquérir une ferme dans la région de Cluny et depuis, ils se donnent corps et âme à l’exploitation de leurs terres. Le soir même des noces de Pierre, frère de Marie, Martin meurt noyé dans la rivière, alors qu’il savait parfaitement nager. Avait-il abusé de la boisson ? Marie n’est pas dupe, elle devine qu’il s’est suicidé, et elle va essayer de comprendre ce qui a pu l’amener à commettre un acte aussi désespéré, aussi radical.



À partir de ce drame qui crée une terrible onde de choc, Aurore Py explore la complexité des liens au sein d’une famille bourguignonne des années 30. Elle décrit avec réalisme et retenue, mais aussi finesse et sensibilité les doutes, les espoirs, les déceptions et les colères des uns et des autres. Ses personnages existent, on les voit vivre, se battre, et on les comprend tous, chacun avec ses problèmes, ses motivations, son égoïsme ou au contraire, ses engagements altruistes. Même Louise, la femme de Pierre, petite bourgeoise somme toute assez agaçante, a su éveiller mon intérêt, à défaut d’être sympathique. Mais c’est Emma, la sœur de Marie, jeune enseignante hésitant à se marier par crainte de devoir entrer dans la dépendance d’un homme, qui m’a le plus séduite. À travers ses préoccupations, j’ai réalisé à quel point le statut de la femme était encore très inférieur à celui de l’homme dans ces années d’avant-guerre... sa réaction de révolte m'a émue et m'a semblé très juste, très vraie.



L’épaisseur des personnages, l’analyse subtile des rapports humains constituent, à mon sens, la grande force de ce roman aussi prenant qu’instructif. Une très belle lecture !
Lien : http://alice-adenot-meyer.bl..
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L'art de vieillir sans déranger les jeunes

Une histoire aussi farfelue qu'invraisemblable dans une maison de retraite où 4 résidentes imaginent un tas de stratégies pour parfaire les relations familiales. Aucun intérêt, ni à l'histoire très pauvre, ni à la psychologie des personnages pas plus qu'au style parfois teinté d'humour. Un roman que je vais vite oublier.
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L'art de vieillir sans déranger les jeunes

Ce roman nous fait connaître quatre femmes âgées vivant dans une maison de retraite. Leur belle complicité nous est décrite avec une certaine tendresse et beaucoup d'humour, car ces dames n'ont rien perdu de leur mordant. En particulier, on suit le cheminement d'une d'entre elles, Adèle, face à une histoire familiale mouvementée qui a résulté en un double deuil. Ces tragédies nous sont dévoilées peu à peu avec sobriété et simplicité. Les épreuves qu'Adèle a subies nous émeuvent sans nous plonger dans la déprime. L'écriture est fine, par moments pétillante d'esprit, sans jamais trop en mettre. En résumé: un excellent roman que l'on gagne à découvrir.
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Lavage à froid uniquement

J'ai immédiatement pénétré dans l'ambiance très particulière de Lavage à froid uniquement. Aurore Py nous entraîne sans difficulté dans le quotidien à la fois ordinaire et drôle d'une jeune mère, avant de nous faire passer du côté obscur par un événement absurde, abrupt et subtilement intrigant. Sans chichis ni poncifs, on se régale à suivre Jul' dans ses interrogations, ses coups de gueule et sa quête de vérité. Un roman intelligent et savoureux que j'ai dévoré en quelques jours.
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