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Critiques de Balli Kaur Jaswal (140)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

C'est l'histoire de Nikkie, jeune londonienne de 22 ans issue d'une communauté Indienne très conservatrice, qui au grand désarroi de ses parents, décide de prendre son envol et de trouver par elle-même ce qu'elle souhaite faire dans la vie.

Alors qu'elle désespère de trouver sa voie, elle tombe sur une petite annonce au Temple Sikhe concernant la recherche d'une animatrice de cours d'écriture pour veuves de la communauté.

Passionnée de lecture et d'écriture, elle se lance dans l'aventure, qui va s'avérer bien différente de ce à quoi elle s'attendait !



Une histoire très touchante qui m'a fait découvrir une culture que je ne connaissais pas, dans laquelle la place de la femme est définie bien avant qu'elle n'en devienne une.

Une culture conservatrice très dure pour les femmes, pour lesquelles il est difficile de s'affirmer et de s'exprimer.



Entre amour, désir et vengeance, l'autrice joue avec nos émotions et le fait plutôt bien !

J'ai apprécié cette lecture aussi surprenante qu'addictive !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Un Choc des Cultures Pétillant 🤩



Au cœur de Londres, de nos jours, l’histoire de Nikki, une jeune femme sikh d’une vingtainerecroisent prend forme dans ce roman. ☺️



Nikki a récemment abandonné ses études et travaille dans un pub en attendant de trouver sa voie. Cette émancipation, peu courante dans sa communauté, est une source de tension avec ses parents. Cependant, un simple détour par le temple de Southall pour déposer une annonce matrimoniale pour sa sœur la conduit vers une opportunité inattendue : enseigner un cours d’écriture créative à un groupe de femmes sikhs. 😘



Là où Nikki s’attendait à animer un atelier d’écriture pour des aspirants écrivains, elle se retrouve face à un groupe de femmes, majoritairement analphabètes, prêtes à explorer le territoire de l’érotisme et à partager leurs expériences amoureuses et familiales, souvent humoristiques, parfois émouvantes, mais toujours empreintes d’humanité. 🌼



Ce roman est une brillante exploration du choc des cultures. Il est malicieux, amusant, parfois révoltant, léger tout en étant profond, coquin sans jamais basculer dans la vulgarité. À travers les yeux de Nikki, une londonienne d’origine indienne de 22 ans, le lecteur plonge dans un monde où les traditions et les interdits sont d’un poids écrasant, où le regard des voisins est un fardeau constant, et où la « milice de la bonne pensée » surveille chaque geste. 🌸



Le récit est teinté de fascination et de révolte, mais aussi de jubilation et d’amusement. C’est un voyage captivant dans les dédales d’une culture riche et complexe, à travers les conversations intimes et provocantes de femmes qui cherchent un espace de liberté, un lieu où elles peuvent s’exprimer à l’abri des regards masculins. 🌹



Ce club est un lieu d’entraide, d’amour, de drame et de couleurs. Ce roman est terriblement attachant, une mosaïque de vies fascinantes qui se croisent et se recroisent, dévoilant les multiples facettes de la condition féminine dans une société marquée par des traditions et des interdits. 💫
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres. Nikki a abandonné ses études, au grand dam de ses parents, et cherche désespérément un emploi. Répondant à une annonce pour animer un atelier d'écriture, elle se retrouve devant un groupe d'indiennes, veuves pour la plupart. Et ce qu'elles veulent, ce n'est pas un cours d'alphabétisation, mais raconter des histoires, et pas n'importe quel type d'histoire...

A priori, voilà un sujet tout à fait léger qui envoie Nikki et le lecteur à la rencontre de personnages de femmes indiennes délicieusement drôles et coquines ! À la recherche d'un lieu où ne pèse ni le regard des hommes qui les tiennent sous surveillance ("Les frères"), ni le poids parfois si lourd des traditions sikhs, Arvinder, Preetam, Manjeet ou encore Sheena ont envie de parler sans tabou de sexe, de désir et de fantasmes. 

