Tu t'es frayé un chemin au sein de la famille avec ton revolver, jusqu'à ce que tu trouves deux exemplaires bien ressemblants. Des gamines avec des pères absents et des mères qui préféraient se réfugier dans l'alcool ou la dépression. Peu importe. Tu as creusé, avec tes doigts crasseux et grossiers, jusqu'à trouver le genre de fille susceptible de satisfaire ta perversion. Et tu as eu ce que tu voulais : nous toucher, nous baiser comme bon te semblait. Encore mieux, tu as réussi à nous faire taire. Ça c'était ce qui t'exitait le plus, là où se jouait le vrai sortilège. Le silence a toujours été le pire des châtiments pour elles, pour moi. Parler libère [...]