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Critiques de Brian Wood (222)
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DMZ, tome 8 : Notes de l'autre monde

Ce 8ème tome est à mettre à part dans la série, il satisfera surtout le fan absolu qui verra alors sa patience récompensée par une belle saga au goût de cendres.
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DMZ, tome 8 : Notes de l'autre monde

Matty Roth est destiné à suivre un chemin obscur, mais pour l'instant, lui et ses lecteurs peuvent prendre quelques moments de répit pour observer la DMZ et sa population fascinante.



Notes de l'autre monde est un recueil d'articles écrits par Matty Roth, journaliste coincé dans la DMZ située sur l'île de Manhattan, au coeur de la Seconde Guerre civile américaine. Vous retrouverez au dessin des artistes talentueux comme Jim Lee (Batman), Dave Gibbons (Watchmen), Eduardo Risso (1001 bullets), Lee Bermejo (Joker) et bien d'autres !



Ce volume est l'occasion parfaite pour de nouveaux lecteurs de découvrir l'une des séries Vertigo les plus réussies et les plus provocatrices. Entrez dans la DMZ, une création de Brian Wood et Ricardo Burchielli, mais attention, il risque d'être difficile d'en sortir.
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DMZ, tome 8 : Notes de l'autre monde

En reprenant les épisodes #42 à #44, ainsi que l’épisode #50, « Notes de l’autre monde » propose une sorte de parenthèse à l’histoire principale. Matthew Roth n’apparaît d’ailleurs quasiment pas dans ce huitième volet, consacré aux destins d’hommes et de femmes transformées par cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis.



L’épisode #50 propose une série d’histoires courtes illustrés par plusieurs dessinateurs, dont certains de renom (Rebekah Isaacs, Jim Lee, Fábio Moon, Ryan Kelly, Lee Bermejo, Riccardo Burchielli, Philip Bond, John Paul Leon, Eduardo Risso, Dave Gibbons). Les styles varient énormément et la qualité de ces histoires souvent trop courtes, qui invitent à suivre des personnages secondaires, voire inconnus, est également assez variable.



Les trois épisodes suivants (No Future) invitent à suivre la descente aux enfers d’un ancien policier qui a perdu sa famille lors de l’évacuation de Manhattan. Brian Wood montre comment une secte de mercenaires ayant pris possession de l’Empire State Building exploite le désespoir et la colère de cet homme qui a tout perdu. Si les mécanismes utilisés par ces groupes terroristes ou sectes, afin d’endoctriner et de manipuler leurs membres, sont connus, la narration de Brian Wood s’avère particulièrement efficace et accompagne brillamment les pensées de cet ex-flic.



Retrouvez ce comics dans MON TOP 2011 !
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DMZ, tome 9 : Coeurs et esprits

Après un tome qui proposait une sorte de parenthèse à l’histoire principale, consacrée aux destins d’hommes et de femmes transformées par cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis, ce neuvième volet, qui reprend les épisodes #45 à #49 de la saga US, renoue avec la trame principale.



Il est donc temps de se rafraichir un peu la mémoire. Lors du sixième tome, plus politique que militaire, Matty Roth avait déjà tourné le dos à sa neutralité journalistique pour soutenir Parco Delgado lors des élections. Le changement de personnalité et d’orientation professionnelle se poursuivait lors du volet précédent, où Matty devenait le livreur attitré de Delgado et se transformait même en trafiquant d'armes de destruction massive pour le compte du nouveau régime. Si ce nouveau rôle manquait un tout petit peu de crédibilité, Brian Wood continue de mettre à mal son héros dans cet album.



Le lecteur retrouve donc le journaliste de Liberty News en tant que porte parole de Parco Delgado. Bien loin de toute objectivité journalistique, il s’est donc engagé politiquement et a même reçu la tâche d’aller négocier des cessez-le-feu avec les mouvements ou groupes locaux. Mais avant cela, il va d’abord faire une déclaration qui va bouleverser l’équilibre de la DMZ et faire monter la tension d’un nouveau cran. Cette conférence de presse où il annonce que l'état de Manhattan possède dorénavant l'arme nucléaire va faire l’effet d’un coup de tonnerre et mettre définitivement le feu aux poudres. L’utilisation d’une arme de destruction massive sur le sol américain est un thème sensible, qui ne laisse personne indifférent et qui va d’ailleurs précipiter la descente aux enfers de Matty Roth. Ce héros qui cherche sa place au sein de cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis semble donc avoir emprunté un chemin périlleux, sans retour possible.



