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Critiques de Benny Barbash (67)
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La vie en cinquante minutes

Israélienne, juive devenue pratiquante pour l'amour de son mari, Zahava qui respecte les principes religieux du quotidien, est une épouse et mère de famille tranquille qui se satisfait de sa routine familière. Mais quand soudain elle découvre un indice qui lui laisse supposer que son mari pourrait la tromper, c'est la crise !

Bien qu'elle ait depuis longtemps perdu tout intérêt pour un amour endormi par les décennies de vie commune et de frustrations, la voilà, à son grand étonnement, devenue le jouet d'une jalousie féroce et se met à chercher les preuves de la culpabilité de son époux.

Abandonnant toute retenue, son esprit se met à battre la breloque, se perd en conjectures et présomptions mais Zahava en femme intelligente, réfléchit aux indices. Ce faisant, elle renforçe les soupçons qui nourrissent son obsession et qui l'entraînent dans une folle aventure où se mêlent joyeusement situations absurdes et élucubrations aux interrogations philosophiques.

Au fil des pages, Zahava constate combien sa vie s'est égarée et après avoir perdu tant d'années, elle éprouve le besoin de se libérer.

En jouant d'ironie et en posant d'habiles questions, Benni Barbash laisse Zahava s'enfermer dans ses mensonges, puis l'amène à prendre conscience de ses erreurs de jugement pour se poser les bonnes questions et trouver enfin sa propre vérité. Avec brio et beaucoup d'humour l'auteur montre comment parfois il s'en faut juste d'un cheveu pour bouleverser une vie.

Merci à Babelio et aux éditions Zulma pour cet excellent roman reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique.
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La vie en cinquante minutes

Un cheveu blond égaré sur le maillot de corps de Dov, et c'est l'existence entière de Zahava, sa femme qui va s'effondrer. La stupéfaction passée, la rage surgit. Là voilà qui imagine la femme qui se cache derrière ce cheveu, celle qui lui fait ombrage. Toutes sortes de plans et d'échafaudages se mettent en place dans son esprit, du plus farfelu au plus logique, du plus raisonnable au plus extravagant. La maison est scrutée dans le moindre recoin, les placards sont vidés, les courriers lus, et l'imagination de Zahava cavale à tout va. Un tiroir qui lui résiste et c'est la panique... il lui faut trouver un serrurier au plus vite. Une enquête minutieuse commence.

La jalousie s'est emparée de Zahava avec une violence inouïe. Comment Dov a pu lui faire ça ? Après tant d'années à cheminer ensemble, lui brillant avocat, elle mère au foyer aux petits soins de toute la famille – les deux enfants, un garçon une fille ont aujourd'hui quitté le nid –. Elle pensait le connaître par coeur depuis leur première rencontre. Ils étaient étudiants tous les deux... Dov aurait une vie parallèle, un secret qu'il avait jusqu'ici bien gardé... depuis combien de temps des cheveux blonds se promènent ainsi sur son corps ?

Zahava est allongée sur le divan de son analyste. Trente-sept minutes se sont égrennées dans un silence de plomb et puis elle articule enfin une phrase : « Tout ce qu'il y a entre mon mari et moi, c'est une tache de café. » Et elle s'en retourne dans son mutisme jusqu'au moment où le flot de parole s'écoule. Mais pour que sorte la vérité libératrice, il aura fallu du temps, des allers et retours entre le passé et le présent, des soupçons à éclaircir, des nons-dits à déterrer, des mauvais choix à admettre, des remises en question à prévoir, des souvenirs à digérer, un avenir à considérer...

En un long monologue intérieur, Zahava déroule cinquante ans d'une vie aux multiples plis. Des sillons dans lesquels elle se glisse pour comprendre et déchiffrer ce qu'elle n'a pas pu ou voulu voir. Elle se lance ainsi dans une spirale de réminescences et de digressions en réflexions, tout s'éclaire.

Et c'est finalement grâce à ce cheveu blond étranger qu'elle remontera le fil de sa propre existence, fil dont elle ne s'était jamais écartée. Toujours à suivre Dov, elle n'écoutait plus ses envies à elle, ne décidait plus de rien, ne se projetait plus...

