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Critiques de Bertrand Carette (33)
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La Fosse aux louves

Cette chronique sera brève : je n'ai pas accroché. Je me suis perdue dès le départ dans une liste bien trop longue de personnages. J'ai persisté car je ne suis pas du genre à abandonner aussi vite la partie. Mais au fur et à mesure, je me rendais bien compte que je n'adhérais pas du tout à l'histoire. Peut-être attendais-je autre chose avec un titre aussi évocateur ? Peut-être ne suis-je, tout simplement, pas sensible à ce genre d'histoire. Que voulez-vous, quand la mayonnaise ne prend pas dès le départ, il est difficile de la rattraper par la suite. Je termine donc sur cette métaphore culinaire.



Ceci n'est que mon simple avis. Je vous conseille donc d'aller voir d'autres critiques ayant plus apprécié ce livre que moi.



Merci tout de même à Babelio et aux Éditions Presses de la Cité.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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La Fosse aux louves

Je suis toujours enthousiaste et flattée lorsque Babelio me propose un livre en échange d’une critique. J’ai eu tellement de bonnes surprises inattendues dans le cadre de cette opération !

Mais cette fois-ci, cela n’a pas fonctionné, je me suis profondément ennuyée à la lecture de ce livre insipide.

L’histoire est d’une banalité sans nom, les personnages sans envergure, voire caricaturaux par excès de tout, trop de haine, trop de jalousie.

Si seulement l’écriture pouvait en sauver quelque chose, mais non, un style plat, des expressions toutes faites, etc, etc.

Voilà, j’ai eu beaucoup de mal venir à bout de ses 26o pages que je n’ai lues que par respect pour Babelio et les Presses de la Cité que je remercie pour cet envoi.



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La Fosse aux louves

Cela fait des lustres que je me dis qu'il va vraiment falloir que je me désabonne de France Loisirs dont 90 % des livres proposés ne m'intéressent absolument pas et où, chaque trimestre, je suis contrainte de commander un livre par défaut. L'achat de celui-ci n'a été motivé que par la validation d'un poste du challenge-lecture que nous faisons, chaque année, entre copains et qui mentionnait la lecture d'un livre comportant un nom d'animal.



Je ne pourrais dire si c'est un bon ou mauvais roman de gare vu que je ne sais pas en quoi cela consiste. N'y voyez aucun snobisme de ma part, c'est juste que je ne prends jamais le train. Bon, d'accord, j'admets que c'est un peu tiré par les cheveux comme entrée en matière mais c'est tout ce qui me vient tant ce bouquin est un ramassis de clichés.



Parmi les personnages - tous friqués et/ou propriétaires terriens - celui qui remporte, haut la main, l'Harlequin d'Or est... roulements de tambour... Tristan de l'Escuyer de la Papotière (rien que le nom, déjà !). Beau ténébreux aux tempes grisonnantes, pianiste de renommée internationale, il se déplace en Aston Martin DB5, boit du Clos de l'Angélus 1995, s'assied sur des canapés Chesterfield en cuir pleine fleur et, toutes les vingt pages, s'asperge d'Habit Rouge de Guerlain.



L'héroïne, belle, libre et sauvage, est propriétaire d'un haras. Tout ce beau monde évolue sur ses terres, le plus souvent à cheval et toujours avec élégance. Etant bien entendu qu'ils aiment et respectent la nature - qu'il y a-t-il de plus beau que la brume qui se lève au petit matin sur les étangs... La nature, disais-je donc, et particulièrement sa faune qu'ils passent leur temps à buter à qui mieux-mieux - qu'il y a-t-il de plus noble que la chasse pour ces gentleman-farmer bien nés.



Bref, ce n'est ni bien ni mal écrit. C'est surtout déplorablement convenu et effroyablement cul-cul.

