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Critiques de Balli Kaur Jaswal (141)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture surprenante. Dans "Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique" on trouve bien plus que ce à quoi l'on s'attendait.



On découvre donc Nikki, jeune anglaise d'origine indienne, désespérée, en recherche de travail. Quand l'opportunité d'enseigner à des femmes sikkhe se présente, elle saute sur l'occasion. Car ces femmes illettrées ont des idées bien arrêtées sur ce qu'elles veulent et le cours d'alphabétisation prend très vite un autre tour.



Ce roman est attachant parce qu'il permet de connaître toutes sortes d'émotions. Bourré d'humour et de quiproquos, il se révèle bien plus bien plus que cela. Car sous des dessous humoristiques, l'auteur décrit la commauté sikkhe de Londres avec beaucoup de tendresse. Se plaçant du point de vue des femmes, et décidant de "secouer les idées reçues", il questionne sur le rôle des femmes dans cette culture et leur envie d'évolution.



Au travers de personnages hauts en couleurs, il va les aider à trouver au fond d'elles, le courage, la force et la détermination nécessaire pour oser prendre la parole, dans une société très hiérarchisée. En s'attaquant à la littérature érotique, elles démontrent que leur modernisme et leur capacité d'imagination sont sans limite, pour notre plus grand plaisir.



Tout cela va livrer ainsi quelques scènes "cultes" comme l'équipée dans le pub ou le premier cours d'écriture.



Merci donc pour cette lecture pleine de finesse et de découverte qui a su beaucoup me faire rire !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Lecture dépaysante , Londres certes mais le quartier indien. On découvre les us et coutumes , les confrontations anciennes et nouvelles générations . On suit Nikki, plutôt effrontée qui se retrouve à donner des cours d’alphabétisation à des veuves. Au final, les cours deviennent des lectures coquines ! Dommage, que la culture Penjabi ne soit pas plus explicité ( notamment dans les notes du traducteur ! )
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki est une jeune Londonienne d’origine sikh. Elle abandonne ses études de droit et travaille dans un pub en attendant de trouver sa voie. Seulement, la jeune femme doit porter le poids de sa décision vis à vis de sa famille, très conservatrice qui désapprouve son besoin d’émancipation. Elle quitte la maison familiale pour s’installer seule et dans la foulée trouve un emploi d’animatrice d’atelier d’écriture dans le centre communautaire hindou. Nikki n’est pas au bout de ses surprises quand elle se rend compte que ses élèves sont des veuves qui veulent raconter et améliorer les histoires érotiques qu’elles imaginent.



J’ai bien aimé cette lecture qui m’a fait sourire mais aussi réfléchir. Le premier élément qui nous fait apprécier ce texte est son humour. Ces dames, gardiennes de la tradition et des valeurs de leur communauté, se dévergondent le temps d’un atelier. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ont une imagination très fertile. Le lecteur découvre les récits de ces femmes, en même temps que Nikki qui ne sait plus où se mettre. Des histoires d’amour délurées et sans tabous entre des maris et leurs femmes, ou encore des histoires d’infidélités et de rencontres hors mariage.



La relation que Nikki va tisser avec ces femmes est attendrissante et les ateliers leur apportent un instant de liberté tant convoité. Toutefois, Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique n’est pas seulement un titre fait pour nous faire passer un bon moment en compagnie de ces veuves délurées, c’est aussi une réflexion sur le statut de la femme et le poids des traditions qui peuvent vite devenir étouffantes au sein des communautés hindoues. Cela peut s’appliquer à toutes les sociétés traditionnelles qui exigent à ses membres d’effacer son individualité au profit du groupe.



Nikki ne se conforme pas à ce que l’on attend d’elle. Elle ne veut pas se trouver un mari et respecter les traditions qui bafouillent souvent les droits de la femme. Féministe dans l’âme, elle n’a pas pour autant envie de renier ses origines mais plutôt de trouver un juste équilibre entre modernité et traditions. D’ailleurs, à travers les histoires des veuves de l’atelier et le secret qui doit entourer leur activité, le lecteur ressent ce malaise autour de la sensualité et la sexualité des femmes dans cette communauté. Jeune, âgée ou veuve, la femme doit être un ornement dans un foyer. Se taire, ne pas exprimer ses désirs et assouvir les désirs des hommes sans rechigner.



Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un roman où l’on retrouve de la légèreté à travers les récits érotiques de veuves en quête de liberté mais également une réflexion sur le statut de la femme dans les communautés hindous et le poids des traditions qui peut vite déraper en violence, crime d’honneur, etc. J’ai bien aimé cette lecture, drôle, engagée et féministe.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Hilarant!

Un bon moment de détente.

Une histoire bien ficelée.

Une écriture cohérente.

Des personnages attachants.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Après avoir abandonné ses études, Nikki travaille dans un pub en attendant de trouver mieux. Un jour qu'elle se rend au temps de Southall pour aider sa sœur en quête d'un mari pour un mariage arrangé, elle tombe sur une petite annonce plutôt étonnante. On recherche une animatrice pour un club d'écriture réservé aux femmes. Nikki saute alors sur l'occasion, mais elle va vite découvrir que toutes ces femmes pour la majorité veuves, veulent surtout raconter. Raconter leurs amours, la vie de famille, mais aussi le sexe et leurs fantasmes inavoués ou encore leur soumission aux hommes ou la violence rencontrée.



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, quel étrange titre n'est ce pas ? En le découvrant, je me suis tout de suite dit qu'il fallait que je lise ce titre de Balli Kaur Jaswal et j'ai plus que bien fait.



L'histoire commence avec Nikki qui cherche un autre emploi, lorsqu'elle croise cette petite annonce si particulière, elle sait que ce travail est fait pour elle. Ce qu'elle ne sait pas en revanche, c'est que les femmes, et les veuves, qui vont y participer ne sont pas vraiment là pour apprendre à lire et écrire, mais plutôt pour échanger entre elles, pour se confier même un peu et surtout pour partager sur les fantasmes inavoués, les expériences sexuelles qu'elles ne peuvent avouer que loin des hommes. Toutes ces femmes qui se doivent de respecter leur culture orientale, leur mari, doivent se soumettre à l'autorité masculine, profitent de ces quelques heures pour se libérer.



Quand la route de Nikki croise cette annonce, elle ne s'attend pas à la tournure que prennent les événements, elle ne s'attend pas non plus à découvrir ce que veulent vraiment les femmes et les veuves qu'elle va côtoyer : pimenter leur vie. Rapidement, tout comme Nikki, on s'attache à elles et on aimerait faire plus pour elles. Ce Club va permettre de lever le voile sur des non-dits, des secrets bien gardés et va surtout amener à toutes une part de douce folie.



En se plongeant dans Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, on est loin de s'imaginer à quel point, tout en restant à Londres, nous allons avoir droit à un dépaysement total. Parce qu'ici, dans ce titre, c'est vraiment dans la culture Sikh que nous allons plonger, dans leur quotidien, leur façon de voir les choses, mais aussi dans ce qui ne va pas ou plus pour les femmes d'aujourd'hui qui rêvent d'autre chose.



Balli Kaur Jaswal avec Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique livre un roman généreux, tendre, d'actualité et acidulé. L'auteur nous plonge vraiment dans l'histoire de ces femmes, dans leur culture, dans un monde moderne qui renferme quelques coutumes d'un autre temps. On partage avec Nikki un vrai bon moment, on se retrouve à ses côtés et on se retrouve tout comme elle tantôt émue, tantôt surprise par toutes ces histoires qui se dévoilent.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, me laissant happer par l'histoire de celui-ci, mais aussi par les histoires de chacune de ces femmes. Je me suis sentie totalement immergée dans ces quartiers de Londres que je ne connaissais pas, dans cette culture que Balli Kaur Jaswal nous expose. On en ressort riche de nouvelles connaissances, d'un nouvel oeil sur une culture différente et on n'oubliera pas facilement ce Club des veuves qui aimaient la littérature érotique...



Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal est disponible aux Éditions Belfond.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Très intéressant, le choc des cultures. Ou comment arriver à se sortir de son carcan culturel. On voit plusieurs aspects, ceux qui essaient de "changer" les conventions et ceux qui restent engluer dans les traditions; Et le côté il n'y a pas d'âge pour avoir de l'imagination est pas mal non plus lol
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Très bon roman sur la communauté indienne et plus particulièrement sikhe de Londres, vu par le biais d'un pseudo cours d'alphabétisation qui devient vite un lieu de rencontres et de partage entre femmes du quartier de Southall dit "little India".

En effet, il s'agit dans ce roman de tranches de vie de femmes britanniques d'origine indienne, de tout âge, de leurs désirs, de leurs frustrations dans un monde régi par les hommes, mais aussi de leurs espoirs, leurs occupations, dans une communauté où les tentatives de modernisation ne sont pas toutes bien vues.

On retrouve, dans cette histoire très bien racontée d'une écriture fluide et très imagée, le cosmopolitisme de Londres, ses quartiers très différents, et cette communauté sikhe qui m'est peu familière et qui est pourtant très présente au Royaume Uni.

Les points forts de ce roman, ce sont les personnages de femmes, très attachants, ainsi que l'opposition (a priori) entre la jeune animatrice d'origine indienne, qui s'est émancipée de sa famille et semble résolument moderne bien qu'attachée à certaines valeurs, et ses élèves, mariées ou veuves, respectueuses de leurs traditions mais lucides sur les limites et les contraintes principalement posées par certains hommes de leur communauté. Ces différentes manières de vivre donnent lieu à de savoureuses discussions, et à l'écriture en grand secret d'histoires érotiques qui permettent à chacune d'exprimer sentiments et désirs.

On ressort de ce roman le sourire aux lèvres, la tête pleine d'odeurs de marché aux épices, de traditions, de rires de femmes, de secrets inavouables, de complicité...Bref, on passe un très bon moment qui donne très envie de visiter ce quartier à l'ouest de Londres.

Un dépaysement total.

Un livre à lire si vous vous intéressez à Londres, à sa communauté indienne sikhe, ou/et aux belles histoires de femmes.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions le cercle de Belfond pour la découverte de ce très bon roman.

#LeClubDesVeuvesQuiAimaientLaLittératureérotique #NetGalleyFrance
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

C'est l'histoire de Nikkie, jeune londonienne de 22 ans issue d'une communauté Indienne très conservatrice, qui au grand désarroi de ses parents, décide de prendre son envol et de trouver par elle-même ce qu'elle souhaite faire dans la vie.

Alors qu'elle désespère de trouver sa voie, elle tombe sur une petite annonce au Temple Sikhe concernant la recherche d'une animatrice de cours d'écriture pour veuves de la communauté.

Passionnée de lecture et d'écriture, elle se lance dans l'aventure, qui va s'avérer bien différente de ce à quoi elle s'attendait !



Une histoire très touchante qui m'a fait découvrir une culture que je ne connaissais pas, dans laquelle la place de la femme est définie bien avant qu'elle n'en devienne une.

Une culture conservatrice très dure pour les femmes, pour lesquelles il est difficile de s'affirmer et de s'exprimer.



Entre amour, désir et vengeance, l'autrice joue avec nos émotions et le fait plutôt bien !

J'ai apprécié cette lecture aussi surprenante qu'addictive !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki est une jeune femme d’une vingtaine d’années d’origine Sikh qui vit à Londres, elle a abandonné ses études et travaille pour l’instant dans un pub. Un jour, alors qu’elle rend service à sa sœur, elle va tomber sur une annonce qui recherche une enseignante pour un cours d’écriture. Nikki saute sur l’occasion mais n’a pas compris que ce qu’elle pense être de l’écriture créative est simplement un cours d’apprentissage de l’écriture pour des femmes presque toutes analphabètes. De plus, elles sont plus là pour parler, raconter leurs histoires qu’autre chose…



J’ai pris l’habitude de ne jamais être déçu par la collection du Cercle Belfond et c’est encore une fois le cas, je pense que c’est même un de mes titres préférés. J’ai tout de suite été attirée quand j’ai vu que ce titre faisait parti de la collection et aussi grâce à la couverture magnifique et très attirante, je remercie donc très chaleureusement Netgalley et les éditions Belfond pour cette lecture.



