Citations de Cécile Briomet (27)
Gardez jalousement les souvenirs que vous vous créerez, dans un coin de la tête, mais surtout dans un coin du cœur.
Par pudeur, nostalgie peut-être, craignant de clore le chapitre d’un livre dont je ne peux me lasser de tourner les pages.
« Respire, quand tes larmes te brûlent
Que ton souffle se fait court
Quand l’absence te soulage
Et que le vide t’emplit
Cri lorsque la rage est profonde
Je serai ta muse au milieu de l’ombre
Et si la vie t’entrave
Et si, et si, la vie t’enlace
Perdue parmi les âmes volubiles
Respire… »
Ce n'est pas aimer qui est douloureux ; c'est le sentiment le plus beau et le plus pur qui soit. Ce qui est insupportable c'est de perdre cet amour.
Il n'y a pas de bon moment dans la vie, il suffit juste de se lancer sans avoir peur de l'atterrissage.
J'ai toujours aimé la nuit. On pourrait penser qu'il règne un silence absolu; or il n'en est rien pour celui qui se donne la peine d'écouter.
(...)
J'ai parfois l'impression de me noyer dans cette immensité, empli de ce sentiment de n'être rien au milieu de ce tout. Cette sensation de n'avoir jamais vraiment trouvé ma place, de n'être qu'une illusion au creux du monde, un imposteur bientôt démasqué.
Et toi non plus tu ne subiras plus le temps qui passe . T’auras envie de le dévorer ,d’en avoir toujours plus
L’amour a ça d’incroyable qu’il vous pénètre le cœur et s’y loge , irrévérencieux.
La prochaine fois que tu doutes sur quelque chose ne te mure pas dans tes pensées, te créant ta propre réalité qui n’en est pas une .Ouvre toi et parle
Dans tout ce chaos tu as été le seul rayon de soleil ..t’as pas été un fardeau t’as été la bouée qui nous as sauvés
Rattrapé par la réalité, je sais que je finirai seul, et l’idée n’est pas pour me déplaire. Pas de faux-semblants, de maladresse et de compromis. Pas d’attache qui fait souffrir quand tout se termine; comme un pansement que l’on arrache sèchement sur une plaie mal cicatrisée.
“Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches. Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches. Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.”
Paul Verlaine
Que chaque personne vient chercher ici ce qu’elle ne trouve pas ailleurs: le sentiment d’être un peu moins seul. Une parenthèse dans un quotidien qui file à vive allure ou qui, au contraire, s’inscrit dans le temps.
C’est terrible ce que le manque peut vous faire faire d’irrationnel. C’est étrange ce que le deuil peut durer, s’infiltrer dans votre âme et ne jamais vraiment en sortir.
C'est juste que parfois tu donnes l'impression que tu ne ferais rien pour te relever si tu devais tomber. Pas par fragilité, mais par je-m'en-foutisme; et je ne m'en remettrais pas.
... ces petits plaisirs familiers que nous avons à portée de main ici et qui font défaut ailleurs. C'est ainsi que l'on se rend compte de la chance que l'on a une fois de retour chez soi.
Aux curieux qu'on prend plaisir à ignorer et à leurs regards en coin, dis-je en levant mon verre.
Tout paraît plus simple face à la mer, comme si son chant pouvait nous faire oublier qu'il y a une vie autour qui nous attend impatiemment.
Chaque personne a une fleur qui lui correspond, m'a t elle dit un jour. Toi, mon Tonio, tu pourrais être une primevère. Dans les heures les plus sombres, tu annonces le meilleur à venir.
Nous étions nombreux, rêvions tous de postes prestigieux, d’être le mieux vu possible par la direction, avoir les affaires les plus juteuses… La faiblesse n’était pas permise et lorsque vous avez débarqué avec vos maladresses et vos deux mains gauches, j’ai… exagéré. Je m’en excuse. Vous êtes un bon juriste n’en doutez pas, j’ai juste mis un peu de temps à m’en rendre compte.