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Citations de Camille Andrea (84)


Alors, cet enfant-là , avec ses jolies manières et ses belles paroles, était comme un sauveur dans un monde préapocalyptique inévitable, un remède aux zombis sans cervelle que la société préparait pour demain.
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Considère ta vie comme un manège dans lequel tu n'as droit qu'à un seul tour, voilà le secret de la vie et du bonheur éternel.
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Un donut au chocolat
Le garçon était assis en face du vieux. Il tenait à présent lui aussi un donut au chocolat dans la main, l’observait comme s’il n’en avait jamais vu de sa vie.
— C’est un donut kasher, dit Jacob. Tu sais ce que ça veut dire ?
— Non.
— Cela signifie qu’il est conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme.
— Je ne comprends pas.
— C’est un donut sain et pur.
Et tout en disant cela, le vieux pensa qu’il était ridicule de dire d’un donut qu’il était sain et pur. Un donut, c’était la plus grosse cochonnerie qu’il pouvait y avoir sur la Terre.
— Je suis juif, je te l’ai déjà dit ?
L’enfant haussa les sourcils.
Le vieux sourit. Ses yeux rétrécirent, menaçant à tout moment de disparaître derrière les sillons de ses rides.
— Ce n’est pas une maladie. Et n’aie pas peur, ce n’est pas contagieux !
Le vieux repensa à la célèbre tirade de Shylock dans Le Marchand de Venise qu’il n’avait jamais oubliée. Étrange pour quelqu’un qui commençait à tout oublier. Un juif n’a-t-il pas des yeux ? Un juif n’a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, de l’affection, de la passion ; nourri avec la même nourriture, blessé par les mêmes armes, exposé aux mêmes maladies, soigné de la même façon, dans la chaleur et le froid du même hiver et du même été que les chrétiens ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ?
— Tu es catholique, toi ?
— Oui. Parce que mon père est catholique. Il est d’origine italienne.
— C’est vrai, il fait des pizzas.
— Et les meilleures du monde !
— Eh bien, c’est un peu la même chose. Catholique, juif. On croit en quelque chose. Et ça nous rend meilleur, enfin, je pense. Si tu veux être président de tous les Américains, tu devrais t’intéresser à toutes les communautés qui forment notre pays. Les musulmans, les bouddhistes, et tout ça.
— Je m’informerai auprès de mon conseiller.
— Tu as un conseiller ?
— Oui, un conseiller en douze volumes, cela s’appelle une encyclopédie.
Ils éclatèrent de rire et Noah mordit dans le donut avec vigueur.
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Tu ne t'es pas demandé ce qui t'avait amené à la rencontre
de ce vieux bonhomme, toi qui ne décolles jamais de ton
portable ? p 29
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Le bonheur, c'est de continuer de désirer ce que l'on possède. Surtout quand on possède déjà le meilleur.
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Quand on m'a offert ce roman, je me suis doutée, au vu du titre et de la couverture, que ça n'allait pas être de la grande littérature. Qu'à cela ne tienne, ce roman pouvait tout de même être divertissant et permettre de passer un bon moment....qu'elle déception !!! J'ai cru que je n'arriverai jamais à le finir tellement la lecture était pénible. C'est niais, complètement cliché, tous les personnages sont carricaturaux, les dialogues sonnent faux...alors c'est peut-être sensé être drôle? Je ne sais pas, je n'ai jamais ri... c'est peut-être sensé être du second degré ? Je n'en suis pas sûre et même si c'est le cas, ce roman n'apporte rien qu'une LONGUE série de "conseils de vie" extrêmement niais. Bref, un très mauvais moment de lecture... jusqu'à la dernière ligne...d'une très grand prétention!!
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Je n'ai jamais bien compris pourquoi les gens n'aiment pas les lundis. Je n'ai jamais aimé les jugements gratuits non plus, Faits à l'emporte-pièce. Les préjugés. On dit qu'il y a des jours qui valent moins que les autres, puis on dit qu'il y a des sous-hommes, des sous-races. On vilipende le lundi, puis on finit par vilipender les gens.
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L'être humain a peur du changement parce que, pour changer, il doit se remettre en question, tout effacer pour recommencer. Il doit sortir de sa zone de confort et pénétrer dans l'inconnu.
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L'échec est une deuxième chance de faire les choses bien.
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Oui, je suis métis, oui, je suis différent. Mais si je ne me dis pas que je serai le premier président américain issu des minorités, alors je ne le deviendrai jamais, c'est sûr. Et, cela serait bien dommage, car j'aimerais mettre un grand coup de pied dans les préjugés et les conventions, montrer que quelque chose de différent est possible.
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Voilà cinq minutes que tout le monde se regarde sans rien dire. M. Taikoda et ses deux associés ont le regard rivé sur le vieux.
