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Critiques de Bastien Vivès (1097)
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Après le bon accueil du premier volume des petites chroniques du blog de Bastien Vivès (Le jeu vidéo), les éditions Delcourt, nous proposent ce mois-ci un nouveau recueil consacré cette fois-ci à la famille.

Autant le précédent était centré sur une observation minutieuse des moeurs des accros de la Playstation, ici le milieu familial est plutôt présenté sur un mode dézingage. Adieu humour tendre, bonjour humour très grinçant.

Le premier chapitre(?) débute sur les chapeaux de roue, mettant tout de suite le lecteur dans l'ambiance. Un petit garçon, 8/10 ans, demande à son papa ce qu'est une turlutte. Le papa explique, propose une clope à son fils, l'allume, et compare la technicité de la mère avec celle d'autres meufs. La mère intervient en leur demandant d'aller sur le balcon à cause du bébé que la fumée pourrait incommoder. Le père accepte et part avec son mouflet finir la clope en buvant chacun un demi. La suite est du même acabit : une tata offre à un petit garçon un vrai flingue chargé, un père apprenant que sa fille de quinze ans va dans une boîte remplie de blacks la prévient des méfaits des gros sexes qui vont lui défoncer son sexe et lui provoquer une descente d'organes à vingt-cinq ans...

Bastien Vivès a une vision très cruelle de la famille. Les parents sont des irresponsables en puissance, hésitants entre une attitude ultra cool jusqu'à l'extrême et rigidité d'un autre temps, traitant leurs enfants comme des adultes ou bien atrophiés du cerveau par une civilisation accès sur le loisir et les profils Facebook. Les enfants sont angoissés et/ou obsédés par le sexe, violents mais de toute façon déboussolés par un monde qui ne sait pas où est leur place exacte.

On ressort de cette lecture, essoré, dérangé, la tête pleine de questions. Pourquoi tant de haine?

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Déjà paru dans la collection Shampooing, Le jeu vidéo constituait un recueil de scripts sur un des péchés coupables de l’auteur de Polina, celui ayant trait à l’art du bas-avant gros poing et du ‘frag’ obsessionnel. Toujours dans cette même collection chapeautée par Lewis Trondheim vient de paraître La famille. Vivès y reprend le même format humoristique tout en rendant le contenu plus accessible à un large public. Quoique, il faut le dire vite, car si avec cette bande-dessinée le lecteur n’aura pas à décrypter ce qu’est un ‘shoryu cancel’ ou à saisir la pleine essence du ‘mind game’, les strips proposés ici ne seront pas à conseiller au premier lecteur des Légendaires venu.

Car là où la typographie du titre se veut traditionnaliste (image d’Epinal, es-tu là ?), l’humour que l’on retrouve dans le cœur de l’ouvrage lorgne davantage vers le subversif et le décalé. Dès le début, Vivès pose le décor. Tranquillement installés à une table, un père et son fils s’embarquent dans une discussion des plus surréalistes. Alors que le bambin demande au pater familias ce qu’est une turlutte, on s’attend à une suite formelle dans laquelle le parent responsable s’offusque qu’on lui pose une telle question (une simple version décalée de la publicité Lactel, en somme). Il n’en est rien. Stoïque, le père répond avec calme et crudité à sa progéniture et ne manquera pas d’approfondir le sujet sans pudeur tout en proposant une clope à son fils. Les strips de cet acabit justifient le caractère « Pour lecteur averti » de ce livre. Cependant, l’humour de Vivès fait mouche, une fois de plus. Son pari est moins de proposer un album visant à éveiller la nostalgie (comme cela pouvait être le cas dans Le jeu vidéo) que d’aborder une alternative de la famille telle qu’elle pourrait être, notamment à l’avenir. De ce fait, la rencontre des parents ne ressemble en rien à une aventure romantique ou épique, mais à un feuilleton qui se résume à des liens Facebook. Hilarant et très bien vu.