Les planches de ce neuvième tome sont également accompagnées d’une nouvelle voix, celle de la "free DMZ radio", dont les paroles accompagnent le rythme assez lent du récit. Au niveau du graphisme, le travail de Riccardo Burchielli, qui dessine l’entièreté de ce tome, est toujours aussi bon.

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DMZ, tome 9 : Coeurs et esprits

Ce tome fait suite à DMZ, tome 08 : Coeurs et esprits (épisodes 42 à 49) qu'il faut avoir lu avant pour comprendre l'état d'esprit de Matty Roth, même si les principaux faits sont rappelés. Il comprend les épisodes 50 à 54, initialement parus en 2010, écrits par Brian Wood, dessinés et encrés par Riccardo Burchielli, avec une mise en couleurs réalisée par Jeromy Cox, et des couvertures réalisées par John Paul Leon, à l'exception de l'épisode 50 qui a été dessiné et encré par Rebekah Isaacs, Fabio Mooon, Ryan Kelly, Burchielli, Philip Bond, John Paul Leon, et des illustrations en pleine page réalisées par Jim Lee (Matty + Zee), Lee Bermejo (Soames + The Ghosts), Eduardo Risso (Wilson), Dave Gibbons (Decade Later). Ces épisodes ont été réédités dans DMZ, Intégrale Tome 4 : qui contient les épisodes 45 à 59.



Épisode 50 : 6 histoires courtes. Matty Roth partage un taxi avec un individu venu de l'extérieur de la zone démilitarisée, représentant des intérêts privés et souhaitant acheter des immeubles. Ils l'emmènent à l'adresse qu'il souhaite voir, tout en lui expliquant comment fonctionnent les gangs. Un enfant dort avec son jouet bien serré contre lui : il ne se rend pas compte qu'il s'agit d'une bombe à fragmentation. Matty Roth a été invité par un riche propriétaire un peu âgé : il ne lui reste que quelques semaines ou mois à vivre et il souhaite confier ses œuvres d'art à Matty. Matty Roth a droit à une sortie à la campagne, les yeux bandés. Il va rencontrer le commandant Townes, dans un mobil home dans les bois pour une interview riche en informations, en particulier sur l'allégeance de Chicago à l'Armée des États Libres. Matty Roth est invité par Wilson pour déguster un met raffiné dans un de ses restaurants.



Il est de coutume dans les comics américain de considérer les numéros 50, 100, et d'autres comme des occasions de réaliser une histoire spéciale, et un épisode plus long. Brian Wood en profite pour raconter des histoires coutes s'attachant aux personnages principaux de la série, soit pour une anecdote (Zee sauve un enfant), soit pour un développement significatif (les révélations effectuées par le commandant Townes). Ce numéro anniversaire est donc également l'occasion de faire participer d'autres dessinateurs, pour que Burchielli puisse s'avancer pour les épisodes suivants. Rebeckah Isaacs réalise des planches dans un registre descriptif agréable à l'œil et détaillé, avec des expressions de visage un peu moqueuse pour le représentant des investisseurs. Fabio Moon apporte une touche un peu plus douce, tout à fait adaptée à cette histoire sans parole, avec un point de vue sur un enfant, montrant bien son incompréhension. Le lecteur retrouve ensuite Ryan Kelly le temps de 4 pages, dans un registre également descriptif, un peu moins ensoleillé que Isaacs, ce qui correspond bien à cette demeure peu éclairée pour protéger les toiles de maître, et pour montrer que l'hôte de Matty sait ses jours comptés. Suivent 8 pages en noir & blanc réalisées par Burchielli, permettant d'apprécier la qualité de ses cases sans l'apport de Cox, pour un résultat impeccable. Pour les 4 pages suivantes, John Paul Leon semble s'être retenu, pour rester ans un registre graphique où ses idiosyncrasies ne sont pas apparentes. Les dessins en pleine page sont accompagnés d'un texte de Matty Roth évoquant le personnage évoqué, plus une sorte de rappel qu'une analyse très parlante. Même s'il n'est pas en mode superhéros, Jim Lee met trop en avant une forme d'héroïsme. Bermejo n'arrive pas à rendre compte de la personnalité de Soames et de ses équipiers. Le dessin de Kelly par Phillip Bond est sympathique, mais pas mémorable. Le dessin de Gibbons pour Decade Later est trop descriptif et manque d'un point de vue émotionnel. Le portrait de Wilson par Risso est savoureux à souhait.



