Benoît Le Gall

Quand j'ai débuté cette dystopie, je me suis demandée dans quelle épopée livresque je m'étais embarquée.

J'ai cru revivre, l'espace d'un instant, l'horreur ressentie lorsque Jeff Goldbloom se transforme en mouche.



Puis petit à petit je me suis attachée à Clive, qui malgré ses changements aussi bien physiques que comportementaux, se révèle être bien plus humain que l'espèce dont il faisait partie. Une fois lancée dans ma lecture je n'ai pas su m'arrêter.



Il n'y a aucun temps mort dans le récit et les actions s'enchaînent, entraînant un rythme assez palpitant.



J'ai apprécié le mélange de narration, ainsi la voix de Clive permet de mettre en exergue les maux de la société dans laquelle il vit. Un parallèle assez fin des dérives de notre propre société.

L'auteur nous livre une satire juste et forte qui ne peut qu'interpeller le lecteur.

Nous suivons dans ce livre Clive Larsson, l'expérience "réussie" du Docteur Klein, merveilleux et effrayant mélange entre un humain et un rat. Au départ un peu hésitante à l'idée de me lancer dans la lecture, je suis contente d'avoir continuée et d'avoir découvert le portrait touchant de ce protagoniste, qui, tiraillé entre ses émotions primitives d'animal et sa conscience d'humain tentant de prendre tour à tour le dessus l'une de l'autre, essaie d'apprivoiser sa nouvelle forme et de mener à bien ses projets.



Ce personnage, il est avant tout une victime : du monde et des humains, incapables d'avoir une pensée critique ; d'un scientifique fou dont les lubies ont conduit un pauvre homme à l'état de mutant ; et d'une reine implacable, ravie de découvrir un nouveau jouet avec lequel jouer. Nous prenons ce personnage en pitié alors qu'il nous est dressé comme affreux, insupportable à regarder, et c'est là une prouesse de l'auteur que d'arriver à nous faire nous enticher de cette "chose". Ce dernier arrive, malgré sa condition, à tisser des liens avec des humains, qui le soutiennent tout au long de ses mésaventures, accentuant encore l'humanité qui lui reste, et nous indiquant que nous ne sommes pas les seuls à nous être attachés à lui et à ses déboires. Car finalement, n'est-ce pas la faute des dérives sociétaires s'il est devenu tel qu'il est aujourd'hui ?



En effet, l'univers de l'auteur, s'inscrivant dans une société dystopique pas si lointaine de la notre, nous dresse le portrait d'une communauté répugnante et souillée, où chacun tente comme il peut de survivre. Et c'est le cas de notre héros, Clive, qui après avoir accepté d'intégrer un programme scientifique devient un mutant, mi-rat mi-humain. L'auteur nous dépeint alors le tableau de cette société à la dérive à l'extrême cruauté de manière si détaillée que je me suis sentie au départ mal à l'aise (viol, trafic d'organes, mutants...) ; mais j'ai compris que ce passage était nécessaire pour pouvoir encore plus m'imprégner dans l'histoire.



Les humains sont décrits comme un peuple à l'esprit malléable, qui a adopté la résilience au fur et à mesure des années, impuissant face à l'ingérence politique face à la pollution qui s'est installée lentement, où les puissants ont réussi à s'en sortir, laissant les pots cassés au prolétariat, dirigeant encore le monde depuis leur bulle, plafond de verre impénétrable. C'est dans cet environnement individualiste que nous découvrons multiples travers, amenant à une réflexion sur l'éthique des expériences sur les humains (mais aussi sur les animaux) et illustrant les possibles dérives de l'humanité. On assiste également à une critique du monde moderne et de la technologie qui avilissent l'homme.



Cette atmosphère dérangeante s'insinue dans notre cerveau et ne nous quitte plus jusqu'à la fin du livre, où le point de l'auteur est fait : ce tome 1 est fait pour l'éveil des consciences, et à la fin nous sommes réveillés sur la réalité de ce livre. Tout ceci grâce à Clive, qui, conscient de l'exceptionnelle parole qu'il peut porter, décide de lancer un lutte contre le pouvoir et renverser la tendance, car malgré tout, l'humanité mérite, en un sens, d'être sauvée.



En terme de narration, l'écriture est excellente, sans essoufflement, rendant la lecture agréable malgré les quelques sujets que l'on peut retrouver repoussant. Ainsi, ce roman de presque 400 pages se lit extrêmement rapidement.