Lien : http://lelibrairetemeraire.b..
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Chouettes dessins, saynètes parfois, souvent un peu extrêmes, quelque chose s'y révèle pourtant de notre temps, de notre génération, (celle des parents)?.. On saura bientôt tout de Bastien??!!!
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

excellent

j'ai ris :D

je vais m'acheter l'ensemble de la collection





à suivre, donc :D
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

J'avais beaucoup aimé "Les jeux vidéos" mais quelle déception que "La famille" ! Je m'attendais à des tranches de vie dans lesquelles on se retrouve et ce ne fut malheureusement pas le cas. Je les ai trouvées grossières et exagérées, sonnant vraiment fausses. Dommage !
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Ayant déjà repéré le nom de Bastien VIVES sur des blogs, j'ai emprunté 'La famille' à la médiathèque et ...ça ne m'a pas plu du tout. J'ai n'ai aimé ni les dessins, ni la vulgarité récurrente et je n'ai pas trouvé ça drôle du tout. Une erreur de casting ;-)
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Dans la même collection que "L'amour" ou "Les jeux vidéo", "La Famille" est d'une autre trempe. Vivès s'est amusé à imaginer des liens familiaux hors normes, où l'on n'aurait crainte de choquer les enfants, où personne ne contrôlerait sa parole... S'en suit un album complètement déjanté, à ne surtout pas prendre au 1er degré, une sorte de soupape de sécurité en moins, où les dialogues crus, cruels, fantasmés, ne sont pas en adéquation avec la délicatesse du dessin à l'encre. Un grand éclat de rire donc, mâtiné d'un peu de gêne... C'est de l'humour, très noir, très drôle...et une sacrée critique de notre société coincée entre laisser-aller, permissivité, ou hyper-protection. Personne n'en ressort grandi, et ça fait du bien de se lâcher...
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Que sera la famille typique des décennies à venir ? Dans cet album, Bastien Vivès prend un coup de vieux et se voit marié, père d’une fille et d’un garçon. Après avoir plus ou moins bien traversé les périodes de l’enfance et de l’adolescence, il est temps pour le dessinateur de se faire à son tour, après ses générations d’aïeux, le chantre de l’éducation.





Chaque génération est différente : comment se comporteront demain les adolescents d’aujourd’hui ? Comment faudra-t-il élever la génération à venir compte tenu de l’évolution de l’environnement, du développement des technologies, de l’invasion croissante des média ? Les réponses à ces questions prendraient rapidement la tournure d’un casse-tête pour peu que l’on souhaiterait s’y pencher sérieusement. Bastien Vivès élude quant à lui ces interrogations en faisant mine d’y répondre par l’instrument le plus fondamental de sa pratique de dessinateur : l’humour. Et de l’humour, sans retenue ni modération, jusqu’au vulgaire pornographique.





Pas la peine de se leurrer ou de continuer à porter, comme cela l’a été le cas jusqu’alors, un regard édulcoré et attendri sur le monde de l’enfance : les mioches de demain manieront avec habilité les mots courants du dictionnaire, mais détiendront aussi un large éventail de jurons et insultes, nécessaires pour se faire sa place dans une société où la violence apparaît surtout sous sa forme verbale. La culture YouPorn prend du pas sur les contes de fées, et lorsque ce ne sont pas les enfants qui s’y ruent d’eux-mêmes pour se forger leur propre éducation, ce sont les parents qui n’hésitent pas à rappeler à leur enfant que le combat le plus rude, dans la vie d’un adulte, est peut-être celui de la compétition sexuelle, avec tous les risques que cela engendre… Après une éducation bâtie sur les non-dits, les sous-entendus et la pudeur entre génération, Bastien Vivès s’imagine à la tête d’une famille qui fait éclater toutes les frontières entre les parents et leurs enfants. Les parents prennent leur revanche et, à la différence de la plupart des ouvrages qui représentent ces derniers comme des protecteurs de la tradition et des bonnes mœurs, la Famille de Vivès leur permet de faire frémir d’horreur et de dégoût leurs enfants :





- Ces mecs, ils ont des queues grosses comme ça !

- Mais arrête papa !

- Alors, ta petite pêche de 16 ans, ils vont t’en faire de la salade de fruits. Et après, compte pas sur moi pour te payer ton opération pour te faire retendre la chatte.

- Mais papa, t’es dégueulasse !





