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Critiques de Balli Kaur Jaswal (140)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman au titre accrocheur est beaucoup plus que ce que l'on pourrait croire. Certes, il y a de petites histoires croustillantes racontées par ces veuves Sikhe, mais on ne tombe jamais dans la vulgarité et c'est traité avec beaucoup d'humour.

Nikki,jeune anglaise diplômée d'origine Sikhe, se retrouve à donner des cours d'anglais à un groupe de veuves pour la plupart analphabètes. Ces femmes qui sont souvent à Londres depuis plus de 20 ans et qui ne parlent toujours pas anglais sont surtout là pour sortir de la solitude que leur impose leur état de veuve. Balli Kaur Jaswal en nous croquant des personnages attachants aux caractères variés et complexes nous fait réfléchir sur le statut de la femme dans la communauté sikhe et sur le poids des traditions. Elle nous permet de mieux comprendre ces femmes parachutées dans la culture occidentale.A ces réflexions s'ajoute une enquête sur le drame qui a amené une jeune femme à s’immoler par le feu. Un autre thème est celui du mariage arrangé qui semble perdurer jusque dans les classes éduquées de cette communauté.

Dans ce roman tendre Balli Kaur Jaswal qui connaît très bien son sujet, nous montre qu’il est toujours possible d’agir, même avec de faibles moyens, pour aider des femmes à se dépasser et sortir du carcan culturel imposé par les hommes et une tradition séculaire.

J'ai passé un très bon moment avec ce groupe de veuves Sikhes. C'est un excellent livre pour les vacances. C'est facile, on rit beaucoup. Ce n'est pas superficiel car derrière il y a tout le désarroi de ces femmes transplantées dans une autre culture mais restant sous le joug d'habitudes ancestrales.

Leur expédition dans un pub restera pour moi un grand moment d'anthologie!

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Née à Singapour, Balli Kaur Jaswal a passé sa vie entre le Japon, la Russie, les États-Unis et l'Europe. Premier de ses romans publié en France, Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique a rencontré un fort succès lors de sa publication internationale et a été sélectionné par Reese Witherspoon pour son fameux book club.

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est bien plus profond que ce que son titre laisse paraître. C’est un roman original et engagé qui fait réfléchir sur la place des femmes orientales en Occident.

Tiraillées entre leurs traditions ancestrales et leurs libertés individuelles, les femmes de ce club débridé vont choisir de s’affirmer et de vivre librement quand d’autres vont rester ancrés dans les traditions et porter au pinacle l’honneur de leur famille et de leur communauté.

Entre honneur et horreur, Balli Kaur s’insinue habilement dans les interstices d’un acte barbare qui affecte un large éventail de cultures, de communautés, de religions et d’ethnies. Si elle possède l’art et la manière de créer des personnages crédibles et attachants, elle condamne néanmoins sans appel ces meurtres perpétrés aujourd’hui encore dans de nombreux pays du monde.

Développée avec humour et légèreté, son intrigue est une dénonciation du modèle patriarcal et un rejet pur et simple de cette culture de violence et de contrôle des femmes. Les mariages forcés, les violences conjugales, l’assujetissement et la soumission psychologique et matérielle des femmes à leur mari sont autant d’exemples au service du maintien du conservatisme oriental. Tout au long du roman, on le voit, cette subordination des femmes conduit à des situations de déférence, de dépendance et de pauvreté. C’est profondément révoltant !

Même s’il faudra encore beaucoup de temps pour changer des attitudes aussi profondément enracinées, Balli Kaur Jaswal reste optimiste et positive. Loin de plomber les espoirs, elle prouve avec Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique qu’il est possible d’agir, même à très petite échelle, pour améliorer le statut et la place des femmes dans la société. Son roman d’empowerment est particulièrement éclairant, stimulant et mobilisateur ! Une magnifique leçon de tolérance et un espoir pour toutes les femmes du monde, qu’elles soient de culture orientale ou occidentale !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki est une jeune femme d'une vingtaine d'année. Ayant abandonnée ses études de droit, elle travaille dans un pub en tentant de savoir vers quelle voie se diriger. Cette liberté et cette émancipation surprend sa famille, étant donné qu'elle est de religion sikhe. La jeune femme doit donc composer à la fois avec ses envies de liberté, mais aussi l'éducation qu'elle a reçu et les attentes de sa famille.

Un beau jour, pour rendre service, elle va déposer une annonce au temple de Southall car sa sœur souhaite faire un mariage arrangé. Là-bas, Nikki tombe sur une annonce : on cherche une enseignante pour donner des cours d'écriture créative à des femmes Siks. Elle saute sur l'occasion et y est embauchée. Sauf, qu'une fois arrivé là-bas, elle se rend compte que c'est pour donner en réalité des cours d'écriture à des femmes analphabètes et mal-à-l'aise avec l'anglais...

