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Citations de Caitlin R. Kiernan (48)


Le Dr Ogilvy désapprouve l'emploi du mot "folle" et n'aime pas non plus le terme "aliéné". Elle se réjouit probablement du changement de nom de l'hôpital Butler. Mais je lui ai déjà dit que ce sont des mots honnêtes. On s'en fout du politiquement correct ou des connotations négatives, ce sont des mots honnêtes, et j'en ai besoin.
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Caitlin R. Kiernan
A mon avis, la sainteté n'est parfois pas très éloignée de la folie.
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Plus tard, j'ai compris grâce à un livre et à un documentaire du National Geographic que ma représentation du loup n'avait fait que rendre l'histoire plus vraie, parce que les hommes sont beaucoup plus dangereux que les loups.
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Nous autres humains sommes des animaux curieux.
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Le film débute par la mort d'une jeune femme. Contrairement aux victimes suivantes, elle n'est pas tuée par un requin. Non, elle est dévorée par une chose qu'on ne voit jamais. Elle quitte ses amis et la chaleur d'un feu de camp, la sécurité du rivage, pour la mer froide. Le soleil se lève alors qu'elle retire ses vêtements et entre dans l'eau noire. Rien de ce qui se trouve en dessous n'est visible. Quelque chose la saisit sous la surface, et la projette violemment en tous sens. Elle hurle et se cramponne désespérément à une bouée en cloche, comme si ça pouvait la sauver. Nous l'entendons crier "ça fait mal". ça, un mot aussi terrible et vague que chose. L'attaque ne dure pas bien longtemps. Moins d'une minute. Puis la nageuse est entraînée dans l'abysse au large de Long Island, et nous ne pouvons qu'imaginer ce qui la tient. La mer est complice de son agresseur, elle le cache, même si cette force invisible ne doit se trouver qu'à quelques centimètres sous la surface.
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Les fantômes sont ces souvenirs trop forts pour être définitivement oubliés; ils résonnent à travers les années et refusent de se laisser effacer par le temps.
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Au bout du compte, il faut comprendre qu’une réponse n’est pas la même chose qu’une solution, et qu’une intrigue n’est parfois qu’un prétexte.

Nic Pizzolato.
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- [...] Oui, ils sont faibles, ces hommes. Cependant, ils abattent des dragons, tuent des trolls et mènent des guerres. Ils tiennent entre leurs mains fragiles le destin du monde [...].
- Pourquoi tuent-ils des dragons ?
- Parce qu'ils ne sont pas eux-mêmes des dragons, soupire-t-elle [...].
- Et c'est pour cela qu'ils tuent des aussi les trolls ?
- Ce ne sont pas non plus des trolls. Ils n'ont ni le souffle ardent ni les ailes d'un dragon, ni la force des trolls. Et ils les envient comme ils les craignent. Ils détruisent, Grendel. Ils détruisent par désir de gloire, par envie et par crainte, pour rendre le monde plus sûr pour eux [...].
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- Tu peux cracher ton vœu dans une main, Wulfgar, grommelle le roi, et chier dans l'autre. Tu verras laquelle est pleine le plus vite.
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Le Signaleur allume une nouvelle cigarette. Du haut de ses cinquante-cinq ans, il se rappelle l'époque où il n'était pas nécessaire de neutraliser le détecteur de fumée des chambres d'hôtel. Trop souvent, l'idée le traverse qu'il est juste assez vieux pour avoir entièrement vu disparaître le monde qui avait un sens à ses yeux, celui où il était à sa place. Il n'est pratiquement plus qu'une saleté de dinosaure.
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Par ailleurs, j'ai toujours la conviction profonde que certains mots prononcés à voix haute, même avec la volonté de s'en débarrasser, suffisent à perpétuer une hantise.
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Pour autant que je sache, personne n'a jamais proposé de soigner la schizophrénie par le sexe. Mais au moins, quand je baise, je ne risque pas d'être constipée ou de voir mes mains trembler – merci, monsieur Risperdal – ni de prendre du poids, d'être fatiguée ou d'avoir de l'acné – merci, M. Dépakine.
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Caitlin R. Kiernan
Ce livre est tel qu’il est ; autrement dit, il n’est peut-être pas celui auquel vous vous attendiez.
Dans "La Fille qui se noie".
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Même une horloge cassée donne l’heure juste deux fois par jour, et des schémas émergent inévitablement.
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"Vous lisez beaucoup, monsieur l'agent ?" demande-t-elle.
— Pas spécialement, répond-il. Qui a le temps pour ces trucs-là, hein ?
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Je vais écrire une histoire de fantômes, a-t-elle tapé sur sa machine. Une histoire de fantômes avec une sirène et un loup. »
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Personne ne tourne jamais vraiment la page, ou n’atteint une forme de dénouement, ne croyez pas tous ces bouquins de développement personnel ou les tenants d’une psychologie à deux balles. Je sais cela.
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I need to go back to that night in July, driving alongside the Blackstone River not far from the spot that inspired Saltonstall to paint The Drowning Girl. Back to the night I met the mermaid named Eva Canning. But, also, back to that other night, the snowy night in November, in Connecticut, when I was driving through the woods on a narrow chip-and-tar road, and I came across the girl who was actually a wolf, and who may have been the same ghost as Eva Canning, and who’d inspired another artist, another dead man, a dead man whose name was Albert Perrault, to try and capture her likeness in his work.
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La psyché humaine hantée a soif de résolution. En réalité, elle la réclame même à grands cris. Cet état de fait malencontreux est peut être simplement lié à la façon dont la matière grise a été programmée par des millions d'années de mutations et de sélection naturelle, une bizarrerie de l'évolution qui s'est invitée en profitant de l'émergence d'une conscience supérieure complexe. Nous ne pouvons pas savoir si les Australopithèques ou leurs aïeux étaient affligés de la même faiblesse- nous ne pouvons observer leurs interactions avec un univers irrésolu et probablement irrésoluble. Nous ne pouvons les questionner. Mais les humains, chercheurs de solutions par nature que nous sommes, nous irritons de problèmes qui ne peuvent être résolus, de questions qui ne pourront jamais être, une bonne fois pour toutes élucidées de manière satisfaisante: l'assassinat du président Kennedy, l'extinction Permien-Trias, même le signal "Wow"!, Kaspar Hauser, le manuscrit de Voynich, l'identité de Jack l'éventreur.
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Le temps est le navigateur, et nous sommes que des autostoppeurs.
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