C'est décidé, je vais l'offrir à ma belle-mère. Elle va adorer, je le sais. C'est d'ailleurs ce qui est formidable avec les livres : ce qui ne plait pas à l'un, trouvera toujours à en ravir un autre. Ils ont tous une raison d'être, même les daubes.
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La Fosse aux louves

Il fut une époque où je lisais beaucoup de romans de terroir. Ma mère aimait cela, j'aimais cela, alors nous nous plongions les yeux fermés dans ces récits qui faisaient vivre nos belles régions de France. Parfois d'ailleurs, quand je jette un coup d'oeil aux étagères de ma bibliothèque, je ne peux éviter un sourire ému en voyant certains titres. Mais voilà, ma mère n'est plus, et je n'ai plus lu de romans de terroir.



Jusqu'à ce que la Masse Critique Babelio et les Presses de la Cité ne me proposent la Fosse aux louves. Le résumé est alléchant, la région -la Brenne- me rappelle des souvenirs, je suis partante et j'attends avec impatience la réception de ce roman. J'avais, en renouant avec ce genre, la sensation de renouer un peu avec ma mère. Las, à l'arrivée, n'en ressort que de la déception.



Le premier obstacle a été de repérer qui était qui dans les personnages. Ils sont nombreux et pas assez développés, pour ne pas dire caricaturaux parfois. Je suis ensuite passée par l'étape des soupirs et des yeux vers le ciel. Tout est très stéréotypé dans cette reprise des schémas d'une saga familiale : la famille aisée, la lutte de pouvoir, les gentils, les méchants, l'amour. Je fais partie des lecteurs qui ne sont pas gênés par les stéréotypes si ceux si sont bien employés et fonctionnent. Mais là, clairement, la sauce n'a pas pris. Sans aucun doute parce l'écriture ne donne pas de souffle à ce récit trop plat.



Ne reste que la Brenne, qui malgré mes critiques, vit dans ces pages. Et ça, c'était quand même agréable.
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La Fosse aux louves

Nous avons tous lu des romans dits « de terroir », avec plus ou moins de plaisir ou de bonheur.

Avec « La fosse aux louves », on a tout de suite l’impression de se trouver devant un écran de télévision, en été quand on nous abreuve de ces feuilletons eux aussi classés « terroir » dans lesquels une femme de caractère, qui a vécu des événements bien pénibles, fait face à tout pour mener de main de maître un domaine agricole ou viticole quelconque. Et pourtant on lui en met des bâtons dans les roues !



Dans ce roman on est parfaitement dans ce schéma. Je ne résumerai pas l’histoire car il y a à peine une histoire. Peut-être un peu de secret de famille, de mystère qui maintient une sorte d’envie d’aller au bout.



En tout cas, dans la recette il y a un juge d’instruction, un capitaine de gendarmerie, un notaire et tout ce beau monde, fine fleur des notables locaux, qui est plus ou moins à la solde d’un propriétaire un peu véreux, sous couvert de respectabilité. (Ne sentez-vous pas un parfum de « déjà-vu » ?) – Je passerai sur le lien qui semble mettre en cause une loge franc-maçonnique.

Il est vrai que l’on rencontre, au fil de la lecture plusieurs retournements de situation, mais qui ne cachent pas les facilités d’écriture.

Bon, c’est une lecture acceptable, mais on a envie d’être vite au bout. D’autant que je n’ai rien appris en refermant ce livre. Je ne dirai pas que c’est nul, car certains aimeront certainement, mais j’ai bien peur que ce temps passé soit du temps perdu.

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La Fosse aux louves

Avec une quatrième de couverture prometteuse et en personnage principal une femme au fort caractère, tous les ingrédients semblaient réunis pour un bon moment de lecture.

Cela n'aura malheureusement pas suffi. Je n'ai terminé le roman que parce qu'il s'agissait d'un cadeau. En effet, j'ai fait un blocage dès les premières pages du roman et j'ai eu énormément de mal à me motiver pour poursuivre ma lecture. La faute aux personnages et à la manière dont l'auteur les décrit à grands traits, les faisant apparaître comme des caricatures (le méchant pervers, la gentille toute dévouée, le notable cupide et véreux, etc), sans que rien ne vienne atténuer cette impression ni leur offrir un peu de nuance et d'humanité.