Mais Nikki, jeune femme moderne et émancipée, va vite découvrir que derrière la façade, la réalité est beaucoup plus sombre et les secrets bien plus lourds au sein de la communauté. On parle ici du poids de la réputation, des mariages arrangés, du déshonneur et même de chantage. Nikki va permettre à chacune de ces femmes de libérer leur parole. Un très beau roman plein de surprises sur l'entraide et la tolérance.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres. Mindi, jeune femme sikhe, veut un mariage arrangé. Nikki, sa sœur très émancipée, ira, malgré ses convictions, mettre sur le tableaux des annonces du centre communautaire sikhe, la notification de Mindi. C’est là qu’elle découvre une offre d’emploi intéressante:



“Association sikhe recherche animatrice pour atelier d’écriture réservé aux femmes.”



Ce qu’elle ne sait pas c’est que cet atelier en est un d’alphabétisation … et les femmes qui y sont inscrites, veulent plutôt parler et écrire des histoires érotiques. Voilà Nikki embarquée, malgré elle, dans une drôle d’aventure …



Roman qui décrit le milieu de vie des femmes sikhes dans un quartier où elles peuvent vivre sans savoir écrire ou lire en anglais. Qui vivent dans un vase clos, qui veulent exprimer leurs fantasmes, leurs désirs qui ne sont pas “permis” dans leurs communautés.



C’est léger, il y a de l’humour, on apprend sur le mariage arrangé, on apprend sur la condition des veuves, on apprend sur la communauté sikhe.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je n'ai jamais lu un livre dans lequel autant de gentes littéraires se croisent et se mêlent. Je ne souhaite pzs trop en dévoiler pour ne pas gâcher les effets de surprises.

Mais si vous aimer les histoires de famille, les histoires d'amitié, les témoignages de vies ou les polars, ce livre est pour vous.

Pour moi, il s'agit avant toute chose d'un livre portant haut la sororité.



Nous suivons Nikki, de nos jours, qui a souhaité prendre son indépendance pour poursuivre sa propre voieet ses propres rêves vis à vis de famille très pieuse. Elle s'investit dans sa communauté en développant un club d'écriture.



Ce roman aborde la complexité des vies des femmes. Il se passe au sein de la communauté sikh d'Angleterre mais aborde les sujets universels touchant les femmes.



Le titre n'est finalement qu'anecdotique et sert de pretexte pour cette histoire profondément feministe où nous sommes ballottés entre mystères et recits érotiques pour mener des combats de libertés et de vérités.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Prenez quelques paragraphes de lectures érotiques, ajoutez y un zeste de cosy crime, saupoudrez d'un choc entre coutumes traditionnelles et modernité, et vous obtiendrez ce joli petit roman, qui mélange pas mal de genre.

Nikki est une jeune pendjabi libre, moderne, qui s'est affranchie des diktats et des coutumes liées à sa culture. Au gré du hasard, elle va être amener à animer un groupe d'écriture dans un temple de Southall, situé au cœur de sa communauté. Mais, c'est le choc lorsqu'elle constate que ces élèves sont des veuves, qui savent à peine lire et écrire, et qui sont coincées dans des carcans d'un autre âge. Mais toutes rêvent de liberté, d'émancipation. Leur moyen pour y parvenir, des récits qui émoustillent. Et c'est parti pour un duel entre elles plus audacieuses et celles plus craintives des représailles qui pourraient surgir, si d'aventure les hommes avaient vent de leurs dévergondages.

L'histoire est originale, assez drôle et plaisante à lire., mais le mélange de style m'a un peu gâché la lecture. Mais que vient faire cette petite enquête, façon cosy mystery. Certes, ca donne un élément de plus à cette critique sur certains carcans de la culture Sikhs, mais ça m'a fait bizarre. Sinon, c'est un belle immersion dans cette communauté, qui rend hommage à l'entraide féminine, à la sororité.



