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Critiques de Balli Kaur Jaswal (142)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Un roman qui mêle traditions littéraires orientales et occidentales pour une comédie sociale drôle et émouvante autour de la communauté sikhe de Londres. Derrière l'humour et l'érotisme des récits des veuves, des thèmes très durs, les mariages forcés, les crimes d'honneur, la soumission des femmes... Une galerie de personnages très réussie, attachants et drôles, en quête de liberté et de bonheur.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal est un roman absolument génial. L'auteure parvient à saupoudrer d'un humour caustique des sujets aux tonalités vraiment graves. Un excellent roman que j'ai dévoré en l'espace d'une journée, un formidable coup de coeur.



Nikki est une jeune femme d'origine pendjabi en phase avec le mode de vie occidental, au grand désespoir de sa mère qui voit d'un mauvais oeil sa vie londonienne extravertie et qui souhaiterait qu'elle intègre davantage les traditions pendjabi à l'image de sa soeur Mindi. Nikki vit dans un petit appartement au-dessus du pub où elle travaille. Elle a décidé d'arrêter ses études et de prendre son indépendance contre l'avis parental. La mort de son père quelques temps auparavant alors qu'ils étaient brouillés lui pèse sur la conscience. Quand sa soeur la missionne à Southall (quartier phare de la culture indienne à Londres) pour épingler une annonce sur le tableau du temple afin de trouver un mari, Nikki tombe sur une offre d'emploi qui l'emballe et qui tombe à pic car les fins de mois sont compliquées. Une association sikhe recherche quelqu'un pour animer un atelier d'écriture. Nikki se projette déjà sur la réalisation d'un recueil avec tous les travaux d'écriture réalisés. Mais au premier cours, elle comprend rapidement que les femmes en face d'elle ne savent pas écrire et comptent sur elle pour apprendre. C'est le point de départ d'une expérience de vie qui va tout changer pour Nikki. Elle va transmettre aux veuves très ancrées dans les traditions pendjabi, le goût de l'écriture et de l'évasion par l'imaginaire et elle recevra tellement plus en retour, ces femmes vont l'aider à trouver sa place dans la culture pendjabi et à comprendre cette part d'elle-même qu'elle rejetait en bloc.



Ce roman est une véritable prouesse. L'auteure parvient à traiter de sujets dramatiques, de sujets de société et culturels forts, dans un récit d'une fraîcheur absolue. J'ai adoré la construction du roman, très fine, alliant moments cocasses et moments bouleversants. Balli Kaur Jaswal nous donne une vision en phase avec notre époque sur l'intégration des personnes d'origine indienne en Angleterre, comment les parents restent très attachés aux traditions de leur pays et comment leurs enfants s'imprègnent de la culture occidentale délaissant un peu trop le traditionnel au goût des aînés. le personnage de Nikki incarne totalement cette biculturalité. J'ai aussi admiré la façon dont l'auteure aborde le statut des veuves dans la culture indienne. J'avais vu un reportage sur ce sujet il y a quelques temps maintenant, et c'est assez effarant de voir comment ces femmes se voient écartées de la vie sociale, ne sont plus considérées du tout, la coutume voulant qu'elles portent le mauvais oeil. Nos veuves du roman ne sont pas dans un état de misère comme peuvent l'être de nombreuses femmes en Inde, mais on ressent tout de même cette mise à l'écart, cette espèce de mise en veille dans laquelle elles se retrouvent confinées. le contraste avec la littérature qui va les exalter est d'autant plus frappant. Alors que ces femmes sont perçues comme recluses dans une infinie réserve, elles se passionnent pour l'invention de petits textes érotiques. Ce genre littéraire va leur procurer une sensation incroyable de liberté mais également créer un lien secret entre ces femmes et leur animatrice Nikki plutôt réfractaire aux traditions pendjabi. Nikki va être amenée à comprendre ces femmes, leurs parcours, et cela va donner lieu à des moments d'échange fabuleux. Même si la tonalité générale du roman est plutôt positive et pleine d'entrain,- la littérature érotique entraînant des situations plutôt amusantes entre les femmes du club- la charge dramatique pèse malgré tout tout au long du récit puisque la disparition tragique d'une jeune femme de la communauté dans des conditions mystérieuses constitue un fil rouge important de l'intrigue.



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman formidablement bien écrit, d'une intelligence et d'une impertinence folles, qui nous fait sourire et qui nous bouleverse en même temps, qui nous amène à la rencontre d'une culture. L'auteure ose aborder les facettes sombres de la culture pendjabi et je trouve la façon dont elle le fait tout simplement magistrale. C'est un roman à forte portée féministe sur le partage et la solidarité, mais également sur la liberté et l'ouverture culturelle, tout cela autour de l'écriture, de cette envie de raconter des histoires et de s'évader en imagination. Un livre à lire absolument !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Après avoir abandonné ses études, Nikki travaille dans un pub en attendant de trouver mieux. Un jour qu'elle se rend au temps de Southall pour aider sa sœur en quête d'un mari pour un mariage arrangé, elle tombe sur une petite annonce plutôt étonnante. On recherche une animatrice pour un club d'écriture réservé aux femmes. Nikki saute alors sur l'occasion, mais elle va vite découvrir que toutes ces femmes pour la majorité veuves, veulent surtout raconter. Raconter leurs amours, la vie de famille, mais aussi le sexe et leurs fantasmes inavoués ou encore leur soumission aux hommes ou la violence rencontrée.