Ce roman nous plonge dans la véritable petite partie de l’Inde qui se trouve au cœur de Londres. C’est un monde de tradition, régenté par les hommes et la religion.

Nikki est indépendante et vit un peu en marge de sa famille et surtout de sa culture. Elle a une sœur qui elle s’inscrit beaucoup plus dans la tradition. Cette dernière en a assez d’être seule et veut se marier, cela de façon traditionnelle : elle va rechercher un mariage arrangé. Nikki a beaucoup de mal à comprendre cela même si c’est chose courante là d’où elle vient.



Les femmes qui vont bénéficier des cours de Nikki sont des veuves à l’apparence respectable et calme mais elles sont aussi pleines de vies et drôles. Elles portent un voile blanc et sont silencieuses car elles sont enfermées dans leur statut. Elles doivent toujours faire profil bas, ne pas se faire remarquer et se soumettre aux hommes. Mais elles veulent aussi rester femme et entre elles, elles se lâchent et peuvent se montrer survoltées, tout cela grâce à leurs histoires. Ces histoires sont érotiques et c’est ce qu’elles ont envie de raconter, car ce n’est pas parce qu’elles sont veuves qu’elles n’y pensent plus. Elles aussi ont des désirs et des besoins, quoi qu’en pensent les hommes à qui elles n’ont plus le droit d’adresser la parole, elles restent femme.

Pour mon avis complet: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2018/06/05/le-club-des-veuves-qui-aimaient-la-litterature-erotique-balli-kaur-jaswal/
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Londres. Nikki a abandonné ses études, au grand dam de ses parents, et cherche désespérément un emploi. Répondant à une annonce pour animer un atelier d'écriture, elle se retrouve devant un groupe d'indiennes, veuves pour la plupart. Et ce qu'elles veulent, ce n'est pas un cours d'alphabétisation, mais raconter des histoires, et pas n'importe quel type d'histoire...

A priori, voilà un sujet tout à fait léger qui envoie Nikki et le lecteur à la rencontre de personnages de femmes indiennes délicieusement drôles et coquines ! À la recherche d'un lieu où ne pèse ni le regard des hommes qui les tiennent sous surveillance ("Les frères"), ni le poids parfois si lourd des traditions sikhs, Arvinder, Preetam, Manjeet ou encore Sheena ont envie de parler sans tabou de sexe, de désir et de fantasmes. 

Mais Nikki, jeune femme moderne et émancipée, va vite découvrir que derrière la façade, la réalité est beaucoup plus sombre et les secrets bien plus lourds au sein de la communauté. On parle ici du poids de la réputation, des mariages arrangés, du déshonneur et même de chantage. Nikki va permettre à chacune de ces femmes de libérer leur parole. Un très beau roman plein de surprises sur l'entraide et la tolérance.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki est une jeune femme sikh qui a quitté le domicile familial après la mort de son père pour mener une vie indépendante. Pour le moment, elle ne sait pas encore quel chemin va prendre son avenir professionnel, aussi pour faire bouillir la marmite, travaille-t-elle dans un pub. Quand elle voit la petite annonce qui cherche une enseignante, elle se dit qu’elle tient là l’occasion de sa vie. Elle va pouvoir animer un atelier d’écriture… Mais dès son premier contact avec les femmes qui rejoignent le cours, Nikki comprend tout de suite son erreur. Ces dames sont toutes des veuves, la plupart analphabètes et apprendre à lire leur semble bien morne. Ce qu’elles veulent c’est raconter des histoires, et si possibles épicées. Un peu contre son gré, Nikki se retrouve à transcrire les récits imagés de ces dames, en sachant qu’elle risque de fâcher bon nombre de gens, en passant par Kulwinder la femme qui l’a embauchée et un groupe de Frères, de jeunes sikhs qui se sont autoproclamés gardiens de la vertu de leur mère, sœur, cousine, etc. Parallèlement à ces réunions où les dames rivalisent d’imagination, Nikki va s’intéresser à la mort de la fille de Kulwinder qui l’intrigue. On dit qu’elle s’est suicidée mais pourquoi surveille-t-on les faits et gestes de Kulwinder, qui est celui qui suit Nikki dans la rue ?

