Caterina Zandonella

Une approche intéressante de la démarche de Maria Montessori auprès des enfants mais aussi auprès des peuples asservis. J'ai aimé en particulier l'ouverture sur le monde actuel et le message sur l'importance d'apprendre aux enfants à s'adapter.

Cependant cette BD ne fait qu'effleurer chaque sujet : son combat pour faire des études, la naissance de son fils, sa fuite d'Italie, son engagement en Inde, le parallèle avec son élève Anne Frank... Le lecteur reste sur sa faim sans jamais vraiment explorer ces multiples facettes de Maria Montessori. Très frustrant.

Qui n’as pas entendu parler de la pédagogie Montessori ? C’est une des méthodes d’apprentissage les plus connues et reconnues mais en réalité qui est vraiment Maria Montessori ? Comment en est-elle arrivée là ? En voilà des bonnes questions et ce roman graphique y répond ! J’ai été agréablement surprise par cette femme avant-gardiste, elle était passionnée et passionnante, elle s’est battue pour réaliser ses rêves et ses convictions. Première femme médecin d’Italie, ce n’était pourtant pas gagné ! En effet, Maria a été longtemps malade et avait un grand retard scolaire mais malgré cela, elle a réussi brillamment à se rattraper. Sa mère réalise qu’elle est douée pour les sciences et c’est avec beaucoup de réticence que son père accepte qu’elle continue dans cette voie. Maria arrive finalement à l’université pour étudier la médecine et se heurte à ses professeurs et collègues masculins qui la dénigrent et estiment que ce n’est pas sa place. Mais, Marie tient bon et elle obtient son diplôme avec brio ! Bien sûr, vous pouvez lire cela dans l’ouvrage mais j’estime que je devais le souligner.



C’est après l’obtention de son diplôme que son combat pour les enfants commence, envoyée dans un hôpital psychiatrique, elle décide de s’occuper des enfants. Ce qu’elle y voit la sidère et la révolte et c’est avec un culot incroyable qu’elle réussit à convaincre le directeur de l’hôpital de changer les choses pour les plus jeunes. La méthode Montessori était en marche ! Petit à petit, elle réalise le potentiel de ce qu’elle a commencé à créer surtout quand les enfants réussissent le brevet de primaire avec des résultats élevés. Maria est en marche et commence à partager un peu partout sa pédagogie, elle la dispense dans des orphelinats, des écoles qu’elles créer, ainsi de suite ! Elle devras fuir l’Italie fasciste et arrivera aux Pays-Bas et une de ses élèves est la célèbre Anne Frank qui hélas connaîtra un destin funeste…



La méthode d’apprentissage Montessori met l’accent sur l’indépendance de l’enfant et l’apprentissage par lui-même dans l’action. Il est hors de question de rester assis durant des journées entières à assimiler des matières de toutes sortes. Cette façon d’apprendre est beaucoup plus intuitive et permet aux enfants d’apprendre avec envie et même bonheur. Maria ira jusqu’en Inde ou elle mettra sa méthode à l’épreuve et l’améliorant sans cesse, elle est actuellement mondialement connue et appliquée !



Un ouvrage vraiment intéressant et une femme hors du commun qui mérite d’être davantage connue et son travail découvert. Je conseille vivement la lecture de ce roman graphique qui fut pour moi une très agréable lecture.
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On revient sur son parcours, l’Italie fasciste, ses voyages en Inde et bien sûr Anne Franck. Des leçons de vie éprouvantes mais pleines de bonté et de sagesse non dénuées de sens politique. Un album qui met clairement en valeur la méthode Montessori.
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La maison des enfants a pour mérite, avec cette approche biographique, de rendre hommage à cette femme au parcours mouvementé, qui a bousculé les pratiques et les mentalités !
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Apprend-moi à faire seul



[Résumé] Avec La Maison des Enfants - Maria Montessori, observer pour apprendre, Halim Mahmoudi et Caterina Zandonella rendent avec cet album un vibrant hommage à deux femmes d’exception.