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, quel étrange titre n'est ce pas ? En le découvrant, je me suis tout de suite dit qu'il fallait que je lise ce titre de Balli Kaur Jaswal et j'ai plus que bien fait.



L'histoire commence avec Nikki qui cherche un autre emploi, lorsqu'elle croise cette petite annonce si particulière, elle sait que ce travail est fait pour elle. Ce qu'elle ne sait pas en revanche, c'est que les femmes, et les veuves, qui vont y participer ne sont pas vraiment là pour apprendre à lire et écrire, mais plutôt pour échanger entre elles, pour se confier même un peu et surtout pour partager sur les fantasmes inavoués, les expériences sexuelles qu'elles ne peuvent avouer que loin des hommes. Toutes ces femmes qui se doivent de respecter leur culture orientale, leur mari, doivent se soumettre à l'autorité masculine, profitent de ces quelques heures pour se libérer.



Quand la route de Nikki croise cette annonce, elle ne s'attend pas à la tournure que prennent les événements, elle ne s'attend pas non plus à découvrir ce que veulent vraiment les femmes et les veuves qu'elle va côtoyer : pimenter leur vie. Rapidement, tout comme Nikki, on s'attache à elles et on aimerait faire plus pour elles. Ce Club va permettre de lever le voile sur des non-dits, des secrets bien gardés et va surtout amener à toutes une part de douce folie.



En se plongeant dans Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, on est loin de s'imaginer à quel point, tout en restant à Londres, nous allons avoir droit à un dépaysement total. Parce qu'ici, dans ce titre, c'est vraiment dans la culture Sikh que nous allons plonger, dans leur quotidien, leur façon de voir les choses, mais aussi dans ce qui ne va pas ou plus pour les femmes d'aujourd'hui qui rêvent d'autre chose.



Balli Kaur Jaswal avec Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique livre un roman généreux, tendre, d'actualité et acidulé. L'auteur nous plonge vraiment dans l'histoire de ces femmes, dans leur culture, dans un monde moderne qui renferme quelques coutumes d'un autre temps. On partage avec Nikki un vrai bon moment, on se retrouve à ses côtés et on se retrouve tout comme elle tantôt émue, tantôt surprise par toutes ces histoires qui se dévoilent.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, me laissant happer par l'histoire de celui-ci, mais aussi par les histoires de chacune de ces femmes. Je me suis sentie totalement immergée dans ces quartiers de Londres que je ne connaissais pas, dans cette culture que Balli Kaur Jaswal nous expose. On en ressort riche de nouvelles connaissances, d'un nouvel oeil sur une culture différente et on n'oubliera pas facilement ce Club des veuves qui aimaient la littérature érotique...



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal est disponible aux Éditions Belfond.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..


 

En allant à Southall déposer une annonce de demande de mariage pour sa sœur au temple, Nikki tomba sur une billet qui attira aussitôt son attention.

On recherchait une animatrice pour donner des cours d'écriture à des femmes, pour l'association communautaire sikhe.

Aucune qualification particulière n'était demandée, aucune expérience souhaitée. Une super aubaine pour Nikki qui recherchait désespérément un second petit boulot



. 
” Nikki s'arrêta et regarda autour d'elle. Il n'y avait que des femmes, la tête couverte (...) chacune avait une histoire. Elle s'imaginait parler à une pièce pleine de femmes pendjabies. Ses sens étaient maintenant submergés par la couleur des kameez, les froufrous du tissu et les crayons qui tapotent, l'odeur de parfum et de curcuma mêlés. Et son but se révéla dans toute sa clarté.



« Certaines personnes ne connaissent même pas l'existence de cet endroit, disait-elle. Il faut que ça change. »

L’'œil ardent, avec acharnement, elles écriraient leurs histoires pour que le monde entier les lise. “




Sa première rencontre avec les femmes qui se sont inscrites à ce cours va lui réserver quelques surprises. Elle qui pensait former de futures romancières se retrouve confrontée à une dizaine d'indiennes, de tous âges, la plupart veuves et qui plus est analphabètes.

Un sacré challenge s'annonce mais c'est sans compter sur l'imagination très fertile de toutes ces femmes.

Un florilège d'histoires très coquines et même plutôt osées se racontent dorénavant à chaque cours.




(...) Tant que les hommes n'ont pas vent de ces histoires, on ne risque rien. Nikki pensait au langar et à la frontière stricte qui courait comme un champ magnétique invisible entre hommes et femmes.