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman qui allie à la fois drôlerie, tendresse et drame. Même si ces femmes sikhs vivent en Angleterre, elles restent soumises aux conventions, aux pressions de leur entourage, du quartier. Les histoires qu’elles racontent entre elles durant le moment du cours, leur permettent de braver les interdits (les récits parlent de rencontres et de sexe), les contraintes et la solitude que bon nombre d’entre elles vivent. C’est aussi un pied de nez à ces Frères qui imposent leur morale. Kulwinder, elle-même, au départ outrée quand elle apprend la teneur du cours, s’aperçoit qu’elle a bien tort d’empêcher ces femmes de s’adonner à ce plaisir qui ne regarde qu’elles-mêmes. Elle en vient à les lire, ces nouvelles olé, olé, ce qui la rapproche de son mari et les amène enfin à évoquer la mort de leur fille, sujet tabou entre eux depuis la tragédie. Kulwinder, aidée par Nikki va enfin envisager qu’elle puisse demander justice pour sa fille. Le roman est émaillé de ces petites histoires coquines, ce qui permet aux lecteurs et lectrices d’apprécier l’imagination des veuves. La romance pour émanciper les esprits, quelle belle idée ! Je vous recommande ce roman que j’ai pu découvrir grâce aux Editions Belfond et Netgalley.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman se déroulant dans la communauté Sikh de little india à Londres est un régal.

Entre émancipation et carcan de la culture, entre obligation et désir, il montre le cheminement de ses femmes, toutes différentes mais toutes essayant de s’affranchir.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki vit de petits boulots depuis qu'elle a abandonné ses études de droit. Elle s'était contentée jusque là de travailler dans un bar, mais décide de diversifier ses activités quand elle tombe sur une annonce pour un club d'écriture à Southall. Jeune femme sikhe  émancipée après avoir été élevée par des parents assez traditionnels, elle est bien loin de se douter de l'aventure dans laquelle vont la plonger ces "cours d'écriture". A l'initiative de quelques veuves surprenantes, ce cours d'écriture va devenir un lieu de partage, d'émancipation et de rédemption pour toutes les femmes pendjabies.



Véritable plongée dans le monde coloré de Southall, ce Pendjab miniature reconstitué au cœur de Londres, ce livre est incroyablement dépaysant. J'y ai retrouvé le Londres que je connaissais bien avec ses bars sombres et étouffants et ses métros surpeuplés, et puis j'ai découvert une nouvelle partie de cette ville, un quartier à part où l'Occident n'a pas droit de cité, où la modernité n'a pas encore percé, un lieu où les traditions sont préservées, un lieu où on ne sert que du dahl et des jalebis et où on ne boit que du chai. Au-delà du côté folklorique de ce quartier, l'auteur en fait ressortir les contradictions, les limites et les aberrations. Elle nous fait entrer sans plus de cérémonies dans l'intimité des femmes de la communauté pendjabie, dans leur quotidien de maîtresses de maison au service de leurs maris - et dans la solitude extrême des veuves qui n'ont pas su retenir leurs époux. Chaque instant que Nikki passe en présence de ces femmes ne fait que mettre en valeur leur exclusion, leur immobilité sociale, leur soumission - en comparaison, la jeune fille est incroyablement libre et moderne. C'est un combat constant entre Occident et Orient, entre tradition et modernité, entre hommes et femmes, un combat qui se joue à coups d'histoires érotiques et de rassemblements secrets. 



Entraînée par sa curiosité naturelle, Nikki se pourra pas s'empêcher de s'immiscer dans les histoires sordides de la communauté, ces histoires de jeunes filles sacrifiées pour l'honneur, pour préserver leur famille de l’opprobre. Le club de lecture n'est que la face immergée de l'iceberg, une image simplifiée du carcan imposé aux femmes pendjabies, une façon amusante d'aborder le sujet et d'amener le lecteur à s'intéresser aux drames entraînés par ces traditions ancestrales dépassées. Habilement, l'auteur nous montre les conséquences désastreuses d'une culture aussi inflexible, en alternant humour et faits glaçants, rendant le récit absolument passionnant. 