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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J’ai adoré me plonger dans cette communauté sikh en plein cœur de Londres, découvrir leur culture où la modernité s’entrechoque avec leurs traditions ancestrales. Un vent de rébellion et de liberté va émerger de ces réunions insolites.

Sous des allures comiques et débridées se cache un vrai roman féministe qui met en lumière la place de la femme dans la culture indienne et toutes ses règles qu’elles subissent.

Intégrer de vraies scènes erotiques dans ce roman, il fallait oser mais je trouve que ça fonctionne et que ça allège un récit parfois difficile. Car la loi du silence règne dans cette communauté et Nikki va se battre au péril de sa vie pour que justice soit rendue aux femmes opprimées.

Un bel équilibre entre sensualité, émancipation, quête de soi et recherche de justice.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

"Le Club des Veuves qui aimaient la littérature érotique" de Balli Kaur Jaswal est une véritable torpille dans ma bibliothèque. Le genre de roman que l'on découvre totalement par hasard et qui nous apporte bien plus que ce que l'on pouvait imaginer. Lu en ENC pour les éditions Nami, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. Le titre me faisait un peu peur...Mettre ensemble veuves et littérature érotique est un sacré défi quand on y pense...Découvrir dès les premières pages que les fameuses veuves étaient d'origine sikh fut pour moi une sorte de cerise sur le gâteau de ma perplexité. Et pourtant, ce roman fut une délicieuse découverte aux ingrédients divers: féminité, culture, mystère, révélation, identité, écriture... Le tout est agréablement saupoudré de curry...euh pardon d'épices piquantes et relevées. En démarrant ma lecture, j'étais à mille lieues de penser que je me retrouverais à Londres, au cœur d'une communauté que je ne connais absolument pas. De par son passé impérial, la Grande-Bretagne accueille une grande communauté des Indes. Balli Kaur Jaswal partage avec nous un univers proche de sa culture. Née à Singapour dans une famille originaire du Pendjab (e.a le Pakistan actuel), la romancière a beaucoup voyagé durant son enfance. Elle s'inspire grandement de la culture pendjabi pour l'écriture de ses romans. "Le club des Veuves" est son troisième roman. Dans ce roman, l'autrice prend pour la première fois Londres et essentiellement le quartier de Southhall où la communauté pendjabi est très développée. Nikki, notre personnage principal, trouve un emploi d'animatrice d'ateliers d'écriture dans un centre culturel sikh. Dès le premier cours, elle réalise que l'organisation d'ateliers d'écriture va être complexe étant donné que la majorité des participantes sont analphabètes. Alors que Nikki souhaite apprendre à écrire à ces femmes, veuves, elle réalise très vite que ces dernières apprécient les échanges et partages d'histoires de leur cru autour de leurs envies et de leurs fantasmes. Difficile au sein d'une communauté où la censure est encore très vivante de maintenir à flot cet atelier et de permettre à ces femmes d'exprimer leurs désirs, leurs rêves et leur sensibilité. De plus, progressivement, Nikki découvre que plusieurs femmes du quartier sont mortes d'avoir rêvé à une émancipation... Au gré de ma lecture, je me suis surprise à m'intéresser au destin de ce groupe de femmes coincées entre tradition et modernité. Leur statut de veuves les rendent intouchables et leur confèrent une certaine liberté. Ce roman plonge le lecteur dans un bain culturel aux notes épicées. Il est le reflet d'une communauté minoritaire en Angleterre. J'ai trouvé intéressant de découvrir le regard et l'intérêt de ces femmes sur la société où elles vivent, en total décalage avec la culture britannique. J'ai aimé accompagner Nikki dans son nouveau métier, dans ses essais et ses erreurs, dans son questionnement aussi et dans la confrontation qu'elle vit entre sa culture familiale et la culture du pays où elle est née. J'ai senti son tiraillement mais aussi sa volonté d'exister pour elle-même et non pour contenter le qu'en dira-t-on d'un groupe social. Derrière une écriture légère et agréable, Balli Kaur Jaswal nous offre un récit parfois tendu. De prime abord, ce récit a des allures de comédie. Finalement, au fil des pages, il révèle des notes de cosy mistery. Une surprise déconcertante...tout comme le partage des fantasmes et des états d'âme de ces femmes. Les éditions Nami nous offrent une littérature de l'intime. "Le club des Veuves" entre totalement dans ce projet. L'intimité d'un groupe de femmes d'une culture éloignée de la nôtre est une découverte savoureuse. L'intérêt de cette lecture est clairement le contraste saisissant entre la culture de ces femmes, les propos qu'elles tiennent et l'engouement que cet atelier suscite dans leur communauté. Autant te prévenir, les textes inventés par ces dames sont plutôt érotiques et parfois explicites sans pour autant nécessiter une censure car l'ensemble reste assez soft. Ce roman a été traduit en 18 langues et a eu beaucoup de succès. Au delà de l'aspect culturel, ce livre offre aux femmes une porte ouverte vers leur féminité, l'acceptation de leurs rêves, de leurs fantasmes, de leurs désirs. A l'époque du chacun pour soi, "Le club des Veuves qui aimaient la littérature érotique" crée du lien et donne envie de rejoindre un groupe de femmes comme celui que Nikki anime. Ce livre m'a ramené à nous, femmes de tous horizons qui grâce à la lecture, créons une multitude de liens sur les réseaux sociaux, lors des salons et des dédicaces. Certes, nous ne sommes pas aussi coquines que les Veuves de Southall...Cependant, quel de plaisir de se retrouver entourée autour d'un sujet qui nous anime. Il en est de même pour les Veuves et pour Nikki. Ce qui nous unit nous dévoile et nous rend plus fortes. Ne l'oublions pas.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Lecture dépaysante , Londres certes mais le quartier indien. On découvre les us et coutumes , les confrontations anciennes et nouvelles générations . On suit Nikki, plutôt effrontée qui se retrouve à donner des cours d’alphabétisation à des veuves. Au final, les cours deviennent des lectures coquines ! Dommage, que la culture Penjabi ne soit pas plus explicité ( notamment dans les notes du traducteur ! )
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman touchant sur la condition de la femme. Si avec ce titre, on pourrait penser à un roman léger, il n’en est rien car il aborde des sujets graves comme les mariages forcés, les crimes d'honneur, la soumission des femmes….



