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Critiques de Bertil Scali (51)
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Diana : Cette nuit-là



Merci à Masse Critique septembre 2014,

Et à l’éditeur Michel LAFON.

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« LADY DIANA » toujours là...

L’auteur du livre, ancien policier, revient sur l’accident a qui « coûté » la vie à la princesse Diana... et tout le monde se souvient ce tragique moment.

Elle aurait été vivante lors de son transfert à l’hôpital et l’auteur aurait ensuite gardé la chambre mortuaire...

Daniel BOURDON fait également un parallèle avec le décès de son épouse dans des conditions identiques et sur le fait que, comme Diana, elle aurait été mal aimée de son époux, tout comme son mal être dans la vie au sens large.

J’ai apprécié ce roman que je qualifierais de dramatique mais également attendrissant sur le parcours chaotique d’une femme qui est/était adorée.

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Mer

Soufflé, soufflé par la lecture de ce livre pourtant lu dans d’extra mauvaises conditions physiques.

Mais les auteurs ont, une fois de plus réussi le pari d’écrire ensemble comme ils l’avaient déjà expérimenté avec « Air » paru en 2019.

Ce nouveau roman noir reste à fond dans le genre thriller, mais il l’humanise en créant une dystopie dans laquelle nous refusons trop vite intellectuellement de rentrer. Et si Bordeau, domaine des vignobles, était à son tour noyée par les eaux qui monte et qui permettre maintenant de circuler sur les grands axes que formaient ses routes principales. Mieux qu’à Venise, on circule à Baordeaux pour le travail, les trajets usuels, les loisirs. Bordeaux, comme tant d’autres villes dans le monde est devenue lacustres. Fascinant ! Ce qui l’est beaucoup moins, c’est que les auteurs font deux constats : le premier est qu’une série folle de moyens techniques ont disparus. L’informatique et les réseaux sont devenus des jeux d’enfants à pirater trop facilement, les archives dans le cloud ne sont plus en sécurité et les archives papiers, pour ce qu’il en reste, ont souffert de toutes ces montées des eaux auxquelles personnes ne voulaient croire. Les précautions n’ont pas été prises. Deuxième constat, alors que nous ne sommes qu’en 2050, le pouvoir du crime a su se développer avec un réseau bien plus fiable que celui de la police et avec un développement extrême de la violence et du retour au pire crime que l’humanité puisse offrir aux peuplades internationales : l’esclavage. Toutes les catégories ethniques, sociales, intellectuelles sont touchées, s’il leur manque l’argent, ils sont des proies sans défense ou quasi ! Une horreur, addictive, mais horreur tout de même.

Les deux auteurs, par la justesse de leurs plumes, des descriptions, des évènements historiques qu’ils glissent habillement dans le récit et par leur un style clair, vif, parfois sec et bref laisse affirmer que la situation telle qu’elle est un fait et ne se discute même plus.

Seule compte la traque entreprise par les inspecteurs Mercy Silla et Sacha Baronski. Une équipe à qui le lecteur ne pourra que donner raison, surtout s’il prend, de temps en temps le temps d’arrêter sa lecture pour réfléchir aux causes qui ont amené ce Bordeau à baigner dans l’eau et le sang.

Tout roman noir est là, aussi, pour pousser le lecteur à revisiter le sens qu’il donne au terme humanité. Avec Mer, B. Scali et R. De Andreis réussissent parfaitement.

Un énorme merci à Babelio et à sa Masse critique, de même qu’aux Editions Cairn à qui je dois le bonheur d’avoir découvert ces plumes. Et milles excuses pour la lenteur de ma chronique. Ce n’est pas l’envie du cœur qui manquait, c’est le corps qui ne pouvait plus.

Mer, un roman qui se fonde sur le crime et la recherche des coupables et vous en apprend sur l’homme, ses coutumes, ses habitudes, ses travers et ses dépassements de soi. Un livre à partager sans modération !