Alors ayez le cœur bien accroché et lancez-vous dans l'aventure !
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Immergés dans un monde miroir du nôtre mais beaucoup plus urbain, dur et cruel, on découvre Clive et ses difficultés. Il vit dans le monde d'en bas, le monde des pauvres, exploités par ces autres humains qui se sentent supérieurs et vivent dans le monde d'en haut, gouverné par une reine prête à tout pour obtenir la jeunesse éternelle... Désirant enfin mettre un terme à ses soucis d'argent, Clive accepte d'entrer dans le Programme, une expérience scientifique qui le transformera en mutant, mi-humain mi-rat, il va alors vivre des aventures aux péripéties et aux revirements de situations qui vont vous en mettre plein la vue.

On sent cette volonté de l'auteur de dénoncer les travers et les dérives de notre propre société en les exagérant, en les poussant à l'extrême à Nubiria. On sent ce peuple qui a souffert de trop de technologies, du clivage des castes, du pouvoir avilissant, et d'une éthique douteuse, au bord du soulèvement. Clive avec ses nouvelles facultés, tout en gardant la profondeur et la justesse de son âme humaine va alors quelque peu être en mesure de leur donner de l'espoir, devenir un symbole, un guide et qui sait, peut-être enfin renverser cette société au bord de la folie pure.

J'ai adoré cette dualité qui habite Clive, sa manière de devenir rat, tout en restant humain. Toutes ses caractéristiques animales et ses sentiments humains qui se mêlent en lui pour en faire un être à part, hors du commun. Les chapitres qui lui sont consacré sont rédigés à la première personne, on se glisse vraiment dans sa peau, l'immersion est alors totale.

Au fil des pages il va se confronter à des problèmes en tout genre, c'est le moment pour l'auteur de nous faire passer des messages concernant sciences, éthique, biologie, génétique, technologies ou encore pouvoir, justice, politique... Les thèmes abordés sont bien maîtrisés, bien amenés, bien gérés aussi et rendent l'histoire intelligente et captivante.

Armé d'une plume efficace, au style juste et entraînant, l'auteur offre une construction parfaite à ce récit rythmé. On a envie de toujours en savoir plus, chaque action fait suite à une autre c'est vraiment palpitant et sans aucun temps mort ni longueurs. Impossible de s'ennuyer une seule seconde avec ce panel de personnages construits, travaillés qui ont tous une place de choix dans cette intrigue. Certains passages sont très cruels, rudes et retourneraient presque l'estomac mais ils donnent de la force et de la profondeur à l'histoire qui nous touche alors en plein cœur.

Ce premier tome porte magnifiquement bien son nom et nous offre un éveil des consciences certain... Trafic d'organes, esclavage, commerce sexuel, combats clandestins, et autres horreurs n'ont jamais été aussi bien exploités. C'est vraiment malin et bien fait, chapeau à Benoît Le Gall pour ce cocktail explosif qu'il a réussi à obtenir en mélangeant toutes les fabuleuses idées de son imaginaire très riche.

Maintenant je n'ai qu'une hâte c'est de pouvoir poursuivre cette quête aux côtés de Clive avec la suite très prochainement et je vous invite vivement à découvrir ce premier tome haletant et intéressant le plus vite possible.

Chronique d'un Rat de Laboratoire - Benoit le Gall



Résumé :

Je m'appelle Clive Larsson, citoyen de Nubiria.

Dans cette ville rongée par la misère, mon seul recours pour éviter de finir à la rue est de me tourner vers le Programme. L'idée est simple. On me promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur mon corps. Sans hésiter, j'ai signé en bas de la page.

J'ignore tout du Programme. Derrière ce nom générique se cache en réalité un brillant scientifique, le professeur Klein, qui projette alors de me transformer en rat.

Ma métamorphose sera fulgurante, son expérience un franc succès.

Après avoir échappé à son emprise, je comprends qu'une autre existence m'attend. En effet, le professeur a donné naissance à une nouvelle espèce que je compte bien perpétuer. Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve. Si je peux contribuer à son éveil, alors ma condition de rat humain ne sera pas vaine.

L'éveil des consciences est le premier tome des Chroniques d'un rat de laboratoire. Cette saga nous plonge au cœur d'un monde imaginaire rude et violent où la fracture entre le peuple et les puissants n'a jamais été aussi marquée. L'occasion pour Benoît Le Gall de réfléchir sur les fondements d'une société à la dérive.



Avis : Ce premier tome m'a transporté dès les premières pages.

Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié la plume de Benoît Le Gall qui a été un coup de cœur et qui m'a beaucoup fait penser à celle de Victor Dixen, un auteur que j'affectionne particulièrement. En effet, Benoît Le Gall arrive parfaitement à décrire et à nous immerger dans son univers dès le début de l'histoire et maintient cet intérêt durant tout l'ouvrage.

Dans un second temps, c'est le regard critique de la société grâce à la dystopie qui m'a vraiment convaincu. En effet, on suit une société à la dérive à travers les visions de plusieurs personnages très différents qui ne sont ni gentils ni méchants. J'apprécie beaucoup le fait que les personnages soient autant travaillés, ce qui nous permet d'apprécier certains personnages puis de les détester ou vice versa.

Ensuite, j'ai également aimé l'originalité apportée par l'auteur quand au personnage principal, ce n'est vraiment pas commun de voir des anti-héros homme rat et c'est un beau message de diversité.

Pour finir, je dirai que ce premier tome est une super entrée en matière dans cet univers original et marqué. Je vous conseille vraiment de découvrir cet ouvrage.



J'attribue la note de 4.5 / 5

Tout d'abord, je remercie l'auteur pour l'envoi de son livre. C'est une histoire originale qui va nous plonger dans un monde assez divisé.



On va y suivre Clive Larsson qui, par manque de moyen, va se retrouver un signé un contrat à l'aveugle. Suite à quoi, sa vie va radicalement changer.



Entre manipulation génétique d'un savant fou, une division d'un peuple qui malgré tout, mérite d'être sauvé et un fond de parallèle avec nos propres dérives, ce livre est plutôt très bien réfléchi.



J'ai eu peur au début, les rats, c'est pas vraiment des animaux que j'apprécie et pourtant le début nous happe totalement. Benoit Le Gall réussi avec brio a nous emmener dans son univers. Le monde d'en haut et celui d'en bas ont leurs propres soucis, cette dualité est très visible et Nubiria est une ville très sombre. Les problèmes humains, technologiques, les vices.. Tout cela pointe un réel problème et le fait que Clive entreprend une lutte contre tout cela est un réel point positif (surtout avec ce qu'il vit)



Sι тoυт le мoɴde coɴтιɴυe ὰ ɴe reɢαrder qυe ѕoɴ propre eɴvιroɴɴeмeɴт eт ɴe ѕ'ιɴтéreѕѕe plυѕ ὰ l'αυтre, αlorѕ ɴoυѕ coυrroɴѕ ὰ ɴoтre perтe



Merci encore de me l'avoir envoyer. Un second tome est sortie et de ce que j'ai cru comprendre, le troisième ne devrait plus tarder... Tentés ?
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C'est un roman rythmé, young adult de science-fiction mettant en scène les aventures d'un homme ayant subi une intervention médicale provoquant une mutation avec les gènes d'un rat. Il garde toutefois son intellect d'Homme faisant de lui une créature redoutable.



Il y a une dualité du monde d'en haut avec celui du monde d'en bas dans un univers où plus rien ne va, où l'humain n'est plus humain. L'apparence, l'argent, les technologies, le vice prends le dessus sur les valeurs humaines. Clive le comprend et entreprends une lutte pour la liberté sociale et morale.



Je vous mets une citation que j'ai beaucoup aimée : "Si tout le monde continue à ne regarder que son propre environnement et ne s'intéresse plus à l'autre, alors nous courons à notre perte. Ne comprenez-vous pas que les dirigeants cherchent justement à nous opposer en permanence. Cela leur donne du temps que nous n'avons plus. Pendant que nous nous entretuons, nous ne réfléchissons pas à une manière sérieuse de les renverser."



C'est une lecture agréable et que je vous conseille vivement.

Reçu dans le cadre d'un service presse



Dans ce livre de science-fiction, sont présentés deux mondes aux antipodes et aux destins pourtant liés :



Le monde d'en haut ⬆️ et le monde d'en bas ⬇️



Le premier, mené d'une main de fer par la reine d'en haut : Ludmila. Un monde où vivent des gens sans soucis financiers, dans un environnement aseptisé, sous surveillance constante de haute technologie.



Le second : la corruption, les truands, la misère et l'insalubrité y sont la norme ; il sert les intérêts de cette même reine.



C'est bien parmi le monde d'en bas, que vous allez faire la connaissance de Clive Larsson qui, suite à la perte de son emploi, intègre le "Programme" du professeur Klein. Il lui promet une meilleure situation financière, s'il accepte d'être l'objet d'expériences scientifiques.