Le roman se situe à Londres au cœur d’une communauté indienne. Nikki est une jeune femme moderne qui a grandit dans une famille d’immigrés indiens. Elle souhaite conservait sa liberté et s’oppose à sa mère et sa sœur. Elle décroche un job dans un temple ou elle va animer un atelier d’écriture mais les femmes qu’elles va rencontrer sont bien différentes de ce qu’elle avait imaginé.



On découvre une multitude de personnages vraiment intéressant et on découvre leurs tiraillements entre traditions ancestrales et désir de liberté. L’amour et le mariage sont des notions complètement différentes entre l’Europe et l’Inde et j’ai trouvé ses femmes très courageuses. Elles sont mariées jeunes, souvent a des hommes bien plus vieux, qu’elles ne connaissent pas et n’ont pas une vie facile ou heureuse.



C’est un roman poignant que je ne suis pas près d’oublier.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Deuxième roman de cette autrice que je lis et je n'arrive pas à accrocher à sa plume, je crois. Alors que les thèmes me plaisent !



Ici, nous suivons deux femmes à Londres : Nikki, une jeune pendjabie sikhe moderne et féministe, qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et a l'impression d'être le mouton noir de sa famille avec ses envies d'indépendance. De l'autre, Kulwinder, une femme qui travaille dans une association et qui a perdu sa fille dans des circonstances étranges. Elles vont se rencontrer autour d'un projet : des cours d'écriture communautaires, et ce qui devait être un cours d'alphabétisation en anglais pour ces veuves pendjabies devient un cours d'écriture érotique.



