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Critiques de Caroline Hinault (146)
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Solak

On est tout de suite transporté au nord du cercle polaire arctique, plus précisément à Solak. Quatre postes sont prévus pour maintenir une présence permanente et revendiquer la territorialité de ces terres. On y découvre un scientifique nommé Grizzly ainsi que Roq et Piotr, tous deux militaires. Une quatrième personne est hélitreuillée pour remplacer Igor qui a mis fin à ses jours. Il faut dire que la vie est rude à Solak. Le froid est glacial, mortel même et la nuit dure de longs mois. Le trio n'est donc pas mécontent d'avoir une nouvelle compagnie mais à leur grande surprise, le nouveau militaire est muet. Ajoutez à cela un caractère très peu expensif et vous avez une présence énigmatique, presque dérangeante. A tort ou à raison ? Que va-t-il de passer ? Comment cela arrivera-t-il ? Seules les dernières pages nous apporteront leurs réponses glaciales...



L'autrice nous livre une vraie claque littéraire. Ce roman de 160 pages est court mais dense. Les phrases sont ciselées. Certaines d'entre elles sont remarquablement écrites.

Le roman est construit très différemment des polars les plus classiques puisque le drame n'arrivera que dans les toutes dernières pages, dévoilant simultanément le rôle de tous les protagonistes. Il faut accepter d'être aveugle, de faire confiance et d'avancer pas à pas, au rythme de la plume de l'autrice. C'est déroutant, parfois dérangeant mais avec un final comme celui-là, on ne regrette pas d'avoir fait le chemin. Waouh ! Je ne m'y attendais pas !



Si vous aimez sortir des sentiers battus, si vous avez plaisir à lire des huis clos tout en aimant l'immensité des natures polaires, cette lecture est faite pour vous. N'hésitez pas !
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Solak

Ouvrir ce livre c’est faire face à la nature : celles des hommes & celle qui les entoure.



Au Nord du cercle polaire, sur la presqu’île de Solak, c’est enfin le jour du ravitaillement pour le personnel de la Centrale. L’hélicoptère dépose le chargement, la nouvelle recrue et repart avec le cercueil d’Igor. L’équipe est désormais à nouveau au complet. Piotr, Roq et le gamin fraîchement débarqué, militaires en mission et Grizzly, scientifique venu mesurer les conséquences du réchauffement climatique sur la fonte des glaces. Quatre hommes isolés sur une terre hostile, quatre raisons différentes d’y avoir été exilés, une tragédie qui les frappera tous.



L’écriture est à l’image de Solak : brute, froide et pourtant si poétique. Les personnages sont singuliers, caractériels, sur leurs gardes. On déambule entre les vapeurs de vodka et l’odeur du thé chaud. On se sent seul avec eux. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce roman qui m’a donné l’impression de vivre une année à Solak, ou du moins d’en lire le journal de bord en quelque sorte. Le temps s’est figé jusqu’à cette nuit où tout se fissure et tout prend sens.
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Solak

Nous voici plongé(e)s au sein d'une équipe en mission militaire de surveillance de drapeau (Piotr, Roq et Igor) et scientifique de surveillance de la glace (Grizzly), à Solak, au Pôle nord. Comme Igor est mort, l'hélico vient récupérer son corps et amène à la place une jeune recrue (le gosse). Dans ce huis-clos, et à travers les yeux de Piotr, le narrateur, nous suivons l'évolution de leurs relations plutôt houleuses tant les caractères sont différents. C'est un monde tout en noir (la grande Nuit) et blanc (la neige), un environnement de froid extrême, et toutes les sensations y semblent décuplées : même une simple pomme de terre embaume tout et affole les papilles. La solitude aussi est décuplée, dans le noir et dans le confinement avec des gens incompatibles entre eux.