Épisodes 51 à 54. Les informations à la radio indiquent que le vent continue à être favorable aux habitants de Manhattan, emmenant les retombées de l'explosion vers le large, évitant ainsi que l'île ne soit touchée. Celle-ci a entériné le fait que Parco Delgado soit qualifié de terroriste, : il reste cependant introuvable. Après la terrible erreur de jugement qu'il a commise, causant la mort de plusieurs civils, Matty Roth a choisi de s'isoler dans un quartier de Manhattan peu fréquenté du fait de sa dangerosité. Son seul lien avec le reste du monde est la radio qu'il écoute. Il sort brièvement pour aller récupérer des nouilles préparées dans une supérette pillée, et rentre rapidement. Alors qu'il les mange sur son échelle d'incendie, il il voit un individu passer en marchant dans la rue avec une pancarte sur laquelle est marqué Changer. Une bombe explose : le passant est pulvérisé. Deux hommes armés arrivent : des coups de feu sont échangés. Le seul survivant se fait sauter le caisson sous les yeux de Matty Roth qui n'a rien pu faire, même pas prendre une photo ou filmer car son appareil a refusé de fonctionner correctement.



Le lecteur sait qu'il peut compter sur le scénariste pour l'emmener là où il ne s'y attend pas : il lui suffit de se souvenir du dernier épisode du tome précédent, doublement étonnant. Il découvre la suite directe de ces 2 événements majeurs. Wood a choisi de développer les éléments de politique extérieure de la DMZ sous la forme de commentaires de journalistes radio, tout d'abord de Liberty News, radio officielle dont l'inclination politique est clairement établie, puis de la radio libre installée dans la DMZ qui suppute beaucoup sur les causes réelles de certains faits, sur les circonstances des faits, n'hésitant de temps à autre à s'aventurer sur le terrain de la conspiration. En alternance, le lecteur a également accès aux pensées de Matty, permettant ainsi de découvrir ses préoccupations prioritaires, ainsi que ses réactions émotionnelles aux événements, son état d'esprit. Il s'attend donc à suivre l'ex-journaliste devenu membre du cabinet du maire élu, et à voir ses réactions en errant dans la zone démilitarisée, et en regardant ses habitants. Bien évidemment, l'intrigue prend une direction différente : des événements échappant à Roth continuent de survenir avec des conséquences directes pour lui. Il découvre le cadavre de deux militaires et récupère leur plaque d'identification pour les ramener. Il est confronté à un membre de la famille de Parco Delgado, une personne pas commode avec un objectif très clair. Il se retrouve lui-même face à un membre de sa propre famille, ce qui ne se passe jamais bien.



Riccardo Burchielli est de retour pour dessiner ces 4 épisodes. Le lecteur prend son temps pour savourer les différents décors, intérieurs et extérieurs de Manhattan : un grand appartement vide de meuble sauf pour un canapé rouge, les murs du quartier où se trouve Matty Roth, recouverts de graffitis, les larges artères totalement désertées, avec des carcasses de voitures et des nids de poule, un diner à la vitrine défoncée et aux tabourets encore parfaitement alignés et rivés au sol, un cour intérieure avec la carcasse inattendue d'un engin militaire, un toiture terrasse elle aussi graffitée, des bâtiments dont il ne reste que la structure, les façades ayant été détruites, des devantures éventrées colmatés avec des planches et des cartons, la fontaine Bethesda de Central Park isolée au milieu d'un terrain défoncé par les bombes. L'artiste sait donner la sensation de se trouver dans ce Manhattan abîmé et défiguré par la guerre civile.



Les traits de contour et les aplats de noir continuent d'être irréguliers ce qui confère une impression d'usure générée par des conditions de vie difficiles et dures. Le lecteur peut le voir sur les visages des individus qui sont marqués par les combats ou l'inquiétude, dans leurs vêtements pas repassés et parfois pas assortis, dans les expressions de visage. Il sourit en découvrant le portrait du membre de la famille Delgado, très expressif, qui en dit long sur sa personnalité. Il voit aussi que Burchielli sait manier l'exagération visuelle avec pertinence pour augmenter l'impact d'une case, d'une action. Ainsi dans l'épisode 51, une case est en noir & blanc, pour obtenir un contraste choquant avec le rouge du sang projeté par la balle tirée dans le crâne. L'artiste tire le meilleur parti possible d'un dessin en pleine page pour l'effet choc de ce que découvre le lecteur, mais aussi d'avoir un dessin en hauteur pour accentuer l'exiguïté de la cour d'immeubles. Le dessinateur place le lecteur au milieu d'un groupe de soldats armés de fusil, qui se font tirer dessus par des hélicoptères, pour générer la tension de prendre une balle perdue. La narration se fait silencieuse quand Roth est pris en chasse par deux chiens sauvages, pour une course-poursuite haletante. Il allonge la perspective d'un hangar pour souligner le nombre de cercueils recouverts d'un drapeau américain qui y sont stockés.