« J'imagine que ce ne sera pas un problème, nota-t-elle. Aucune de vous ne bavarde vraiment avec les hommes n'est-ce pas ?- Bien sûr que non. On est des veuves. On n'a plus de contact avec les hommes. C'est interdit, dit Preetam. “ 




Ce qui au départ amusa plus Nikki que de l'effrayer, se révéla pour elle très vite l'occasion d'aider ces femmes de manière détournée. Car chaque histoires soulevaient de sérieux problèmes que les femmes rencontraient chaque jour face à la soumission aux hommes, mais aussi face à la solitude et même parfois à la violence.

Nikki est une jeune femme émancipée qui se rebelle contre certaines traditions qui n'accordent aucune liberté aux femmes. C'est l'occasion pour elle de faire évoluer les choses et de tenter d'améliorer la condition des femmes.



. ” 
- Ça va aller. C'est seulement que ... ils disent des trucs terriblement insultants et j'en avais assez de fermer ma gueule.”



La fréquentation du club augmente de manière inattendue, et désormais Nikki souhaite plus que tout libérer la parole des femmes au delà de ces murs. Mais même si l'union fait la force, ce n'est jamais sans danger.




" Les autres histoires sont aussi osées ? Demanda Olive. 
- Plus ou moins.
- Espiègles et cochonnes ! Qui les lit, à part toi et les veuves ? 
- Personne, pour l'instant. Mais ça pourrait bien changer...“




Ce que j'en dis : Voilà le genre de roman idéal pour la pause estivale. En plus de divertir, il enrichit notre culture. À travers une histoire pleine de rebondissements et remplie d'humour, on découvre la culture indienne et hélas ses travers.

Tous les personnages ont leur importance, petit à petit une intrigue prend forme pour nous réserver de belles surprises. Grâce au courage de Nikki, à sa volonté de venir en aide à ses consœurs on découvre le combat quotidien de ces femmes soumises, et le choc des cultures. Une histoire croustillante, émouvante, qui soulève le problème des femmes occidentales qui doivent faire face aux traditions ancestrales malgré un immense désir de liberté.

Un récit parsemé d'amour et d'humour, aussi épicé que les plats traditionnels, aussi coloré que les saris de leur pays.

Une histoire qui allie modernité et traditions. Dépaysement garanti, un beau voyage en compagnie de femmes touchantes qui vont unir leurs forces pour atteindre leur but et résoudre une terrible affaire. Ne vous privez surtout pas de ce roman " Bollywood ” qui risque d'en surprendre plus d'une.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ne vous arrêtez pas au titre, ce roman est magnifique avec quelque chose de profond, réel incarné par le personnage de Nikki.



Nikki va donner des cours à des veuves pour la plupart analphabètes et qui ont une imagination débordante. Oui, nos veuves, les élèves de Nikki écrivent des histoires érotiques. Elles m'ont souvent fait sourire et même rire avec leurs réparties et leurs histoires.



Il y a aussi ici la découverte d'une communauté de ses traditions. Pour Nikki , on a aussi ici un parcours initiatique, une quête de soi. Elle doit apprendre à se sentir à sa place dans cette société britannique tout en étant indienne. Pour Nikki, deux façons de vivre, de penser s'opposent : la modernité et le traditionaliste.

L'auteur nous propose aussi un petit côté thriller, suspense avec le mystère autour de la mort de Maya. Il y a aussi une petite romance qui aide Nikki. On a aussi des tensions familiales et bien d'autres choses.



Vous voyez ce roman mêle allègrement les genres pour notre plus grand plaisir.

J'ai adoré voir évoluer Nikki, perdre ses a-priori sur sa communauté, trouver enfin ce qu'elle veut faire de sa vie.



Ce roman est magnifique. C'est un parcours initiatique pour Nikki qui cherche sa place dans sa famille, sa communauté, dans sa vie. Les nouvelles érotiques écrites par les veuves sont un plus qui donnent de la légèreté au récit et permettent des pauses pleines de sourires et aident Nikki à comprendre que ses femmes ne sont pas différentes d'elle et l'aident à mieux comprendre sa communauté.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Très intéressant, le choc des cultures. Ou comment arriver à se sortir de son carcan culturel. On voit plusieurs aspects, ceux qui essaient de "changer" les conventions et ceux qui restent engluer dans les traditions; Et le côté il n'y a pas d'âge pour avoir de l'imagination est pas mal non plus lol
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman car Balli Kaur Jaswal a su transmettre les difficultés des femmes orientales dans notre monde occidental, entre leurs traditions et leur besoin d’être libre. J’ai appris beaucoup des traditions indiennes qui sont pour moi un peu inexplicables car rétrogrades dans notre société actuelle. Ce roman alterne entre humour et moments plus sombres mais toujours avec délicatesse. Tout d’abord, le personnage de Nikki est la trame de l’histoire: elle est d’origine indienne, a quitté ses études de droit contre l’avis du père, a quitté sa famille sans être mariée et vit de petits boulots. Nikki s’est totalement adaptée à la vie londonienne mais a toujours ce poids des traditions quand même. Dans son club, toutes ces femmes sont ancrées dans les traditions, qui les empêchent de se sentir libres et par l’intermédiaire de ce club, elles vont se libérer en exprimant leurs fantasmes aussi bien sexuelles que tout simplement de leur vie rêvée. L’auteure manie avec justesse l’évocation de ses traditions assez entra-vantes et ce besoin vital de vivre pour elles-mêmes. Nikki va les pousser discrètement à s’exprimer et va les suivre. Les femmes vont se laisser aller à la littérature érotique qui crée des moments vraiment amusants entre elles mais cette littérature leur permet surtout de se libérer la parole. Cependant, il reste un évènement tragique qui lie en quelque sorte toutes ces femmes et dont les non-dits créent des frictions, des désaccords que Nikki va chercher à comprendre. Et même Nikki va en apprendre plus sur elle même et sur sa famille grâce à ce club.

« Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique » est un roman qu’il faut lire. Ce roman apporte beaucoup: des connaissances de la culture pendjabi, des conditions des femmes indiennes et c’est surtout un roman sur le partage, l’écoute et il a un vrai côté féministe mais dans le bon sens du terme. L’auteure nous fait souvent sourire, réfléchir, émouvoir et même s’indigner!! Je conseille fortement la lecture de ce roman et quand on sait que l’actrice américaine Reese Witherspoon l’a choisit pour son propre bookclub, il est temps de le lire 😉
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je souhaite vivement remercier les éditions Belfond et plus particulièrement, Carine Verschaeve de m’avoir offert l’opportunité de participer au Book Club Le Cercle Belfond ce 8 juillet. Ce fût mon premier book club mais j’espère, pas mon dernier. J’ai réellement apprécié ce moment de partage avec d’autres lectrices. Il m’a permis de réaborder certains aspects du livre différemment car chaque lectrice se forge sa propre opinion de l’histoire. Ce fut enrichissant de partager cette expérience autour d’un si chouette livre, qui est un de mes coups de cœur de l’année.



On y découvre Nikki, jeune femme sikh de Londres dont la vie professionnelle est au point mort depuis l’arrêt de ses études de droit, au grand dam de ses parents. Venant d’une communauté encore très traditionnaliste dans ses valeurs, Nikki détonne par ses choix féministes et son indépendance. Alors que sa sœur Mindi cherche désespérément un mariage arrangé, Nikki découvre au temple, une offre d’emploi pour ce qu’elle croit être, un cours d’écriture. Et si c’était enfin l’occasion de changer de vie pour elle ? Que va-t-elle réellement découvrir avec ses nouvelles élèves ?



Je n’en dirai pas plus car ce livre offre de nombreuses surprises que j’ai apprécié découvrir au fil des pages. En plus de ces surprises, on se plonge dans un roman engagé, dans lequel on découvre la communauté penjabie de Londres et sa confrontation perpétuelle entre les valeurs traditionnelles et l’envie de liberté de ses membres (surtout, féminines).



C’est vrai que j’ai parfois été estomaquée par la façon dont ces femmes avaient de réagir face aux décisions de leurs époux, face à la violence physique et/ou verbale dont elles étaient victimes, surtout qu’en soit Londres est si proche de nous. Mais les poids des valeurs parfois rétrogrades et de la tradition sont tellement lourds que cette vie dans une capitale « européenne » ne s’écarte que très peu de celle au pays. Honneur et importance de la famille sont indissociables, malgré parfois le caractère rétrograde que cela peut faire peser sur des jeunes filles qui ne souhaitent vivre que comme les autres.



Les personnages sont particulièrement attachants dans ce livre et il me fut difficile de les quitter. Ne vous effrayez pas des prénoms indiens, car l’auteure saura vous les décrire et les forger dans l’histoire de telle façon que vous pourrez les visualiser mentalement au fil du récit.



Comme vous pouvez le constater, j’ai vraiment aimé cette histoire aux senteurs si chaudes et orientales. Derrière ce titre assez « loufoque », les thèmes sont forts et encore si présents quotidiennement : la place de la femme dans la société ; le combat que certaines femmes mènent face à une société si patriarcale et machiste parfois ; le fait que pour certains, la vie d’une fille/femme vaut moins que celle d’un homme, les crimes d’honneur, …. Même si ces thèmes durs font encore échos à l’actualité, Balli Kaur Jaswal a su saupoudrer son récit d’un humour caustique et d’une tendresse si attachante.



Je ne peux donc que vous conseillez de choisir ce livre pour le mettre dans vos valises cet été. Loin du livre feel-good simpliste qu’on pourrait supposer par ce titre à rallonge et léger, il vous occasionnera, j’en suis certaine, un réel coup de cœur assuré !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Hilarant!

Un bon moment de détente.

Une histoire bien ficelée.

Une écriture cohérente.

Des personnages attachants.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J'ai énormément aimé ce livre car c'est une ode à la sensualité féminine, et à la liberté d'expression.

L'auteure connait parfaitement la communauté où se situe l'action et nous décrit avec beaucoup de réalisme et de pittoresque tous les personnages, on se régale.

