Ce qui manque cruellement aux derniers plumitifs qui ont encore le courage d’aligner des mots sur des centaines de pages en échange d’une rémunération dérisoire, c’est le questionnement. Ils ne connaissent ni le mystère de la vie ni l’angoisse qu’elle suscite.
Le pire ennemi du couple, c'est la comparaison.
Nous avons cru à la jeunesse infinie. Nous étions naïfs. Car si nos corps ne nous ont pas trahis, nous sommes vite devenus vieux, les uns après les autres. C'est cela qui est terrible, Lasciate voulait devenir une ville éternelle, nous sommes devenus des fossiles.
Le but de la vie n'étant pas clair, il faut l'employer à des choses simples, parmi lesquelles la plus gratifiante et la plus utile consiste à faire le bien. Cela demande des efforts, voire des sacrifices, et cela peut prendre des formes inattendues mais c'est la seule manière de ne pas se tromper.
Complètement à coté de la plaque, un roman banal sans relief. La vie suspendue à quoi ? On se le demande.
- Et que ferez-vous de ceux qui ne veulent pas mourir ? Vous essayerez de satisfaire leurs désirs aussi ?
- Nous ne pouvons pas tout, nous ne sommes pas Dieu.
- Donner la mort, c'est une prérogative divine.
- Dans ce domaine, les hommes font concurrence à Dieu depuis des siècles.
Lorsque que l'on manque de bonheur dans la vie, ou que le malheur se fait trop envahissant, il faut se rattacher aux plaisirs simples. Je ne connais pas mieux que la nourriture pour ça.
Ils préfèrent faire ce qui est juste et ils estiment que cela équivaudra à ce qui est bien. Je crains pour ma part que ce qui est juste ne soit pas bon par essence.