Lien : https://frconstant.com
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Air

J'avais beaucoup d'attentes concernant ce roman, d'abord parce que le sujet est original en plus d'être parfaitement d'actualité (enfin une dystopie écologique dont le contenu présente un gouvernement extrémiste environnementaliste!), ensuite parce que les critiques entendues dans les médias étaient dithyrambiques, je m'attendais donc à une oeuvre près du chef-d'oeuvre. Force est de constater que j'ai déchanté dès les premières lignes: c'est une lecture ardue, des phrases, des descriptions, des idées qui s'enchaînent sans beaucoup d'harmonie et avec lenteur. Même la très habile lectrice que je suis a dû reprendre par trois fois certains paragraphes pour en comprendre le sens. Le style est donc aride et il repoussera tout jeune lecteur qui aurait pu être intéressé par cette lecture plus adulte mais dont le thème a de quoi attirer les adolescents. Cela prend plusieurs chapitres avant qu'il n'y ait véritablement de l'action, avant que l'on ne découvre véritablement une oeuvre d'anticipation. Là, ça devient plus captivant et c'est bien dommage que des soubresauts de discours politico-philo-socio-moralisateurs quelque peu rasoirs et beaucoup trop longs entrecoupent le récit narratif qui est loin d'être dénué d'intérêt. Le problème majeur de l'oeuvre est de n'être ni un essai ni totalement un récit narratif. De ce fait, les attentes des différents publics-cibles ne peuvent qu'être déçues. Le thème, les actions et les personnages avaient de quoi faire une dystopie hors du commun que les amateurs de science-fiction auraient adorée. Les idées et l'argumentaire auraient certainement plu à un public qui apprécie les essais. Le tout mélangé en fait une oeuvre inégale avec des moments forts et d'autres où on a envie d'abandonner la lecture.
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Air

Ce roman (paru en 2017) imagine qu'après Macron c'est une femme qui a été élue : une dictatrice écologiste. Un algorithme calcule l'empreinte carbone de chacun et distribue sanction ou récompense en fonction du score... Agréable à lire, empli de trucs et astuces pour une vie (réussie) différente - et partant d'un constat indéniable : pour que ça change, il va falloir secouer le cocotier; on le fera, ou on le subira - ce roman n'échappe hélas pas à un manque de rondeur. Ça grippe aux entournures, ça manque de métier fictionnel.
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Air

Je ne m'attendais pas à cela du tout en ayant sélectionné ce livre. Je voulais une dystopie avec une vrai histoire SF...

Bon il est vrai que j'ai lu la 4 ème de couverture un peu vite et donc je suis passée à côté de la phrase :"Un roman au contenu très politique et peut-être même prémonitoire (Europe 1)"

Alors oui, en effet, c'est surtout le contexte politico-ecolo-social qui est mis en avant plutôt qu'une fiction catastrophe. Mais là aussi les idées misent en avant qui sont très (trop?) écolo sont parfois inquiétantes. L'auteur nous plonge dans une dictature écologiste où la délation est le maître mot. Un gouvernement de Vichy au carreau vert !

J'ai même peur que ce livre crée de la méfiance sur ce sujet qui pourtant, est tellement d'actualité !

De plus, je me suis ennuyée à suivre cette famille de bobo qui, du jour au lendemain, devient écolo pour échapper à ce gouvernement extrémiste dans ses lois et démarches écolo ...

Les réflexions des personnages manquent de profondeur selon moi, on tourne autour du sujet, beaucoup de blabla et finalement peu d'effets.

Bref, si j'avais su, j'aurai passé mon chemin...



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Air

De prime abord, le pitch d’Air est un peu à contre-courant des discours actuels qui poussent à mettre en oeuvre des politiques plus écologiques afin de limiter le réchauffement climatique. Ainsi, aux prochaines élections, c’est une présidente écologique qui est élue mais celle-ci décide de mener une politique écolo très dure qui donne le sentiment de voir s’instaurer une dictature écologique. En effet, les mesures imposées par la nouvelle présidence sont très brutales et très restrictives pour la population française.