À travers ces deux parcours principaux et les sujets qui émergent suite aux lectures des récits érotiques, c'est la condition de la femme dans la culture indienne qui est dépeinte. Une culture codifiée où la notion d'honneur a un rôle important, l'exemplarité, le sens des responsabilités... mais une culture qui essaye aussi de s'adapter dans un autre pays, l'Angleterre. C'est tout cet aspect là qui m'a plu !



Par contre, je n'ai pas réussi plus que ça à m'attacher aux personnages, malgré leurs douleurs, leurs espoirs. Certaines femmes du cours sont vraiment touchantes, malgré tout, et j'aime comment chaque personnage représente une vision de la femme et de la culture, sans jugement. Qu'elles soient modernes ou plus traditionnelles, on comprend pourquoi.



Je suis passée à côté et c'est bien dommage...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres, Nikki une jeune femme moderne d’immigrants indiens cherche sa place dans le monde après avoir abandonnée ses études de droits et quitter la maison familiale



En plus d’être serveuse dans un bar, Nikki postule pour donner des cours d’alphabétisation à des veuves punjabi au centre communautaire de Southall



Elle se rencontre que la plupart sont illettrées. Ces veuves ne sont pas venues là pour apprendre à écrire ou lire l’anglais mais pour s’exprimer librement à travers des histoires érotiques



Donner vie à leur voix, à leur désir et à leur imagination. Être libre de parler sans honte, reproches ou représailles. Ces cours vont leur permettre de s’émanciper



Ce n’est pas, parce qu’on est vieille et veuve que l’on n’a pas le droit d’éprouver du plaisir, d’avoir des fantasmes et pourquoi pas, les mettre en pratique. Elles sont invisibles aux yeux de leur communauté traditionnelle et conservatrice alors qu’elles ont tant de choses à dire et à partager



Ce que j’aime dans cette histoire, c’est comment les veuves se rapprochent, se soutiennent les unes des autres en racontant des histoires épicées. Elles sont rafraîchissantes et hilarantes. Je ne vais plus regarder les légumes de la même façon



Mais derrière ces rires se cachent l’oppression patriarcale des femmes à travers la police morale et les violences conjugales. Car l’honneur est très importante au sein de la communauté et certaines personnes sont prêtes à aller loi pour la protéger



L’auteure est impartiale dans sa représentation du style de vie de la diaspora indienne. Le meilleur et le pire des mariages arrangés sont montrés à travers la vie de divers personnages : de Tamparal marié à l’âge de 10 ans à un homme de 30 ans son aîné, aux parents de Nikki qui ont vécu heureux jusqu’à ce que la mort les sépare



Bien que le concept du livre semble léger et drôle, ce roman est profond, touchant, inspirant et engageant. Un grand respect pour ces femmes qui ont osé braver les hommes. Elles sont devenues visibles
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Personnellement, je fais partie des lecteurs qui n'ont pas été passionné par l'histoire ...

Je trouve que l'objectif de l'auteure pourrait être plus clair dans l'histoire, car j'ai eu du mal à comprendre où elle voulait en venir avec tous les différents destins des personnages.

J'ai également trouvé que le thème de tradition versus modernisme était un peu cliché et aurait pu être exploré de manière plus originale.

Lecture bien pratique dans le cadre du challenge des Globetrotteurs . C'est déjà un beau mérite ;-)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Quelle belle surprise ! Ce roman aborde les différences culturelles dans cette immense capitale qu'est Londres, avec sincérité et humour, sans trop en faire.

Ici, on rencontre Nikki, 22 ans, qui contre l'avis de sa mère, a déménagé du foyer familial pour habiter au-dessus du pub où elle travaille. Alors qu'elle se rendait au temple pour déposer une annonce dans le but de trouver un mari pour sa sœur dans le cadre d’un mariage arrangé, elle va tomber sur une offre d'emploi pour être professeur dans un cours d'écriture pour femmes. Avec curiosité elle va donc décider de candidater.