Malgré le conservatisme, la censure, l'asservissement , nos héroïnes grâce à Nikki enfin peuvent s'exprimer à travers des récits érotiques, ce qui leur est totalement interdit et cela va avoir un impact profond pour elles et leur entourage,sans compter l'élucidation d'un crime maquillé en suicide!
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le moins que l'on puisse dire sur ce roman, c'est qu'il a un titre qui attire l'oeil... Mais ne vous laissez pas berner, ce livre n'a rien de rien de vulgaire, au plus, il est coquin... Mais c'est d'abord et avant tout un roman sur le choc des cultures... Nikki, à peine 22 ans, jeune anglaise d'origine indienne a décidé de s'affranchir de ses parents, au grand malheur de ceux-ci. Elle quitte le quartier, pour aller vivre au dessus d'un bar, laisse tomber ses études de droit pour trouver un sens à sa vie... Elle ne fréquente la quartier de temps que pour aller porter une annonce de sa soeur, qui cherche désespérément un mari. Au bout de ses ressources financières, Nikki répondra présente à une petite annonce mise sur le babillard du temple : on cherche quelqu'un pour animer un groupe d'écriture à des femmes. Un beau prétexte pour briser l'interdit, pour parler de la place de la femme dans la société indienne, pour faire comprendre également les coutumes aux occidentaux. Un beau roman sur la vie, sur les moeurs, sur l'amitié. Une très bonne lecture.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Quelle belle surprise ! Ce roman aborde les différences culturelles dans cette immense capitale qu'est Londres, avec sincérité et humour, sans trop en faire.

Ici, on rencontre Nikki, 22 ans, qui contre l'avis de sa mère, a déménagé du foyer familial pour habiter au-dessus du pub où elle travaille. Alors qu'elle se rendait au temple pour déposer une annonce dans le but de trouver un mari pour sa sœur dans le cadre d’un mariage arrangé, elle va tomber sur une offre d'emploi pour être professeur dans un cours d'écriture pour femmes. Avec curiosité elle va donc décider de candidater.

Mais voilà, aucune des femmes qu'elle rencontre dans ce cours ne sait lire ou écrire. Elles sont toutes veuves (ou presque) et se retrouvent deux fois par semaine pour exprimer leurs fantasmes et envies à travers des histoires, une liberté qui est très mal vue en dehors de cette salle au cœur de leur communauté. Ici, elles sont à l’abri du patriarcat et des injonctions de leur culture. Elles peuvent s'exprimer sans avoir peur du regard des autres et des hommes dont certains sèment leurs idées extrémistes autour du temple.

Plusieurs scènes cocasses vont s'enchainer tour à tour avec ces femmes qui au fil du livre vont devenir de plus en plus attachantes. Chaque histoire imaginée est abordée sans que cela devienne vulgaire ni gênant.

Au-delà de ce cours, on en apprend énormément sur la culture Sikhe : les mariages arrangés, l'honneur familial, la place de la femme dans cette communauté, le respect des valeurs, etc. On découvre petit à petit cet univers à travers la vie de Nikki, qui elle, a décidé d'aller contre l'aspect conservateur de sa culture. De nombreux éléments s'enchainent : des histoires d'amitié, d'amour, des drames, des secrets, tout ceci agrémenté d'humour et de douceur. La légèreté qui émane de ce livre apporte de la fraicheur aux sujets lourds et rend la lecture très agréable. Le message passe mieux à travers un texte fort pour le combat des femmes.

Il s’agit finalement d’un roman engagé qui aborde sous couvert d’humour la place de la femme dans cette communauté.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J'avoue avoir choisi ce livre uniquement à cause de son titre. Pourtant même si dans l'ensemble il s'agit d'un livre léger, les sujets qui y sont développés y sont assez profonds. Une jeune fille indienne croit s'engager à animer un atelier d'écriture alors qu'en fait il s'agit d'un cours d'alphabétisation. Lorsqu'on imagine l'Angleterre et sa communauté indienne, on ne pense pas forcément que la condition féminine y est difficile, et pourtant ce cours va devenir un endroit où les langues se délient et où sous couvert de sérieux et d'apprentissage, les femmes vont pouvoir échapper aux diktats des hommes de leur entourage. Une sorte de soupape de sécurité, où tout d'abord les femmes s'amuseront en parlant de ce qui est interdit ailleurs: le sexe, mais petit à petit des problèmes plus profonds seront soulevés, les mariages "arrangés", les violences subies, les envies d'émancipation... Pour la jeune femme qui leur sert d'enseignante, émancipée des règles de son quartier, rejetant les traditions familiales, ne comprenant pas sa sœur qui s'y soumet de son plein gré, ce sera l'occasion de renouer avec sa culture, de comprendre pourquoi et comment certaines femmes choisissent de suivre la voix qu'on leur impose mais aussi de tenter de faire évoluer les mentalités. et puis surtout de rendre justice à une jeune fille qui souhaitait vivre à l'européenne mais qui n'a pas eu autant de chance qu'elle.