Faisant mauvaise fortune bon cœur, Nikki commence à donner ces cours et – de fil en aiguille – ces femmes vont se révéler, lui faire confiance, et vont commencer à partager des histoires. Des histoires sur elles, mais surtout des histoires érotiques et amoureuses. Car il ne sera pas dit qu'on ne peut pas être veuve ou de religion sikhe et ne pas apprécier l'érotisme !

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un livre qui me tentait énormément, déjà à cause du titre qui interpelle mais surtout à cause du résumé. Et, après lecture, je ne suis pas du tout déçue !

Dans ce livre, nous avons affaire à une belle brochette de personnages, à commencer par Nikki, une jeune femme indienne qui vit à la façon anglaise et qui se sent en décalage avec son peuple ; mais aussi sa mère et sa sœur ; les femmes qui font partie du club d'écriture... C'était un roman qui tourne autour des femmes, féministe, et qui est très délicat et très bien traité. Le roman se passe au Nord de Londres, dans la communauté Indienne. C'est donc à la fois familier et dépaysant, j'ai appris énormément de choses, sur leurs coutumes, leur religion, leurs manières de vivre... C'est palpitant ! Et lorsqu'on découvrir ces veuves, on a droit à toutes sortes d'histoires : comment elles en sont arrivées là, comment elles vivent, ce qu'elles souhaitent. La plupart ont eu une vie assez dure, et leur rapport aux hommes est très différents de notre culture. Mais, peu à peu, elles vont se libérer, libérer leurs voix et leurs envies. Et tout cela est traité avec beaucoup de subtilité et d'humour, on ne tombe jamais dans le vulgaire ou l'irrespectueux, au contraire !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

C'est un autre monde, une autre culture où honneur et transmission sont indissociables que j'ai découvert dans ce roman abordant la communauté indienne sikh de Londres. Ici le poids de la famille est pesant et les hommes ont tout pouvoir. le cours d'écriture proposé par Nikki devient vite pour les veuves du quartier un endroit pour aborder leur vie et leurs fantasmes. C'est un moyen aussi de s'éloigner du joug familial. Mais les hommes veillent...j'ai passé un bon moment avec ce roman à l'écriture fluide, à l'histoire prenante et aux personnages attachants, partagés entre leurs 2 cultures. Une réussite ! Merci à netgalley et à l'éditeur pour cet envoi en avant première dans le cadre du challenge Netgalley.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Avec un tel titre, le lecteur pourrait s'attendre a une lecture légère, mais c'est loin d'être le cas.



Au sein d'une communauté indienne de Londres, nous suivons un groupe de veuves venues se retrouver pour discuter et partager dans l'atelier d’écriture de Nikki, loin des hommes.



Au commencement, une confrontation s'exerce entre deux modes de vie: d'un côté, celui de ces veuves analphabètes qui restent attachées à leur tradition et leur réputation et de l'autre, nous avons Nikki, jeune londonienne d'origine indienne qui est beaucoup plus indépendante et moderne. Ces femmes semblent accepter sans broncher les mariages arrangés qui perdurent encore aujourd’hui, les violences conjugales et le patriarcat.



Mais, grâce à ce club d'écriture, ces femmes se libèrent des pressions exercées par le quartier "Little India", permettant de dédramatiser la situation. Les femmes s'ouvrent, partagent leur rêve, leur fantasme et leur espoir. Cet enseignement va permettre par la même occasion à Nikki de renouer avec ses origines.



Un roman drôle, qui ne tombe jamais dans le vulgaire. Un bel aperçu de la condition de la femme. A lire avec un chai off course !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Lorsque j'ai vu que Reese Witherspoon avait choisi ce livre dans le cadre de son club de lecture j'ai su qu'il fallait que je lise ce livre, lorsqu'en plus j'ai appris que la collection Le Cercle des éditions Belfond allait publier ce livre, j'ai été encore plus impatiente de le découvrir !



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un savant mélange entre la comédie et le drame, entre une satire et une tragédie. Balli Kaur Jaswal dépeint avec talent les mœurs et le poids des traditions indiennes sur les femmes. Des traditions qui sont parfois traitées avec humour mais qui parfois empêchent une parole libérée, une liberté de mouvement. C'est ainsi que Nikki, l'héroïne, représente cette jeune femme moderne qui allie la connaissance des traditions et la volonté de liberté.