Après des albums classiques au ton plutôt traditionnel, tel Polina, Bastien Vivès poursuit sa voie telle qu’il l’avait déjà entamée avec un album du ton des Melons de la colère. Il surprend le lecteur avec des histoires anodines qui font intervenir une force de subversion redoutable et toujours effroyablement drôle.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Dans cet album qui rassemble des strips verticaux parus sur son blog, B. Vivès sait tirer parti de l’arrière-plan incestueux de la famille pour des saynètes et des dialogues caustiques assez réussis.



Je dois dire que j’étais curieux de cet album avant de l’ouvrir, car la formule de la famille moderne, supplantée désormais dans sa fonction autoritaire par des institutions plus puissantes, rend la critique ou la caricature plus difficile. Le «pater familias», disposant du droit de vie et de mort sur ses enfants, avant que l’Etat n'en ait le monopole, était une cible plus facile.



Les publicitaires et les marchands de lessive tirent d’ailleurs parti de ce flou artistique pour fourguer avec d’autant plus de facilité l’épanouissement sexuel, le couple moderne... et tous les accessoires qui vont avec. Bienvenue, par conséquent, la BD de Vivès, qui introduit un peu de sarcasmes dans cet océan de bons sentiments lucratifs...



Le dessin suggestif de Vivès a d’ailleurs le mérite de donner un ton impersonnel à son humour, même si l’on devine que l’auteur a tiré de sa propre situation amoureuse et familiale une partie de son inspiration. Rien d’étonnant à ce que le personnage du père de famille (barbu) soit le mieux réussi, puisque c’est bel et bien celui qui a le plus nettement dévissé de son piédestal. Il est retranché dans un humour provocateur et agressif, la seule arme qui lui reste.



On regrette seulement que Xavier Dupont de Ligonès n’ait pas eu accès au manuel de savoir-vivre de Bastien Vivès.



NB : à noter que Vivès a aussi publié un album dédié aux jeux vidéos, autre pilier de l’aliénation mentale moderne.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Bien que m'ayant parfois fait sourire, cette BD m'a plus souvent mis mal à l'aise avec un humour au second voire au troisième ou quatrième degré qui ne m’atteignait pas.
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Excellent !

Provocateur, no limit ... et affûté => un régal
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Bon, la famille vue par Bastien Vivès ce n'est pas vraiment la famille versaillaise qui se promène, à pied ou à bicyclette, dans le parc du château après la messe et le déjeuner dominicaux.



La famille de Bastien Vivès ce sont les conversations sexuelles avec les enfants, les grossièretés des petits et grands, le non-respect des minorités, des pauvres et des opprimés.



La famille de Bastien, ça décoiffe, ça choque, ça répulse, mais c'est quand même très amusant et vraiment bien dessiné. Une Famille à offrir aux parents qui ignorent les limites à ne pas franchir.

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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Plein d'anecdote et de choses qui auraient pu arriver !

Rappel certain événement
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Au autre petit tome format poche dans cette série, j'avais déjà aimé le tome 3 "L'amour", là il s'agit de la famille. Et Vivès se lâche, pour notre plus grand plaisir ! J'adore ce format de dessins qui se ressemblent de case en case, à part pour un infime détail, raccord avec le texte, dérangeant au possible. Team premier degré s'abstenir !

Ouvrage savoureux et corrosif !
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

J'ai compris l'intérêt pour l'auteur de ce genre d'album après plusieurs pages et après avoir lu son petit cousin qui parlait de jeux vidéos comme dans les années quatre-vingt/ quatre-vingt dix.

Il y a finalement peu de travail graphique. Les vignettes grossièrement dessinées se succèdent sans changement notable, prétexte à un dialogue pouvant prétendre au comique, selon la perception du lecteur...

C'est un copié-collé de vignettes.

C'est donc vite fait.

Si ça s'est bien vendu, c’est du top niveau de rendement.

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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Même type d'album que 'L'amour' de cet auteur : des histoires illustrées autour d'un thème (ici les dialogues parents-enfants) sur quelques pages.

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Autant je me suis régalée avec 'L'amour' et ses anecdotes pertinentes et amusantes sur le couple, autant là... Fiasco total pour moi.

Le premier strip m'a tout de suite mise au parfum : un petit garçon demande à son père ce qu'est une 'turlute' et voilà le bonhomme, distrait par le journal qu'il lit en même temps, qui évoque le talent de la mère du gosse pour ça, moindre cependant que celui d'autres femmes. Heum. Education sexuelle oui, parler de son intimité avec sa progéniture, bof bof, voire carrément non.