Avec drôlerie et fantaisie, une galerie de personnages (nommés par leur fonction sociale) hauts en couleur – le serrurier, l'analyste, la physicienne, l'écrivain, le détective privé... – et des situations rocambolesques, un rythme effréné et des dialogues savoureux, l'auteur parle du mariage, de ses petites et grandes contrariétés. Un jeu de piste, un puzzle à reconstituer, une quête de soi.


Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La vie en cinquante minutes

Un heureux hasard a placé ce roman sur ma route de lectrice effrénée. Ce roman était mis en avant dans la médiathèque que je fréquente, indiqué comme "nouveauté". Je crois que c'est le sujet qui m'a décidé: le couple, la jalousie, crise existentielle et tout ceci sous une plume masculine.



C'est ainsi que je m'aventure dans le monologue intérieur d'une femme à la culture et à la génération autres. L'écriture est fluide, pointée d'humour pour traduire la pensée surréaliste, inventive et parfois insensée d'une femme emprise d'une jalousie à la suite d'une découverte d'un cheveux blond accroché au maillot de corps de son mari. Zahava s'emploie à un jeu de piste, une enquête rocambolesque ou Zahava ne manque pas d'imagination et de certitude pour accéder à la vérité...sa vérité ? L'auteur nous conduit habillement dans l'antre d'une crise existentielle. Par l'intermédiaire de son enquête, Zahava fait l'introspection de sa vie, un retro-planning d'une existence d'une femme.



C'est aussi la découverte d'un auteur, d'une littérature israélienne et d'une religion. Une culture qui m'est inconnue.
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La vie en cinquante minutes

[...] La force et la particularité de La vie en cinquante minutes semble se trouver dans cette histoire banale, attendue, trop entendue. Dans les questionnements sur la difficulté de se mouvoir ensemble, d’accepter le changement chez l’autre et d’accepter aussi que l’autre n’a jamais vraiment changé, que ce changement que l’on perçoit n’est finalement que l’acceptation du soi chez l’autre et la fin d’une lutte. [...]
Lien : http://www.startingbooks.com
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La vie en cinquante minutes

C'est un livre que j'ai lu assez rapidement, non pas parce que je l'ai dévoré, plutôt un peu pour m'en débarrasser. En effet, même si je n'accroche pas vraiment à un livre, ma conscience m'impose souvent de lui laisser une chance jusqu'à la dernière page.



En somme, une femme trouve un cheveu blond sur le marcel de son mari en faisant le linge. Ouuh grosse panique !! Même si elle est lassée de lui et qu'elle a elle-même a voulut le tromper, la femme veut savoir si son mari commet l'adultère : engagement d'un détective, elle se fait passer pour une autre pour tchatter avec lui sur le net... Et en plus, elle s'imagine de sacrées histoires..Un peu hystérique non ?! Et puis, il y a pleins de digressions dans le récit, c'est pourquoi on se retrouve tout d'un coup avec un écrivain maxi dépressif qui dors avec ses bouquins dans son lit... Je me suis sentie un peu baladée parfois.



Finalement le mari ne l'a pas trompée, il est juste quelque peu blasé de son mariage.

Mais une chose a quand même titillé ma curiosité : lorsque la femme fouille dans le bureau de son mari en quête d'un indice d'infidélité, elle trouve 2 clefs et une boite fermée avec un mécanisme bien particulier. Serait-ce un secret encore plus grand qu'elle va découvriiiiir et donner une nouvelle dimension à l'histoiiiiire ? Eh bah non, dans les dernières pages on apprend que ce n'est pas un si gros secret.

Par ailleurs, c'est une famille juive. Cela m'a intéressée, car je connait peu de choses sur cette religion et il y a plusieurs passages de psaumes et des réflexions sur leur foi. L'histoire se passe à Jérusalem.



Finalement la nana a le syndrome d'Othello c'est-à-dire que les soupçons d'adultère tournent à l’obsession. Et ça s'appelle la vie en 50 minutes parce que c'est la durée de ses visites chez son psy. La fin est idiote (mais pourquoi elle fait ça, elle sait vraiment pas ce qu'elle veut ?!) et en plus elle n'est pas contente à la fin. Quant à la résolution de l'origine des 2 clefs et le coffre, pas de grande révélation.