Ce roman est ainsi composé de différentes histoires, de différents points de vue. Il y a l'histoire de Nikki qui va animer ce club d'écriture qui deviendra progressivement un groupe de partage d'histoires érotiques. Ces histoires représentant le moyen -pour ces veuves écartées de la vie sociale- de se sentir revivre, de faire parler leurs fantasmes malgré le danger d'en parler, malgré le regard des autres.



Ce roman est aussi l'histoire d'un drame : la mort tragique et mystérieuse de la fille de Kulwinder. Cette dernière est l'autre "héroïne" de cette histoire. Une femme habitée par les traditions mais qui souhaite d'une certaine manière se repentir de ne pas avoir su aider, soutenir sa fille (et ce en aidant les femmes de sa communauté). Une fille morte dans des conditions suspectes. Une mort qui va devenir un des éléments essentiels de l'intrigue.



J'ai adoré ce roman du fait des personnages qui sont très émouvants; du fait de ce mélange bien pensé, bien dosé entre le drame et la comédie; du fait de ce message féministe qui est si important. Une lecture qui permet de rire, de pleurer et d'apprendre sur une culture.



En définitive, je recommande vivement ce livre qui a été une formidable découverte !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman touchant sur la condition de la femme. Si avec ce titre, on pourrait penser à un roman léger, il n’en est rien car il aborde des sujets graves comme les mariages forcés, les crimes d'honneur, la soumission des femmes….



Le roman se situe à Londres au cœur d’une communauté indienne. Nikki est une jeune femme moderne qui a grandit dans une famille d’immigrés indiens. Elle souhaite conservait sa liberté et s’oppose à sa mère et sa sœur. Elle décroche un job dans un temple ou elle va animer un atelier d’écriture mais les femmes qu’elles va rencontrer sont bien différentes de ce qu’elle avait imaginé.



On découvre une multitude de personnages vraiment intéressant et on découvre leurs tiraillements entre traditions ancestrales et désir de liberté. L’amour et le mariage sont des notions complètement différentes entre l’Europe et l’Inde et j’ai trouvé ses femmes très courageuses. Elles sont mariées jeunes, souvent a des hommes bien plus vieux, qu’elles ne connaissent pas et n’ont pas une vie facile ou heureuse.



C’est un roman poignant que je ne suis pas près d’oublier.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman se déroulant dans la communauté Sikh de little india à Londres est un régal.

Entre émancipation et carcan de la culture, entre obligation et désir, il montre le cheminement de ses femmes, toutes différentes mais toutes essayant de s’affranchir.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres, Nikki une jeune femme moderne d’immigrants indiens cherche sa place dans le monde après avoir abandonnée ses études de droits et quitter la maison familiale



En plus d’être serveuse dans un bar, Nikki postule pour donner des cours d’alphabétisation à des veuves punjabi au centre communautaire de Southall



Elle se rencontre que la plupart sont illettrées. Ces veuves ne sont pas venues là pour apprendre à écrire ou lire l’anglais mais pour s’exprimer librement à travers des histoires érotiques



Donner vie à leur voix, à leur désir et à leur imagination. Être libre de parler sans honte, reproches ou représailles. Ces cours vont leur permettre de s’émanciper



Ce n’est pas, parce qu’on est vieille et veuve que l’on n’a pas le droit d’éprouver du plaisir, d’avoir des fantasmes et pourquoi pas, les mettre en pratique. Elles sont invisibles aux yeux de leur communauté traditionnelle et conservatrice alors qu’elles ont tant de choses à dire et à partager



Ce que j’aime dans cette histoire, c’est comment les veuves se rapprochent, se soutiennent les unes des autres en racontant des histoires épicées. Elles sont rafraîchissantes et hilarantes. Je ne vais plus regarder les légumes de la même façon



Mais derrière ces rires se cachent l’oppression patriarcale des femmes à travers la police morale et les violences conjugales. Car l’honneur est très importante au sein de la communauté et certaines personnes sont prêtes à aller loi pour la protéger



L’auteure est impartiale dans sa représentation du style de vie de la diaspora indienne. Le meilleur et le pire des mariages arrangés sont montrés à travers la vie de divers personnages : de Tamparal marié à l’âge de 10 ans à un homme de 30 ans son aîné, aux parents de Nikki qui ont vécu heureux jusqu’à ce que la mort les sépare