À la fin de l'épisode 49, le lecteur savait bien que les choses n'allaient pas pouvoir continuer comme avant, et que le temps était venu pour Matty Roth de réfléchir à son positionnement. Après les histoires courtes de l'épisode 50 très bien réalisées, le lecteur est content de reprendre le fil de l'intrigue principale, avec la narration visuelle toujours impeccable, transcrivant la sensation de danger éprouvée par les habitants de la zone démilitarisée, les dommages infligés aux bâtiments et aux infrastructures, la précarité des conditions de vie. En revanche, il pensait trouver un chapitre plus introspectif. La réflexion sur l'engagement et ses conséquences a bien lieu, mais elle s'accompagne de nouveaux événements qui n'ont rien d'anecdotiques, faisant avancer le récit de manière significatives.
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DV8: Gods and Monsters

Les DV8 sont une équipe formée en 1996 dont les premières aventures ont été écrites par Warren Ellis et rééditées dans Neighborhood Threat. Le présent tome contient les 8 épisodes de la minisérie de 2010 que personne n'attendait.



À bord d'un vaisseau spatial appelé "The Carrier", Gem Antonelli (Copycat) est incarcérée dans une salle aveugle uniquement meublée d'une chaise et d'une table. Elle est interrogée par une voix désincarnée qui lui demande de raconter la première chose dont elle se souvient. Sur une planète peuplée de quelques tribus vivant comme au début de l'âge du fer, les 8 membres de DV8 atterrissent de manière disgracieuse, comme tombés du ciel. Il s'agit de Matthew Callahan (Threshold), Rachel Goldman (Sublime), Nicole Callahan (Bliss), Leon Carver (Frostbite), Hector Morales (Powerhaus), Gem Antonelli (Copycat), Michael Heller (Evo) et Jocelyn Davis (Freestyle). Ce sont 8 jeunes adultes disposant chacun de superpouvoirs et ayant du mal à se supporter les uns, les autres. Très vite chacun part de son coté et est accueilli par une tribu différente. Très vite les autochtones les assimilent à des dieux du fait de leurs superpouvoirs. Chaque membre va pouvoir orienter les actions de la tribu qu'il dirige comme il le souhaite. La guerre est proche.



Brian Wood dispose d'une voix assez originale parmi les scénaristes de comics. Il est capable d'écrire aussi bien des comédies dramatiques (telles que The New York Four ou Demo), que des récits historiques de vikings (la série des Northlanders), ou encore une cité ravagée par la guerre (DMZ). J'étais donc assez curieux de savoir quelle approche il choisirait pour des superhéros relativement traditionnels. "Relativement" parce que Warren Ellis a fait des 8 membres de DV8 (contraction phonétique de "Deviants") des assassins, des produits d'expérience génétique, et des individus à l'équilibre psychologique précaire.



Il commence par rattacher vaguement son histoire au concept de "Bleed" apparu pour la première fois dans The Authority, mais cet élément n'a finalement aucune importance dans le récit. Puis le lecteur plonge dans ce monde encore jeune avec une humanité composée de quelques clans, chacun comptant de l'ordre d'une centaine d'individus. Les caractéristiques de chaque tribu sont très vaguement esquissées et ramenées le plus souvent à un trait majeur. Une tribu utilise régulièrement la fumette pour se détendre, une autre a organisé son fonctionnement autour de la guerre, etc. 4 de ces tribus accueillent un surhumain plus ou moins équilibré et une cinquième en accueille 2. Les 2 derniers sauront-ils récréer un esprit d'équipe ? Quels effets aura cette vie au grand air, sans technologie, à être traité comme un dieu sur les uns et les autres ?



La narration est très fluide, très facile à lire et sans prêchi-prêcha sur des valeurs morales. En contrepartie, charge au lecteur de se faire une idée par lui-même du défi moral dans lequel se trouve chaque jeune adulte. Pour la plupart, ils cèdent à la facilité, à leurs envies, sans réinventer leur place dans ce monde. Ils ont le pouvoir, ils ont la force, les autochtones les vénèrent : il n'y a qu'à profiter. Je crains que ma méconnaissance de ces personnages n'est constitué un frein à mon empathie pour ces individus qui manquent singulièrement d'ambition et de sens moral. Certes, leurs actions sont en parfaite cohérence avec le fardeau que représentent les conséquences de leurs pouvoirs. Certes il s'agit de jeunes adultes qui n'ont pas forcément la capacité de remettre en cause leur place dans la société. Mais j'ai eu du mal à accepter leur manque de recul et le contentement absolu procuré par l'assouvissement de leurs besoins immédiats.