Cependant, Clive ne s'attend pas aux changements physiques irréversibles que son corps vont subir : un corps de rat tout en gardant ses facultés mentales humaines !



Après avoir échappé à son geôlier et "maître" , Clive va devoir s'adapter à ses nouvelles aptitudes physiques et son instinct animal tout en gardant sa morale humaine.



Au cours de ses péripéties, il va être amené à rencontrer des personnes capables de voir au delà des apparences. Ces dernières deviendront de véritables alliés dans ce monde corrompu et individualiste.



Clive devient, bien malgré lui, un symbole d'espoir et de ralliement ce qui ne plaît guère a la dirigeante du dessus qui fera tout pour l'en empêcher !



L'auteur m'a de suite embarquée dans son histoire par sa plume fluide. Les personnages et paysages sont habilement décrits et l'action est présente perpétuellement et sans longueurs dans le texte.



Cette œuvre de science-fiction vous plonge également dans toute une série de questionnements, notamment sur le fonctionnement d'une société et de ses dérives. Mais je vous en ai déjà trop dit...



Je vous invite donc à vous plonger dans cette série avec ce premier tome de la trilogie : un bon moment de lecture et de réflexion assuré !

Plonger dans un monde dystopique, là où l'humanité semble perdue, où tout est si triste et si sombre, il faut l'oser. La dure réalité de ce que les êtres, humains ou non, sont prêts à faire pour survivre peut faire peur.

Cependant, Benoît Le Gall a la plume fine et ce n'est pas la peur qui vous guidera, mais tout autre chose. La curiosité peut-être, de voir comment vont s'en sortir ces êtres dans ce monde sordide.

Je vous remets ici, LA phrase de la quatrième de couverture qui m'a convaincu : "Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve."

Suivez cette lueur d'espoir, même si sa forme vous paraît impromptue, et découvrez vous aussi un monde remplie de miroirs ironiques.

Lorsque j’ai lu le résumé, j’ai été énormément intriguée par cette histoire. Allions nous réellement suivre un homme transformé en rat géant ? La couverture ne laissait aucune place au doute. Je crois n’avoir jamais rien lu d’aussi farfelu… et étonnement, c’était fascinant de chercher à voir là où l’auteur voulait nous emmener.



C’est un monde cruel qui nous est dépeint, où les hommes n’ont plus aucune limite mais surtout plus aucun besoin de se cacher pour commettre leurs crimes tant ils sont devenus banals.



L’une des particularités de ce roman est que l’on oscille entre une narration à la première personne pour l’homme-rat, et une narration à la troisième personne pour les gens qui gravitent autour de lui. Ce choix très judicieux permet de mettre l’accent sur la dualité entre l’humanité du personnage, et son instinct primitif de rat qui se réveil.



Dans les points qui m’ont dérangés, je dirais que j’ai un peu moins accroché à la dernière partie du roman qui se déroule dans un lieu qui m’intéresse moins. Selon moi, on est aussi trop rapidement et trop facilement arrivé à l’idée d’une révolution.



Au final, on suit un personnage qui n’est plus tout à fait humain et qui pourtant, a plus d’humanité que la majorité de la population.



[Lu en Service de Presse]

Hello ! Aujourd’hui, je vais vous parler d'un roman dystopique de science fiction : « Chroniques d'un rat de laboratoire, tome 1: L'éveil des consciences » écrit par Benoît Le Gall, paru aux éditions L’ Ame en livre en 2019. Je remercie l’auteur pour sa confiance !

J’ai apprécié ma lecture, j’ai trouvé la thématique intéressante. J’ai détesté la ville de Nubiria, je m’imaginais y vivre en lisant le texte et franchement merci, mais non merci sans façon ! 
Je comprends tout à fait le choix de Clive de participer à ce programme contre rémunération, même si il ignorait ce qu’il allait devenir … J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman.



Certains passages sont dures et touchent en plein cœur, ce qui donne pas mal de profondeur à l’histoire. La plume est agréable, efficace et rythmée ce qui nous plonge dans le récit assez facilement et rapidement.



Ce tome porte bien son nom et tend à éveiller les consciences, avec des problématiques voisines telles que le trafic d’organe, les animaux cobbaye, les combats clandestins, l’esclavage, le commerce sexuel, la grande précarité etc ..

La liste peut être longue, mais vous avez compris ou je voulais en venir. 