Bien que le concept du livre semble léger et drôle, ce roman est profond, touchant, inspirant et engageant. Un grand respect pour ces femmes qui ont osé braver les hommes. Elles sont devenues visibles
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le moins que l'on puisse dire sur ce roman, c'est qu'il a un titre qui attire l'oeil... Mais ne vous laissez pas berner, ce livre n'a rien de rien de vulgaire, au plus, il est coquin... Mais c'est d'abord et avant tout un roman sur le choc des cultures... Nikki, à peine 22 ans, jeune anglaise d'origine indienne a décidé de s'affranchir de ses parents, au grand malheur de ceux-ci. Elle quitte le quartier, pour aller vivre au dessus d'un bar, laisse tomber ses études de droit pour trouver un sens à sa vie... Elle ne fréquente la quartier de temps que pour aller porter une annonce de sa soeur, qui cherche désespérément un mari. Au bout de ses ressources financières, Nikki répondra présente à une petite annonce mise sur le babillard du temple : on cherche quelqu'un pour animer un groupe d'écriture à des femmes. Un beau prétexte pour briser l'interdit, pour parler de la place de la femme dans la société indienne, pour faire comprendre également les coutumes aux occidentaux. Un beau roman sur la vie, sur les moeurs, sur l'amitié. Une très bonne lecture.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Quelle belle surprise ! Ce roman aborde les différences culturelles dans cette immense capitale qu'est Londres, avec sincérité et humour, sans trop en faire.

Ici, on rencontre Nikki, 22 ans, qui contre l'avis de sa mère, a déménagé du foyer familial pour habiter au-dessus du pub où elle travaille. Alors qu'elle se rendait au temple pour déposer une annonce dans le but de trouver un mari pour sa sœur dans le cadre d’un mariage arrangé, elle va tomber sur une offre d'emploi pour être professeur dans un cours d'écriture pour femmes. Avec curiosité elle va donc décider de candidater.

Mais voilà, aucune des femmes qu'elle rencontre dans ce cours ne sait lire ou écrire. Elles sont toutes veuves (ou presque) et se retrouvent deux fois par semaine pour exprimer leurs fantasmes et envies à travers des histoires, une liberté qui est très mal vue en dehors de cette salle au cœur de leur communauté. Ici, elles sont à l’abri du patriarcat et des injonctions de leur culture. Elles peuvent s'exprimer sans avoir peur du regard des autres et des hommes dont certains sèment leurs idées extrémistes autour du temple.

Plusieurs scènes cocasses vont s'enchainer tour à tour avec ces femmes qui au fil du livre vont devenir de plus en plus attachantes. Chaque histoire imaginée est abordée sans que cela devienne vulgaire ni gênant.

Au-delà de ce cours, on en apprend énormément sur la culture Sikhe : les mariages arrangés, l'honneur familial, la place de la femme dans cette communauté, le respect des valeurs, etc. On découvre petit à petit cet univers à travers la vie de Nikki, qui elle, a décidé d'aller contre l'aspect conservateur de sa culture. De nombreux éléments s'enchainent : des histoires d'amitié, d'amour, des drames, des secrets, tout ceci agrémenté d'humour et de douceur. La légèreté qui émane de ce livre apporte de la fraicheur aux sujets lourds et rend la lecture très agréable. Le message passe mieux à travers un texte fort pour le combat des femmes.

Il s’agit finalement d’un roman engagé qui aborde sous couvert d’humour la place de la femme dans cette communauté.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J'avoue avoir choisi ce livre uniquement à cause de son titre. Pourtant même si dans l'ensemble il s'agit d'un livre léger, les sujets qui y sont développés y sont assez profonds. Une jeune fille indienne croit s'engager à animer un atelier d'écriture alors qu'en fait il s'agit d'un cours d'alphabétisation. Lorsqu'on imagine l'Angleterre et sa communauté indienne, on ne pense pas forcément que la condition féminine y est difficile, et pourtant ce cours va devenir un endroit où les langues se délient et où sous couvert de sérieux et d'apprentissage, les femmes vont pouvoir échapper aux diktats des hommes de leur entourage. Une sorte de soupape de sécurité, où tout d'abord les femmes s'amuseront en parlant de ce qui est interdit ailleurs: le sexe, mais petit à petit des problèmes plus profonds seront soulevés, les mariages "arrangés", les violences subies, les envies d'émancipation... Pour la jeune femme qui leur sert d'enseignante, émancipée des règles de son quartier, rejetant les traditions familiales, ne comprenant pas sa sœur qui s'y soumet de son plein gré, ce sera l'occasion de renouer avec sa culture, de comprendre pourquoi et comment certaines femmes choisissent de suivre la voix qu'on leur impose mais aussi de tenter de faire évoluer les mentalités. et puis surtout de rendre justice à une jeune fille qui souhaitait vivre à l'européenne mais qui n'a pas eu autant de chance qu'elle.

Un roman que j'ai trouvé touchant, facile à lire, bourré d'humour et qui permet de prendre conscience de toutes ces choses à changer pour faire évoluer les mentalités au sujet des femmes, à commencer par les femmes elles-même!