Cette mauvaise première impression m'aura sans doute empêchée d'apprécier l'intrigue autant que je ne l'aurais dû...
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La Fosse aux louves

D'habitude, je suis plutôt bon public pour la littérature du terroir et j'aime beaucoup les grandes sagas familiales, surtout celles avec de beaux portraits de femmes. C'est ce que j'ai pensé trouver dans la Fosse aux louves, et c'est pourquoi j'ai été ravie d'être retenue pour participer à cette opération Masse critique spécifique.

Malheureusement, je dois reconnaître que ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

L'histoire démarre trop lentement et se termine trop vite.

Les personnages ne sont pas assez creusés pour qu'on s'y attache vraiment.

Le style est enlevé, mais parfois un peu forcé.

Seule la Brenne tire son épingle du jeu, ce qui justifie en tout cas que ce livre fasse partie de cette belle collection Terres de France.

Je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité pour ce partenariat et pour le plaisir de la découverte, même si le coup de coeur n'a pas été au rendez-vous pour cette fois.
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La Fosse aux louves

Tout d'abord merci à la masse critique Babelio de m'avoir fait confiance pour donner une critique sur ce livre. Je suis une adepte de Françoise Bourdin pour moi spécialiste des sagas familiales et roman du terroir. Avec La fosse aux louves on y est plongé en plein dedans avec des rebondissements.

L'histoire se passe à La Brenne dans le milieu de riche propriétaire terrien et chevaux. On y retrouve la Famille CABALLI, Hélène et sa fille Virginie qui provoque des jalousies, deux femmes indépendantes qui n'ont pas besoin d'hommes pour subvenir à leur besoin. Nous avons Antoine de Vauriacout, le cousin jaloux et infect qui sème la terreur dans le village. Nous sommes dans une histoire familiale avec problème d'héritage. Autour de cette famille gravite des bons et méchants. le notaire avec un nom à tomber par terre, un juge d'instruction bête comme ses pieds. Et nous avons d'un autre côté, Tristan et sa fille Elise, les deux amis d'enfance Alexandre et Damien et l'avocat qui sera le pilier et le fil conducteur dans cette histoire.

J'ai bien aimé ce roman qui est court et va droit au but. Par contre je trouve qu'il sautait parfois le temps de l'histoire sachant qu'au ¾ du livre il y a un revirement de situation très important qui d'ailleurs m'a laissé bouche bée. Une fin un peu trop rapide. Je me suis dit que l'auteur voulait peut être juste nous faire languir et quand on connaissait la vérité, pas besoin de donner d'explication. En fait la vérité n'éclate jamais et la vie continue pour les héros. Pour arrêter la comparaison avec Françoise Bourdin, Bertrand Carette donne une autre issu à son roman. Certes on parle de famille et secret mais lui pousse la méchanceté de ses personnages et j'ai eu l'impression qu'il dénonçait certaines malversation de notre société gérer par des hommes cupides. Un bon moment de lecture dévoré en 2 jours. Je me suis plongée dans la beauté du paysage et ça m'a donné envie de visiter la Brenne. J'espère vraiment que c'est aussi beau qu'il le décrit.

Par contre, il y a un gros problème de concordance d'âge sur les personnages. J'ai eu du mal à savoir quelle âge ils avaient alors que l'auteur insiste sur le passé et la différence d'âge. Pour ne pas spoiler, ce n'est pas logique que Virginie aie 28 ans. Quand on fait le calcul elle doit avoir 6 ans de plus qu'Elise qui a 25 ans. Tristan a rencontré Hélène il avait 20 ans. Soit il a 48 soit 51 ans. Juste pour information.