Le narrateur d’Air est un père de famille lambda. Il vit l’arrivée au pouvoir de cette nouvelle présidente comme une menace car il n’a jamais fait beaucoup d’efforts pour l’écologie et son entreprise était même hors la loi à ce niveau. Par peur des représailles et terrifié par l’avenir qui se dessine, il fuit avec sa famille la capitale, en quête d’un avenir meilleur dans la région de l’Aubrac…



Air raconte à la fois cette fuite vers l’Aubrac et l’installation de la famille dans ce nouvel environnement, mais aussi tous les changements qui se produisent rapidement en France à mesure que la présidente met en place son programme. Le roman est intéressant car il montre comment la démocratie française va peu à peu basculer vers la dictature, au nom de l’écologie. On voit clairement quelles seraient les restrictions, les mesures qui seraient mises en place et surtout leur impact sur notre vie, si nous devions en arriver là.



Les auteurs ne cherchent pas à développer un discours anti-écolo, lorsqu’ils imaginent cette dictature écologique, mais ils nous mettent en garde sur une transition écolo contrainte et forcée, si nous ne réagissons pas par nous même avant. Le père de famille complètement déboussolé et terrifié par ces changements est crédible, et se heurte finalement à une jeunesse plus convaincue par la nécessité de devoir faire des efforts.



Malgré l’intérêt de cette lecture, elle fut cependant fastidieuse. En effet, j’ai eu du mal à accrocher au style d’écriture d’Air. J’ai trouvé que le récit était souvent trop descriptif et manquait de rebondissements. Le narrateur est par ailleurs assez antipathique et je ne me suis pas vraiment attaché à lui.
Lien : http://www.lirado.fr/air-ber..
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Hitler mon voisin

Très bon livre

L'angle choisit (la jeunesse d'un petit voisin d’Hitler) change des nombreux livres publiés jusque là.

Forcément les souvenirs sont nombreux parfois un peu survolés, mais juste se qu'il faut. Je n'aurais pas aimé non plus que l'auteur s'attardent trop sur certains détails.

Il se lit facilement et je me suis mieux rendu compte de la descente aux enfers que la population juive d'Europe a pu subir durant ces années.

Je le recommande vivement. Je l'ai commencé jeudi après midi je l'ai finis ce dimanche matin...

Il est donc très accessible et je ne suis pas d'accord avec les critiques de ce site à son sujet !
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Hitler mon voisin

J'ai beaucoup aimé ce livre car au fil de la lecture on voit grandir ce petit edgar.



Une vision de proximité car voisin de Hitler.

On vit l'angoisse monter de cette famille au fil des années pour terminer avec la peur.



Nul question de camp de concentration dans ce livre , ce qui change sur ce sujet , et il en reste tout autant captivant.
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Air

Voilà un roman qui de prime abord promet beaucoup ou du moins suscite la curiosité du lecteur. Le sujet est effectivement on ne peut plus d'actualité. En citant Greta Thunberg dès les premières pages du livre, nous sommes plongés dans la préoccupation écologique qui devrait être la nôtre. Le décor est planté.

Sous fond de nouvelles présidentielles où le choix se résume à l’extrême droite ou l'extrême "vert", les français ont choisi. Ce sera l'écologie. Doit-on en arriver à ce choix "extrême" pour choisir cette orientation ? Le débat est lancé, aucune réponse n'y est apportée. Mais je m'égare...

Le nouveau régime est en place. La chasse aux sorcières est bientôt ouverte. Tous les pollueurs se voient condamnés et sont parfois envoyés dans des camps de reforestation. Ce que la population en pense? C'est évoqué ...un peu. Mais on passe vite à autre chose.

Quoi qu'il en soit, Samuel Bourget sent le vent tourner et décide de s'enfuir avec sa famille vers ce nouvel eldorado que représente l'Aubrac. Alors qu'il est en disgrâce au sein de sa propre famille, tout se passe pourtant sans heurt. Et cela jusqu'au bout de son périple.

Si vous vous attendiez à ce moment de votre lecture à rentrer dans la dystopie et bien vous l'effleurerez sans jamais vraiment y pénétrer.

Ce roman ouvre des tas de pistes qui auraient mérité d'être largement exploitées. Toutefois, les auteurs se contentent de les survoler. Les questions de fond sont posées mais peu développées et cela se répète tout au long de la lecture. Il y a même parfois un côté un peu naïf dans l'intrigue. Chaque problème trouve sa solution presque de façon magique. Alors pour la dose de suspens ou d'adrénaline, vous repasserez.