Je peux conseiller ce livre à ceux qui trompent leur conjoint et qui veulent connaitre les astuces pour ne pas être pris sur le fait. Mais sinon, ça se laisse lire sans plus.
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La vie en cinquante minutes

Jusqu'où peut nous amener la Jalousie ? Benny Barbash nous offre dans ce roman un scénario loufoque et désappointant. L'écriture très masculine de l'auteur est vraiment stimulante.

Je garde néanmoins une préférence pour le précédent livre de Barbash : "Monsieur Sapiro"

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La vie en cinquante minutes

La folle enquête d'une épouse jalouse, sous la plume féroce et ironique de l'Israélien Benny Barbash.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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La vie en cinquante minutes

Rhhhoo, elle a encore craqué pour une des belles couvertures des éditions Zulma la DD, allez-vous vous dire... Et bien pas du tout, j'ai gagné ce livre à un concours, et j'en remercie d'ailleurs vivement Zulma.

"La vie en cinquante minutes", de Benny Barbash, raconte l'histoire de Dov et Zahava, vieux couple habitant Jérusalem. Ces deux là se supportent plus qu'ils ne s'aiment, faisant semblant dans un riche quotidien bien huilé. Jusqu'au jour où madame préparant sa lessive découvre un long cheveu blond entortillé sur le maillot de corps de son mari. D'épouse docile et soumise, elle devient une jalouse féroce, allant jusqu'à toutes les extravagances pour découvrir cette vérité qui l'arrangerait peut-être bien au final...

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est qu'il se passe en Israël, faisant ainsi découvrir une société emplie de religion qui m'est inconnue. Le personnage de Zahava est imprévisible, c'est assez drôle de la voir faire n'importe quoi par jalousie. Mais le livre est surtout doux et amer, l'histoire d'amour de ces deux là étant racontée en filigramme tout au long du livre, opposant ainsi l'amour des débuts et ce quotidien maintenant dénué de sentiments. Bref, j'ai bien aimé.

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La vie en cinquante minutes

"La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité." Cette citation de Miguel de Cervantes traduit parfaitement la folie soudaine et irrépressible de Zahava, quinquagénaire israélienne, alors qu'elle vient de découvrir un cheveu blond accroché au maillot de corps de son mari. Et il n'en faut pas plus à Benny Barbash pour se lancer dans le monologue intérieur d'une femme prise dans les rets d'une terrible jalousie. Tour à tour loufoque, démente et pathétique, la quête de Zahava dans La vie en cinquante minutes devient une aventure épique et surréelle avec l'écriture d'un écrivain dont on connait l'inventivité et l'humour dévastateur depuis la parution de My little Sony. Son héroïne déploie des trésors d'imagination pour accéder à la terrible vérité, tout du moins celle qu'elle imagine. Et sa déraison est d'autant plus "délectable" qu'elle se heurte aux comportements (plus ou moins sensés) et aux états d'âme de personnages secondaires croqués avec amour : un analyste, un serrurier, un écrivain, un détective privé, ses amies, son mari ... Autant dire qu'on ne s'ennuie guère dans ce roman qui fait de la digression un art suprême. Au-delà de la jalousie, Barbash ausculte le quotidien d'un couple et le dérèglement d'une femme en pleine crise existentielle. Le tout dans un pays, Israël, totalement schizophrène, même si le livre est moins ouvertement politique que les ouvrages précédents de l'auteur. Sous une plume plus "sérieuse", La vie en cinquante minutes pourrait être un récit dramatique et angoissant. Mais la verve de Benny Barbash et son sens du rythme donnent au roman des couleurs vives qui en rendent la lecture extrêmement divertissante. Sans que l'on en oublie pour autant le côté sombre de cette introspection profonde et diabolique.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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La vie en cinquante minutes

Quoique fondé sur une thématique peu originale, le roman fait revivre l'existence de cette femme avec une telle fougue qu'on ne peut que se laisser entraîner dans son tourbillon obsessif.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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La vie en cinquante minutes

Je m'attendais à passer un bon moment et je ne suis pas déçue avec ce roman de l'auteur israélien Benny Barbash.