Les illustrations sont réalisées par Rebkah Isaacs. Elle utilise un style assez agréable, facile à lire, sans surcharge. L'encrage est modéré, pas trop dense, sans gros à-plats de noir. Chaque personnage a une apparence spécifique (heureusement parce que 8 épisodes pour apprendre à reconnaître 8 personnages, c'est assez court finalement). Cette dessinatrice fait l'effort de rendre chaque décor particulier, même si beaucoup de scènes se passent en extérieur dans des paysages assez désolés. Il y a une certaine forme de cohérence d'un paysage à l'autre, ce qui évite une impression de patchwork artificiel. Son choix de visages et de silhouettes relativement simples induit une lecture rapide des illustrations et des textures un peu superficielles qui manquent de densité par rapport à la gravité de certaines situations. Les scènes d'action recèlent assez d'énergie pour donner la sensation des mouvements rapides. Une ou deux scènes dégagent même un impact visuel assez marquant quand il commence à y avoir des victimes.



Les couvertures de Fiona Staples sont superbes de bout en bout.



Avec cette histoire, Brian Wood n'était pas loin de tenir un récit abordant la question des responsabilités découlant de superpouvoirs d'une façon originale. Mais à l'arrivée, le comportement des jeunes adultes s'apparente trop à des clichés et le lecteur reste trop détaché émotionnellement des morts diverses et variées.
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

ALERTE ! ALERTE ! Cher(s) néophytes !



Contrairement aux autres, cet ultime volet n'est pas un « stand alone » mais appelle à une suite !!

Effectivement, bien qu'il fasse partie de la collection « Légende de Dark Vador », il s'agit d'une réédition par Panini du premier volet de la série en cinq tomes « Star Wars (2013 - 2014) », jadis publiée chez Delcourt (avant le rachat de Lucasfilms par Disney).

L'action prend ici place entre les Épisodes IV et V de la saga cinématographique et met en avant le "Big 3" (Leia - Luke - Han) à l'instar de la série régulière canonique Star Wars (2015).



« L' ombre de Yavin » est un peu l'ovni de la « Légende de Dark Vador » dans la mesure où le seigneur sombre occupe un rôle secondaire, faisant néanmoins quelques apparitions imposantes visuellement parlant !

Celui-ci est en disgrâce auprès de l'empereur, comme c'est le cas dans la série « Dark Vador (2015) » de Kieron Gillen, se situant à la même époque, qui lui reproche son échec lors de la perte de l'Étoile Noire et le place sous la tutelle d'un colonel Impérial, ici Bircher, se révélant un adversaire de taille pour la Rébellion et un leader charismatique à l'image du Grand Moff Tarkin au cinéma !

« L' ombre de Yavin » met en lumière la quête personnelle de Vador pour retrouver les faveurs de l'empereur tout en cherchant activement le pilote Skywalker, qui a détruit l'Étoile Noire et dont il a appris l'identité dans le tome « La Quête de Vador » de cette collection "légendes".

Néanmoins, « L' ombre de Yavin » préfère nettement se focaliser sur Leia.



La Princesse sans détresse est LA STAR de ce comics, exposée en chef de guerre, ébranlée par la disparition de sa planète, et en pilote émérite de X-Wing (chose non vue dans les films). Leia est dépeinte comme une femme forte, pilier de la rébellion, qui place son devoir au dessus de tout, même de sa propre vie et de ses amis, et qui doit prendre des décisions difficiles pour confondre le traître qui renseigne l'Empire.

Bien qu'il soit convenu que les personnages principaux du film ne vont pas mourir, cela n'empêche pas Brian Wood de les secouer lourdement.

Une certaine tension d'ailleurs se ressent tout au long de l'intrigue qui avance à crescendo.



L'histoire démarre (très) lentement avant de trouver un bon rythme sur la fin. D'aucuns pourront reprocher à Brian Wood de livrer un récit trop "bavard".

Il faut plutôt y voir ce récit moins comme un comics bourré d'actions, mais plutôt tel un roman coloré qui permet de développer tous les personnages (connus, jusqu'aux plus discrets employés dans les films, et inédits) afin d'asseoir un récit sur le long terme (tout l'inverse de Star Wars (2015) privilégiant des arcs courts jusqu'à son 9e tome).