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La Fosse aux louves

Je ne suis pas forcément adepte de la collection "Terres de France" des Presse de la Cité mais je n'oublie pas que l'on y trouve parfois de (très) bonnes surprises (rappelons notamment les Nymphéas noirs de Michel Bussi). J'espérais donc une bonne surprise de La Fosse aux louves de Bertrand Carette, reçu dans le cadre d'une opération Masse critique de Babelio. Hélas, trois fois hélas, je ne peux pas dire que ce fut le cas.



L'histoire est classique : sur fond de vieilles querelles de famille et de clochers, une grande bourgeoise de la Brenne va se retrouver accusée de captation d'héritage. En parallèle, les amours ne seront jamais loin : ceux du présent comme ceux du passé qui resurgiront fort à propos.



Le souci, c'est que l'ensemble est soit trop convenu et très (trop) caricatural, soit invraisemblable. Comme cela a été dit dans de précédentes critiques, l'ensemble est souvent "trop", porté par un style flirtant trop souvent avec l'emphase.



Il reste cependant une atmosphère très agréable dans la description de la Brenne et de ses paysages, par un auteur dont l'amour et la passion pour ce territoire se ressent à chaque chapitre. Idem pour la musique ou les chevaux.



Merci donc pour ce moment... mais je ne suis probablement pas la bonne cible pour ce livre.
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La Fosse aux louves

Il n'y a pas longtemps, lors d'une permanence à la bibliothèque, on m'a demandé un conseil sur les romans terroir. Grand moment de solitude pour moi. Aussi, lorsque Babelio a proposé ce livre, je me suis inscrite et je les remercie.

A la mort de tante Elisabeth, Hélène et Virginie, mère et fille, ont hérité de la fosse aux louves, domaine de plus de 5oo hectares, tandis qu'Antoine, cousin d'Hélène, n'a eu droit qu'a des miettes, soit 150 hectares.

Virginie, séduisante et indépendante, élève des chevaux sur le domaine, une passion dévorante qui exclut l'amour. Elle est entourée de son meilleur ami, Alex, voisin et accessoirement amoureux transi, et d'Elise, jeune femme qui partage sa passion et dont le père Tristan, pianiste international, lui a transmis cet amour des chevaux. Hélène, distinguée et magnanime, s' occupe de la gestion administrative et financière du domaine et des relations de toute bonne gens qui se respecte. Antoine, bon à rien notoire, voit son magot fondre comme neige au soleil, et décide de se venger de ces deux pestes qui lui empoisonnent la vie. Il dépose une plainte contre Hélène pour captation d'héritage, avec l'aide d'un notaire, Maître Vireuse, personnage siripeux et obséquieux.

Vous l'aurez compris, jalousie, vengeance, trahison, secrets de famille, passions amoureuses sont les ingrédients de cette histoire.

Mais voilà, je n'ai pas apprécié cette lecture. Des personnages caricaturés à l'extrême (les bons, les méchants), de gros clichés, et un dénouement si prévisible. Ce sera mieux une prochaine fois.
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En blanc et noir

François est pianiste-concertiste depuis vingt ans. Recalé à l'examen d'entrée de Sciences Po, il s'est rabattu sur le Conservatoire de Musique mais a abandonné juste avant d'obtenir son diplôme. Cela ne l'a pas empêché de mener une double carrière. Il se produit un peu partout sur la planète et rencontre un certain succès. Mais il a également une face cachée, celle de tueur à gages pour le compte d'une multinationale du crime, la All Media Company, spécialisée dans l'élimination d'artistes en fin de carrière. Mais un jour, François s'aperçoit avec horreur que sa main droite est en train de le lâcher et qu'il ne va bientôt plus pouvoir s'en servir pour jouer de son instrument adoré.