Mais voilà, aucune des femmes qu'elle rencontre dans ce cours ne sait lire ou écrire. Elles sont toutes veuves (ou presque) et se retrouvent deux fois par semaine pour exprimer leurs fantasmes et envies à travers des histoires, une liberté qui est très mal vue en dehors de cette salle au cœur de leur communauté. Ici, elles sont à l’abri du patriarcat et des injonctions de leur culture. Elles peuvent s'exprimer sans avoir peur du regard des autres et des hommes dont certains sèment leurs idées extrémistes autour du temple.

Plusieurs scènes cocasses vont s'enchainer tour à tour avec ces femmes qui au fil du livre vont devenir de plus en plus attachantes. Chaque histoire imaginée est abordée sans que cela devienne vulgaire ni gênant.

Au-delà de ce cours, on en apprend énormément sur la culture Sikhe : les mariages arrangés, l'honneur familial, la place de la femme dans cette communauté, le respect des valeurs, etc. On découvre petit à petit cet univers à travers la vie de Nikki, qui elle, a décidé d'aller contre l'aspect conservateur de sa culture. De nombreux éléments s'enchainent : des histoires d'amitié, d'amour, des drames, des secrets, tout ceci agrémenté d'humour et de douceur. La légèreté qui émane de ce livre apporte de la fraicheur aux sujets lourds et rend la lecture très agréable. Le message passe mieux à travers un texte fort pour le combat des femmes.

Il s’agit finalement d’un roman engagé qui aborde sous couvert d’humour la place de la femme dans cette communauté.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je ne m’attendais pas à lire une histoire si amusante et remplie de malice ! 🤭



J’ai découvert Le Sikhisme, cette religion totalement inconnue pour ma part jusqu’à aujourd’hui.

Et quel plaisir de ressortir d’un roman avec plus de savoir.



Nikki, jeune femme d’origine indienne, vit en Grande-Bretagne.

C’est une femme forte, qui s’affirme et fait entendre ses choix, ses décisions.

Un poil rebelle, elle ne suit pas les traditions, elle refuse catégoriquement d’en entendre parler. Elle ne souhaite vivre que pour sa liberté, au grand désespoir de ses proches.



C’est une histoire qui relève les différences certaines entre deux cultures. Je me suis parfois senti révoltée face à la soumission de ces femmes, la violence, la peur dans laquelle elles vivent.



C’est aussi un roman… intime ! J’ai beaucoup rigolé quant à leur imagination, leur manière de conter leurs fantasmes et ce fut très touchant de voir ces veuves libérer leurs paroles, leurs pensées et souvenirs.



Ce fut une belle découverte, un roman qui révèle un choc des cultures, des mariages arrangés, des traditions et de la place des Femmes dans cette société.

C’était aussi une histoire d’amitié, d’entraide, d’intimité et de liberté d’expression.



J’ai réellement passé un bon moment à dévorer cet ouvrage captivant.
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

Les trois sœurs Shergill vivent ce que beaucoup d’enfants d’émigrés connaissent.

Elles ont grandi à Londres, auprès de parents qui ont quitté l’Inde mais qui ont emporté avec eux leurs croyances, leurs traditions et leur pays.

Oui, mais Rajni, Jezmeen et Shirina ne connaissent rien de l’Inde surtout les deux plus jeunes qui n’y ont jamais posé un orteil et leur vie c’est Londres et le mode de vie anglais.

Aussi, lorsque Sita leur mère décède en leur demandant de partir toutes les trois en Inde faire un pèlerinage pour elle et pour répandre ses cendres sur la terre sacrée, elles rechignent toutes les trois pour des raisons bien diverses à faire ce voyage.

Rajni, l’aînée qui a 11 ans de plus que Jezmeen et 14 de plus que Shirina, est mariée et bien intégrée dans la société anglaise, et ne voit que par son fils unique, la prunelle de ses yeux, mais le coup qu’il vient de lui faire….bien difficile à avaler.

