Ce monstrelet est en pleine croissance ! Le voici à différentes étapes de son évolution. En page droite, imagine à quoi il ressemble une fois adulte...
Ici, c'est ma cité, c'est chez moi. Un jour, chez moi, ce sera le monde. Je ne suis pas seul. J'ai une famille recousue, j'ai des copains dans les rues. Je ne suis pas perdu, j'ai des cailloux dans les poches. Je connais les dangers, je sais où habite l'ogre.
Protections contre les cauchemars
Réveille-toi ! C'est l'arme imparable !
Aussitôt, tous les dangers disparaissent !
Le cauchemar perd immédiatement tous ses pouvoirs et ne peut plus rien contre toi.
De quelle couleur je suis ? Des fois, je me trouve marron, des fois, je me trouve gris.
Mon père est noir, ma mère est blanche. Je devrais être rayé comme un zèbre. Les rayures sont à l'intérieur. Mon cœur est en prison. Depuis que mes parents sont séparés, je ne sais plus de quelle couleur je suis.
Plus rien n'est comme avant, même moi.
Contrairement à ce que tu crois, les gros monstres sont les plus faciles à ratatiner.
Les gros monstres ne courent pas vite, tu peux les semer facilement.
Mon père et elle se sont aimés, leurs deux couleurs se sont mélangées.
[.......]
Elle me dit que j'ai la couleur de leur amour.
C'est une couleur qui s'en va au lavage ! Si je passe aussi vite que leur amour, je n'en ai plus pour très longtemps !
Ce sont des mots gardés, des mots goûtés, des mots sauvés, des mots choisis un à un pour former une flèche touchant au coeur. les mots écrits préservent le silence. Les mots parlés emportent la pensée. le monde est un puzzle dont on détient tous une pièce, un fragment de vérité.
Si j'étais Président, j'écouterais aussi les autres et je retiendrais leurs bonnes idées.
Viens, je veux rencontrer dans ta bouche la forêt, sentir sous ta peau le battement des rochers. Ecouter ton souffle, entendre l'océan. Reconnaître ton corps, unique au milieu du monde et me laisser emporter.
Viens, l'hiver attendra! le soleil tourne en nous. Eparpille cette paille dorée. Contre le mur, des roses s'ouvrent encore. L'été se brise doucement.
Viens, mon amour, viens dans la beauté des choses. Il y a un espace entre naître et mourir, un fragment de bleu que tu peux descendre du ciel.
On dit au revoir toute la vie, me dit mon père. Il faut que tu t'habitues.
Oui, papa, et toi aussi.
Je pleure un peu avec mon père.