Beaucoup plus qu'un simple roman noir, « En blanc et noir » est également un roman psychologique quasi psychanalytique, un conte philosophique voire une allégorie. Les multiples lectures que l'on peut faire des tribulations de François sont l'un des charmes de ce livre si passionnant qu'il est difficile de ne pas le lire d'une seule traite. Reprise intelligente et originale du thème de « Dr Jekyll et Mister Hide », l'intrigue est fort bien menée. Les personnages inspirent des sentiments paradoxaux. Celui de François, à priori déplaisant, est si pétri d'humanité qu'on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie à son égard. Et que dire de celui de Constance Gladys, la pianiste amie des loups, décalque évidente de la sublime Hélène Grimaud, personnage féminin complexe et malheureux, autre métaphore de la solitude de l'artiste ? J'avais beaucoup aimé « La Fosse aux louves », l'autre roman de Bertrand Carette. Celui-ci confirme magnifiquement ma première impression. Un talent littéraire évident. Une plume magnifique. Un style fluide, rythmé, agréable à lire. Des intrigues parfaitement ficelées. Des situations qui donnent à réfléchir. Ne manquez surtout pas cet ouvrage passionnant sur le monde méconnu des pianistes vu avec humour et sensibilité.
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La Fosse aux louves

J'adore Babelio et ses opérations "Masse critique" car il est indéniable que sans elles, certains genres littéraires ou certains auteurs resteraient d'illustres inconnus pour moi alors que j'ai soif de découverte. Et cette soif de découverte est en partie étanchée par Babelio.

Je remercie vivement les Editions Presses de la Cité et Babelio, qui une fois encore m'ont permis de découvrir un nouveau genre.



Avant de plonger tête la première entre les pages de "La fosse aux Louves", je ne savais pas à quelle sauce j'allais être mangé. Je savais juste que c'était une histoire de famille, de vengeance se déroulant dans la haute société terrienne du Berry.



Hélène et Virginie, sa fille, ont hérité d'une grande propriété où elles élèvent des chevaux. Alexandre est un voisin bien intentionné qui a toujours soutenu et aimé Virginie. Antoine, le cousin, est le vilain de l'histoire. D'une jalousie maladive, bon à rien, il ne sait que jeter l'opprobre sur la réputation des deux femmes afin de pouvoir mener son plan de vengeance jusqu'au bout. Quant à Tristan, il revient dans la région pour soigner sa solitude et s'amourache de Virginie.

Le livre est assez court mais ces quelques lignes ne font qu'effleurer la surface de l'intrigue.



Bertrand Carette est un auteur qui prend le temps dans les premiers chapitres de nous présenter tous les personnages. En seulement quelques lignes, il arrive à ébaucher le caractère de chacun. Leur portrait est peint et leurs défauts affleurent à la surface. Il ne me restait plus qu'à émettre des hypothèses pour imaginer quelle tournure allait prendre l'histoire.

Cette présentation est loin d'être une perte de temps ; elle est nécessaire à la construction de l'intrigue car même le plus insignifiant des personnages joue un rôle.



La particularité de mettre en avant les défauts des personnages rend l'attachement qu'on peut éprouver pour eux plus difficile. On choisit forcément un camp sans savoir où est le bien.

Cependant, la cruauté dont fait preuve l'auteur vis à vis de certains personnages comme Hélène et Virginie, m'a fait prendre partie pour elles à 100%. J'ai toujours eu envie de protéger la veuve et l'orphelin et c'est l'une des raisons de mon parcours universitaire.



En conséquence, il a été difficile à certains moments de lire que l'égo surdimensionné d'un notaire, d'un juge d'instruction et d'un procureur peuvent rendre la "droite" justice aussi partiale. D'ailleurs, l'absence de marqueur temporel nous indique très clairement que ce drame pouvait se jouer dans les années 70, 80 comme aujourd'hui. Malheureusement, la justice est toujours aveugle. La loi n'est qu'une règle dénuée de sens si elle est appliquée sans intelligence.