Jezmeen, qui a toujours été rebelle et qui d’ailleurs a changé son prénom qui était à l’origine Jesmeen, a toujours rêvé d’être actrice et court de casting en casting, mais cette fois elle est la vedette d’une vidéo qui tourne sur les réseaux sociaux, et dont elle se serait bien passée.

Shirina, la plus jeune, la douce Shirina, qui vit maintenant à Melbourne auprès d’un mari appartenant comme la famille Shergill à la communauté sikhe, mari rencontré par le biais d’un site de rencontre entre jeunes sikhs, mari qui bien que trentenaire vit toujours avec sa mère et sous la coupe de celle-ci femme autoritaire et surtout très traditionnaliste et pour qui chaque geste et chaque parole de Shirina, cette belle-fille dont elle ne voulait pas, est source de reproches à l’infini.

C’est ainsi que les sœurs Shergill vont commencer le pèlerinage dont leur mère leur a imposé le tracé.

Pèlerinage qui va leur ouvrir les yeux sur bien des aspects de la vie de ce pays dont même si elles parlent la langue, elles ne comprennent pas les codes.

Et avec elles, nous allons pas à pas découvrir cet immense pays, ses traditions, sa culture et bien des travers notamment la place des femmes dans cette société on ne peut plus masculine, où la violence, le viol, le meurtre des fillettes à la naissance et avec les progrès des techniques médicales l’avortement des fœtus de sexe féminin sont toujours répandus tant avoir une fille est considéré comme un fardeau pour les familles.

A tel point qu’un proverbe indien résume bien la situation : « Elever une fille revient à arroser le jardin de son voisin »

Très joli livre qui nous fait voyager, rire et pleurer avec les trois sœurs Shergill, même si j’ai trouvé que la chute de l’histoire pour Jezmeen était un peu trop facile….

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

'Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique' de Balli Kaur Jaswal.

Un livre qui développe à travers un roman les coutumes et les traditions fortes et imposantes d'une communauté indienne en Angleterre d'aujourd'hui.

Certaines jeunes filles rêvent de liberté, de féminisme et de choix mais ne s'affirment pas par peur de représailles et du qu'en dira-t-on mais aussi par peur du manque à gagner. Comment y trouver le bonheur ?

NIkki a justement du couper les ponts avec sa famille qu'elle aime pour vivre ses propres aspirations sans oublier certaines de ses valeurs. Une vie plus moderne.

Une vie qui en fin de compte va la pousser à encore plus de réflexion, d'humilité, de courage, de patience. Une vie qui va la pousser à mentir et à trouver des stratagèmes pour un monde meilleur.

De part, une mésaventure, elle en sera récompensée, remerciée, évoluée par son entourage du moment ; non pas le club des analphabètes dominées mais le club des veuves qui aiment la littérature érotique et la possibilité d'exprimer honnêtement de ce qui les touchent. Elle se rapprochera à nouveau de sa famille parce que, dans cette histoire, l'amour gagne et les mal-entendus se dissipent dans le malheur.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres, quartier de Southall, surnommé Little India : la jeune Nikki, "Britannique, pendjabie et sikhe" prend en charge par erreur un prétendu atelier d’écriture qu’elle espère créative, avant de découvrir que ses étudiantes sont presque toutes des veuves analphabètes.

Toutefois, ne pas savoir lire et écrire n’empêche pas d’avoir des choses à dire, notamment sur le désir féminin.

Mais pas que.

Les petits contes grivois que racontent ces femmes vont devenir un moyen d’échapper au carcan de la famille indienne, son culte de la réussite sociale, ses mariages arrangés, son qu’en-dira-t-on.

Jour après jour, de ce partage de fantasmes va naître une forme d’émancipation ; mais en révéler beaucoup, aussi, sur le retour de bâton que subissent les femmes en quête de liberté.

C’est un petit roman agréable à lire, qui semble hésiter entre humour et gravité sans vraiment tomber ni dans l’un, ni dans l’autre. La description approfondie de la communauté pendjabie de Londres est l’aspect le plus intéressant ; dommage par contre que l’écriture, dans une traduction de Guillaume-Jean Milan, manque de style.