Ils sont en train de se demander pourquoi l’homme qui leur a vendu un hot-dog vendredi dernier sur le trottoir se trouve devant eux, dans cette salle de réunion, pieds nus. Pensant que c’est là un signe de courtoisie à leur égard, les trois Japonais se lèvent et se déchaussent. Puis ils enlèvent leurs chaussettes. Allan les regarde, bouche bée. Bientôt tout le monde est pieds nus sauf lui. Il se sent comme un baigneur en maillot de bain qui traverserait une plage nudiste. Gêné, il imite les autres.
Le vieillard est assis dans le fauteuil présidentiel. Étant donné son grand âge, les Nippons en déduisent qu’il est bien le patron de l’entreprise, qu’il n’assiste qu’aux entretiens vraiment très importants, et que le jeune qu’ils avaient vu lors de la dernière réunion n’était qu’un substitut. M. Tikadao se frotte les mains. C’est bon signe. Si le P-DG s’est déplacé en personne, c’est que leur proposition l’intéresse. Mais pourquoi vend-il des hot-dogs dans la rue ? Cette question taraude l’homme d’affaires. Il pose la question à son associé (Japonais numéro 1).
— Certains grands entrepreneurs ne veulent pas perdre le contact avec la rue et leurs clients, lui répond-il. Si les Américains le font, nous devrions le faire !
— Bien, dès notre retour, je mettrai à ta disposition un chariot de sushis dans le centre de Tokyo.
L’idée n’a pas l’air de ravir Japonais numéro 1, qui perd son regard dans les bulles de son verre d’eau gazeuse.
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Or, le lundi est le début de la semaine. C'est le moment où tout est encore possible, où tout reste à faire. La jeunesse de la semaine, dirais-je si j'étais poète. Et la jeunesse, Dieu ce qu'on la regrette quand on arrive à l'hiver de notre vie, vous verrez ça, et bien plus tôt que vous ne le pensez. Lorsqu'il n'y a plus rien à regarder devant, qu'il ne nous reste plus qu'à regarder au-dessus de notre épaule, tous ces souvenirs, tous ces regrets laissés derrière. Quand on est au lundi de notre vie, tout est à venir.
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Oui, le vieux a raison, le bonheur, c'est de continuer de désirer ce que l'on possède. Surtout quand on possède déjà le meilleur.
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Je lui ai conseillé cent mille fois d'arrêter la cigarette. Je n'ai jamais compris comment on pouvait travailler dans un métier de bouche et à la fois trouver un quelconque plaisir à fumer du revêtement d'autoroute.
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On devrait toujours faire les choses sur le moment, se lancer, ne jamais attendre. Car on le regrette toujours.
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- J’étais même en train de me dire que le jour où tu as sonné à ma porte, c’est peut-être le plus beau jour de ma vie.
- C’est gentil, dit Noah, mais je ne pense pas. Vous avez dû en avoir plein, des plus beaux jours de votre vie. J’imagine que le plus beau, c’est quand vous avez rencontré Hannah.
Jacob leva les yeux au ciel, réfléchit un instant.
- C’est vrai, tu as raison. Alors proclamons que c’était le plus beau lundi de ma vie. Ce lundi-là sera toujours à toi, mon garçon.
L’enfant eu l’air embarrassé.
- Jacob, nous nous sommes rencontrés un mardi.
Le vieux ouvrit les yeux en grand, sourit, se tapa le front du plat de la main.
- Mardi ? Alors disons que le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi !
Il éclata de rire. Noah l’accompagna mais, au fond de lui, il trouvait cela bien triste. Parce que le vieux l’oublierait bientôt comme il oubliait aujourd’hui les jours.
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N'épousez jamais un Chef pour qu'il vous cuisine de bons petits plats à la maison. Après les pinces attrape-peluches des fêtes foraines, c'est la plus grosse arnaque de tous les temps !
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Avant de te dire que quelque chose n’est pas possible, continue-t-il, demande-toi ce qui l’est. Ne pense pas d’abord aux obstacles. S’il y a un éléphant sur la route, sors de la route et contourne-le. Ou grimpe-lui dessus. Ne reste pas des heures à attendre qu’il bouge. Agis ! Imagine ta vie comme un grand appartement dans lequel tu viens à peine d’emménager, rempli de cartons. Chaque carton symbolise un problème, un obstacle. Tu peux t’asseoir sur une chaise et pleurer, mais cela ne rangera pas les cartons, ou tu peux retrousser tes manches et affronter chaque carton un par un afin de dégager ta vie.
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Dans notre société, ajoute le vieux, on considère qu'un homme qui pense comme un enfant est un attardé mental, un idiot, alors que dans certaines tribus africaines, c'est un don et un signe de grande intelligence.
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Le destin met sur notre chemin des personnes que l'on choisit de faire entrer ou non dans notre monde. Les rencontrer est un hasard, les mettre dans notre vie est un choix, en mettre quelques-unes dans notre cœur est une nécessité.
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