C'est un peu là où le bât blesse, « L'ombre de Yavin » se terminant sur un cliffhanger sans que le principal enjeu (percer l'identité du traître) ne soit révélé. Pot-aux-roses qui sera découvert dans le volet suivant « Haute Trahison » uniquement disponible (pour le moment) chez Delcourt.



« Dark Vador : L' ombre de Yavin » est une histoire plaisante à suivre, gratinée par une réédition de haute volée la protégeant de l'épreuve du temps, qui nous plonge dans la nostalgie des Épisodes IV, V et VI avec d'excellents dessins de Carlos d'Anda.



Effectivement, les scènes de combats spatiaux, qui occupent une grande part de l'album, sont magnifiques et on y retrouve bien l'esprit de la trilogie originale. Certaines illustrations de double page sont vraiment très belles. Les traits sont dynamiques rendant la lecture fluide. Les dessins sont très lisibles grâce à des couleurs vivantes, faisant bien ressortir l'ambiance des films.



Dans l'espoir et l'attente qu'un jour Panini réédite les autres volumes de "Star Wars" (2013-2014), ce comics vaut surtout le coup d'oeil pour ses combats spatiaux et les fans de Leia qui y fait littéralement des étincelles !



Pour les seuls fans du Seigneur Sith, nous leur recommandons la très bonne série « Dark Vador » de Kieron Gillen compilée en trois tomes : « Ombres & Mensonges » , « Vador Abattu » et « La Guerre Shu-Torun ».



Reprenant à sa sauce le parti pris de « L' ombre de Yavin » (mais sans le trio de héros), la mini-série de Gillen érige réellement le Seigneur Sith en personnage principal et narre son retour en force après la débâcle de l'Empire, durant cette même période (juste après l'épisode IV) bien qu'il s'agisse d'une autre continuité.
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

Dixième tome de la collection Légendes consacrée à Dark Vador (que je ne lis pas dans l'ordre), nous sommes ici situé après la bataille de Yavin.



On suit plusieurs points de l'histoire, histoire que j'ai trouvé par ailleurs intéressante: nos chers rebelles cherchent un nouveau pied à terre, mais l'Empire leur complique grandement la tâche.



Nous les suivons donc dans cette quête, j'ai l'impression de découvrir ce genre de mission que réalise l'alliance mais qui n'est pas montrée dans les films.



Et Luke ici, du moins au début, est pédant au possible! Je l'ai trouvé imbu de lui-même ici, contrairement à la manière dont il est représenté dans d'autres œuvres.



Les dessins sont agréables (sauf la tête de Luke pour le coup). J'ai trouvé certaines images de Vador impressionnantes, et les décors bien réalisés!



C'était une chouette lecture, mais j'ai l'impression que l'histoire n'est pas complète ici, du moins il reste un mystère...
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

Quelques temps après la destruction de l'Etoile de la Mort, Dark Vador a perdu beaucoup de crédits au sein de l'Empire et se doit de regagner la confiance de Palpatine,cela passe par la surveillance le chantier de la nouvelle Étoile de la Mort et la traque des Rebelles...

Ces derniers s'organisent autour d'une Leïa plus combative que jamais et de Luke pour essayer de faire tomber l'Empire définitivement.

Quel plaisir de retrouver les protagonistes de ce la trilogie originelle !!!
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

Ce premier épisode contient 6 comics et se déroule juste après l'Episode IV. On y retrouve tous les personnages connus de l'univers, cependant l'histoire est centrée sur le personnage de Léia. Les rebelles, après leur succès avec la destruction de l'étoile noire, sont confrontés à la toute puissance de l'empire et doivent trouver un moyen de se cacher. Seulement, Léia est persuadée qu'il y a un espion dans leurs rangs. Elle est alors chargée par Mon Mothma de trouver le traître et d'assurer l'avenir de la rébellion, mission loin d'être facile. Voilà le point de départ de la série et cet épisode sert à mettre en place le scénario et prend ainsi un peu son temps à nous présenter les personnages qui nous sont familiers si on a vu les films bien entendu. Han Solo est en mission sur Coruscant pour l'alliance et ne croise pas les autres personnages.

