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Critiques de Boris Bove (9)
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Le Paris du Moyen Âge

De ce qui devait, au point de départ, n'être qu'une série de conférences demandées à des spécialistes du Moyen-Age par le Comité d'Histoire de la Ville de Paris, est sorti, à l'arrivée, ce très beau livre, richement illustré par plus de 80 reproductions et cartes, et rédigé sous la direction de Boris Bove et de Claude Gauvard. C'est l'occasion, pour chacun des intervenants de faire le point sur une question qui donne lieu à des développements couvrant les recherches et avancées les plus récentes sur les sujets abordés.

Après une entrée en matière où Boris Bove pointe la tardive ingérence capétienne dans les affaires de la ville et la mise sous tutelle de celle-ci durant la première moitié du XIIIème siècle (serait-on revenu à une vision qui prévalait anciennement ?), de même que l'émergence d'une municipalité qui acquiert peu à peu du pouvoir en prenant sous sa responsabilité ce dont la monarchie la laisse finalement s'occuper, c'est Charles Mériaux qui ouvre le bal avec la question de l'importance accordée aux saints fondateurs de la ville, suivi par Véronique Julerot qui s'intéresse au rôle et à la place de l'évêque dans la cité (celle des hommes et celle des clercs).

Yann Potin pose un regard attentif sur les monarques qui règnent en leur palais sur l'île centrale où s'édifie aussi la cathédrale. En bonne logique, Boris Bove se réserve le chapitre où l'on parle des bourgeois de Paris et où l'on aborde le cas d'Etienne Marcel, le célèbre prévôt des marchands, qui, voyant les Valois faire peu de cas du programme réformateur défini par les Etats de langue d'oïl avant et après la défaite de Poitiers-Nouaillé-Maupertuis face aux Anglais en 1356, eut recours à la violence pour faire taire les hommes qui voulaient freiner le mouvement en cours mais l'on sait bien qu'il ne parvint finalement pas à ses fins.

A Hélène Noizet est confié le chapitre où est résumé ce que l'on peut dire d'important aujourd'hui sur les enceintes de la ville : celle du Xème siècle, celle dite de Philippe Auguste (élevée sur les deux rives de la Seine) et celle qui porte le nom de Charles V et qui ne concerne que la rive droite.

Simone Roux jette des lumières neuves sur les femmes qui vivaient dans la capitale, qu'elles fussent ou pas connues.

Jacques Verger évoque l'université et cela nous vaut une carte détaillée des centres d'enseignement, des lieux de réunion des universitaires et des collèges au XVème siècle. Nicolas Weill-Parot nous parle d'une conquête intellectuelle : celle de la pensée aristotélicienne, malgré les obstacles dressés par l'Eglise dans ce temple de la théologie qu'était l'université de Paris.

Claude Gauvard approfondit pour nous la question des crimes et des châtiments mais aussi celle de la rivalité des autorités judiciaires.

Bertrand Schnerb a le dernier mot avec son focus sur les insurrections parisiennes survenues lors du conflit entre le clan des Armagnacs et celui des Bourguignons.

C'est bien tout cela Le Paris du Moyen-Age - et bien d'autres choses encore, qui sont abordées ou pas dans ce livre qui, loin de s'en tenir à des généralités et à des banalités, nous restitue la complexité des questions traitées. Mais où l'on voit aussi à l’œuvre des pouvoirs à la

fois rivaux et complémentaires : le roi et son prévôt, l'évêque, l'université, l'embryon de municipalité avec les prérogatives un temps saisies par un prévôt des marchands dont l'action ne se limite pas à des questions d'ordre professionnel et commercial mais qui s'intéresse petit à petit à tout ce qui fait la vie de la cité.

Bref, un ouvrage que le lecteur curieux lira avec un vif intérêt.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Le Paris du Moyen Âge

Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre : étant guide conférencière et habitant à Paris, ce livre m'intéressait doublement!