#ChallengePlumesFéminines2019

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ne vous arrêtez pas au titre, ce roman est magnifique avec quelque chose de profond, réel incarné par le personnage de Nikki.



Nikki va donner des cours à des veuves pour la plupart analphabètes et qui ont une imagination débordante. Oui, nos veuves, les élèves de Nikki écrivent des histoires érotiques. Elles m'ont souvent fait sourire et même rire avec leurs réparties et leurs histoires.



Il y a aussi ici la découverte d'une communauté de ses traditions. Pour Nikki , on a aussi ici un parcours initiatique, une quête de soi. Elle doit apprendre à se sentir à sa place dans cette société britannique tout en étant indienne. Pour Nikki, deux façons de vivre, de penser s'opposent : la modernité et le traditionaliste.

L'auteur nous propose aussi un petit côté thriller, suspense avec le mystère autour de la mort de Maya. Il y a aussi une petite romance qui aide Nikki. On a aussi des tensions familiales et bien d'autres choses.



Vous voyez ce roman mêle allègrement les genres pour notre plus grand plaisir.

J'ai adoré voir évoluer Nikki, perdre ses a-priori sur sa communauté, trouver enfin ce qu'elle veut faire de sa vie.



Ce roman est magnifique. C'est un parcours initiatique pour Nikki qui cherche sa place dans sa famille, sa communauté, dans sa vie. Les nouvelles érotiques écrites par les veuves sont un plus qui donnent de la légèreté au récit et permettent des pauses pleines de sourires et aident Nikki à comprendre que ses femmes ne sont pas différentes d'elle et l'aident à mieux comprendre sa communauté.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Dans l'intimité de la communauté indienne , vu du côté féminin

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J'ai choisi ce roman, non par le titre qui fait sourire, mais plutôt par son résumé qui promet une lecture engagée sur la place des femmes indiennes en Occident, partagées entre les traditions et le désir de liberté.

Alors, oui, le mot "érotique" est un des thèmes de ce livre mais pas le seul!

Lors de mon voyage en Inde , au Rajasthan, j'ai visité la communauté sikh à New Delhi. Cette culture me fascine.

*

On entre dans l'intimité de ces femmes , toujours avec pudeur et respect. Une histoire comme tant d'autres, une communauté enclavée en Occident (ici à Londres) qui reproduit les mêmes traditions, les mêmes schémas. Alors, oui, en tant qu'occidentale, j'ai parfois grincé des dents. Il est difficile de comprendre pourquoi ces femmes se soumettent à leur mari, aveuglément. Pourquoi elles acceptent la violence et se taisent.

Et puis, j'ai souri (et approuvé) leurs séances de groupe d'écriture où, sans le regard masculin (et englobant toute la communauté et la bienséance), elles se "lâchent", racontent leurs ébats dans l'alcôve, leurs fantames inavoués.

Nikki, l'indienne moderne et émancipée est l'animatrice de ce groupe. Elle qui a été élevée dans des règles strictes et qui ose se rebeller, va , à son insu (et aussi sa curiosité) lever le voile sur des pratiques secrètes et dangereuses.

*

Une intrigue qui twiste l'ensemble. Quoique les nouvelles érotiques (en italique dans le roman) pimentent et dédramatisent ce sujet si grave. A savoir les femmes pendjabi et leur désir d'émancipation dans un monde en mouvement.

*

Une ode à la vie, un texte fort , des femmes entières qui se battent.

(les hommes aussi peuvent y jeter un oeil ; cela pourrait leur donner des idées :) quand on sait que le fameux Kamasutra est né en Inde.....)



A noter, l'auteure est indienne, d'origine pakistanaise. Ce n'est donc pas un hasard si elle a choisi ce sujet si engagé. Ce roman a été choisi par le club de lecture de Reese Witherspoon.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je souhaite vivement remercier les éditions Belfond et plus particulièrement, Carine Verschaeve de m’avoir offert l’opportunité de participer au Book Club Le Cercle Belfond ce 8 juillet. Ce fût mon premier book club mais j’espère, pas mon dernier. J’ai réellement apprécié ce moment de partage avec d’autres lectrices. Il m’a permis de réaborder certains aspects du livre différemment car chaque lectrice se forge sa propre opinion de l’histoire. Ce fut enrichissant de partager cette expérience autour d’un si chouette livre, qui est un de mes coups de cœur de l’année.