Han Solo correspond bien au personnage des films que l'on connait mais c'est un peu moins le cas pour Luke et Léia. Luke apparaît comme assez arrogant et charmeur par moments alors qu'il n'est pas comme ça dans les films, de plus l'action se déroule alors qu'il a perdu sa famille et que la mort de Obi-Wan l'a profondément touché. Par la suite, il ressemble un peu plus au Luke que l'on connait. Léia est une pilote de X-Wing extrêmement douée, ce qui ne se voit pas dans les films. Par contre, elle apparaît bien comme étant une femme forte, pilier de la résistance, qui place son devoir au dessus de tout, même de sa propre vie. Concernant les dessins des personnages, certains sont mieux réussis que d'autres. J'ai trouvé les personnages féminins beaucoup plus ressemblants que leurs homologues masculins, surtout Han Solo qui n'est pas trop ressemblant dans certains portraits.

Les dessins des décors et des vaisseaux sont particulièrement réussis. Les scènes de combats spatiaux sont magnifiques et on y retrouve bien l'esprit des films. Certaines illustrations de double page sont vraiment très belles. Les traits sont dynamiques rendant la lecture fluide. Les dessins sont très lisibles grâce à des couleurs vivantes, faisant bien ressortir l'ambiance des films.

Le scénario se concentre surtout sur la formation de l'équipe et comme dirait un certain Arthur Pendragon, quand le héros forme son équipe c'est bateau mais ça marche toujours bien. Wedge acquiert ici un peu plus de présence que dans les films et de nouveaux personnages apparaissent, mais peu développés pour le moment. Le côté obscur n'est pas absent de l'histoire. Dark Vador est en disgrâce au près de l'empereur (comme c'est le cas dans la série centrée sur Vador et se situant à la même époque) qui lui reproche son échec lors de la perte de l'étoile noire.



Ce premier tome de cette série se lit très bien et bénéficie de très beaux dessins et donne envie de lire la suite des aventures de nos héros venus d'une galaxie très lointaine.






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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

La série commence plutôt agréablement, sans grande surprise certes, mais en tout cas elle devrait plaire indéniablement à tout les fans de la licence et plus particulièrement de la première trilogie au cinéma.
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Dans l'ombre de Yavin n'est peut-être pas le meilleur album de la collection Dark Vador. Mais il se lit avec plaisir et offre un bon divertissement.
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La Princesse sans détresse est LA STAR de ce comics, exposée en chef de guerre, ébranlée par la disparition de sa planète, et en pilote émérite de X-Wing (chose non vue dans les films). Leia est dépeinte comme une femme forte, pilier de la rébellion, qui place son devoir au dessus de tout, même de sa propre vie et de ses amis, et qui doit prendre des décisions difficiles pour confondre le traître qui renseigne l'Empire.

Bien qu'il soit convenu que les personnages principaux du film ne vont pas mourir, cela n'empêche pas Brian Wood de les secouer lourdement.

Une certaine tension d'ailleurs se ressent tout au long de l'intrigue qui avance à crescendo.



L'histoire démarre (très) lentement avant de trouver un bon rythme sur la fin. D'aucuns pourront reprocher à Brian Wood de livrer un récit trop "bavard".

Il faut plutôt y voir ce récit moins comme un comics bourré d'actions, mais plutôt tel un roman coloré qui permet de développer tous les personnages (connus, jusqu'aux plus discrets employés dans les films, et inédits) afin d'asseoir un récit sur le long terme (tout l'inverse du canon officiel Star Wars (2015) privilégiant des arcs courts jusqu'à son 9e tome).



C'est un peu là où le bât blesse, « L'ombre de Yavin » se terminant sur un cliffhanger sans que le principal enjeu (percer l'identité du traître) ne soit révélé. Pot-aux-roses qui sera découvert dans le volet suivant « Haute Trahison ».



Malgré son appartenance au canon "legends" (hors de la continuité officielle instaurée par Disney en 2014), « L' ombre de Yavin » est une histoire plaisante à suivre qui nous plonge dans la nostalgie des Épisodes IV, V et VI avec d'excellents dessins de Carlos d'Anda (les scènes de combats spatiaux brillent comme des pépites sur sur la rétine) qui rafraîchissent L Univers Étendu malgré son dénouement quelque peu frustrant.
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

Le tome 1 est plaisant à lire, pour une fois on se place du point de vue de Leia et non de Luke ce qui est bien pour les fans du personnage de la princesse. L'histoire est scindée est trois récits, une mission de Leia, une mission de Han et une mission de Dark Vador ce qui casse un peu le rythme parce qu'un recit est chaque fois coupé en pleine action pour laisser place a un autre.