Une belle lecture, réaliste et décomplexée, intelligente et sensible, avec un message d'avenir pour toutes les femmes en quête d'indépendance.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le moins que l'on puisse dire sur ce roman, c'est qu'il a un titre qui attire l'oeil... Mais ne vous laissez pas berner, ce livre n'a rien de rien de vulgaire, au plus, il est coquin... Mais c'est d'abord et avant tout un roman sur le choc des cultures... Nikki, à peine 22 ans, jeune anglaise d'origine indienne a décidé de s'affranchir de ses parents, au grand malheur de ceux-ci. Elle quitte le quartier, pour aller vivre au dessus d'un bar, laisse tomber ses études de droit pour trouver un sens à sa vie... Elle ne fréquente la quartier de temps que pour aller porter une annonce de sa soeur, qui cherche désespérément un mari. Au bout de ses ressources financières, Nikki répondra présente à une petite annonce mise sur le babillard du temple : on cherche quelqu'un pour animer un groupe d'écriture à des femmes. Un beau prétexte pour briser l'interdit, pour parler de la place de la femme dans la société indienne, pour faire comprendre également les coutumes aux occidentaux. Un beau roman sur la vie, sur les moeurs, sur l'amitié. Une très bonne lecture.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikky est une jeune femme vivant à Londres, dans un appartement se situant au-dessus du bar où elle travaille.

Alors qu'elle n'avait qu'à y afficher une annonce matrimoniale pour sa soeur, Nikky tombe sur une annonce pour un emploi d'animation d'atelier d'écriture publié par l'association de la communauté sikhe de Southall. Nikky postule et décroche l'emploi, même sans compétences.

Mais l'annonce avait pour but de permettre aux femmes de la communauté à apprendre à lire et à écrire l'anglais. Nikky est décontenancée en apprenant cette subtilité mais le sera encore plus lorsqu'elle découvrira que les femmes, souvent veuves, souhaitent raconter des histoires érotiques.



"Le club des veuves qui aiment la littérature érotique" est un roman incontournable de cet été. Derrière la légèreté du roman très osé, se cache une autre vérité sur cette communauté, pas loin de ce qui aime être caché en Inde.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J'avoue avoir choisi ce livre uniquement à cause de son titre. Pourtant même si dans l'ensemble il s'agit d'un livre léger, les sujets qui y sont développés y sont assez profonds. Une jeune fille indienne croit s'engager à animer un atelier d'écriture alors qu'en fait il s'agit d'un cours d'alphabétisation. Lorsqu'on imagine l'Angleterre et sa communauté indienne, on ne pense pas forcément que la condition féminine y est difficile, et pourtant ce cours va devenir un endroit où les langues se délient et où sous couvert de sérieux et d'apprentissage, les femmes vont pouvoir échapper aux diktats des hommes de leur entourage. Une sorte de soupape de sécurité, où tout d'abord les femmes s'amuseront en parlant de ce qui est interdit ailleurs: le sexe, mais petit à petit des problèmes plus profonds seront soulevés, les mariages "arrangés", les violences subies, les envies d'émancipation... Pour la jeune femme qui leur sert d'enseignante, émancipée des règles de son quartier, rejetant les traditions familiales, ne comprenant pas sa sœur qui s'y soumet de son plein gré, ce sera l'occasion de renouer avec sa culture, de comprendre pourquoi et comment certaines femmes choisissent de suivre la voix qu'on leur impose mais aussi de tenter de faire évoluer les mentalités. et puis surtout de rendre justice à une jeune fille qui souhaitait vivre à l'européenne mais qui n'a pas eu autant de chance qu'elle.

Un roman que j'ai trouvé touchant, facile à lire, bourré d'humour et qui permet de prendre conscience de toutes ces choses à changer pour faire évoluer les mentalités au sujet des femmes, à commencer par les femmes elles-même!

#ChallengePlumesFéminines2019

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Chronique complète sur le blog

Extrait : L’auteure mêle dans son livre humour et mystères le tout avec un suspens maintenu de bout en bout.

Lire ce roman c’est lire l’histoire de plusieurs de vies.Les espoirs, les attentes et les déceptions.