Bref, un livre qui par le biais de science-fiction dénonce et tant à éveiller les consciences. 
Je recommande vivement et j’ai hâte de lire la suite !

Je m'appelle Clive Larsson, citoyen de Nubiria. Dans cette ville rongée par la misère, mon seul recours pour éviter de finir à la rue est de me tourner vers le Programme. L'idée est simple. On me promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur mon corps. Sans hésiter, j'ai signé en bas de la page. J'ignore tout du Programme. Derrière ce nom générique se cache en réalité un brillant scientifique, le professeur Klein, qui projette alors de me transformer en rat. Ma métamorphose sera fulgurante, son expérience un franc succès. Après avoir échappé à son emprise, je comprends qu'une autre existence m'attend. En effet, le professeur a donné naissance à une nouvelle espèce que je compte bien perpétuer. Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve. Si je peux contribuer à son éveil, alors ma condition de rat humain ne sera pas vaine. L'éveil des consciences est le premier tome des Chroniques d'un rat de laboratoire. Cette saga nous plonge au cœur d'un monde imaginaire rude et violent où la fracture entre le peuple et les puissants n'a jamais été aussi marquée. L'occasion pour Benoît Le Gall de réfléchir sur les fondements d'une société à la dérive.
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J'ai eu la chance de découvrir ce récit lors d'une Interview avec l'auteur.

J’ai été agréablement surprise par ce récit. D’un niveau très personnel, en terme de goûts, je ne suis pas une fervente adoratrice de la Science-Fiction. Pourtant ici, j'ai adoré. L’histoire m’a conquise, l’écriture m’a happée et finalement, je n’ai pas su décrocher de ce roman. On ne trouve aucun moment de flottements, nous entrons dès la toute première ligne dans le fond de l’histoire ce qui est très judicieux de sa part. J’ai eu un apriori, je ne peux pas le nier et avant tout sur cet animal, le rat. Je vous le donne en mille, mes doutes se sont dissipés à la fin de la première page.



Je n’ai trouvé aucune maladresse dans ce récit, que ce soit au niveau de l’univers, du langage, de la cohérence. Derrière cette histoire se trouvent de nombreuses connaissances scientifiques et ça, c’est un point que j’apprécie énormément et qui rend le récit cohérent. Les syntaxes sont bonnes, les mots sont fluides et on engloutit le récit sans s’en apercevoir, le film se jouant sous nos yeux. J’ai pu ressentir diverses émotions en compagnie de Clive, le personnage principal, de la peur au dégout, en passant par l’admiration. Je reviens dessus une fois encore mais la cohérence et le « réalisme » si je puis dire du récit m’ont tout bonnement bluffés.



En résumé, une histoire surprenante, pleine d’originalité et elle saura conquérir les amateurs de SF mais aussi je pense, ceux étant davantage réticent tel que je l'ai été. Une plume réellement très intéressante nous racontant une histoire énigmatique. On ne cesse de se poser des questions et les revirements sont inattendues.

Quand l’auteur m’a proposé de lire son oeuvre, j’ai été très intriguée par le titre et surtout, par la couverture où l’on peut voir cet homme-rat. Il s’agit en fait du héros, Clive Larsson. Ce dernier étant dans le besoin, il décide d’accepter un contrat pour un laboratoire afin de gagner de l’argent. Mais il ne sait pas que l’expérience dont il va faire partie est sur le point de bouleverser sa vie, entraînant des mutations et une métamorphose en rat. Nous suivons alors la transformation de Clive, étape après étape. Concrètement, ce début nous plonge directement dans l’ambiance du récit. La lecture s’annonce sombre peut être même dérangeante. J’ai trouvé les descriptions très justes, permettant de visualiser à la perfection les changements opérant sur le héros. C’est intriguant, dégouttant, drôle, ignoble, horrible mais quoiqu’il arrive, vous ne pouvez pas être indifférent. Je n’ai appris que plus tard que cette première partie était à la base une nouvelle remaniée pour le roman.