Globalement, l'histoire est bonne et apporte des informations au lore même si cette série de Bd est classée Legends et n'a pas sa place dans la nouvelle chronologie de Disney. Les dessins sont un peu décevants, mais les couleurs sont belles. J'ai eu un peu de mal à suivre les scènes de batailles spatiales ça part un peu dans tous les sens.
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

L’histoire de ce tome 1 de l’univers Star Wars en bande-dessinée semble prometteur. Même si je suis un peu déçu par le dessin et beaucoup par les scènes de combat, l’histoire est interessante à suivre et permet de se familiariser avec les personnages.

Je suis déçu par le dessin au niveau du style des personnages, un peu trop typé agressif ou golden boys (du coup le dessin des impériaux et de Vador est réussi) et les scènes de combats sont très courts et pas très visuels, on ne comprends pas trop ce qu’il se passe. La comparaison est par exemple assez flagrante avec la série des Wunderwaffen que je lis en ce moment avec des combats aériens très réalistes et très bien faits.

L’histoire de la recherche de la nouvelle base rebelle et du traître parmi l’Alliance est par contre interessante, beaucoup moins celle de Solo parti en mission Solitaire pour Mon Mothma.

En fin d’album, on nous gratifie d’une petite histoire sur Dark Vador, courte mais plaisante.

Bref, je reste un peu sur ma faim et j’espère que la suite sera plus passionnante.
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La légende de Dark Vador, tome 10 : Dans l'om..

La série commence plutôt agréablement, sans grande surprise certes, mais en tout cas elle devrait plaire indéniablement à tout les fans de la licence et plus particulièrement de la première trilogie au cinéma. On a l'impression de retrouver les personnages qui nous ont accroché à cet univers, avec le côté caricatural en moins !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Histoires courtes sur les USA en BD



De ville en ville, nous suivons les pérégrinations de Megan qui traverse les angoisses et les turpitudes des Etats-Unis en crise. Dans chaque ville où elle s’installe, Megan essaie de construire des relations amicales ou amoureuses. Megan essaie aussi de comprendre le monde qui l’entoure et le plus souvent cela tourne mal, très mal ou cela vire au cauchemar... et Megan doit partir. Cette BD délivre tout à la fois un portrait de chaque ville et en creux celui des USA, ainsi que le portrait d’une jeune femme en quête d’elle-même. Cette errance lui a permis de faire le deuil de certaines choses et l’a construit. Megan est maintenant prête pour affronter une nouvelle phase se sa vie. Le dessin entre réalisme et fantastique pose très vite les situations et nous tient toujours en haleine.
Lien : http://xg-melanges.tumblr.co..
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Megan quitte Portland à la recherche d'un chez soi. 12 chapitres, 12 étapes, 12 récits de vie, 12 expériences, 12 facettes de cette jeune fille attachante à la rechercher d'elle-même.



Pour chaque chapitre : une ambiance, un décor, une musique différente, une histoire dans laquelle le lecteur entre instantanément. A chaque fois, une année s'écoule où Megan trouve un job, commence une nouvelle vie, se lie d'amitié, cherche parfois un partenaire. Mais la fin se termine très souvent par la fuite.



Des planches dessin en noir et blanc d'un grand réalisme qui colle parfaitement au récit. Une belle découverte pour ce roman graphique à la frontière du comic.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Roman graphique en noir et blanc... Ou devrais-je dire "recueil de nouvelles graphiques"? Un peu des deux en fait, chaque chapitre ayant son unité, sa petite histoire et un personnage -Megan- que l'on croise et recroise plus ou moins au centre de chaque chapitre...



J'ai failli lâcher à cause du troisième chapitre qui m'a un peu ennuyé (celui sur le groupe de rock qui se sépare et rentre au pays) mais quand j'ai réalisé qu'il n'y avait pas forcément de cohérence entre chaque chapitre qui fonctionne comme une nouvelle, je me suis laisser happer!



Des tranches de vie, pathétiques, inquiétantes, noires, violentes... Des rencontres positives ou négatives, des gens qui passent à côté les uns des autres.



Et plus on avance, plus on voit que la cohérence, l'unité de ce roman graphique existe. On voit Megan changer, physiquement et psychologiquement, on voit sa détresse, on la sent évoluer.



La conclusion est vraiment touchante.



J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée parsemée de détails et de gros plans, créant du mouvement et de l'émotion.



On pense encore à Megan après avoir refermé le livre.



(...)
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Une BD coup de coeur. Une jeune fille fuit toutes les situations et essaye de se construire son identité dans les régions qu'elle traverse.
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