Si le sujet m'a plu, a peut-être éveillé encore plus ma conscience sur l'état d'urgence écologique que nous décidons parfois d'ignorer par souci de confort, d'habitude et tant d'autres choses encore,ce roman me laisse un goût d'inachevé.

Projet ambitieux que d'éveiller à la conscience écologique, on peut le reconnaître mais qui manque malheureusement d'approfondissement.

Une lecture que je résumerai ainsi : en demie-teinte.
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Hitler mon voisin

Il y a quelques mois je suis tombé par hasard sur un reportage parlant d'un homme qui avait vécu en face de chez Hitler. J'ai tout de suite été attendri par le visage grave et doux à la fois de ce charmant grand-père. Il avait le physique d'un homme le 78 mais le regard pétillant un enfant.

Comme j'avais loupé une partie du reportage je me suis acheté le livre pour savoir plus.

Edgar Feuchtwanger est le fils unique d'un éditeur et neveu de l'écrivain Lion Feuchtwanger. En Février 1939 il fuit vers l'Angleterre avec sa famille. En 1947 il reçoit son doctorat d'histoire de Cambridge . En 2012 il publie sa biographie.

Ce livre commence alors que Edgar à 4 ans. Ilest donc rédiger avec tendresse et imagination car à cet âge, il ne comprenait pas la situation. Il y a même une touche de fantaisie dans les premiers chapitres.



J'aime les biographies car les faits sont réels et ont été vécus. Ici pas de place pour la créativité ; Edgar Feuchtwanger nous livre ses souvenirs tels quels.

On observe une montée du nazisme au plus près du tyran. Edgar du haut de son enfance, le voyait comme un voisin ordinaire malgré son début de notoriété. Plus on avance dans le récit plus la tension est palpable. Hitler il apparaît comme un homme dérangé aux idées de grandeur. Parfois il m'a été difficile d'imaginer que l'homme le plus horrible de l'histoire vécu dix ans en face d'une famille de juif sans s'en rendre compte. Je pensais que le titre pouvez laisser sous-entendre que d'une manière improbable l'écrivain allait montrer une facette plus humaine d' Hitler, mais non! Il reste le monstre que l'humanité connaît.



Comme Edgar est dans sa petite enfance au début du livre nous avons une vision édulcorée du monde d'un petit garçon qui vit dans un milieu protégé et aimant. Sa mère est douce et fait en sorte que son mari et son fils soient au mieux. Ça passe beaucoup par les petits plats qu'elle prépare.

Son père représente plus l'action discrète à mes yeux. Il était éditeur et avez donc un poste que je soupçonne investi dans la Résistance allemande L'ascension d'Hitler va fortement le perturber et du coup perturber le quotidien d' Edgar. Sa tristesse imbibe les derniers chapitres. La peur est lisible le dernier tiers du livre.

La nourrice d'Edgar tient une place cruciale dans sa vie. Elle est le rempart vers qui il peut se tourner. Souvent seul avec elle, Edgar développe une réelle affection pour elle. Elle est la lumière de sa vie, et remplace bien souvent sa mère où est la grande soeur qu'il n'a pas eu. Elle disparaît alors que les nazis raflent les juifs de son quartier. Elle laisse un grand vide dans son coeur d'enfant.



J'ai été touché par l'expérience d'Edgar savoir que le plus grand tyran de l'histoire habite en face de chez soi a dû être terrifiant bien des égards, bien qu'à l'époque personne ne se douter de l'ampleur de l'horreur.

Pour ma part ce livre ne permet d'apprécier le fait d'être née dans une époque et dans un pays en paix.

Un livre fort et instructif.
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Mer

Nous sommes à Bordeaux vers 2100. La ville est devenue une cité lacustre où la circulation se fait désormais en bateau de ponton en ponton. Tout le littoral a été submergé suite à la catastrophe du réchauffement climatique qui n'a pu être enrayée à temps malgré des années de dictature écologiste. Les changements ont impacté tous les pays, bouleversant les paysages, la faune et la flore, l'économie, la politique, la vie sociale et quotidienne, et créant d'importants flux de migration pour de nombreuses populations contraintes de quitter leur pays et leur vie d'avant.