L'intrigue est prenante et la plume de l'auteur est vraiment très drôle. J'ai pris un vrai plaisir a la lecture (surtout la première partie) qui est complètement délirante. Zahava est attachante et a une imagination débordante. Son mari, Dov, nous apprenons à le connaitre au fil des pages et je dirai que c'est un personnage qui m'a touché.



L'auteur nous entraine avec son roman et le lecteur passera par différents sentiments : le rire, l'émotion, la colère.... Il décrit à merveille le temps qui passe dans un couple avec toujours une pointe d'humour :

"- [...] Quand avez-vous découvert cette boite ?

- Aujourd'hui, répondit Zahava, avec l'impression d'avoir vécu toute une vie depuis le matin.

- Et qu’espérez-vous y trouver ?

- Je ne sais pas. Peut-être un secret.

- Un secret qui vous appartient ?

- Non, un secret de mon mari.

- Avant de découvrir le coffret, vous pouviez vivre sans ce secret ?

- Je ne savais pas qu'il existait.

- A présent non plus vous ne savez pas. Et si vous me demandez mon avis pourquoi le découvrir ?

- Pour connaitre celui avec lequel je vis. Pour savoir s'il me cache quelque chose.

- Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ?

- Trente-deux ans, répondit Zahava, embarrassée.

- Madame, lui dit l'Arménien, si vous devez encore ouvrir des boîtes après trente-deux ans de mariage, aucune boîte ne vous aidera à comprendre ce que vous n'avez pas pu apprendre durant tout ce temps. "



L'histoire se déroule en Israël et l'on découvre une autre culture, une religion et des coutumes et traditions bien différentes des nôtres.

"-Tu crois que Dieu existe ? lui avait demandé l’écrivain.

-Peu importe ce que je pense. Mes pensées n’ont aucun effet sur l’existence ou la non-existence d’un moustique, à plus forte raison sur celle de Dieu."



Ce roman est vraiment une chouette découverte. C’était ma première rencontre avec l'auteur mais surement pas la dernière.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La vie en cinquante minutes

Une femme, épouse et mère de famille, découvre un cheveu blond entortillé autour de la bretelle du maillot de corps de son mari, et devient jalouse et paranoïaque, s'obligeant à rechercher des preuves de l'infidélité de son mari ; c'est le début d'une aventure extraordinaire qui fera revenir de loin le raz-de-marée des souvenirs...

Avec humour et dérision, l'écrivain peint le portrait d'un mariage rendu insipide par l'usure du temps et les regrets, où l'on réfléchit sur le sens de la vie et les détours fortuits qui en font dévier le cours.

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La vie en cinquante minutes

Votre mari vient d'avoir soixante ans, vous la cinquantaine, votre mariage est périmé, mais en façade tout baigne, vos enfants désormais adultes ont déserté le foyer familial, vous entendez ou lisez divers histoires insipides d'adultères, ça vous concerne peu ou pas, vous vous croyez désormais à l'abri de ce genre de mésaventure.......et pourtant, "il suffit de l'épaisseur d'un cheveu pour tout faire basculer ."

L'histoire en gros c'est ça, le reste c'est la plume hilarante de Benny Barbash qui nous décortique et nous cuisine cette histoire à une sauce burlesque, où l'imagination galope. A travers la folle aventure qu'entame Zahava, notre héroine, afin de trouver la propriétaire du cheveu, elle passe en boucle l'histoire de son couple, qui oscille entre religion et laïcité, joies et drames, doutes et certitudes, désirs et regrets.......pour savoir comment elle en est arrivée là, à cette position humiliante, "fouillant dans les affaires d'un homme qu'apparemment elle ne connaissait pas malgré toutes les années passées à ses côtés." C'est loin d'être tragique, la Zahava est une coquine et a plus d'un tour dans son sac pour assouvir son "syndrome d'Othello".......la suite dans le livre.



Barbash avec un humour féroce dans un récit non linéaire, à un rythme trépident, nous décline toutes les nuances de la nature humaine, égoïsme, jalousie, peur, ambition,désir, répulsion, refoulement,.....qui nous amènent à des relations tordues et compliquées, tous domaines confondus. Vu les temps, il nous rajoute un jeu virtuel qui corse encore plus l'affaire (" Mon dieu, quelle histoire ") et multiplie les questions dont les réponses deviennent de plus en plus floues.