Challenge Globe-trotter (Singapour)

LC thématique septembre 2023 : "Première rencontre"
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

De la même autrice, j’avais déjà bien aimé Erotic Stories For Punjabi Widows (Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique). J’ai retrouvé dans ce second roman tout ce qui faisait déjà l’intérêt du premier à mes yeux, le choc entre la culture indienne et la culture occidentale et la difficulté de grandir entre deux mondes. Balli Kaur Jaswal dénonce le poids des traditions patriarcales et les violences terribles dont sont victimes les femmes indiennes, parfois dès leur plus jeune âge. Pour autant, elle ne renonce pas à l’humour et n’hésite pas à se moquer affectueusement de ses personnages. Cela donne une espèce de déséquilibre entre la gravité de certains sujets et la volonté de rester dans un registre plutôt léger, mais ça reste une lecture très agréable et très dépaysante, et je continuerai de suivre cette autrice avec plaisir.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..



L'atelier d'écriture



En répondant à une annonce demandant une animatrice pour un atelier d'écriture, Nikki était loin de se douter de ce qui l'attendait et des défis qu'elle devrait relever.

À 22 ans, cette jeune londonienne cherche encore sa voie. Elle a abandonné des études de droit qui l'ennuyaient et, au grand désespoir de ses parents, quitté le nid familial pour prendre un emploi de barmaid dans un pub et vivre dans l'appartement du dessus. Pourtant, venus du Pendjab il y a plus de vingt ans, ses parents l'ont élevée, tout comme sa sœur aînée Mindi dans le respect des rites et coutumes sikhes. Si Mindi y est restée très attachée au point de rechercher un mariage arrangé, Nikki tente tant bien que mal de s'en affranchir. Cet atelier d'écriture destiné aux femmes de sa communauté tombe à point nommé et lui permettra de concilier son amour de la littérature et un certain activisme politique en aidant ces femmes. Mais lors du premier cours Nikki découvre que ses "étudiantes" sont des veuves, âgées pour la plupart, et toutes ou presque analphabètes et ne parlant pas ou peu l'anglais... Bien loin de pouvoir remplir le cahier des charges de la petite annonce qui promettait "un nouvel atelier sur les techniques de narration" et mentionnait que "Les ateliers s'achéveront par une anthologie des meilleurs travaux" ! En revanche si ces veuves ne savent ni lire ni écrire elles ont beaucoup à dire sur leurs vies, celles qu'elles menaient souvent soumises à leurs maris et écrasées par le poids des traditions. Ce qu'elles recherchent finalement c'est un lieu où elles pourront échanger à l'abri du regard des hommes, librement. Très librement ! Car les histoires qu'elles vont raconter à Nikki, mi vécues mi fantasmées parlent surtout de sexualité et d'érotisme.

En tout premier lieu c'est le titre insolite de ce roman qui m'avait attirée, puis les thèmes abordés m'avaient encore plus donné envie de le lire ! Et j'ai beaucoup aimé cette lecture, bien plus profonde qu'il n'y paraît. Au delà des petites nouvelles érotiques inventées par ces veuves un tantinet délurées, c'est un véritable choc culturel que nous fait partager l'auteure en nous plongeant dans la communauté Pendjabi sikhe installée en Angleterre. Un petit monde "à part" où encore aujourd'hui les mariages sont arrangés par les familles et où le statut des femmes se définit par rapport à celui des hommes : fille, épouse, mère puis veuve... Certes, les choses évoluent (le personnage de Nikki mais aussi celui de Kulwinder en sont les témoins) mais plutôt lentement, freinées par le code de l'honneur, le voisinage, la religion, la belle famille...

J'ai bien aimé aussi que les personnages masculins ne soient pas dépeints de manière caricatururale.

Un roman féministe avec une touche de thriller, délicieusement sensuel et poétique que je vous recommande vivement.
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