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Bref, il y a d'autres échanges du même style, entre père et fille ado notamment. Soit il s'agit d'un deuxième degré auquel mon sens moral ne m'a pas permis d'accéder, soit... je ne sais pas. Les pères sont représentés comme des gros mufles, les mères extraordinairement patientes et tolérantes envers les c*nneries proférées par leur homme. C'est vraiment très curieux...

De ce fait, ces récits dont je n'ai pas compris la visée ont pourri la lecture de l'ensemble de cette petite BD, dont j'apprécie le trait par ailleurs.

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Les mots de l'auteur : « C'est un album très fantasmé, un peu comme si on jouait au papa et à la maman. N'ayant pas eu de soeur, je rêve secrètement d'avoir une fille, afin de pouvoir la voir grandir et de voir comment tout ça s'imbrique au fur et à mesure… mystère. J'espère que les gens se marreront bien. Moi, en tout cas je me suis bien amusé à dessiner ces strips pendant plus de deux ou trois ans. »

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Heum...

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rediff d'un billet de 07/2012
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Bastien Vives, tome 2 : La famille

Bastien Vivès est très joueur, il aime s’amuser avec le feu, avec des allumettes dans une station essence.



Ici, il joue avec les interdits, les limites et tabous de la famille et met dans la bouches des un-e et des autres des mots qu’on attendrait pas. Trop cash, trop crus, déplacés ou même parfois inadéquats voir carrément merdiques.



Et c’est parfois très drôle et quelques fois… moins.



De l’humour qui se lâche et ne plait forcément pas à toutes et tous
Lien : https://www.noid.ch/la-famil..
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Bastien Vivès, Tome 3 : L'amour

Comme le sujet est la relation amoureuse et que c'est un thème sensible, Vivès l'évite quelque peu. Il lui tourne autour, préférant parler de relations de couple, d'adolescentes attardés ou de relations parents-enfants, dans lesquelles il est plus à l'aise.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Bastien Vivès, Tome 3 : L'amour

Chez Vivès, tout passe par le dialogue et les détails. Il observe la génération Y avec une grande lucidité et son analyse, quasi sociologique, se révèle acide, drôle et terriblement juste.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Bastien Vivès, Tome 3 : L'amour

Après deux lectures décevantes de romans graphiques de cet auteur ('Amitié étroite' et 'Le goût du chlore'), j'étais résolue à zapper cet auteur, craignant néanmoins vaguement de louper quelque chose qui me plairait.



Grâce à ce dernier album, j'ai enfin un avis plus positif sur son oeuvre. J'aimais déjà son graphisme, sa subtilité, mais les dernières pages me laissaient frustrée : pas explicites, ouvertes - pas abouties, donc, à mes yeux.



Dans cette BD : graphisme en noir en blanc, dialogues, parfois plusieurs dessins rigoureusement identiques à la suite, mais ils sont là pour camper un décor, une situation (on ne discute pas de la même façon à table, dans un lit, sur un canapé, etc.). Une vingtaine d'histoires de quelques pages, pas forcément conclues par une chute spectaculaire, mais ces zooms courts, essentiellement sur le couple, sont très bien vus. Rien à voir avec les bons vieux gags sur les trentenaires, c'est plus fouillé ici, plus inattendu, plus fin. Beaucoup de couples au lit, à l'heure où les confessions surgissent (plutôt "après", donc !), où les femmes se font curieuses, où les hommes sont provocs ou carrément mufles - pour couper court au babil féminin et dormir enfin ? le repos du guerrier ?... Ou parce qu'ils ne mesurent pas le degré de leur bêtise/cruauté devant ces pauvres petits êtres fragiles !? Il faut dire qu'elles insistent pour tout savoir, les diablesses ! A cet égard, 'Fantasme' m'a beaucoup plu et amusée.



Mention spéciale également à 'Cul', 'Complot', 'Religion', 'Trompe', 'Regard', 'Cuisine', 'Echange'.



Un regard acéré, sans complaisance et très drôle sur certains hiatus homme-femme, sur le manque de finesse masculin... Les femmes, en revanche, ont plutôt le beau rôle entre ces pages.

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