Le livre est très bien organisé : les parties sont claires, se succèdent limpidement, et sont assez synthétiques. L'auteur aborde successivement les saints fondateurs, les évèques de Paris, les rois, les enceintes, les bourgeois, la pauvreté, les Parisiennes, l'université et la science universitaire, les crimes, les insurrections.



J'ai beaucoup apprécié également les cartes et plans thématiques qui parsèment l'ouvrage : elles permettent de bien se représenter les évolutions entre le Paris d'hier et d'aujourd'hui, ainsi que de se faire une bonne idée du contenu du chapitre. Même si la qualité n'est pas excellente, c'est tout de même très lisible. Il n'y en a pas dans chaque chapitre, mais parfois plusieurs dans une même partie. Afin d'aider le lecteur à encore mieux se repérer dans l'histoire de la Ville de Paris, une chronologie a été insérée en fin d'ouvrage. Elle offre des repères appréciables!

L'auteur prend aussi la peine de bien développer les noms connus de tous les Parisiens prenant le métro, comme Etienne Marcel par exemple. Il est plaisant de découvrir sa vie, ses engagements, ...



La partie universitaire est captivante : on connaît généralement La Sorbonne, fondée par Robert de Sorbon, mais ce livre présente ce qui a précédé la Sorbonne, les universités, les cursus, et les collèges, sortes d'internats où les étudiants séjournaient et avaient même parfois des cours... L'un de ces collèges a été fondé par Robert de Sorbon...



En bref, je recommande cet ouvrage : bref, de lecture facile, il convient à tous les lecteurs un tant soit peu curieux quant à l'histoire de leur ville.
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Le Paris du Moyen Âge

Paris, histoire, urbain, développement. Cette lecture ; évidemment, fut instructive. Chaque thème, donc chaque chapitre, est traité par un historien différent. Il en résulte une lecture rythmée mais « non égale ». Ce livre est un assemblage de conférences, chaque sujet est indépendant ; c’est important pour aborder cet ouvrage. J’ai beaucoup aimé car j’ai beaucoup appris sur le fonctionnement et l’expansion d’une grande ville au moyen âge. Je recommande ce livre très enrichissant qui donne envie d’approfondir. Chaque aspect y est bien traité, ce sont de bonnes synthèses équilibrées. Livre reçu lors d’un Masse Critique ; merci Babelio !
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Le Paris du Moyen Âge

Petit essai de 200 pages, passionnant et remarquablement illustré. Boris BOVE est maître de conférences en histoire médiévale. Il nous relate la vie quotidienne d’une ville dont la création remonte à 52 avant notre ère. Ce petit livre est magnifique, très documenté, abordable. Je le recommande fortement.
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Le Paris du Moyen Âge

Que l'on soit parisien ou non, ce livre ne peut pas laisser indifférent, d'autant plus lorsqu'on s'intéresse à cette période. Paris a toujours fasciné. Il faut dire qu'à cette époque, elle se démarque d'autres grandes villes en cumulant pratiquement toutes les fonctions (économiques, politiques, intellectuelles, religieuses etc.) là où d'autres n'en avaient qu'une ou deux.



Ce livre est le résultat des recherches de neuf historiens. Il est très agréable à lire et ce, pour plusieurs raisons. D'abord, le livre en lui-même, imprimé sur papier glacé et richement illustré. Ensuite, sa structure (pour parodier une certaine chanson, ♫♪ tout, tout, tout, vous saurez tout sur ce Paris ♪♫) et le style des intervenants. Les textes sont très faciles d'accès pour tout un chacun, sans aucun pédantisme. De la vie monacale, royale, à la vie quotidienne, rien n'a échappé à la sagacité des auteurs.

Un très beau livre !



Vous trouverez sur mon site une petite prise de vue pour que vous puissiez vous faire une idée.