L’une, Maria Montessori, est une pédagogue reconnue et réputée qui bouleversa la vision de l’enfant et de son éducation. L’autre est la jeune Anne Franck, qui fréquentera l’une de ces Maisons des Enfants qui appliquaient la pédagogie Montessori et s’y épanouira… jusqu’à ce que la folie des hommes ne l’emporte.



Le dessin plein de douceur et de délicatesse de Caterina Zandonella retranscrit leur passion et soif de vivre et porte joliment cette biographie…
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Le récit de Halim Mahmoudi, organisé autour d’un fil directeur qui est le combat d’une vie, s’en trouve parfois confus, tant les références se superposent, et se greffent de manière parfois forcée, même si on ne peut qu’être d’accord avec le principe selon lequel l’éducation est la mère de toutes les libertés. Cette impression est renforcée par les illustrations de Caterina Zandonella, dont la colorisation diffère sans que l’on en comprenne bien les codes. Le sujet est donc passionnant mais manque certainement de lisibilité.
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La fille du Calligraphe, de Caterina Zandonella

Aujourd’hui je vous ramène en Chine avec cet album que j’ai trouvé original et passionnant, dans le monde de Menglu qui est fantastique.

C’est l’histoire d’une petite fille qui ne sait pas faire un idéogramme, alors que son père est un calligraphe reconnu et qu’il aimerait transmettre son art ainsi que ses traditions.

La petite manque de concentration et n’est pas assez appliquée, au désespoir de son père.

Un jour, pendant l’absence de celui-ci, une veille dame marchande tapa à la porte pour lui vendre un objet assez spécial : un pinceau qui va produire du changement dans la vie de la petite fille.

Au fur et à mesure qu’on lit le livre, on se plonge facilement dans l’histoire qui est superbe, on retrouve le monde réel en bleu et rouge puis le monde imaginaire en noir et gris.

Le style chinois, on le retrouve très bien dans les images qui nous transportent réellement ailleurs dans un autre monde qui nous font voyager.

Et pour la fin une jolie citation " Il ne faut pas avoir peur des lettres, elles sont bienveillantes."

Edité par Les Editions Tom'poche Tom Poche

5,50 €
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La fille du calligraphe, encore un très beau livre à lire chez Marmaille & Compagnie. En premier lieu ce qui m’a attirée c’est sa reliure originale « à la bodinienne » trois partie coupée à vif et le dos recouvert de tissu noir, ce qui lui confère à la fois grâce et solidité. La couverture est évidé au niveau du cadre pour laissé apparaître le portrait de la jolie petite Menglu. Menglu, n’est pas douée pour écrire et quand on a un père calligraphe c’est plutôt embarrassant. Elle a beau faire son trait n’est pas aussi précis qu’il se devrait. Après avoir fait l’acquisition d’un pinceau magique, Menglu va se laisser emporter par la force du pinceau. Il lui suffira de tracer le mot Dragon pour que celui-ci apparaisse sous nos yeux, les écaillent noires se mettant en mouvement.



J'ai aimé



La reliure originale



l'encre de chine



le pinceau magique







C’est un très beau conte chinois sur le pouvoir des mots, l’imaginaire, et la confiance en soi. Il parlera certainement à l’enfant en apprentissage de l’écriture grande maternelle/CP. Puisqu’il montre que les barrières peuvent être surmontées et qu’on peut y arriver. Une leçon donnée sur des doubles pages graphiques et aquarellées. Les planches faites à l’encre de chine sont un plus et le dessin du dragon est très beau. Menglu est un personnage attachant et à ses côtés on se laisse vite entraîner vers de belles histoires entre mots et merveilles. Bonne lecture.
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Le père de Menglu est un célèbre calligraphe qui désespère devant la maladresse de sa fille car jamais elle ne pourra reprendre son atelier... La fille du calligraphe a du mal à dessiner des lettres. Mais lorsque une vieille dame lui vend un pinceau magique, tout un univers fantastique s'ouvre à elle...