C’est aussi un roman sur la famille et l’amitié. Sur l’entraide et la compassion. Sur le féminisme avec de la comédie, mais pas jamais niais ou de trop.

J’ai adoré tous les aspects de ce roman qui prend à un moment l’allure d’un thriller.

Je ne sais pas du tout comment l’auteure a réussi à réunir autant de genres (drames, comédie, thriller, romance, etc.) dans un seul livre et que tout sonne juste.

C’est écrit adroitement, tout est fluide, tu n’as envie que d’une chose être le mardi soir et retrouver les élèves de Nikki.

Je me suis vraiment attachée à toutes.

Une histoire de femme par une femme.

Haletant, intriguant, pétillant, une construction cohérente, des dialogues et des histoires croustillantes qui te laissent percevoir les véritables personnalités de ces femmes cachées derrière leur voile de veuve.

Bali Kaur fait fi de tous les clichés qui peuvent exister sur cette communauté.

Oui elles sont indiennes, oui elles ont une culture différente de la nôtre, mais ce n’est pour cela qu’elles n’ont pas les mêmes attentes ou interrogations que nous, qu’elles aussi ont de l’humour et peuvent rire avec leurs amies.

Tu vas me dire que ce n’est pas possible que des femmes ne connaissent pas leur propre corps, et bien si (n’oublie pas que pour certaines elles étaient encore enfants quand elles se sont mariées) avec leurs écrits elles se libèrent et apprenant les unes des autres c’est Nikki et toi qui en serez les premiers étonnés.

Une fois lancées, une fois la confiance installée elles ne veulent plus se taire.

Elles l’ont fait toute leur vie d’abord en écoutant leur père puis leurs époux, là, elles n’ont plus de compte à rendre à personne ; elles apprennent la liberté. Liberté d’être et de parole. Pour une fois, elles ont une existence, elles sont autre chose que des veuves.

Nikki, elle, grâce à ces femmes va mieux comprendre sa mère et sa sœur, ces trois femmes de mœurs différentes vont se rapprocher.



En bref :



L’auteure explore l’identité, le patriarcat, l’endoctrinement et les mœurs de la société Sikh de ce quartier de Southall. Il y a de nombreuses intrigues quand elle explore la tension entre les générations, les morts mystérieuses et non résolues de deux jeunes femmes et ce suspens (synonyme) maintenu, toute l’action se déroule sous l’œil vigilant d’un groupe militant autoproclamé.

Une véritable ode à la femme sans que cela soit moralisateur ou de trop. Tout est juste.

L’auteure fait voler en éclat tous les stéréotypes.

Elle aborde des thèmes et des valeurs importantes et va pousser à te questionner sur tes propres préjugés, pas forcément raciste, mais par rapport à l’âge, la différence de générations.

Tu vas aborder tour à tour l’extrémisme religieux, le divorce, les mariages arrangés ou les unions malheureuses, le deuil, la volonté de plaire aux parents tout en s’émancipant, la peur de déplaire à la communauté et de se faire dénoncer.

Tous les préjugés, les clichés sont brisés.

Elle te montre aussi le racisme ambiant envers cette communauté pourtant établie depuis plusieurs générations en Angleterre.

Les échanges entre les veuves, leurs fictions ne manquent pas de piquant, mais tu ne tombes jamais dans le vulgaire.

Derrière ces aspirations tu aperçois les femmes qu’elles sont, plus uniquement des veuves ; elles ont encore, et pour certaines pour la première fois, des attentes, elles rêvent de l’amour passionné qu’elles n’ont, pour la plupart, jamais connu.

Un roman drôle et engagé qui te montre ce que vivent ces communautés repliées sur elles-mêmes, combien la pression familiale peut avoir du poids et être dur à vivre pour les jeunes femmes modernes, à quel point ces femmes souffrent et ont souffert.

Meurtres, jalousie, scandales, culture sikhe, histoires érotiques, tu as de tout dans ce livre.

Ce sont elles qui m’ont touché et qui sont sans conteste la force de ce roman, leurs aspirations m’ont émue et fait rire aussi.