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le temps de la guerre de Cent Ans (1328-1453)

C'est la société française des XIVème et XVème siècles, plongée, dès les années qui ont suivi le remplacement des Capétiens directs par les Valois, dans un conflit long, entrecoupé de trêves, qui nous est décrite, et les aspects sociaux, politiques, diplomatiques, financiers, économiques, culturels et religieux, n'y ont pas moins de place que les faits guerriers et leurs répercussions immédiates ou plus durables sur les hommes et leur organisation.

Si le rappel chronologique des faits n'est pas négligé, il est souvent le support d'analyses synthétiques de tout ce qui permet de mieux les comprendre. Une belle iconographie, des cartes, des citations ciblées de sources essentielles, la réponse donnée en annexe à des questions particulières qui méritent d'être posées donnent à l'ensemble une cohérence.

Boris Bove n'est pas seulement un historien de la guerre de Cent Ans - Édouard Perroy, Jean Favier et Georges Minois ont été les meilleurs dans leurs sommes narratives -, il est avant tout un spécialiste de l'époque dans chacun des éléments traités. Il était vraiment le mieux armé pour nous décrire et faire revivre à nos yeux Le temps de la Guerre de Cent Ans 1328-1453, en nous rendant les faits encore plus intelligibles avec ces "contextualisations".

On ne peut manquer de s'y référer aujourd'hui, en prenant bien conscience que l'histoire de ces temps agités et que la sortie de cette crise ne consistent pas seulement en une succession linéaire de faits militaires et de cessations des hostilités entre France et Angleterre doublées, accompagnées ou suivies de conflits internes, mais qu'elles ont été aussi les conditions de surgissement d'une ère nouvelle et que les relations humaines se sont organisées en conséquence dans tous les domaines d'action et de réflexion, pour faire face.

Pas étonnant qu'une période comme la Renaissance ait fait suite à la guerre de Cent Ans.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Le temps de la guerre de Cent Ans (1328-1453)

Passionné par le moyen âge et en particulier par la guerre de cent ans, je dévore tout ce qui s'y attache. Ce livre est dense, il y a énormément d'information, malheureusement on se focalise essentiellement sur la partie économique et sociétale, la partie militaire est quant à elle un peu négligée et c'est bien dommage quand on s'attaque à une période dont le fait principal (et accessoirement le nom du livre) est un conflit armé.
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Le temps de la guerre de Cent Ans (1328-1453)

Le temps de la guerre de Cent ans est le quatrième volume de la collection Histoire de France dirigée par Joël Cornette pour Belin. Signé par Boris Bove, ce livre s’attache à analyser la période couvrant une partie des XIV° et du XV° siècles connue sous le nom de « guerre de Cent ans » :



" La France des XIV° et XV° siècles traverse famines, pestes, révoltes populaires et aristocratiques, conflits civils et militaires. Ce livre, cependant, s’attache moins à la narration détaillée des misères et des malheurs causés par des guerres sans cesse relancées qu’à la compréhension de l’ordre masqué par le chaos des événements.



« L’automne du Moyen-Âge » marque l’affirmation de l’Etat monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la souveraineté du roi. La conscience d’une identité « nationale » se forge alors, incarnée par Jeanne d’Arc. Charles VII n’est plus une prince féodal, mais le chef d’un Etat.



Le temps de la guerre de Cent ans n’est pas celui d’une décadence globale et d’une apocalypse, mais celui d’une période tourmentée et féconde, où brillent les arts, les lettres et la vie de cour, tandis que s’élaborent les fondements d’une société et d’une époque nouvelles. "



Après un premier chapitre décrivant la situation du royaume de France en 1328, Boris Bove montre comment la guerre extérieure contre l’Angleterre, dont le roi revendique la couronne de France suite à une crise de succession, a permis tant bien que mal à la monarchie de justifier et de pérenniser une fiscalité permettant de financer les guerres, l’administration royale et la vie de cour. L’auteur montre aussi comment la guerre de Cent ans, plus qu’une guerre de la France contre l’Angleterre, est en fait une guerre civile entre princes du royaume et prétendants au trône.