Cet ouvrage est un magnifique conte chinois qui nous parle de la puissance que peuvent avoir les mots lorsqu'on les maîtrise, on peut s'évader, créer un monde rempli de créatures sorties tout droit de l'imaginaire.





L'histoire est pleine de poésie et de magie et les illustrations à l'aquarelle et à l'encre de chine sont tout simplement superbes. Je suis en admiration totale fasse à l'objet livre, une parfaite réussite de l'auteur qui nous invite au voyage le temps de ces quelques pages !





Pour ma part, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage qui saura vous éblouir tant par son contenu que par son contenant... Vous ne pouvez pas le voir mais la couverture du livre est très épaisse avec une couverture sur le cadre de Menglu, comme une photo qui rend ce livre exceptionnel !
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Cet album est une petite merveille, tant par l'histoire, le style que par les magnifiques illustrations.

J'ai trouvé les dessins magnifiques !

Résumé : C’est l’histoire d’un chercheur en recherchologie et docteur en recherches embrouillées. Ce vieux bonhomme a littéralement passé sa vie à chercher sans savoir quoi. Jusqu’au jour où il le retrouve enfin…



Le mot de la fin : J’ai trouvé l’histoire triste bien que belle. Sur le temps qui passe et la perte de temps à chercher toujours plus alors que l’essentiel est à portée de main. Bien que j’aie beaucoup aimé, je pense qu’il n’est pas aisé de le présenter à des petits mais pour les plus grand.
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Résumé : Le vieux calligraphe aimerait bien que sa fille reprenne son pinceau à sa mort, mais celle-ci n’est pas assez attentive pour cet art. Jusqu’au jour où une ville dame lui offre un pinceau magique. Alors les mots se dessinent et en prenant vie, ouvrent la page d’un nouveau monde.



Le mot de la fin : Un coup de cœur pour cet hymne au mot et à l’écrit. Cet album contient beaucoup de poésie et de douceur. En plus il m’a fait découvrir la maison d’édition Marmaille.
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Cet album est basé sur un comble : être la fille du grand calligraphe Junhao et être incapable d'écrire un idéogramme correctement. Mais, avec l'aide d'une vieille dame qui lui confie un précieux pinceau, la petite Menglu va apprendre à tracer des lettres pour écrire des mots, et accéder au sens : les mots qu'elle trace prennent vie et l'emporte dans un monde imaginaire. Un monde merveilleux s'ouvre alors à elle. Il m'a rappelé la nouvelle de Marguerite Yourcenar Comment Wang-Fô fut sauvé, où Wang-Fô créé des tableaux prenant vie.



La Fille du Calligraphe est donc un magnifique conte chinois sur le pouvoir des mots, qui permettent de s'évader et de donner vie à un monde rempli de créatures fantastiques. Il nous apprend que les obstacles peuvent être franchis avec de la persévérance. D'ailleurs, le dragon lui dira :



"Il ne faut pas avoir peur des lettres, elles sont bienveillantes."



Les illustrations, tracées à l'encre de Chine et peintes à l'aquarelle, sont superbes. Elles sont colorées pour la réalité, en noir et gris pour le monde magique. Elles nous font découvrir la culture chinoise. La couverture est épaisse et cartonnée et les pages sont douces.



Encore une mention pépite pour ce magnifique album !
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Un dépaysement assuré avec ce livre.



Tout au long du livre nous avons été tristes pour cette petite éléphante, mais les personnages qui l'entourent nous ont fait sourire et rendent l'histoire plus légère.



Rishima est une héroïne amusante et originale, pourtant je ne me suis pas vraiment attachée à elle.



L'histoire est bien écrite et mes enfants ont beaucoup aimé l'univers. Les illustrations sont sympas et comme dessinées avec différentes méthodes : je dirais comme avec des feutres et des crayons de couleurs. Le rendu est très joli.



Le protège-livre réserve une surprise très agréable que je n'ai remarqué qu'à la fin de la lecture. Je ne vous en dit pas plus, pour vous garder la surprise.