Le style est littéraire, imagé, métaphorique, ciselé, le texte est travaillé, presque poétique mais il est en même temps dur, brut, parfois vulgaire, rude, à la façon qu'auraient de parler des Tontons flingueurs ; fleuri quoi ! le texte est totalement parlé : jamais de négation, pas de tirets ni de guillemets pour les dialogues, parfois pas de virgules non plus. Normal, car ça fait 20 ans que le narrateur vit dans cette station, loin des terriens...

Il s'en passe des choses, durant ces quelques mois de nuit et de froid ; et le final est totalement ahurissant, un twist qui vous tombe dessus comme une avalanche !

Attention toutefois ami(e)s des animaux, le roman n'est pas tendre avec eux !
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Solak

Après une longue hésitation, j'ai opté pour "Solak" de Catherine Hinault en tant que Polar "Prix des Lecteurs du Livre de Poche" du mois de Février 2023. Premier roman de cette auteure, il s'agit d'un vrai bijou : à savoir d'un roman noir ou plus encore du récit d'un drame sous tension. Car tension il y a dés les premières pages ... Sur la presqu'île de Solak, perdue dans les terres enneigées et glaciales, trois hommes sont coupés du monde sur une base destinée à des prélèvements scientifiques liées au climat. L'ambiance y est pesante car les protagonistes sont des écorchés vifs, notamment via leurs fonctions militaires. Le récit débute avec l'évacuation d'Igor, un des "occupants" de la station qui s'est blessé et se trouve remplacé lors d'un ravitaillement par une jeune recrue, particulièrement troublante et mystérieuse, puisque cette dernière est muette (mais pas sourde).



Le style employé par l'auteure m'a sincèrement conquis avec des propos au ton direct, des personnages on ne peut plus entiers et des mots forts autant que des uppercuts ou un vent sibérien ... Le cadre de cette intrigue, aux accents de huis clos naturaliste, donne un ton encore plus angoissant et accentue ce sentiment qu'un drame va (inévitablement) survenir ... Les paysages blancs et glacials, la toundra et sa faune merveilleuse mais aussi dangereuse (avec notamment le redoutable "Pater") sont remarquablement décrits et le voyage offert, bien que glaçant, est une révélation.
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Solak

Une presqu’île au nord du cercle polaire arctique. Deux militaires. Un scientifique. Et une nouvelle recrue hélitreuillée, mystérieuse, petite, muette.

En mission dans ce désert de glace, pour unique but de garder le drapeau, nous sommes immergés dans un huis clos glaçant, poignant, où la tension générale monte à la même vitesse que la Grande Nuit approche. Dans quelques jours, l’île sera plongée dans le noir total.

Dans une atmosphère pareille, un drame ne pourra être évité… mais de quel côté, et qui frappera en premier?

Une écriture au scalpel, un rythme puissant et une précision cinématographique, ce roman vous plongera dans les abîmes du froid et de la tension, pour vous mener vers un final explosif et vous donner un immense claque givrée dont vous n’êtes pas prêts de vous remettre.
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Solak

En voilà une pépite, une merveille, autant dans l’histoire que dans l’écriture, le style ! J’ai tout de suite été transportée comme dans « Boreal » de Sonja Delzongle, mais aussi dans les livres du Canadien Giles Blunt.



« Quelque part au nord du cercle arctique, avant la fin du siècle passé ».



Au nord du Cercle Arctique, un hélico en vol stationnaire déroule un filin pour faire descendre un militaire, « un jeunot », et remonte le corps d’Igor, un autre militaire qui n’a pas supporté la nuit Arctique. Ils sont là pour veiller sur le drapeau de leur pays. Mais le jour qui dure des mois, et la nuit totale encore plus longue, sans parler du froid, peu de gens le supportent.