Un roman que j'ai trouvé touchant, facile à lire, bourré d'humour et qui permet de prendre conscience de toutes ces choses à changer pour faire évoluer les mentalités au sujet des femmes, à commencer par les femmes elles-même!

#ChallengePlumesFéminines2019

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman touchant sur la condition de la femme. Si avec ce titre, on pourrait penser à un roman léger, il n’en est rien car il aborde des sujets graves comme les mariages forcés, les crimes d'honneur, la soumission des femmes….



Le roman se situe à Londres au cœur d’une communauté indienne. Nikki est une jeune femme moderne qui a grandit dans une famille d’immigrés indiens. Elle souhaite conservait sa liberté et s’oppose à sa mère et sa sœur. Elle décroche un job dans un temple ou elle va animer un atelier d’écriture mais les femmes qu’elles va rencontrer sont bien différentes de ce qu’elle avait imaginé.



On découvre une multitude de personnages vraiment intéressant et on découvre leurs tiraillements entre traditions ancestrales et désir de liberté. L’amour et le mariage sont des notions complètement différentes entre l’Europe et l’Inde et j’ai trouvé ses femmes très courageuses. Elles sont mariées jeunes, souvent a des hommes bien plus vieux, qu’elles ne connaissent pas et n’ont pas une vie facile ou heureuse.



C’est un roman poignant que je ne suis pas près d’oublier.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman se déroulant dans la communauté Sikh de little india à Londres est un régal.

Entre émancipation et carcan de la culture, entre obligation et désir, il montre le cheminement de ses femmes, toutes différentes mais toutes essayant de s’affranchir.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres, Nikki une jeune femme moderne d’immigrants indiens cherche sa place dans le monde après avoir abandonnée ses études de droits et quitter la maison familiale



En plus d’être serveuse dans un bar, Nikki postule pour donner des cours d’alphabétisation à des veuves punjabi au centre communautaire de Southall



Elle se rencontre que la plupart sont illettrées. Ces veuves ne sont pas venues là pour apprendre à écrire ou lire l’anglais mais pour s’exprimer librement à travers des histoires érotiques



Donner vie à leur voix, à leur désir et à leur imagination. Être libre de parler sans honte, reproches ou représailles. Ces cours vont leur permettre de s’émanciper



Ce n’est pas, parce qu’on est vieille et veuve que l’on n’a pas le droit d’éprouver du plaisir, d’avoir des fantasmes et pourquoi pas, les mettre en pratique. Elles sont invisibles aux yeux de leur communauté traditionnelle et conservatrice alors qu’elles ont tant de choses à dire et à partager



Ce que j’aime dans cette histoire, c’est comment les veuves se rapprochent, se soutiennent les unes des autres en racontant des histoires épicées. Elles sont rafraîchissantes et hilarantes. Je ne vais plus regarder les légumes de la même façon



Mais derrière ces rires se cachent l’oppression patriarcale des femmes à travers la police morale et les violences conjugales. Car l’honneur est très importante au sein de la communauté et certaines personnes sont prêtes à aller loi pour la protéger



L’auteure est impartiale dans sa représentation du style de vie de la diaspora indienne. Le meilleur et le pire des mariages arrangés sont montrés à travers la vie de divers personnages : de Tamparal marié à l’âge de 10 ans à un homme de 30 ans son aîné, aux parents de Nikki qui ont vécu heureux jusqu’à ce que la mort les sépare



Bien que le concept du livre semble léger et drôle, ce roman est profond, touchant, inspirant et engageant. Un grand respect pour ces femmes qui ont osé braver les hommes. Elles sont devenues visibles
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman m'a permis de découvrir la "Little India" de Londres : le quartier de Southall. L'histoire se déroule à notre époque et fait écho à de nombreux sujets d'actualité : l'emprise de la religion, la toute puissance des hommes considérée comme naturelle dans certains milieux et la parole féminine qui peine souvent à s'exprimer.

Nikki, jeune femme de 23 ans, se définit comme un mélange Orient-Occident. Sa famille, de religion sikhe, est originaire du Penjab et garde des liens très forts avec l'Inde. Mindi, la soeur aînée de Nikki, éprouve moins de difficulté à se couler dans le moule traditionnel. A vingt-cinq ans, ses études d'infirmières terminées, elle envisage avec beaucoup de pragmatisme un mariage arrangé. Pas question pour elle cependant d'accepter n'importe quel prétendant ! Mais elle n'a rien contre le fait que les femmes de sa communauté soient à la manoeuvre pour lui trouver un bon parti. Leur père, ayant succombé deux ans plus tôt à un infarctus, Mindi et sa mère semblent désireuses qu'un homme " protège" à nouveau leur foyer.