On y découvre Nikki, jeune femme sikh de Londres dont la vie professionnelle est au point mort depuis l’arrêt de ses études de droit, au grand dam de ses parents. Venant d’une communauté encore très traditionnaliste dans ses valeurs, Nikki détonne par ses choix féministes et son indépendance. Alors que sa sœur Mindi cherche désespérément un mariage arrangé, Nikki découvre au temple, une offre d’emploi pour ce qu’elle croit être, un cours d’écriture. Et si c’était enfin l’occasion de changer de vie pour elle ? Que va-t-elle réellement découvrir avec ses nouvelles élèves ?



Je n’en dirai pas plus car ce livre offre de nombreuses surprises que j’ai apprécié découvrir au fil des pages. En plus de ces surprises, on se plonge dans un roman engagé, dans lequel on découvre la communauté penjabie de Londres et sa confrontation perpétuelle entre les valeurs traditionnelles et l’envie de liberté de ses membres (surtout, féminines).



C’est vrai que j’ai parfois été estomaquée par la façon dont ces femmes avaient de réagir face aux décisions de leurs époux, face à la violence physique et/ou verbale dont elles étaient victimes, surtout qu’en soit Londres est si proche de nous. Mais les poids des valeurs parfois rétrogrades et de la tradition sont tellement lourds que cette vie dans une capitale « européenne » ne s’écarte que très peu de celle au pays. Honneur et importance de la famille sont indissociables, malgré parfois le caractère rétrograde que cela peut faire peser sur des jeunes filles qui ne souhaitent vivre que comme les autres.



Les personnages sont particulièrement attachants dans ce livre et il me fut difficile de les quitter. Ne vous effrayez pas des prénoms indiens, car l’auteure saura vous les décrire et les forger dans l’histoire de telle façon que vous pourrez les visualiser mentalement au fil du récit.



Comme vous pouvez le constater, j’ai vraiment aimé cette histoire aux senteurs si chaudes et orientales. Derrière ce titre assez « loufoque », les thèmes sont forts et encore si présents quotidiennement : la place de la femme dans la société ; le combat que certaines femmes mènent face à une société si patriarcale et machiste parfois ; le fait que pour certains, la vie d’une fille/femme vaut moins que celle d’un homme, les crimes d’honneur, …. Même si ces thèmes durs font encore échos à l’actualité, Balli Kaur Jaswal a su saupoudrer son récit d’un humour caustique et d’une tendresse si attachante.



Je ne peux donc que vous conseillez de choisir ce livre pour le mettre dans vos valises cet été. Loin du livre feel-good simpliste qu’on pourrait supposer par ce titre à rallonge et léger, il vous occasionnera, j’en suis certaine, un réel coup de cœur assuré !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman m'a permis de découvrir la "Little India" de Londres : le quartier de Southall. L'histoire se déroule à notre époque et fait écho à de nombreux sujets d'actualité : l'emprise de la religion, la toute puissance des hommes considérée comme naturelle dans certains milieux et la parole féminine qui peine souvent à s'exprimer.

Nikki, jeune femme de 23 ans, se définit comme un mélange Orient-Occident. Sa famille, de religion sikhe, est originaire du Penjab et garde des liens très forts avec l'Inde. Mindi, la soeur aînée de Nikki, éprouve moins de difficulté à se couler dans le moule traditionnel. A vingt-cinq ans, ses études d'infirmières terminées, elle envisage avec beaucoup de pragmatisme un mariage arrangé. Pas question pour elle cependant d'accepter n'importe quel prétendant ! Mais elle n'a rien contre le fait que les femmes de sa communauté soient à la manoeuvre pour lui trouver un bon parti. Leur père, ayant succombé deux ans plus tôt à un infarctus, Mindi et sa mère semblent désireuses qu'un homme " protège" à nouveau leur foyer.

Nikki s'est affranchie des siens dans la douleur. La jeune femme vit à Shepherd's Bush, seule dans un petit appartement au dessus du pub miteux où elle est employée comme serveuse. Son père n'a pas supporté qu'elle arrête ses études de droit et une violente dispute l'a précipitée en dehors du cercle familial et de sa "zone géographique" habituelle. Elle s'enflamme pour toutes les manifestations qui défendent les droits des femmes et s'agace du servive à rendre à Mindi. Sa soeur souhaite que Nikki se rende au temple à Southall pour punaiser sa recherche de l'époux idéal sur le panneau d'affichage MARIAGE. Arrivée au temple, elle tombe sur une petite annonce. L'association communautaire sikhe cherche une animatrice pour un cours d'écriture. Celui-ci permettrait aux femmes de raconter leur histoire et l'atelier se terminerait par une anthologie des meilleurs travaux. Le coeur de la jeune femme bat la chamade. Elle y voit le moyen d'aider les femmes de sa communauté à s'exprimer.