Une belle analyse intelligente de l'âme et des rapports humains faites avec beaucoup de légèreté et un grand plaisir de lecture.
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La vie en cinquante minutes

Zahava est persuadée que son mari a une liaison ,suite à la découverte d’un cheveu blond sur sa bretelle de pantalon

Désœuvrée , elle fait appel à un détective privé qui l’envoie chez un psychopathe fil en aiguille Zahava réfléchit sur son couple, sa vie et après trois séances chez le psy de prendre une grande décision

On balance entre deux mondes chez Zahava , sa jalousie, son enquête avec des moments très drôles et ses envies profondes

Une belle découverte pour moi que cette littérature juive
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La vie en cinquante minutes

Ce livre mériterait le sous-titre "l'art de la digression" tant son auteur nous entraîne sur un chemin puis un autre au point d'oublier que ce roman commence chez un psychologue, Zahava prononçant une phrase sans appel sur l'état de sa vie de couple. L'auteur décrit avec acuité et humour les tourments de son héroïne, embarquée par sa jalousie dans les délires de son imagination, les comportements inhabituels et les mensonges sans fin. Bref, c'est un plaisir de se faire balader par l'histoire qui décrit avec moult détails les conséquences sur une vie toute entière de détails insignifiants – ici matérialisé par un cheveu blond.

Seuls points négatifs, tous les personnages semblent vouloir être écrivain, ce qui est finalement assez agaçant et la fin décrédibilise l'ensemble en rappelant inutilement au lecteur qu'il ne s'agit que d'une fiction.

Pour résumer, un ensemble réjouissant mais une fin maladroite qui est bien vite pardonnée car dans ce roman, le chemin parcouru est bien plus important que la destination.
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La vie en cinquante minutes

Un cheveu blond entortillé sur la bretelle du maillot de corps de son mari...et toute une vie peut basculer.

Zahava épouse juive vivant à Jérusalem veut absolument prouver, en échafaudant des plans totalement rocambolesques, l'adultère de son mari. Jusqu'où peut nous amener la jalousie?

J'ai eu du mal dans la première partie, mais ensuite ma curiosité m'a poussé à lire jusqu'au bout. Roman assez déroutant!
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La vie en cinquante minutes

Tout est parti d'un cheveu, un cheveu blond que Zahava, épouse modèle, trouve sur les vêtements de son mari. Elle parcourra la ville de Jérusalem pour répondre à ses questions délirantes et rencontrera des personnages hauts en couleur. On pénètre avec joie dans l’imagination débridée de cette femme rongée par la jalousie, que l’auteur agrémente d’une bonne dose d'humour.
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Little big bang

Kafka, Voltaire, Woody Allen, Les Monty Python : mélangez toutes ces références et vous obtenez ... Little Big Bang, le deuxième roman traduit en français de l'israélien Benny Barbash. Un conte, plutôt qu'un roman, aussi réjouissant que métaphorique. Tout part d'une situation absurde, la mésaventure d'un père de famille qui, un matin, se réveille avec un olivier enraciné dans l'oreille. Incongru, n'est-il pas ? Le pauvre homme consulte les plus éminents spécialistes, impuissants à régler son problème. Au premier degré, le livre de Barbash est jubilatoire, avec son style enlevé et ses dialogues tordants. Racontée avec une fausse naïveté par le fils de 12 ans, l'histoire permet à l'auteur de faire le portrait des membres d'une petite famille israélienne "normale" et néanmoins haute en couleurs : la grand-mère, sioniste enragée et rescapée de la Shoah ; le grand-père, scientifique péremptoire et passablement imbu de lui même ; l'épouse, débordée et bienveillante, qui échange des piques assassines avec sa belle-mère... L'autre niveau de lecture, c'est bien évidemment l'analyse des modes de pensée de cette famille, perçue comme symbole d'une société israélienne repliée sur elle-même et terrorisée par les autres, à savoir les palestiniens, décrits volontairement avec les pires clichés de la propagande. A cet égard, quand l'homme à l'olivier dans l'oreille s'en va, en dernière extrémité, consulter un sage arabe, cette expédition en terre inconnue, et présumée hostile, devient sous la plume de Barbash un morceau d'anthologie. La fable est incroyablement drôle et, au-delà de la satire, si elle ne prétend pas donner de leçons, elle n'en délivre pas moins un message limpide sur la l'intolérance et l'incompréhension de l'autre, à partir du moment où les comportements sont dictés par la peur et les réflexes communautaires. Little Big Bang se termine de façon abrupte, sans que le problème "botanique" soit réglé. A l'image du conflit israélo/palestinien, enlisé et inextricable, pour longtemps encore, hélas. Le symbole de paix que représente le rameau d'olivier finira t-il par s'imposer ? Ce n'est pas pour demain, mais qui sait, peut-être pour après-demain ? En attendant, lire ce petit livre au délire si maîtrisé est un expérience exhilarante.
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Little big bang