Nikki s'est affranchie des siens dans la douleur. La jeune femme vit à Shepherd's Bush, seule dans un petit appartement au dessus du pub miteux où elle est employée comme serveuse. Son père n'a pas supporté qu'elle arrête ses études de droit et une violente dispute l'a précipitée en dehors du cercle familial et de sa "zone géographique" habituelle. Elle s'enflamme pour toutes les manifestations qui défendent les droits des femmes et s'agace du servive à rendre à Mindi. Sa soeur souhaite que Nikki se rende au temple à Southall pour punaiser sa recherche de l'époux idéal sur le panneau d'affichage MARIAGE. Arrivée au temple, elle tombe sur une petite annonce. L'association communautaire sikhe cherche une animatrice pour un cours d'écriture. Celui-ci permettrait aux femmes de raconter leur histoire et l'atelier se terminerait par une anthologie des meilleurs travaux. Le coeur de la jeune femme bat la chamade. Elle y voit le moyen d'aider les femmes de sa communauté à s'exprimer.

Cet atelier va se révéler surprenant à de nombreux égards, passant d'un cours d'alphabétisation à l'écriture de contes érotiques. Les participantes sont des veuves, réduites à n'être plus que des "fantômes" en blanc dans le quartier. Nikki ne va pas leur apprendre grand chose, simplement leur offrir, sans même l'avoir souhaité, un lieu où elles pourront s'épancher, décrire leur mariage et évoquer sans fard le désir féminin. La jeune femme, au contact de ses "élèves", va à la fois renouer avec ses origines et s'effrayer de l'envers du décor. Au nom de l'honneur, de la religion ou du simple fait d'être un homme, des horreurs sont commises dans le quartier. Des meurtres parfois.

Balli Kaur Jaswal tisse une réelle intrigue, son récit n'est pas que militant. Il est ponctué des "contes érotiques" inventés par les veuves et des réactions engendrées par la lecture de ces derniers, entre gêne, gloussement et nostalgie. Les personnages sont nombreux, bien croqués, et les descriptions du quartier indien donnent une furieuse envie au lecteur de s'y promener et de s'arrêter quelque part pour boire un chai.



Une lecture très plaisante
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Dès la première page, le ton est donné : « Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique » s’inscrit dans un mélange Orient-Occident. Une fusion qui commence avec les deux filles de la famille Grewal.



Nikki est une jeune fille de 22 ans, moderne, qui fume et qui souhaite vivre sa vie comme elle l’entend. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à s’opposer à son père qui voyait en elle une future avocate. Nikki est indépendante, elle a préféré fuir le domicile familial pour être libre. Elle travaille dans un pub, a un appartement et se débrouille comme elle peut. Nikki veut faire ce qu’elle veut, le seul problème, c’est qu’elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut !



Tout le contraire de sa sœur, Mindi. Agée de 26 ans, Mindi est infirmière et vit toujours avec sa mère, -leur père étant décédé deux ans auparavant. Elle rêve du prince charmant et aspire à un mariage arrangé. En tant qu’aînée et pensant faire plaisir à leur mère, Mindi veut trouver un bon mari qui pourra aussi les aider financièrement. Ce à quoi s’oppose fermement Nikki, considérant les mariages arrangés comme une entrave à la liberté et une régression. Alors qu’elle est dépêchée par sa sœur de déposer une annonce au temple de Southall, quartier où vivent grand nombre de sikhes, Nikki est loin d’imaginer que c’est une autre annonce qui va bousculer sa vie.



En répondant à cette offre d’emploi, apparemment innocente, de cours à donner à des femmes indiennes, Nikki ne s’attend pas à trouver un groupe de veuves qui ne souhaitent pas apprendre l’anglais mais bel et bien libérer leur parole. Que ce soit Arvinder, Preetam ou encore Sheena, ces femmes, dont la plus jeune est à peine âgée de 36 ans, sont cantonnées à leur statut de veuves. Elles doivent toujours paraître éplorées, s’habiller avec un « salwaar-kameez » blanc, couleur qui définit leur statut de veuves, et surtout elles n’ont plus le droit d’être en contact avec des hommes. Comment alors continuer de vivre lorsque la communauté sikhe considère que votre statut de veuve vous condamne à une solitude éternelle ?



Ce cours avec cette jeune femme d’origine pendjabi mais tellement occidentale est l’occasion pour elles de n’être plus considérées comme des veuves, de ne plus être enfermées dans leur statut mais de redevenir des femmes. Malheureusement, les traditions sont omniprésentes, et même en vivant dans un pays occidental et moderne, ces femmes sikhes ne doivent pas déroger à certaines règles.



J’ai trouvé que ce roman prenait de l’épaisseur dans la seconde moitié du récit. Car plus les veuves se dévoilent, plus elles mettent en avant la vie dans la communauté, les règles à accepter, l’honneur à respecter. L’histoire parallèle qui raconte le destin de Maya (fille de la patronne de Nikki) témoigne parfaitement de cette existence dictée. Un monde avec lequel Nikki est moins familière. Ses parents se sont choisis, aimés, ont fait des études et ont laissé leurs filles libres de leur choix, ce que la jeune femme comprendra tardivement. Avec ces femmes, Nikki comprend que si elle, a le choix, ce n’est pas le cas pour toutes. Et elle va vite l’apprendre à ses dépens.



« Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique » met en relief ces notions de traditions et modernité et montre à quel point il est difficile pour des jeunes femmes, vivant en Occident, de se soumettre encore à des traditions ancestrales. A travers ce club des veuves, c’est toute une société qui est dépeinte. Comment être une femme pendjabi en Europe ? Comment résister à la tentation de la modernité quand vous vivez dans un pays libre ? Ces femmes sont emplies de paradoxes, femmes plurielles qui sont à la frontière des traditions et de la modernité, qui sont « un mélange Orient-Occident ». Les mariages arrangés, pour certaines à l’âge de dix ans, les ont rendues malheureuses et ont détruit leur vie. Certaines ont même perdu la vie. Car s’opposer à un mariage, et plus généralement s’opposer à leur père, est un signe de déshonneur. Et pour la plupart, mieux vaut la mort plutôt que le déshonneur…



Je conseille ?



Ce roman est passionnant. Si le titre et l’histoire d’un club de veuves écrivant des histoires érotiques prêtent à sourire, ce livre n’a pourtant rien de léger. C’est une observation profonde d’une communauté bercée par les coutumes. L’auteure n’oppose pas l’Orient et l’Occident mais au contraire montre à quel point il est important de rassembler, d’essayer de fusionner. La rencontre entre Nikki et ces veuves ne sera que bénéfique et permettra de soulever des problèmes, de libérer ces femmes et surtout de les respecter à nouveau.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture, même si le rythme assez lent. Par contre, j'ai trouvé intéressante la peinture de cette communauté qui tente de conserver ses traditions orientales au milieu de notre occidentalité. Ces femmes sont touchantes.
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Si vous suivez l’actualité littéraire, ce roman ne doit pas vous être étranger. En effet, Reese Witherspoon l’avait mis en avant lors d’un de ses précédents book club et l’avait adoré. Clairement, quand j’ai su ça, ça m’a décuplé l’envie de le découvrir. Je trouve le travail de couverture formidable pour ce roman car je la trouve magnifique.



Bon maintenant que regorge ce roman ? Parce que clairement c’est ça que vous attendez. Eh bien, nous partons en Angleterre comme je vous l’ai dis. Au nord de Londres pour être plus précise. A Southall si je veux être bien claire. Southall est un quartier où vivent les immigrés indiens. Notre héroïne Nikki ne vit pas là, mais elle s’y rend par hasard pour y déposer une petite annonce de mariage pour sa sœur qui souhaite un mariage arrangé. En y allant, elle découvre que le centre communautaire cherche quelqu’un pour y donner des cours d’anglais aux femmes résidant dans ce quartier. La vie de Nikki va changer à tout jamais !



Le club des veuves (je raccourcis sinon demain on y est encore !) a été un peu long à démarrer. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages car il y avait beaucoup de points d’interrogation à leur sujet. Cependant, au bout d’une bonne soixantaine de page, nos personnages commencent à s’ouvrir, ce club des veuves se met en place et là, il devient un vrai page-turner.



Balli Kaur Jaswal nous propose une belle brochette de personnages. Nikki, indienne mais qui vit à l’anglaise et qui ne comprend pas trop la façon de vivre de son peuple. Kulwinder qui ressemble à une vieille sorcière mais qui se révèle au grand cœur. Tarampal que l’on a du mal à cerner. Mais aussi Sheena qui m’aura bien fait rire ou encore Manjeet, Arvinder, Preetam, toutes plus attachantes les unes que les autres.



Mais comment des cours d’anglais en est-on arrivé à de la littérature érotique ? Eh bien tout simplement grâce à ces veuves indiennes qui, si elles ont un vécu pour la plupart franchement pourri et font profil bas face aux hommes, ont des choses à dire sur le sujet ! On ne tombe jamais dans le vulgaire et c’est même traité avec humour. Nos personnages nous pondent des histoires érotiques à chaque séance et n’ont pas du tout envie d’apprendre l’anglais. Cette activité va permettre à Nikki de mieux comprendre sa culture et de découvrir les histoires des unes et des autres.



Si c’est traité plus ou moins de légèreté, Le club des veuves traite de sujets importants. Ainsi, Balli Kaur Jaswal nous parle des femmes, de leur place au sein de la société et comment leur voix va prendre de la puissance dans cette communauté. Mais elle nous montrera également la crainte des hommes et le rejet de cette place nouvelle. C’est bien traité, les témoignages m’ont semblé réels, authentiques. Cependant, la fin m’a semblé un peu rapide, mais je ne vous en dis pas plus !



Lu en quelques jours, Le club des veuves qui aimaient de la littérature érotique a été un véritable plaisir à découvrir. Balli Kaur Jaswal traite d’un sujet qui me semble important et a su le lier avec légèreté tout en gardant des moments forts. Je garderai chacun de ces personnages en tête car l’auteure a su nous les rendre attachantes et j’ai l’impression d’avoir laisser des amies à la fin du roman. A découvrir sans plus tarder !


Lien : https://popcornandgibberish...
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