Par la suite, on quitte l’appartement du héros pour entrer dans les méandres de la ville. L’histoire devient de plus en plus noire et l’atmosphère du livre se dessine davantage. Il ne fait pas bon vivre à Nubiria où une nette démarcation existe entre les pauvres, en bas, et les riches, en haut. Dans cette seconde partie, on fait la rencontre de nouveaux personnages. On explore avec eux les quartiers malfamés. On prend connaissance des trafics pouvant exister. Certaines scènes sont très violentes et pourront même choquer les âmes sensibles. Ces pages font froid dans le dos. Une fois de plus, l’auteur parvient à nous immerger au cœur de son histoire et nous rend spectateur des atrocités commises avec un réalisme effrayant. Je ne remercie pas Benoît Le Gall pour les cauchemars qui ont suivi…



En parallèle, on continue de suivre l’évolution de Clive. Visuellement monstrueux, il garde certains côtés humains dans sa façon de penser ou d’agir ce qui permet de laisser un lien possible avec le lecteur. J’ai été un peu dérangée par certaines de ses pulsions mais qui ne le serait pas ? Je me suis même demandée si mon lapin avait ce genre d’envies obsédantes… Toutefois, l’auteur ne tourne pas les animaux en ridicule et nous montre même, qu’ils peuvent être plus civilisé si ce n’est plus évolué que les humains. Par exemple, Clive n’a aucun soucis à s’approcher de ceux-ci quand les humains sont effrayés ou répugnés par son apparence.



A l’aide de son récit, on sent que l’auteur souhaite faire passer certains messages et nous invite à réfléchir sur notre monde. Nubiria peut sembler très éloignée de notre société, pourtant je pense que certains aspects sont plus proches de la réalité qu’on ne le pense.



De façon générale, je trouve la plume de Benoît Le Gall efficace pour embarquer le lecteur dans son histoire et lui permettre de s’imaginer les scènes de façon précise. Pour autant, il n’y a pas une surenchère de descriptions. On reste dans un équilibre pour permettre un certain rythme. Le personnage principal est très différent des héros conventionnels et apporte de l’originalité. En bref, Chroniques d’Un Rat De Laboratoire est une lecture forte mais à ne pas mettre dans les mains des plus sensibles.



Merci à Benoît Le Gall pour cette proposition de lecture.
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Avant de commencer ma chronique, j’aimerai remercier l’auteur, Benoît Le Gall, de m’avoir contacté pour me faire découvrir son livre. Je vais être honnête avec vous, ce n’est pas le livre que j’aurai choisi en librairie car je ne lis que peu de dystopie, j’avais un peu peur de me lancer. Quelle erreur ! En effet, ce roman est une pépite qui a frôlé le coup de cœur pour moi. La plume de l’auteur était d’une fluidité incroyable, j’enchainais les chapitres avec une facilité déconcertante. Un véritable page-turner ! au début, ce livre m’a beaucoup fait penser à la Métamorphose de Kafka que j’ai u il y a peu de temps mais je me suis très vite rendu compte que les Chroniques d’un rat de laboratoire étaient beaucoup plus passionnantes. Dans le livre, on ne trouve pas de longues descriptions d’un ennuie profond mais nous découvrons plein de petits détails au fil de la lecture. Cela nous donne une sensation de réel, de journal intime un peu. J’ai bien aimé les personnages que j’ai trouvé bien travaillé, notamment Clive et sa façon de s’exprimer. Quant au décor, que dire ? Il était juste abominable, pour rien au monde je n’aimerai vivre ou faire du tourisme à Nubiria. Cette ville m’a beaucoup fait penser au Londres crasseux de l’époque victorienne. Je pense que cette saga est très prometteuse et je serai curieuse de découvrir ce qu’il va se passer dans la suite.

En bref, Ce roman a été une très belle surprise


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Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir permis de découvrir le premier tome de sa saga "Chroniques d'un rat de laboratoire".



Dès les premières lignes, c'est une lecture sombre et très dérangeante qui s'annonce. On y découvre Clive, un homme endetté qui va se tourner vers le programme qui promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur son corps. Mais quand il signe, il ne sait pas qu'il va faire partie d'une expérience qui va le transformer en rat. Mais son créateur a oublié une chose très importante : c'est que même si Clive devient un rat, il garde quand même en lui une partie de son humanité...



Quand l'auteur m'a proposé de lire ce premier tome, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'ai assez hésité avant d'accepter.

Et j'ai bien fait, car j'ai tout simplement adoré ma lecture.

L'auteur nous plonge dans un univers très sombre, violent, dérangeant et rude. C'est l'univers dans lequel évolue Clive.

A Nubiria, il y a une nette démarcation entre les pauvres et les riches. En bas, vivent les pauvres qui tentent de survivre comme ils peuvent tandis qu'en haut vivent les riches qui exploitent et se servent de la misère du monde d'en bas. Nubiria est une ville où l'on n'aimerait vraiment pas du tout vivre.

