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Citations de Brigitte Guilbau (25)


Le bonheur n'existe qu'en nous, et nulle part ailleurs. Nous avons beau courir pour le trouver dans des instants fugaces avec les autres, s'il ne croît pas en nous, il est un leurre. La porte ne s'ouvre que de l'intérieur.
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Je veux que cette troisième fée dérape et se casse la gueule, je veux qu'elle aille voir ailleurs après un autre pigeon. Je veux que la vie de mon fils continue.
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Elle est déjà là, la liberté de l'homme dans la désobéissance.
Savoir désobéir !
Dire "non" pour être en harmonie avec ses considérations, en sybiose avec son devenir.
Natasha en était convaincue.
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Elle venait simplement de retirer le boulet qu’elle s’était passé à la cheville librement
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Le monde semble ainsi fait, se dit-elle, morose : chacun est d'accord sur le fait qu'il est impératif qu'il change pour survivre et être plus équitable, mais personne ne veut modifier ses comportements ; tout le monde vante le partage, mais personne n'accepte de fractionner ses petits avantages ; tout le monde veut la justice mais recherche des privilèges.
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Parce que l'amour, se disait-elle, quand il n'a plus de puissance et de raison d'être, c'est comme bouffer du carton en disant que c'est du steak. C'est dégueulasse, et on se demande si finalement on a, un jour, eu quelque chose dans son assiette.
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On ne se donne jamais en spectacle quand on montre ses émotions. C'est quand on les cache qu'on se donne en spectacle.
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Douter est un acte de la pensée, et penser, c'est exister. Au coeur même du doute s'affirme donc une réalité très simple qui s'appelle la liberté.
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– Le silence, Nat, il n’y a rien de pire. Aujourd’hui, tu vis un drame et je sais bien que nous avons tous tendance à penser que nos malheurs sont plus importants que ceux des autres mais tu reproduis les mêmes jugements à l’emporte-pièce. C’est à ce que ta fille aurait souhaité que tu dois réfléchir. Tu as quelque part la chance de vivre dans un pays où tes choix seront respectés même si ça n’aidera personne mais tu peux aussi utiliser la chirurgie moderne pour soutenir, aider et offrir la vie à ceux qui ont cette chance de pouvoir la recevoir. C’est vrai que c’est un vrai déluge et on sera tous éclaboussés avec les choix que tu feras. Si un jour tu es disposée à te mouiller, dis-le-moi.
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Le bonheur, c'est quand vos pensées, vos paroles ou vos actes sont en accord.
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À force de ne pas parler, on finit par se taire.
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S'ouvrir pour enfanter, c'est vivre une explosion. Perdre cet enfant, c'est imploser.
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Montrer qu'on doute et qu'on réfléchit est une preuve d'intelligence.
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Douter, c'est oser dire qu'on est fragile et qu'on peut se tromper.
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On fait les meilleurs fanatiques avec ceux qui ne doutent pas, ne l'oublie jamais.
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Vous les Blancs, le temps vous tue. Vous n'arrêtez pas de lui courir derrière en espérant trouver quelque chose que vous ne nommez pas parce que vous ne savez pas ce que vous cherchez.
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Elle se dit que se battre contre le malheur, ça pourrait ressembler à du bonheur.
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– On lui donne un nom et c’est tout ! […]
Jörg Oeuil retourna le chat sur le dos dans ses bras et écarta la queue.
Jules demanda :
– Que fais-tu ?
– Pour le prénom…
- Tu penses que c’est tatoué sur son cul ?
– Mais non, Jules, tu es insupportable, je veux connaître son sexe.
Le jeune homme bougea les doigts sur la fourrure, vérifia et se tut. Il cherchait un prénom. Son mutisme énerva Jules.
– Alors, c’est quoi ?
– À ton avis ?
– Ah non, ne me dis pas ça !
– Je ne le dis pas.
– Une filoute, il ne manquait plus que ça. Ah, on fait une fine équipe tous les trois. Un épouvantail, une femmelette et maintenant une femeu, une gamoss, une gazelle.
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Pour les enfants, tout est tellement important, tout a tant de valeur !
Ils connaissent intuitivement la différence entre l'essentiel et l'accessoire, le primordial et le minime, ils regardent ce que nous ne faisons que voir. Ils rient de la mousse dans l'évier, de faire pipi dans l'eau du bain, de jouer avec leurs orteils, de mettre leurs doigts tout gras sur nos verres de lunettes en faisant "Bouh !" quand nous sommes concentrés par notre lecture d'adulte. Et elle nous semble tellement importante cette lecture que nous n'avons pas vu l'oiseau décrire ses cercles dans le ciel qui n'a pas de panneau de signalisation et ne nous sommes pas inquiétés de savoir s'il retrouverait ses petits.
La mousse dans l'évier et le pipi tout chaud qui coule sur nos cuisses dans le bain ne nous amusent plus et il y a longtemps que nos orteils ne servent plus à porter un chips à notre bouche et que nos lunettes ne lisent plus que des factures.
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La femme, en devenant sa femme doit oublier qu’elle a été capable un jour de penser par elle-même. Elle doit se comporter en subalterne qui supporte les corvées et trouve cela normal, écoute les conseils ou les plaintes avec sagesse et soutient le repos du guerrier. Sinon, c’est pas une épouse ! Logique. Fastoche ! Et si c’est pas une épouse, ça devient quoi ?

Tout aussi fastoche: ça devient une maîtresse envisageable car c’est bien connu que la femme qui n’appartient pas à un seul homme est une femme facile et si elle se refuse, c’est une pétasse ! Il y a celles qu’on désire et celles qu’on épouse ! Celles qu’on attrape et les autres sont forcément des frustrées. Elle n’est pas d’accord ? Ah, mais ça, la société - comprenez société masculine qui érige les lois et les applique- n’en a cure. C’est comme ça et puis c’est tout !
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