Cet atelier va se révéler surprenant à de nombreux égards, passant d'un cours d'alphabétisation à l'écriture de contes érotiques. Les participantes sont des veuves, réduites à n'être plus que des "fantômes" en blanc dans le quartier. Nikki ne va pas leur apprendre grand chose, simplement leur offrir, sans même l'avoir souhaité, un lieu où elles pourront s'épancher, décrire leur mariage et évoquer sans fard le désir féminin. La jeune femme, au contact de ses "élèves", va à la fois renouer avec ses origines et s'effrayer de l'envers du décor. Au nom de l'honneur, de la religion ou du simple fait d'être un homme, des horreurs sont commises dans le quartier. Des meurtres parfois.

Balli Kaur Jaswal tisse une réelle intrigue, son récit n'est pas que militant. Il est ponctué des "contes érotiques" inventés par les veuves et des réactions engendrées par la lecture de ces derniers, entre gêne, gloussement et nostalgie. Les personnages sont nombreux, bien croqués, et les descriptions du quartier indien donnent une furieuse envie au lecteur de s'y promener et de s'arrêter quelque part pour boire un chai.



Une lecture très plaisante
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal est un roman absolument génial. L'auteure parvient à saupoudrer d'un humour caustique des sujets aux tonalités vraiment graves. Un excellent roman que j'ai dévoré en l'espace d'une journée, un formidable coup de coeur.



Nikki est une jeune femme d'origine pendjabi en phase avec le mode de vie occidental, au grand désespoir de sa mère qui voit d'un mauvais oeil sa vie londonienne extravertie et qui souhaiterait qu'elle intègre davantage les traditions pendjabi à l'image de sa soeur Mindi. Nikki vit dans un petit appartement au-dessus du pub où elle travaille. Elle a décidé d'arrêter ses études et de prendre son indépendance contre l'avis parental. La mort de son père quelques temps auparavant alors qu'ils étaient brouillés lui pèse sur la conscience. Quand sa soeur la missionne à Southall (quartier phare de la culture indienne à Londres) pour épingler une annonce sur le tableau du temple afin de trouver un mari, Nikki tombe sur une offre d'emploi qui l'emballe et qui tombe à pic car les fins de mois sont compliquées. Une association sikhe recherche quelqu'un pour animer un atelier d'écriture. Nikki se projette déjà sur la réalisation d'un recueil avec tous les travaux d'écriture réalisés. Mais au premier cours, elle comprend rapidement que les femmes en face d'elle ne savent pas écrire et comptent sur elle pour apprendre. C'est le point de départ d'une expérience de vie qui va tout changer pour Nikki. Elle va transmettre aux veuves très ancrées dans les traditions pendjabi, le goût de l'écriture et de l'évasion par l'imaginaire et elle recevra tellement plus en retour, ces femmes vont l'aider à trouver sa place dans la culture pendjabi et à comprendre cette part d'elle-même qu'elle rejetait en bloc.



Ce roman est une véritable prouesse. L'auteure parvient à traiter de sujets dramatiques, de sujets de société et culturels forts, dans un récit d'une fraîcheur absolue. J'ai adoré la construction du roman, très fine, alliant moments cocasses et moments bouleversants. Balli Kaur Jaswal nous donne une vision en phase avec notre époque sur l'intégration des personnes d'origine indienne en Angleterre, comment les parents restent très attachés aux traditions de leur pays et comment leurs enfants s'imprègnent de la culture occidentale délaissant un peu trop le traditionnel au goût des aînés. le personnage de Nikki incarne totalement cette biculturalité. J'ai aussi admiré la façon dont l'auteure aborde le statut des veuves dans la culture indienne. J'avais vu un reportage sur ce sujet il y a quelques temps maintenant, et c'est assez effarant de voir comment ces femmes se voient écartées de la vie sociale, ne sont plus considérées du tout, la coutume voulant qu'elles portent le mauvais oeil. Nos veuves du roman ne sont pas dans un état de misère comme peuvent l'être de nombreuses femmes en Inde, mais on ressent tout de même cette mise à l'écart, cette espèce de mise en veille dans laquelle elles se retrouvent confinées. le contraste avec la littérature qui va les exalter est d'autant plus frappant. Alors que ces femmes sont perçues comme recluses dans une infinie réserve, elles se passionnent pour l'invention de petits textes érotiques. Ce genre littéraire va leur procurer une sensation incroyable de liberté mais également créer un lien secret entre ces femmes et leur animatrice Nikki plutôt réfractaire aux traditions pendjabi. Nikki va être amenée à comprendre ces femmes, leurs parcours, et cela va donner lieu à des moments d'échange fabuleux. Même si la tonalité générale du roman est plutôt positive et pleine d'entrain,- la littérature érotique entraînant des situations plutôt amusantes entre les femmes du club- la charge dramatique pèse malgré tout tout au long du récit puisque la disparition tragique d'une jeune femme de la communauté dans des conditions mystérieuses constitue un fil rouge important de l'intrigue.