L'univers dystopique que nous dépeint l'auteur est travaillé, crédible avec une atmosphère très pesante qui s'en dégage.





C'est une lecture prenante et rythmée où l'on a ni le temps de souffler, ni de s'ennuyer. Les actions s'enchaînant les unes après les autres avec aucun temps mort qu'il est difficile de reposer ce premier tome.

Au fil des pages, l'histoire devient de plus en plus noire. On fait peu à peu la rencontre de nouveaux personnages et on explore avec eux les différents quartiers de la ville où on découvre les différentes dérives existante à Nubiria.

De nombreux sujets y sont abordés comme le commerce sexuel, l'esclavage, l'éthique, la technologie... Certaines scènes sont dures et très violentes donc attention aux âmes sensibles.



J'ai beaucoup aimé suivre Clive tout au long de ce premier tome. Au début de ma lecture, je ne m'attendais pas du tout à aimer autant ce personnage. Malgré sa transformation en rat, il a gardé une partie de son humanité et par moments, il est plus humain que certains humains.

J'ai adoré cette dualité qui habite Clive. Son instinct animal, dû à sa transformation et les sentiments humains qu'il a encore, font de lui un être vraiment à part et un personnage hors du commun qui m'a fait passer par de nombreuses émotions.



La plume de Benoît Le Gall est simple, efficace et directe. Dans ce premier tome, pas de longues descriptions ou de passages inutiles. L'auteur va droit au but tout en ayant un univers travaillé et des personnages crédibles.

En plus d'être une dystopie, l'auteur dénonce au travers des yeux de Clive, les travers et les dérives de notre propre société en les poussant vraiment à l'extrême à Nubiria.



En bref, un excellent premier tome avec un univers dystopique travaillé et des personnages crédibles. Je lirai avec plaisir la suite des aventures de Clive, ce personnage vraiment hors du commun que j'ai tant aimé suivre.
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Un livre reçu en sp, une surprise à vrai dire ! Je ne m'attendais pas à autant apprécier. Les scientifiques c'est pas vraiment mon truc pour être honnête ! Mais là pouvoir vivre une histoire à travers les yeux d'un rat, d'un rongeur je n'ai pas pu ou pas su résister. Le style de l'auteur est très simple, agréable, accessible à beaucoup je pense. J'ai beaucoup aimé les idées développées dans ce livre, je les trouve originales et très inhabituelles. Clive est un personnage intéressant, drôle aussi par moment mais surtout atypique. Qui malgré ce monde dystopique accepte de s'embarquer dans un tel programme? J'espère pouvoir lire le tome 2, en tout cas ça a été un bon moment !

A Nubiria, une ville insalubre des bas fonds où la pauvreté règne en maître, Clive Larsson n'a pas d'autre choix que de se tourner vers le 'Programme' qui lui promet un peu d'argent contre quelques expériences menées sur son corps. Ce qu'il ignore c'est qu'un scientifique projette de le transformer en rat humain. Rapidement il va réussir à échapper à son 'créateur' avec qu'un seul but en tête... se reproduire pour perpétuer son espèce.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome. L'auteur rentre directement dans le vif du sujet, c'est efficace et accrocheur. J'ai été assez surprise par la violence du récit, la plume est sans équivoque. D'ailleurs attention le chapitre 2 peut être assez difficile à lire, je ne suis pas sensible et pourtant j'ai dû faire une pause dans ma lecture à ce moment là.



J'aime énormément l'ambiance qui se dégage de cette ville. L' environnement est pollué, tout est sale et délabré. Cette ville m'a fait penser à Métropolis avec ses grands bâtiments gris, ses quartiers délabrés et le ciel totalement occulté par la noirceur et la brume. Dailleurs on sent l'inspiration de l'auteur à des grandes œuvres comme 1984 de G. Orwell. Les habitants de Nubiria sont dirigés/manipulés par les puissants du monde d'en haut, ils en ont complètement perdu tout esprit critique. L'histoire est clairement une critique de la société et présente une fracture entre deux castes. L'individualisme poussé à son paroxysme est aussi montré du doigt à travers la dérive de ce monde devenu une gigantesque poubelle à ciel ouvert.



Malgré ce tableau noirci, on suit plusieurs personnages, dont Clive, qui redonnent de l'espoir. Malgré le vice et la décadence il y a aussi des gens qui ont bon cœur et qui veulent réellement changer les choses.