Deux policiers, une jeune lieutenante noire, mercy, elle-même issue de l'immigration, et Sacha, un commissaire à la veille de la retraite, vont enquêter sur la disparition inexpliquée d'un millier de « migrateurs » (nos migrants d'aujourd'hui) ; Malgré les réticences et blocages administratifs, malgré les difficultés liées à l'absence des moyens de communication informatiques ayant prévalu au début du siècle avant un énorme crash des principaux serveurs, ils vont s'entêter pour découvrir ce qui est advenu notamment de Gloria, une jeune « migratrice » australienne qui a dû quitter sa terre brûlée et dont la vie et le destin font étrangement écho au passé et au présent de mercy.

Ce polar écologique m'a tenu en haleine de bout en bout. Au-delà d'une intrigue bien bâtie, La fiction nous interpelle et nous questionne en ce qu'elle résonne curieusement avec l'évolution actuelle du monde et les angoisses sur l'avenir de notre planète. Un « éco-thriller » original qui oblige à réfléchir…Hâte de lire le premier opus des 2 auteurs intitulé AIR.

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Mer

Polar manifeste sur le réchauffement climatique : l’entreprise est louable. Quelques trouvailles de ci delà. Je reviens d’un court séjour à Bordeaux et il était amusant de s’imaginer la ville désormais en quasi bord de mer. Mais suivant la formule consacrée, quelques bonnes idées ne font pas un bon roman. Pas grand chose à tirer de ce fatras d’intrigues qui partent dans tous les sens. Dommage.

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Air

Les sujets intéressants sont souvent les plus mal traités.

Je ne lis pas un livre de fiction pour "m'instruire" sur un sujet, je lis un livre de fiction pour comprendre le sujet grâce à l'histoire qu'il raconte.



Page 37... je me dis que si j'insiste, je vais juste être déçu (saoulé) plus longtemps.



Livre écrit à la truelle en un samedi après-midi l'oreille collée à France Info
Lien : https://www.facebook.com/LaS..
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Hitler mon voisin

Edgar, alors qu'un enfant, voyait Adolf Hitler comme un homme, un voisin ordinaire. De la fenêtre de sa chambre il observe l'appartement d'en face, où, le plus grand tyran de tous les temps prépare ses grandes idées..

Ce livre est magnifiquement écrit puisque plus on avance dans les chapitres qui s'avèrent être les années "d'avant guerre", plus la tension est palpable.

Edgar a un voisin qui monte en notoriété avec ses décrets anti-juifs ! Le petit garçon vit les déménagements rapides d'une bonne partie de sa famille, ses copains adhérer à la jeunesse Hitlérienne et lui, à qui on tourne le dos. Entouré de ses parents doux et aimant, Edgar commence a souffrir de cette nouvelle vision dans laquelle l'Allemagne est plongée, et voudrait, comme ses oncles et tantes, fuir Munich. Son père, éditeur, se retrouve à travailler à la maison, sa mère vit dans la terreur du lendemain mais, le couple décide de rester en Allemagne pensant que tout ça passera ...

Jusqu'à ce que la merveilleuse Rosie, nourrice d'Edgar à qui il est très attaché quitte la famille, puisque les Nazis interdisent les gens de maison aux Juifs, puis les commerces deviennent interdits à ces derniers. Le drapeau du Reich est partout, Hitler devient Chancelier puis Führer. A l'école, les enfants doivent faire le salut nazi, puis dessiner régulièrement la croix gammée. Edgar vit tout ce changement que son voisin instaure, et le fait d'habiter en face de chez lui le terrifie.

On vit la montée du nazisme avec Edgard, sa famille, les craintes qu'ils ont pu avoir, et tout le changement qu'un seul homme peut instaurer et, qui concerne toute une nation.