Du point de vue social, sociétal, et démographique, ce livre s’attarde sur les vagues d’épidémies qui provoquent une chute démographique, sur la dépression de l’agriculture et la mutation industrielle, sur les révoltes populaires, sur la crise de l’Eglise associé paradoxalement à un essor du christianisme dans la société.



Le dernier chapitre relate la fin de la guerre civile, le redressement du royaume de France au milieu du XIV° siècle, et la consolidation du patriotisme après des décennies de guerres.



Comme dans les autres volumes de la collection, l’ouvrage s’achève avec une longue partie intitulée « L’atelier de l’historien », consacrée à plusieurs thématiques. La première est consacrée aux sources de la fin du Moyen-Âge, tandis que la deuxième s’interroge sur l’existence d’une véritable crise à la fin du Moyen-Âge. Le troisième atelier, celui qui m’a le plus plu, revient sur Jeanne d’Arc et la façon dont son souvenir a été utilisé et disputé par des courants de pensée différents, avant d’être approprié par l’extrême-droite au XX° siècle. C’est une réflexion passionnante sur la différence entre Histoire et mémoire et l’utilisation des figures historiques pour des raisons politiques. Le quatrième atelier, que j’ai seulement survolé, est consacré à un nouveau champ de recherche : l’alimentation à la fin du Moyen-Âge.



Dans l’ensemble, ce quatrième volume est très intéressant. Il reprend une trame chronologique tout en faisant au fil des chapitres des arrêts fréquents sur des sujets sociaux ou culturels. Les illustrations, les cartes et les documents présentés sont toujours de très grande qualité et facilitent la compréhension du texte.



J’ai mis plus de temps à terminer ce volume, même c’est plus parce que j’ai été pris par d’autres lectures et diverses activités que par la qualité de l’ouvrage. Au contraire, je l’ai trouvé plus accessible que les deux précédents, et en particulier Féodalités qui m’avait semblé un peu aride pour les non-connaisseurs.



A nouveau avec cette collection, le point fort est la présentation des savoirs et des analyses issus des recherches les plus récentes, permettant de s’éloigner des représentations de l’Histoire telles que je les avais conservées dans mes souvenirs scolaires.



Après cette plongée dans la guerre de Cent ans, je vais sans tarder poursuivre mon voyage dans le temps avec le prochain tome, consacrée à la Renaissance, ou plutôt Les Renaissances, puisque c’est ainsi qu’est titré le cinquième volume de la collection.
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Le temps de la guerre de Cent Ans (1328-1453)

La collection Histoire de France par Belin n'est plus à présenter ; collection ambitieuse et d'une exceptionnelle qualité qui s'est donnée pour objectif d'écrire une histoire de France nouvelle, vivante, moderne et surtout réactualisée grâce à une nouvelle génération d'historiens spécialistes et talentueux. Une collection ambitieuse dans le fond donc mais aussi la forme; les ouvrages sont des petits bijoux esthétiques où la richesse iconographique a été mise au centre de la conception. Les illustrations abondantes et de grande qualité donnent au livre une indéniable valeur supplémentaire. (et que dire de la beauté de la couverture, la qualité du toucher et du papier qui sont remarquables et font du livre une pépite que l'on aime à admirer, à toucher et avoir près de soi !)

La collection se compose donc de treize tomes divisés en différentes périodes marquées/signifiées dans le titre par une année de début et une année de fin, allant de 481 jusqu'à 2005. Chaque tome est très dense, faisant en moyenne 500 pages, donc c'est dire le niveau de complétude et d'érudition de la collection. Ils sont souvent considérés comme un excellent outil pour les étudiants néanmoins ce sont ils sont aussi adressés aux passionnés d'histoire qui y trouveront une extraordinaire source de savoirs !