Vraiment une excellente découverte, j'ai hâte de découvrir la suite.

Roman lu dans le cadre d'un service presse.



Je vais laisser le personnage principal se présenter :

« Feu m’appelle Clive Larsson et feu suis le résultat d’une expérience dirigée par un fertain Monfieu Klein. Il a, comme fous le voyez, inoculé des substanfes dans mon corps qui m’ont transformées en ça. »



Vous allez me dire : « ça » ? Clive ressemble à un rat gigantesque. Il agit aussi comme tel, dans beaucoup de ses comportements, rongeant des meubles ou se complaisant dans l’obscurité. Même s’il reste doué d’une raison humaine.

Après avoir faussé compagnie à l’équipe scientifique responsable de sa mutation, il erre dans une ville qui pourrait être tout droit sortie de Cyberpunk. Et il se met en tête d’assurer sa descendance…



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Bonjour tout les monde, avant toute chose, je tiens à remercier Benoît Le Gall qui m’a fait parvenir son livre en SP. Comme d’habitude, je n’ai pas lu le résumé car je préfère toujours me faire mon opinion sur un livre, ne pas être polluée par les informations de 4ième de couverture. Je suis rentrée dans l’univers de Benoît, description d’un futur possible mais pas franchement réjouissant. Clive Larsson habite Nubiria, une ville est deux parties: le bas dans la brume, où essaye de vivre les classes démunies et la ville d’en haut, de la lumière au dessus des nuages. D’un coté les nantis en quête de l’immortalité et de l’autre des oubliés en quête de survie. Clive croule complètement sous les dettes et pour cette raison, adhère au Programme. Livré au professeur Klein, il se transforme rapidement en rat humain. Clive a un objectif: perpétuer cette nouvelle race. Des personnages attachants chercheront à l’aider, des personnages moins sympathiques essaieront de l’empêcher. On se prendra d’empathie pour Clive. Ce roman est destiné aux jeunes adultes, catégorie dont je ne fais plus partie, mais j’ai aimé l’écriture fluide, simple mais efficace. les chapitres s’enchainent sans temps morts, on ne s’ennuie pas une seule seconde (très important pour les jeunes adultes qui sont habitués à ce que ça aille vite). j’ai bien aimé les thèmes abordés dans ce livre et les critiques et dérives de notre société. Bref, j’ai aimé et je ne vais pas me priver de lire le second tome.



Quatrième de couverture:

Je m'appelle Clive Larsson, citoyen de Nubiria.

Dans cette ville rongée par la misère, mon seul recours pour éviter de finir à la rue est de me tourner vers le Programme. L'idée est simple. On me promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur mon corps. Sans hésiter, j'ai signé en bas de la page.

J'ignore tout du Programme. Derrière ce nom générique se cache en réalité un brillant scientifique, le professeur Klein, qui projette alors de me transformer en rat.

Ma métamorphose sera fulgurante, son expérience un franc succès.

Après avoir échappé à son emprise, je comprends qu'une autre existence m'attend. En effet, le professeur a donné naissance à une nouvelle espèce que je compte bien perpétuer. Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve. Si je peux contribuer à son éveil, alors ma condition de rat humain ne sera pas vaine.



L'éveil des consciences est le premier tome des Chroniques d'un rat de laboratoire. Cette saga nous plonge au cœur d'un monde imaginaire rude et violent où la fracture entre le peuple et les puissants n'a jamais été aussi marquée. L'occasion pour Benoît Le Gall de réfléchir sur les fondements d'une société à la dérive.

Dans ce roman, nous suivons Clive Larsson, un homme qui va accepter de participer à une expérience scientifique en échange d'argent, sans se douter qu'il va devenir... un rat humain !



Dès la lecture du résumé, j'ai été très surprise mais surtout très intriguée et je n'ai pas hésité à vouloir le lire.



J'ai beaucoup aimé ma lecture qui était très prenante et surtout très originale. C'est du jamais vu.



L'univers dystopique est très bien développé par l'auteur. Le développement de l'ambiance fait qu'on se sent vraiment dans ce monde. D'ailleurs on ne peut pas dire qu'on apprécie ce monde car il est difficile, il est violent et certaines scènes sont très difficiles à lire.



Dès le départ, on est plongé dans l'ambiance et complètement dans l'intrigue, et ce jusqu'à la fin du roman. Il n'y a pas de moments ennuyants, tout est action et rebondissements.



En bref, si vous aimez les dystopies originales et bien écrites, foncez !