Un livre à l'humour juif décapant, qui aborde le conflit israelo-palestinien sans avoir l'air d'y toucher, et qui met en scène un homme un peu enveloppé, sa mère - juive, évidemment ! -, un olivier mystérieux, et un petit garçon qui porte un regard amusé et décalé sur toute cette incroyable famille ; vous croyez que tout cela peut rentrer dans 150 pages de pur plaisir ? Vous doutez ? Lisez donc Little Big Bang de Benny Barbash (déjà remarqué pour son précédent livre "My first Sony") aux éditions Zulma.



Le père de cette famille juive a tout pour être heureux : une femme qu'il aime (bon, qui l'agace aussi, hein, faut pas rêver !), deux enfants dont il est fou, des parents gentiment dérangés. Pardon, carrément dérangés : son père "scientifique de renom", et sa mère, tendance mère juive, militante de droite, et définitivement spécialiste de l'oeil de travers à sa belle-fille... Oui, il a tout. Et même un peu trop. Quelques kilos qui viennent lui gâcher la vie. Et il ne sait pas encore à quel point !!

Un jour de ras-le-bol de régime "tout choux", qui faisait suite à un régime "tout concombre", il se décide à consulter une spécialiste ; qui lui conseille le régime "tout olive"... passées les considérations quelques peu désobligeantes de sa femme, il se lance. Et puis s'arrête net, après avoir avalé un noyau de travers, qui lui reste coincé dans la gorge.

Oh, rien de bien grave dans tout ça, n'est-ce pas ? ; oui, sauf que huit jours après, quelque chose se met à dépasser de son oreille. Sa femme ausculte, sa mère aussi, et puis tout le reste de la famille, pour finalement décréter qu'il n'y a rien de bien méchant, mais qu'un olivier est en train de lui pousser dans la tête...

Après de nombreuses consultations, de médecins en spécialistes, il se retouve à accompagner un docteur arabe en territoire palestinien, qui lui révèlera le terrible diagnostic...



Cette histoire pourrait être tout à fait anecdotique, s'il n'y avait pas en arrière plan cette réflexion autour du conflit israelo-palestinien, mais aussi cette communauté familiale qui se déchire, se crochepattise, et s'aime finalement. Il y a du conte voltairien dans ce Little Big Bang ; et l'olivier, symbole de paix, qui prend racine chez cet homme partagé sur la politique de son pays, n'est pas là par hasard ; lui qui le conduit à devoir s'accepter, accepter les autres, et leurs territoires.



Un joli petit livre que ce Little Big Bang, qui se lit en une heure, comme une histoire pour enfant ; et qui nous occupe des jours, tant il y est question des malheurs des plus grands... Et puis, cet humour juif, y'a pas à dire, c'est vraiment drôle !
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Little big bang

Coup de coeur : un israélien décide de maigrir et pour cela entame divers régimes dont un le conduira vers une issue pour le moins désagréable pour lui mais désopilante pour nous. Avec un sens de l'humour très acéré et un talent de conteur indéniable, Benny Barbash, à partir d'une simple fable, nous dresse un portrait sans concession de la situation israélo-palestinienne. Un regard pertinent et légitime : une lecture obligatoire pour dédramatiser certaines situations et décontracter certains protagonistes. Finalement une fable universelle...

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