Le narrateur est Piotr, le vieux Piotr, qui est là depuis vingt ans. Il est là par désespoir, on ne sait pas, mais il est sûr de mourir ici. C’est le « chef », parce qu’il en faut bien un. C’est un calme. Mais qui ressent tout, et il le faut, ce calme, dans ces conditions extrêmes. Il y a aussi Roq, un autre militaire, qui a un passé trouble également. Il est à moitié fou, et pour tenir, il boit, justement l’hélico leur a descendu des caisses et des caisses de nourriture, et pour une fois, autant de vodka qu’il faut pour tenir pendant la Grande Nuit. Parce que veiller au drapeau et au territoire, ça ne demande pas beaucoup de temps. Il y a aussi Grizzly, surnom dû à sa taille et à sa démarche, qui doit repartir à la fin de la Grande Nuit, après quelques années ici. Il est climatologue, et passe son temps à faire des relevés, et revenu à « la Centrale », comme ils appellent leur base et leur lieu de vie, il cartographie, fait des graphiques et s’énerve que « les terriens » ne sentent pas ce qui est en train d’arriver. Il parle beaucoup des conséquences de la fonte glaciaire, ce qui met en rage Roq, qui est tout le temps saoul, et qui est quasiment illettré.



Et il y a ce jeunot qui descend de l’hélico pour remplacer Igor. Il est assez frêle, mais son visage est particulier : une cicatrice boursouflée, et deux yeux très bleus qui semblent tout scanner. Piotr, dans ses pensées, se dit que ce sont des yeux à attirer des emmerdes. Les autres se présentent : le jeunot ne répond rien. Ils rentrent dans la Centrale, les trois anciens s’installent sur leur fauteuil près du feu, après avoir rentré les caisses de ravitaillement. Roq s’en prend au jeunot, qui ne répond rien et se contente d’écrire dans son carnet. Toute la soirée, Roq le provoque et finit par lui hurler qu’il est sourd comme un pot, ce jeune, et autres gracieusetés ..le jeune finit par écrire en gros sur son carnet : » JE SUIS MUET MAIS PAS SOURD, CONNARD »…



Piotr sent tout de suite que ça va mal finir. Le Jeunot passe son temps avec Grizzly qui lui montre leur territoire, les glaciers, la mer qui va bientôt geler, et ses découvertes. Roq est enragé parce que le Jeunot n’a pas ramené de nouveaux magazines pornos. L’inaction est un poison. Et tout ça va bientôt exploser.



Dans un style qui m’a bluffée, à la fois fait de langage parlé, de descriptions surprenantes, profondes et condensées, ce roman, plein de suspense, fait de quatre personnages racontés par l’un d’eux, est une pure merveille. Je n’ai pas d’autres mots. C’est un coup de coeur, profond. C’est un des meilleurs romans que j’aie lu depuis longtemps.



(avec Hamnet que je dois encore chroniquer)



Ma note : 5,5 sur 5
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Solak

L'histoire se déroule dans un climat rude où le soleil se joue des habitants. Quatre hommes ont une mission, celle de protéger un drapeau. Ce qu'ils ne savent pas est que le plus difficile n'est pas leur travail mais de garder la tête sur les épaules.



Au-delà de ces personnages charismatiques, j'ai particulièrement aimé la plume de l'autrice. Ne cherchez pas les dialogues, il n'y a pas de guillemets. Le texte est très plaisant à lire. La diversité des descriptions et la richesse du vocabulaire m'ont transportés.
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Solak

Solak. Du blanc à perte de vue. Six mois de lumière ininterrompue, six mois de nuit sans la caresse du moindre rayon de soleil. Et le froid, un froid à vous congeler les synapses avec pour seul rempart une triste centrale et ses 4 baraquements.



Ils sont trois à assister au départ de la dépouille d'Igor, à voir le gamin venu le remplacer et à célébrer l'arrivée du ravitaillement. Si il y a une chose qui se rapproche d'un semblant de Noël ici, c'est bien ça.