Un livre fort instructif historiquement et émotionnellement.
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Diana : Cette nuit-là

Diana restera dans nos mémoires LA Lady : belle comme une icône, trahie par son mari, affectueuse avec ses garçons, investie dans de belles causes,et tellement proche des gens. C'est pour ces raisons que j'ai voulu lire ce livre, pour la retrouver et parce que sur la couverture en sous-titre il est noté "le témoignage de celui qui a accompagné la princesse pour son dernier voyage". Mensonges !!!!

En effet, pour avoir "le témoignage" (et le mot est fort), il suffit de lire les 29 dernières pages les 187 autres ne sont qu'imagination !!! Même pas une enquête car à aucun moment on apprend de choses nouvelles sur cet accident. Autre mensonge "accompagné la princesse pour son dernier voyage", pour moi il l'a simplement gardée, surveillé la chambre dans laquelle son corps reposait, on accompagne quelqu'un dans son dernier voyage quand on est là pour son dernier soupir comme Lady Di l'a si bien fait avec des malades.

En refermant ce livre, je pense à ce magnifique film Le Cercle des poètes disparus et au fameux "carpe diem" : que l'on soit princesse ou roturière, riche ou pauvre, il faut profiter de ces petits bonheurs quotidiens car demain....
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Un jour comme un autre

Le héros, Bertil Scali sans aucun doute, est un jeune quadragénaire, qui vient de se faire larguer par sa femme et dont la maison d'éditions est liquidée le même jour. On peut rêver mieux.



Il s'agit d'un premier roman et donc les phrases chevrotent, les temps utilisés ne sont souvent pas les bons, il manque du rythme et une relecture.





Mais il y a une sincérité confondante qui bluffe, comme une vie un peu pataude qu'on met à nu, aves ses propres mots, son propre vocabulaire et sa propre culture. Sans aucune retenue, et pas pour plaire, à la manière superficielle d'un Beigbeder. Non simplement pour raconter, parce qu'on pense sa vie extraordinaire.





Et ainsi, Scali parle de sa famille, de son enfance et de son adolescence sans avoir besoin de se mettre en avant, et ça fonctionne parfaitement.Surtout qu'il se raccroche à elle avec évidence, pour mieux digérer ces affres.

Un peu obsédé et surtout jaloux, il raconte sa séparation et nous désarme.





Bon, Scali mérite des claques, lorsqu'il cache derrière des pseudonymes, les acteurs de sa déconfiture éditoriale. Sans doute a-t-il eu peur des représailles ? Mais même si en le lisant, on comprend bien vite que son aventure d'éditeur était vouée à l'échec, sa naïveté et son innocence relatées touchent.





Et derrière tout ça, on comprend que la quarantaine balaye nombre de rêves et qu'elle marque l'arrêt des poursuites de chimères et la consécration de la réalité : une femme enfuie, deux enfants à élever, un appartement à payer et un boulot à honorer.





Un jour comme un autre est le livre d'une génération à qui on a vendu trop d'images, trop de facilités, des jouissances futiles, un clinquant stérile et un bonheur éphémère, sans en réclamer le prix. Et maintenant, il s'agit de passer à la caisse.


Lien : http://livrespourvous.center..
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Air

Je trouvais l'idée du roman excellente, la création d'une dictature écologique, alors que les hommes se rendent compte de ce qu'ils ont fait subir à la planète.



Malheureusement, là où j'attendais un roman sur le nouveau régime en construction, sur sa progression, ses excès, ses réussites, je n'ai trouvé que l'histoire plate d'une famille passant d'une vie de "pollueur" à une vie "pastorale"... et qui a beaucoup de chance, chaque élément perturbateur étant comme par magie balayé de leur chemin.



Bref, je m'ennuie.. et même s'il ne reste que peu de pages, je n'ai pas envie d'aller au bout !
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Air

Ce qui m'a fait intéressée à ce livre est bien sûr ce qui se passe actuellement sur notre planète mais aussi la curiosité de voir ce que pourrait donner un monde dirigé autrement.



Et je n'ai pas été déçu. Voir basculer une démocratie qui ne fait pas vraiment d'effort pour réduire sa consommation et préserver son environnement en dictature écologique où la vie devient plus dure, restriction et mesures extrêmes sont prises pour donner un coup de pied dans la fourmilière.