La fatalité plane sur le récit tout au long des pages. Et jusqu'au bout, le destin de Hélène, Virginie, Tristan et Antoine est frappée par celle-ci. Je vous invite à découvrir jusqu'où la fatalité et les mauvaises intentions peuvent mener les personnages.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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La Fosse aux louves

Un mélange de secrets de famille, de règlements de compte et d'avocats vereux au cœur de la Brenne, une région peu visitée dans les romans de terroir.

J'ai passé un bon moment avec ce roman, même si les ficelles sont parfois un peu grosses et que la fin en "happy end" m'a paru un peu bâclée.
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La Fosse aux louves

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions "Presses de la cité" pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique".



La collection "Terres de France" publie des ouvrages qui évoquent entre autre, les régions de France. Ici, il s'agit du Centre. Ainsi, Bertrand Carette parle de la chasse et des nombreux gibiers propres à cette région. Il parle également des chevaux avec grande précision, de leur élevage, du soin dont ils ont besoin.



La quatrième de couverture axe l'histoire autour de Virginie, la fille d'Hélène et nous laisse croire qu'une histoire d'amour sera le centre de l'intrigue. Or, ce n'est pas vraiment le cas.



Ainsi, Virginie possède un haras dans le domaine de la Fosse aux Louves. Le terrain provient d'un héritage dont sa mère a obtenu à la suite du décès de sa sœur, Elizabeth. Seulement, les terres ont été partagé de manière non équitable entre elle et son neveu, Alexandre. Si bien, qu'il voue une haine vengeresse envers Hélène et Virginie. Il va se mettre en tête de récupérer les terres. Mais un secret de famille rend la situation tendue et chaque partie va se défendre comme il le peut.



L'histoire de départ était intéressante, digne d'une série TV d'été. Arrivée au milieu du livre, je commençais à craindre une fin bâclée au vu du peu de pages du livre : 270 pages. En fait, la situation du personnage principal est si complexe, que pour un dénouement crédible, il en aurait fallu plus.



Les personnages, relativement nombreux dès le départ, n'ont pas été assez creusés, et les péripéties ne sont pas assez décrites. On passe d'une période à une autre sans transition, sans explication. De plus, les caractères sont assez caricaturaux, et poussés à l'extrême : les gentils sont gentils et les méchants, très méchants. Ce qui fait que je n'ai pas accroché, je n'ai pas pu m'attacher à ces personnages.



J'aime bien les sagas de famille, j'aime détester les personnages contre qui les héros se battent. Le manque de profondeur ne m'a pas convaincue malgré une histoire à la base intéressante. Je pense malgré tout que je ne dois pas être le cœur de cible de ce roman.
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La Fosse aux louves

Dans la Brenne, territoire marécageux du Berry, la belle, libre et séduisante Virginie se consacre à plein temps à son élevage de chevaux de courses. Célibataire endurcie, elle vit sur sa grande propriété, « la Fosse aux louves » avec Hélène, sa mère et ses deux filles et ne laisse rien à espérer à Alexandre, son ami voisin et amouroux platonique de toujours. Fin cavalier, le pianiste de renommée mondiale Tristan de l'Escuyer est un passionné de dressage alors que sa fille Elise, amie et voisine l'été, préfère nettement le saut d'obstacles. Paresseux et alcoolique, Antoine Vauriacourt tire le diable par la queue sur sa petite propriété qui lui semble ridicule par rapport aux 500 hectares de celle de Virginie. Il n'en faut pas plus pour exacerber sa jalousie, son envie et sa haine...