Dans ce "rien" abyssal, c'est Piotr qui sera notre guide. Il est le plus ancien, 20 ans de service à garder un foutu drapeau, à voir défiler des énergumènes que la bonne société ne regrette pas, ou des idéalistes en recherche de quelque chose de pur et qui finissent par butter sur eux mêmes.



Il y a cette tension palpable du huis-clos qui s'installe petit à petit entre ces protagonistes qui ne se sont pas choisis mais qui n'ont pas de choix que de survivre ensemble. A la fois trop seuls et pas assez. L'autrice parvient à merveille à rendre compte de cet équilibre psychologique fébrile qui habitent ces hommes du bout du monde.



J'ai été fascinée par sa capacité à faire naître milles images, taillées dans le brut de la langue, pour habiter ce quotidien de lassitude. On en oublierait presque l'histoire et pourtant, elle nous rattrape à la volée comme pour rompre un brillant exercice de style et nous ramener à la réalité.

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Solak

Sur la presqu’île de Solak, au nord du cercle polaire arctique, trois hommes cohabitent tant bien que mal. Grizzly est un scientifique idéaliste qui effectue des observations climatologiques ; Roq et Piotr sont deux militaires au passé trouble, en charge de la surveillance du territoire et de son drapeau. Une tension s’installe lorsqu’arrive la recrue, un jeune soldat énigmatique, hélitreuillé juste avant l’hiver arctique et sa grande nuit. Sa présence muette, menaçante, exacerbe la violence latente qui existait au sein du groupe. 



J'ai plutôt bien aimé cette lecture même si l'écriture ne m'a pas emballée au départ, je m'y suis habituée. Je pense qu'elle contribue effectivement à planter le décor et les personnages. Ça m'a fait penser un peu à certains romans de Sandrine Collette. 



« C’est pas rien, l’instant où on comprend ça. Que rien ni personne viendra nous sauver. Qu’on est seul ici. Rien qu’une carcasse chaude sur un continent froid. »



L'ambiance glaciale et isolée de cette presqu'île est bien retranscrite ainsi que le côté brut des personnages. Le temps également qui s'étire et les journées sombres lorsque l'hiver et la grande nuit arrivent.



« En tout cas, j’ai pensé sans le dire, ce qui est certain c’est que sur Solak, le temps on le voit mieux passer qu’ailleurs, chaque minute ressort bien nette à angle droit, pas comme chez les terriens avec leurs remparts d’activités qui leur bouchent la vue. Ici, le temps, on voit même que ça, c’est comme un troupeau de rennes dans la cour de la Centrale au printemps, on peut pas le rater. »



Je pense qu'il est difficile ici de s'attacher aux personnages, ils sont plutôt antipathiques et il faut avouer que compte tenu des conditions de leur séjour, on peut comprendre que la cohabitation de ces 4 hommes ne soit pas évidente, bien au contraire. On ressent toute la tension entre eux et on s'attend à une explosion à tout moment dans cette nature hostile.



Quant à la fin, forcément on ne la voit pas venir ! J’ai été totalement surprise !



Première lecture de la sélection du prix des lecteurs @livredepoche de Mars
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Solak

Pas convaincu par le langage rude et très imagé du personnage principal et narrateur de cette histoire. Je l'ai ressenti comme artificiel, trop travaillé. Pas transporté par l'intrigue et le final non plus. Je garde en positif l'ambiance dans ce le lieu hors norme, qui justifie tout de même d'entreprendre cette excursion.
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Solak

INCROYABLE !



J'ai énormément aimé ce roman avec la plume captivante et puissante de Caroline Hinault. Une narration très prenante laissant place à un voyage dans l'île de Solak. Un travail des personnages et une mise en scène pertinente. Une immersion glaciale où la puissance des mots vous réchauffe.