Bien sûr ce n'est pas non plus le gouvernement idéal. On voit le côté positif d'un tel système mais aussi le négatif car là, il n'y a pas de palier pour changer petit à petit, le changement est brutal et très restrictif. Punitif aussi avec les plus gros pollueurs qui trichaient sur leur empreinte carbone. On suit donc une famille qui a fuit la capital pour se réfugier à la campagne. Le père de famille a malheureusement travaillé pour un patron hors la loi et menteur. Et j'ai aimé suivre l'évolution de la situation en France et en Europe avec cette vague écologique et le réveil des consciences politiques poussées par la grogne des populations mécontentes.



Pour finir, ce roman pourrait très bien être notre futur si nous n'agissons pas plus fort pour aider notre planète. Le quiz en fin d'ouvrage est sympathique et vous permets de voir si vous êtes sur la bonne voie pour limiter votre impact sur notre belle planète.
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Hitler mon voisin

J 'ai vu peu de livres racontant le début du nazisme et ayant un descriptif aussi précis de leur chef .

Le récit d'Edgar est incroyable car il nous fait découvrir et comprendre le début du nazisme et le fait d'avoir pour voisin Hitler.

Un des grands point du livre, c'est la description :

- Il possède une si bonne technique de description que chaque scène, chaque personnage, pourrait apparaitre devant nous.



Edgar Feuchtwanger est un des rares écrivains ayant eu le courage de raconter le déroulement de sa vie à côté du plus grand dictateur fou du 20ème siècle .





Julien, 15 ans.

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Mer

On a déjà oublié le dernier rapport du GIEC opportunément éclipsé par la guerre en Ukraine.

Cent ans plus tard, quand même la pluie sera salée, il sera trop tard pour pleurer, c'est que nous raconte le roman de Bertil Scali et Raphaël de Andreis au titre sec qui sonne comme une claque : Mer.

Alors que nous faisons à peine notre deuil du monde d'avant, les deux compères nous plongent (c'est le cas de le dire) dans le monde d'après-demain. En 2100, le réchauffement climatique est là, les villes côtières sont noyées sous les eaux, les plaines centrales ravagées par les incendies géants, le monde envahi par les réfugiés climatiques et quelques autres bestioles qui pullulent dans ce nouvel éco-climat.

Bordeaux n'est plus qu'une nouvelle Venise marécageuse battue par les eaux, ce qui nous vaut cette belle couverture. Le Cap Ferret a disparu, du fameux immeuble Signal, seul le toit émerge encore et sert de quai de fortune aux boat people, et la place des Quinconces est devenu un port de plaisance, ...

La mise en scène d'une côte française envahie par les eaux est bien entendu spectaculaire, d'autant qu'elle est plutôt réussie et "réaliste", ce décor suffira à faire la renommée du bouquin mais il en fallait un peu plus pour réussir un bon thriller.

Alors les auteurs ont décidé de mettre en avant le retour à l'esclavage, intelligent clin d'œil au lointain passé bordelais, en noircissant à peine le trait de notre monde actuel : la traite humaine des migrants n'a malheureusement pas attendu le réchauffement climatique.

Et puis ils imaginent également une sorte de dictature écologique (tiens donc ...), en donnant un tout autre sens au titre de leur bouquin.

Dans ce décor apocalyptique, une enquête policière va nous servir de guide : des réfugiés disparaissent en masse, ça fait désordre et sème le trouble ...

Une fliquette sympathique et un vieux commissaire roublard mènent leur bateau de police dans les canaux de Bordeaux.

Tout cela est plutôt bien écrit, c'est pas du thriller au rabais (même si le prix est modique) même si l'on regrette quelques personnages un peu 'cliché' aux traits un peu grossiers.

Le thriller idéal pour les plages cet été, ambiance garantie "les pieds dans l'eau".

Sauf qu'on ne sait pas toujours comment prendre certaines petites phrases assassines :

[...] L’homme s’adapte vraiment à tout. Il s’acclimatera même à la fin du monde …

Pour celles et ceux qui aiment avoir les pieds dans l'eau.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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