« La fosse aux louves » se classe naturellement dans la catégorie des romans de terroir ne serait-ce que par son enracinement dans la campagne berrichonne, par son cadre équestre (le lecteur apprendra certaines choses sur le dressage en douceur, le fameux murmure à l'oreille des chevaux) et par les problèmes de gestion des petites ou grandes exploitations agricoles. Mais il peut également relever du roman noir, social et même naturaliste avec son intrigue magnifiquement bâtie autour d'une sombre affaire d'héritage avec passions exacerbées, secrets de famille et machination bien crapuleuse. Dans cette campagne profonde, les haines fermentent, les passions rancissent, les amours déçues se transforment en haines mortelles. Tout cela est magnifiquement décrit. L'auteur ne tombe jamais ni dans le pathos, ni dans le manichéisme, ni dans le convenu. Il sait dépeindre avec une grande finesse psychologique des caractères tranchés et souvent ambigus. Sa plume est si alerte, son style si fluide, son histoire si prenante et ses personnages (surtout les femmes bien entendu) si attachants que le lecteur a dévoré l'ouvrage d'une traite et n'a pas pu aller se coucher avant de savoir le fin mot (très surprenant) de cette lamentable histoire. Excellent. A conseiller fortement aux amateurs (trices) du genre.
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La Fosse aux louves

Quand une amie m'a proposé de lire ce livre, roman du terroir, contre un commentaire sur Babelio, j'ai accepté car elle me faisait souvent découvrir de bons titres. Merci au passage à Babelio et aux Presses de la cité pour leur envoi.

Je n'ai pas eu trop de mal à lire "La Fosse aux Louves" (je m'attendais à pire n'étant pas du tout adepte de ce genre d'ouvrage) mais cette histoire est cousue de fil blanc...

A réserver aux amateurs du genre !
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La Fosse aux louves

Pour ma part j'ai adoré ce livre, accroché pendant 48h à mon fauteuil, mon canapé et mon lit... La coïncidence fait que Je vais bientôt aller d'ailleurs en Brenne, impatiente de découvrir pour de vrai les paysages mystérieux et chargés, si joliment décrits par Bertrand Carette. Moi qui aime tellement les arbres !

Une histoire sans doute comme il en existe plein d'autres dans les drames qu'elles provoquent, les incompréhensions qu'elles génèrent, les jalousies qu'elles font jaillir. On en a tous connu de près ou de plus loin certes Mais le drame de la Fosse aux Louves se lit comme un polar, écrit comme un partition de musique, rythmée, justement ponctuée de croches et de triple croches.

Les personnages ont leurs qualités, leurs faiblesses, leurs excuses, leurs intrigues et on les comprend tellement bien que parfois on les aime, parfois on compatit , parfois on les déteste.

On entre dans cette histoire comme on entre dans ces forêts de Brenne, en attente de surprises, de rencontres. Et elles surgissent quand on ne s'y attend pas...comme un animal au détour d'un chemin.

Des rebondissements, des surprises, rythmés, ciselés, par un style musical et qui ne manque pas d'humour, de jeux de mots et de métaphores subtiles, et cela Jusqu'à une fin symphonique et retentissante, qui vaut bien un grand silence quand on referme le livre..Beau voyage au pays des Sorcières en tous cas....Elles devaient rôder dans le coin, c'est certain !

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La Fosse aux louves

A priori, les romans du terroir ne sont pas un genre de littérature que j'affectionne, mais il m'est arrivé de faire d'agréables découvertes, c'est pourquoi j'ai accepté de chroniquer ce livre pour Babelio et les Presses de la Cité, que je remercie ici.

Le roman du terroir est axé sur la continuité, les traditions et la transmission des valeurs, ingrédients que le lecteur retrouve dans "La Fosse aux Louves". Donc pas de surprise, et rien de bien enthousiasmant non plus.

L'intrigue est longue à démarrer; le roman devient légèrement plus intéressant lorsque l'action commence vraiment, mais alors du coup, tout s'accélère! C'est un peu excessif.

J'ai eu le sentiment de lire un roman-photo sans images, avec des personnages attendus, des clichés. Des maladresses dans la construction de l'histoire: par exemple, un dénommé Damien apparaît, puis, pendant de nombreuses pages, disparaît pour refaire surface au moment opportun.