Après avoir lu L'âge d'or capétien, 1180-1328, j'ai donc enchaîné avec ce tome qui est le suivant et qui couvre la période 1328-1453, intitulé le temps de la guerre de cent ans et c'est un titre qui a toute son importance car il ne s'agit pas d'un livre retraçant uniquement la guerre de cent ans mais d'un livre véritablement transversal sur la période. La guerre de cent ans sera en réalité le fil rouge d'un siècle riche de multiples événements et bouleversements. un siècle dense, complexe, à la fois florissant et sombre.



Un siècle qui débute avec la crise dynastique née de l'arrivée au pouvoir de la branche des Valois après à la chute des derniers capétiens directs, crise dans laquelle s'engouffre le roi d'Angleterre en revendiquant le trône (étant le petit-fils de Philippe le Bel) et qui associée à des contestations de suzeraineté, sera à l'origine du conflit ouvert entre la France et l'Angleterre déclenchant le début de la guerre dite de cent ans. Qui est en réalité loin d'être une seule et même longue guerre mais de multiples guerres entrecoupées de multiples temps de paix.

Après avoir débuté par un état de lieux du royaume et présenté les origines du conflit, l'auteur abordera tour à tour : la fiscalité et les réformes de l'impôt rendues nécessaire par la guerre et qui se fera non sans révoltes (jacqueries, marmousets…), les différents bouleversements sociétaux : effondrement démographique, résurgence d'épidémies (la peste), dépression agricole, mais aussi le renouveau et le rayonnement de la vie de cour, les révoltes des princes à l'origine de la guerre civile armagnacs/bourguignons, le grand schisme et l'essor de la dévotion religieuse. L'auteur terminera par le redressement du pays qui après un long siècle de soubresauts verra enfin la lumière au bout du tunnel, militairement et économiquement, quittant peu à peu cette fin moyen-âge moribonde pour se diriger vers une renaissance, et La Renaissance.



Encore une fois l'ouvrage se découpe en plusieurs chapitres, douze précisément, dans lesquels Boris Bove a fait le choix d'un agencement un peu différent des autres tomes, car c'est un découpage moins chronologique que thématique. Ce que j'ai trouvé plutôt très bon car ça permet une compréhension plus globale du siècle et des enjeux spécifiques de chaque pan. Autre bonne idée de Boris Bove, il a fait le choix d'ajouter à chaque fin de chapitre une conclusion. C'est tout bête mais ça apporte beaucoup !

Bien-sûr comme je le répète à chaque tome ce sont des livres d'un certain niveau et si l'on a pas quelques bases (et la passion) son contenu peut paraître ardue. Mais comme le tome précédent, les chapitres peuvent se lire indépendamment les uns des autres donc c'est un livre dans lequel on peut naviguer selon son envie.

De plus, la plume de Boris Bove excessivement plaisante, elle est très fluide et aisée, c'était un plaisir à lire ! L'historien dépoussière une période assez mal connue, ou parfois trop réduite, on en apprend à la fois sur la guerre et sur tous les aspects de la société.



Un mot sur la dernière partie du livre, commune à tous les ouvrages de la collection, et indépendante du contenu mais non moins complémentaire : l'Atelier de l'historien. Formidable idée et atout incontestable de cette collection, chaque auteur y présente l'historiographie des sujets abordés et nous éclaire sur les différentes sources existantes, la façon de les traiter et quels enseignements en tirer. Sorte de recul critique sur l'histoire de l'histoire, Une idée que je trouve excellente et qui montre d'autant plus l'ambition d'excellence de cette collection. (D'ailleurs ici il analysera la figure de Jeanne d'Arc qui a déchaînée bien des passions et bien des récupérations à travers l'histoire !)

Sans parler bien-sûr de l'annexe complète et dense (biographies, glossaire, bibliographies, chronologie, et généalogies etc.)



Bref, encore une fois un ouvrage absolument passionnant, encore un coup de coeur !

Maintenant direction le tome suivant : Les renaissances, 1453-1559 par Philippe Hamon!
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