Je comprends pourquoi ce roman a été recommandé pour son Book club par a été par Reese Witherspoon



Entre tradition et modernité, Balli Kaur écrit un roman fort et émouvant et résolument engagé, plein d’esprit, de chaleur humaine et d’humour.
Lien : http://unesourisetdeslivres...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Méfiez-vous des apparences ! Au premier abord, ce titre à rallonge et qui prête à sourire pourrait faire penser à un énième roman feel good. Oh que non, ne tombez pas dans le panneau ! Sous ce vernis de légèreté, l’auteure singapourienne aborde des thèmes délicats comme le mariage arrangé et la place des femmes dans une communauté régie par les hommes. Entre traditions d’un autre temps et le besoin de s’émanciper, leur place dans la société semble obscure, précaire. Afin de matérialiser cette situation instable, nous suivons le quotidien de Nikki, jeune femme sikh étant née sur le sol anglais. Un parfait exemple de contraste, elle qui souhaite se détacher de toutes ces coutumes auxquelles sa famille reste fortement imprégnée. Des tensions se créées, l’incompréhension s’installe et les liens se brisent.



Nikki, vingt-deux ans, s’ennuie dans son travail. Serveuse dans un bar croulant sous les dettes, elle a préféré plaquer ses études de droit dès la fin de sa première année. Un avenir tout tracé selon son père, mais qui n’aura pas fait le bonheur de sa fille. Traînant sa peine dans la grisaille londonienne, elle se rend un jour à Southall, quartier où réside une forte communauté indienne, à la demande de Mindi, sa sœur aînée. Cette dernière reste ancrée dans les traditions et souhaite un mariage arrangé. Pour cela, elle a concocté une petite annonce à accrocher sur un panneau d’affichage, près de l’entrée du gurdwara, lieu de culte des sikh. C’est à cette occasion que Nikki trouvera, au détour d’un regard, une offre d’emploi pour un poste d’animatrice concernant des cours d’écriture. Le début d’une histoire qui va radicalement changer son regard sur sa communauté. Ses élèves seront de petites mamies pendjabies, toutes veuves, et ce fossé entre générations sera le vecteur de folles histoires.



Emprunt de légèreté donc, mais aussi de sensibilité, ce roman est touchant car il montre du doigt des normes qui, d’un point de vue européen, peuvent paraître absurdes et complètement obsolètes. L’auteure apporte une touche de féminisme sans pour autant faire passer le message de force ; le sujet est traité avec une pincée d’humour, et les discours de quelques veuves m’ont fait vriller les nerfs par moments. Et puis, pour conclure, la place des textes érotiques ! C’est fun, ça rajoute du piquant et ça fait bien rigoler. Comme quoi, drapées de leur salwar-kameez blanc, ces femmes ont l’œil lubrique et une imagination débordante ! Y a pas d’âge pour ça, et heureusement !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Un vrai petit régal que ce roman inattendu, qui met en jeu le conflit intergénérationnel, sur fond de féminisme et d'"intégrisme" sikh.

Nikki est une jeune pendjabie dont les parents, "modernes", ont emménagé au Royaume-Uni. A la mort de leur père, sa soeur Mindi, plus traditionnaliste, cherche à réaliser un mariage arrangé et mandate Nikki pour aller placer une annonce au Temple dans ce sens. Sur place, une offre d'emploi : animer, au Temple, un cercle d'écriture. Nikki est jeune, et critique ; elle remet en question et rejette beaucoup des éléments les plus pesants de sa culture, ce qui fait d'elle une féministe. Ce n'est pas du goût de tout le monde (dont sa mère), mais plaira beaucoup aux veuves qui investissent le club d'écriture, qui prendra une tout autre tournure que celle qui était prévue.

Une intrigue policière tisse également le fil de ce roman dont les personnages sont touchants et authentiques.



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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Un roman qui mêle traditions littéraires orientales et occidentales pour une comédie sociale drôle et émouvante autour de la communauté sikhe de Londres. Derrière l'humour et l'érotisme des récits des veuves, des thèmes très durs, les mariages forcés, les crimes d'honneur, la soumission des femmes... Une galerie de personnages très réussie, attachants et drôles, en quête de liberté et de bonheur.
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