De l'intrigue, je ne donne que les ingrédients pour ne rien en dévoiler : secrets de famille, rivalités, antagonismes de classe, sexe, cupidité, amours contrariés, morts, dans un cadre de nature et d'animaux. Une fois le décor planté, ce livre se laisse lire, mais sans plus.

Le style n'accroche pas le lecteur non plus, assez convenu, un usage un peu forcé d'images de musique et de chasse.

Vous l'aurez compris, ce livre ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable.
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La Fosse aux louves

"C'est un beau roman, c'est une belle histoire 

C'est une romance d'aujourd'hui" dès les premiers chapitres cet air là me trotte dans la tête.

D'entrée de jeu, l'écriture a une musicalité qui va avec l'histoire, un grand et beau domaine, une femme libre, un musicien et un affreux jojo qui cuve son vin et sa rancoeur.

Virginie, élève des chevaux et comme eux elle est libre, indomptable, naturelle et belle; racée en somme à l'extérieur comme à l'intérieur. Elle a fait deux filles toute seule.

Sa mère Hélène veille, avec bienveillance et efficacité.

Antoine , son oncle, lui qui n'a pensé qu'à s'amuser et jouir s'estime lésé lors de l'héritage, et il veut en découdre : son but détruire, car il veut tout le domaine et Hélène ; pour cela il trouve facilement un notaire véreux.

Son voisin de domaine Alexandre est son amoureux transi.

Virginie n'a d'yeux et de temps que pour son domaine, mais elle va tomber amoureuse de Tristan, veuf, musicien mondialement reconnu, et passionné de chevaux.

Et puis il y a un personnage omniprésent, la fosse aux louves beau domaine dans la Brenne. Peuplé d'animaux, d'étangs...

La plume de l'auteur vous fait ressentir la beauté des lieux, leurs parfums, leurs couleurs, et toutes ces petites choses qui font que la France est un magnifique pays, quand on sait y respirer.



Un joli roman du terroir, séduisant mais avec un bémol car il est un peu convenu et le lecteur attentif n'est pas surpris par le déroulement de cette histoire.

Le plus, l'auteur connait bien sa région et sait en restituer son essence.

En conclusion un bon moment de lecture et une évasion assurée.



Merci Babelio et aux Presses de la Cité collection Terres de France de m'avoir fait confiance.
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La Fosse aux louves

Ce roman est publié dans une collection, Terres de France, qui m'a valu quelques belles lectures… Annie Degroote, Jean Anglade, etc…



Lu dans le cadre de l'opération ‘'Masse critique'' il m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.



Comme tout roman de terroir, celui-ci a pour toile de fond une région ; en l’occurrence le Berry que j'aime beaucoup mais que j'ai peu fréquenté. Belles descriptions de cette région : forêts, étangs et faune. Peu férue de chasse, j'ai eu du mal avec le vocabulaire lié à cette activité ; par contre, aimant les chevaux, j'ai beaucoup apprécié tout ce qui était lié à l'activité de l'héroïne, éleveuse de chevaux de sport. .



Quant à l'intrigue, on y trouve : secrets de famille (deux, voire trois), moeurs provinciales, intrigues amoureuses, femmes fortes, haines et vengeances… bref une intrigue digne des romans du 19e siècle. Mais il est difficile de faire du Balzac, surtout en 270 pages.Cela manque de subtilité, de nuances : les méchants sont très méchants, les gentils frisent la sainteté ; les amis sont ‘'à la vie, à la mort'', les ennemis sont fourbes et abjects ; les pauvres détestent les riches ; les dépositaires de l'ordre public et de la justice sont plus préoccupés de leur carrière que de déontologie, etc...

Une analyse plus fine des caractères et motivations de chacun aurait permis de faire passer le trop-plein de péripéties.



Un signe toutefois : je n'ai pas été tentée d'abandonner ce roman en cours de lecture… Je dirais simplement : ni bon, ni mauvais.

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La liberté d'expression

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La Constitution de 1958
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
La loi sur la liberté de la presse de 1881

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