Un livre tout à fait charmant que je conseille.
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Un livre magnifique, autant par l'histoire que par les illustrations. Les éditions Marmaille et compagnie, n'ont pas fini de nous en mettre plein les yeux.



Une histoire très simple de cette petite fille qui n'arrive pas à calligraphier comme son papa et qui va acheter un objet magique. A partir de ce moment, le livre prend une tournure douce et magique, un peu comme un rêve, un songe... J'ai cru qu'elle allait se réveiller sur sa table d'écriture mais non, tout cela est réel.



Menglu est toute mignonne et attachante, un personnage qui m'a fait craquer sans que je sache vraiment pourquoi.



Une fin aux notes de nostalgie qu'Ophélie, ma fille de 10 ans, n'a pas compris, mais que je trouve superbe.



Les illustrations sont superbes : le réel en couleur et la partie magique en noir et blanc. Vraiment magnifique!



Ophélie a beaucoup aimé l'histoire et Mathis a beaucoup aimé les illustrations.



Finalement, un livre-objet magnifique et une histoire merveilleuse.
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Cat Zaza signe un bel album autour de cet art asiatique qu’est la calligraphie. On suit les aventures graphiques de Mengu qui apparaissent presque comme une légende ou un conte. En tout cas, l’histoire paraît intemporelle et entraîne le lecteur dans un monde magique et onirique.



(Suite de la chronique en cliquant sur le lien)
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La fille du calligraphe découvre un pinceau magique qui lui donne enfin l'envie d'écrire. La fin ouverte permet de faire des hypothèses.

Menglu est la fille d’un calligraphe et au grand dam de son père, elle ne sait pas écrire les idéogrammes. Dès qu’elle est devant une feuille blanche, son imagination s’emballe et ses idéogrammes ne veulent plus rien dire.



Elle se désespère d’y arriver un jour jusqu’au moment où elle croise le chemin d’une vieille marchande ambulante qui va tout changer !



Menglu entre alors dans un monde nouveau, le monde des mots, un monde fantastique et empli de poésie. En traçant un mot avec son nouveau pinceau, la petite fille fait la rencontre d’un dragon qui lui explique l’importance et la beauté de l’écrit.



J’ai découvert ce très bel album avec mon Sami-Chameau qui l’avait ramené de l’école. La fille du calligraphe fait en effet partie de la sélection CE2/CM1 du prix Les incorruptibles à laquelle sa classe participe.



Graphiquement, l’album nous a beaucoup plu. Les couleurs et les illustrations d’inspiration chinoise sont très réussies et pleines de poésie et de délicatesse.



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Un superbe album à la couverture épaisse. Menglu est la fille d'un calligraphe très renommé, logiquement elle devrait prendre sa suite. C’est ce qu'espère Junhao son père. Mais Menglu n'est pas douée du tout, pas assez appliquée au grand désespoir de celui-ci. Un jour une très vieille dame, marchande ambulante lui vend pour un prix dérisoire un magnifique pinceau qu'elle prétend magique. La petite fille ne la croit pas mais l' achète, il est si beau . Brusquement elle a envie d'écrire. Son premier signe sera le mot bambou, chacun des mots qu'elle écrira donnera naissance à des un univers magique. Des bambous en encre noire s'élèvent du sol, un dragon apparaît. Il lui apprend qu' "il ne faut pas avoir peur des lettres elles sont bienveillantes". Une histoire qui pointe le pouvoir des mots. Des vers sont écrits et c'est un superbe paon qui se matérialise, mais lorsque ce sont des mots mal écrits ou méchants ce sont des créatures étranges qui prennent formes explique ce dernier avant de ramener la petite fille devant son bureau.



Le calligraphe sera bien surpris par les idéogrammes si réussis de sa fillette. Et il prendra le pinceau magique lui aussi....



Cet album est vraiment très bel objet, les dessins sont à l'encre de chine. Menglu a un joli minois, c'est la Chine, le rêve et l'importance de l'écrit qui sont à l'honneur dans ce livre. Les enfants y seront-ils sensibles?