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman formidablement bien écrit, d'une intelligence et d'une impertinence folles, qui nous fait sourire et qui nous bouleverse en même temps, qui nous amène à la rencontre d'une culture. L'auteure ose aborder les facettes sombres de la culture pendjabi et je trouve la façon dont elle le fait tout simplement magistrale. C'est un roman à forte portée féministe sur le partage et la solidarité, mais également sur la liberté et l'ouverture culturelle, tout cela autour de l'écriture, de cette envie de raconter des histoires et de s'évader en imagination. Un livre à lire absolument !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture, même si le rythme assez lent. Par contre, j'ai trouvé intéressante la peinture de cette communauté qui tente de conserver ses traditions orientales au milieu de notre occidentalité. Ces femmes sont touchantes.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J’ai hésité en voyant passer la couverture de ce livre. Le titre peut faire penser qu’on va lire un roman façon 50 nuances de grey, mais c’est loin d’être le cas. Ce roman fait du bien, il est utile et j’ai appris plein de choses.



Banlieu de Londres, Nikki jeune serveuse dans un bar trouve un poste pour mener un atelier d’écriture au sein de la communauté indienne. Dès la première séance elle constate une méprise: il s’agit d’apprendre à lire et écrire à des veuves qui maîtrisent uniquement le penjabi. Les cours prennent alors une drôle de tournure, quand au lieu d’apprendre l’anglais, les veuves se mettent à parler désirs, passions et décident de rédiger des nouvelles érotiques. En parallèle, Kullwinder, qui a embauché Nikki veille au grain. Qu’est ce que j’ai pu détester ce personnage: dure, sèche et méprisante. Puis on apprend à la connaître, elle a vécu un drame qui la hante et dont elle ne se détache pas. On comprend alors un peu mieux cette femme dont le rôle va être essentiel à l’histoire.



Ce roman nous parle de la communauté indienne en Angleterre. La difficulté à s’intégrer, le respect des coutumes indiennes dans un pays occidental et surtout la difficulté des femmes dans cette communauté dirigée par des hommes. J’ai aimé le contraste entre Nikki, femme libérée, audacieuse et moderne et sa soeur, plus fidèle aux traditions, qui cherche un mari acceptable et soucieuse de l’image qu’elle va donner d’elle. Les personnages des veuves sont très intéressants car chacune par son histoire, ses épreuves montre en même temps ses richesses et ses forces. Par contre j’avoue que par moments je m’emmêlais les pinceaux parmi toutes ces femmes.



Au final, les histoires érotiques ne tiennent pas la place centrale dans le roman. Elles sont un prétexte à parler, à se libérer, à sortir de l’ombre. Puis on peut noter que rien n’est jamais vulgaire, tout est douceur et sensualité. Je m’attendais à lire un roman feel-book, mais c’est plus que cela. C’est un véritable portrait de la société indienne d’Angleterre qui nous est dépeint, on déambule au coeur de southall, la little india londienne. Le roman prend même une tournure quasi policière quand Nikki se mêle d’une affaire qui ressemble à un crime d’honneur. J’ai beaucoup aimé ce roman, très loin de mes habitudes de lecture. Encore une fois cette collection du cercle chez Belfond sait me surprendre par la richesse et la diversité des titres proposés.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres. Mindi, jeune femme sikhe, veut un mariage arrangé. Nikki, sa sœur très émancipée, ira, malgré ses convictions, mettre sur le tableaux des annonces du centre communautaire sikhe, la notification de Mindi. C’est là qu’elle découvre une offre d’emploi intéressante:



“Association sikhe recherche animatrice pour atelier d’écriture réservé aux femmes.”



Ce qu’elle ne sait pas c’est que cet atelier en est un d’alphabétisation … et les femmes qui y sont inscrites, veulent plutôt parler et écrire des histoires érotiques. Voilà Nikki embarquée, malgré elle, dans une drôle d’aventure …



Roman qui décrit le milieu de vie des femmes sikhes dans un quartier où elles peuvent vivre sans savoir écrire ou lire en anglais. Qui vivent dans un vase clos, qui veulent exprimer leurs fantasmes, leurs désirs qui ne sont pas “permis” dans leurs communautés.



C’est léger, il y a de l’humour, on apprend sur le mariage arrangé, on apprend sur la condition des veuves, on apprend sur la communauté sikhe.

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