Cet essai esquisse les contours d'une planification écologique reposant sur la réduction de l'exploitation des ressources naturelles et la justice environnementale.
Le début est intéressant mais la suite, giga pointue, m’a un peu paumé.
J’étais la cible jusqu’à un certain point donc difficile de juger correctement l’ouvrage !
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L’auteur résume les évolutions du capitalisme « système socio-économique historique » en une quarantaine de pages. C’est une introduction érudite et très lisible, qui commence avec l’affranchissement du carcan féodal. Cette lecture au fil de l’histoire ne permet cependant pas d’analyser les mécanismes objectifs du fonctionnement du système (fétichisme de la marchandise, valeur d’usage et valeur, travail abstrait, despotisme d’entreprise, etc…). La logique du capital ne pouvant être exposée, à mes yeux, par ses évolutions dans le temps.
Malgré les précautions de l’auteur sur le « phénomène contingent, spécifique et localisé », le récit engendre une naturalisation de certaines caractéristiques du capitalisme.
Dans la seconde partie « Crise et domination au cœur de la dynamique du capital », Cédric Durand analyse, entre autres, l’instabilité des processus d’accumulation et la respiration longue du capitalisme, avant d’aborder la grande crise contemporaine. Il présente succinctement, mais sans schématisme, les réflexions et approfondissements de nombreux auteurs.
Au delà des explications, je reste dubitatif sur la pertinence de la notion de production immatérielle ou d’économie de la connaissance.
Quoiqu’il en soit, en intégrant de multiples dimensions, dont la crise écologique, l’auteur souligne la probabilité d’un scénario futur autour d’une longue stagnation. Mais à cette temporaire fin de partie, Cédric Durand oppose « Créer et gagner une issue émancipatrice », en déclinant quelques options bien argumentées, tant sur la nécessaire analyse des échecs passés que sur la réduction du temps de travail, l’autogestion, la planification écologique décentralisée ou sur l’extension des biens communs.
Avec juste raison, l’auteur conclut « La bataille des idées et l’élargissement des expérimentations pour crédibiliser ces options sont donc des enjeux cruciaux. Il n’empêche, une douloureuse confrontation avec les intérêts dominants est inévitable ».
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Je rejoins volontiers les avis sur ce livre. Le sujet est à la fois passionnant et d'une brûlante actualité, les intentions de l'auteur sont éminemment louables mais le traitement du sujet reste un peu superficiel. On aurait aimé des pistes de réflexion plus approfondies, plus concrètes, sur la manière dont le XXIème siècle reproduit, via l'emprise numérique, le modèle féodal, et peut être également les lecteurs apprécieraient-ils des perspectives éventuelles.
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Un monde envahit par les technologies, et dans lequel nous nous enfonçons toujours plus profondément, sans contrôle. Une critique de l'économie numérique, qui ne va pas très loin mais qui a le mérite d'essayer d'éclairer le monde d'aujourd'hui avec un angle original.
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Rares sont les auteurs français qui écrivent sur le sujet, mais dommage, une analyse un peu superficielle du monde tech et économique d'aujourd'hui.
On trouve le lien au démarrage intriguant, et on a envie de suivre l'auteur dans sa réflexion, mais l'on se rend compte que cela est finalement un peu creux.
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document tres dense, mais en prenant le temps d une lecture profonde, il permet de comprendre où nous en sommes. Il s agit d un livre alter et non pas anti européen contrairement a ce que le titre présente.
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