Non, il n'y a pas de faute d'orthographe.
Il n'est pas question de vacanceS, même si au départ, l'anti héroïne de Cati Baur semble bien en avoir besoin et que l'auteure joue évidemment sur ce tableau.
Du jour au lendemain, sur un coup de tête, Marie, professeur d'anglais, mariée et maman d'un petit garçon disparaît de la circulation, sur une aire d'autoroute, laissant son poste d'épouse et de mère en vacance.
Cette histoire est une histoire de fuite perdue d'avance, dans des plaisirs et une liberté illusoires.
Marie descend sur la Côte d'Azur, se fait passer pour une écrivain. Elle vide son compte en banque pour mener la belle vie dans des palaces.
Et elle rencontre du beau monde, s'installe même avec un homme, vieux, mais très riche.
Le souvenir de sa vie d'avant, toute plombante qu'elle ait pu être, la tenaille régulièrement. Mais elle le refoule, vite. Pas évident, peut-être, de s'avouer qu'on a fait une erreur en partant...
La vacance, c'est aussi l'énorme vide de ce qu'est devenu son quotidien...
Vous l'avez compris, ce n'est pas une histoire très joyeuse.
Vacance est la deuxième bande dessinée de Cati Baur, publiée en 2009.
Les dessins, beaucoup moins fins que dans Enid, m'ont tout de même plu. L'histoire, quant à elle, ne m'a pas complètement convaincue. Sans doute un manque de crédibilité dans cette histoire de vie dorée subite... qui, de plus, en tant que lectrice, m'a moyennement intéressée. La fin est plus plausible.
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