Ce roman est pour moi la découverte d'un genre dans le polar. Un univers sombre et un paysage lumineux, je me suis pris des rafales de vent avec ce roman. Bref, lisez ce roman.
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Solak

Dans cette banquise aux confins du cercle polaire où leur mission est de veiller un drapeau national, planté là, en plein no man’s land hostile à l’Homme et où les mois sans nuit succèdent aux longs mois sans jour dans une épuisante alternance, un huis clos glaçant se met en place. Quatre hommes éprouvés par des conditions de vie extrêmes et dont la réalité la plus crue ne tarde pas à se révéler.

Dans une plume à la fois crue et poétique, la tension augmente au fil des pensées du narrateur (Piotr). Une tension intense et palpable qui annonce le drame sans en dévoiler la teneur jusqu’au dénouement brutal, désespéré et finalement stupéfiant.

A noter, la maestria avec laquelle l’auteure parvient à rendre vraisemblable une narration très oralisé et familière d’un vieux militaire au passé obscur tout en étant d’une beauté et d’une puissance à couper le souffle.



Un roman noir d’une grande qualité.

Magistral !


Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Solak

SOLAK de Caroline Hinault



J'ai lu quelques pages, j'ai refermé le livre. Je l'ai repris. Je l'ai abandonné. J'ai essayé de nouveau. J'ai renoncé.



Pour une ambiance de huis clos, je recommande plutôt la lecture du roman de l'écrivain Hubert Mingarelli UN REPAS EN HIVER.



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Solak

Huit-clos dans le grand froid. Ce froid qui vous pénètre, et qui vous tue si vous n'êtes vigilant.



Igor vient de se faire "sauter le caisson", parce que c'est dur de vivre, survivre, dans cette base, et il est remplacé par une jeune recrue.



À partir de là, la tension va monter, au fil des pages, des mots. Doucement, on sent qu'elle est latente, mais qui inévitablement, inexorablement, va exploser.



Un final totalement inattendu.

Juste génial, bravo.
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Solak

Un de mes coups de cœur dans les premiers romans en lice du prix Québec-France Marie-Claire Blais 2023 qui avait franchi l’étape de présélection et qui a été choisi récipiendaire par les comités de lecture québécois du réseau Québec-France.



Très belle écriture, parfois brutale. Ambiance envoûtante de l’environnement inhospitalier dans lequel vivent les personnages. L’illustration de la couverture de première très parlante. Récit bien campé pour créer un suspense qui croît de chapitre mensuel à un autre jusqu’à une finale éblouissante aux révélations inattendue.



Un magnifique roman noir d’atmosphère. On ressent bien la tension entre les personnages. Une prouesse d’écriture pour une autrice qui n’a probablement jamais vécu dans un écosystème aussi inhospitalier. Des personnages truculents.



La notice de l’éditeur est éloquente :



« Dans ce premier roman écrit « à l’os », tout entier dans un sentiment de révolte qui en a façonné la langue, Caroline Hinault installe aux confins des territoires de l’imaginaire un huis clos glaçant, dont la tension exprimée à travers le flux de pensée du narrateur innerve les pages jusqu’à son explosion finale. »



Et les métadonnées descriptives résument la thématique :« Absence parents, Féminisme, Frontière, Grand Nord /Antarctique, Peur / Danger, Russie, Secrets de famille »



Un roman multiprimé :



Prix Michel Lebrun 2021

Prix découverte Claude Mesplède 2021

Prix des Lecteurs de Villeneuve-lez-Avignon 2021

Prix Robin Cook 2022

Prix des Lecteurs du Salon du Livre de Caractère de Quintin 2022

Trophée 813 du roman francophone 2022

Lire à tout prix 2022

Prix du premier roman français Québec-France Marie-Claire Blais 2023



Pour en connaître davantage sur Solak, je vous invite à visionner ces trois vidéos thématiques en compagne de l’autrice qui a publié en janvier un deuxième roman (In carna - Fragments de grossesse) :



Le lieu : https://vimeo.com/533518648

Les personnages : https://vimeo.com/533522736

La révolte : https://vimeo.com/533523847





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****
Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Solak

Ce court roman de 128 pages met en scène 4 hommes vivant en promiscuité sur une île au nord du cercle polaire. Le narrateur s'attarde sur le climat intolérable, leur conditions de vie, leur cohabitation difficile et on attend avec inquiétude le point de rupture. Huis clos sombre et glaçant où sont emmagasinés toutes les frustrations et noirceur de l'âme humaine. L'intrigue addictive et l'écriture brute valent le détour.
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Solak

Solak (Presqu’île imaginaire) territoire de banquise au milieu de nulle part, au nord du cercle polaire. Un espace de glace. Un mat son drapeau déchiqueté où s’agglutinent la centrale, la tanière, et les baraquements réservés à l’usage de chaque « Résidents ».

Les résidents : deux militaires au passé trouble et obscur, relégués loin des Terriens pour des raisons que l’on ignore. Tout d’abord, Piotr – (le narrateur) - présent depuis plus de vingt ans dans ce camp militaire et Roq violent et pas un milligramme d’intelligence dans la bouillie de sa cervelle, personnage fascinant qui mise la reconnaissante comme homme sur sa force, sa puissante physique qui prend plaisir à tuer. Un scientifique, surnommé Grizzly, plutôt jeune qui est là pour étudier et sonder la glace.

Le roman s’ouvre le ravitaillement de ces hommes par un hélicoptère, l’hélitreuillage de la dépouille d’un quatrième militaire (Igor), l’arrivée d’une jeune militaire, - le Gamin -, maigre et muet, mais pas sourd.

Roman court de 128 pages, âpre et dense, où Piotr narre à la première personne, sans fioritures, brut de décoffrage. Sans un répit. Sans aucune pause salutaire.

La tension monte crescendo. On sait dès que jeune gars se retrouve assis dans le fauteuil qu’occupait Igor, que cela va finir mal.
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Solak

Solak est le premier roman, formidablement réussi, d’une agrégée de lettres modernes, Caroline Hinault, qui enseigne la littérature à Rennes. Un titre un peu mystérieux, qui claque comme un coup de fouet et désigne le lieu imaginaire où prend place le récit.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Solak

Premier roman de Caroline Hinault et j’espère que ce ne sera pas le dernier.

Une belle force d’écriture, âpre et féroce. Ce huis-clos de 4 hommes est captivant , aussi sauvage et dangereux que ce Grand Nord. Superbe thriller dont le final m’a grandement surprise.

Belle découverte. Je le recommande.
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Solak

[PRIX DES LECTEURS] Je l’ai commencé sans vraiment être inspirée. Une histoire de « bonhommes » isolés en plein cercle polaire… Et effectivement, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire, non pas que cela soit mal écrit, mais l’univers ne m’attirait pas particulièrement.



L’histoire est lente et le récit aussi poétique que brutal. Couvrez vous bien et prenez une boisson chaude pour lire ce roman, car vous aurez des frissons tout au long de votre lecture.

La morsure du froid, la présence pesante de cette nuit sans fin pourrez vous angoisser, surtout que l’ambiance est lourde tout au long du récit. Ici pas de répit, vous chercherez du réconfort, mais il y en aura bien peu. On sent peser une menace, sans savoir quand elle va tomber. Les deux premiers tiers du livre posent le cadre, présente les personnages et aident à sentir cette chape de plomb peser de plus en plus sur Solak. Je n’appréciais pas particulièrement, mais en arrivant au dernier tiers du livre, cette écriture prend tout son sens.



Ce n’est pas un livre que j’aurai tenté en temps normal, et je suis ravie de l’avoir découvert et de ne pas avoir abandonné. J’ai aimé cette fin qui nous tient happé. Je ne voulais pas m’arrêter, je voulais comprendre. Ce livre est une véritable claque. Alors si vous le tentez surtout ne vous arrêtez pas avant la fin !!!


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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