Céline Lamour-Crochet

On perd une dent, on la glisse sous l’oreiller, le lendemain elle n’y est plus car la petite souris est passée. La routine, quoi. Sauf que pour la petite souris, c’est un boulot de dingue ! Un boulot bien plus fatiguant que celui du Père Noël. Car elle, c’est toutes les nuits qu’elle est sur le pont, pas une seule fois par an. Et dans la journée, vous vous êtes déjà demandé comment elle s’occupe, la petite souris ? Et bien elle s’entraîne, et son programme est un programme d’athlète de haut niveau. Le lundi, tour de la terre en essayant de battre son record de vitesse. Le mardi, escalade. Le mercredi, exercices d’acclimatation aux différences de température (ben oui, elle peut passer en un rien de temps d’une hutte africaine à un igloo, et pas question de tomber malade !). Son planning pour le reste de la semaine est tout aussi chargé, je vous laisse le découvrir par vous-même…



J’aime quand un album répond avec humour à des questions que l’on ne se pose pas. Celui-ci se conclut sur une interrogation importante. Que fait la petite souris de toutes les dents qu’elle récupère ? « Sa maison serait pleine à craquer, du sous-sol jusqu’au grenier, si elle les avait toutes gardées. » Alors que deviennent-elles, ces dents ? Et bien ne comptez pas sur moi pour vous le dire…



Le texte est drôle, les situations bien trouvées, le dessin doux et très expressif. A chaque jour une double page, c’est simple et efficace. Une bien belle surprise !




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Chat est heureux, le pacha de la maison. Il joue avec la laine, fait ses griffes, regarde poisson tourner, joue avec souris, fuit chien, rencontre chatte, fait des chatons…

Une histoire toute mignonne pour les petits, mais rien de bien original me direz-vous ?

Si je vous dis que le livre est servi par un beau format carré tout carton, un contraste noir et blanc efficace et un texte sobre et juste à la première personne, cela vous aide à mieux y voir ?

Vous en voulez plus ? Alors j’ajoute que le corps du chat est formé grâce aux lettres du mot C.H.A.T., que le bol se dessine B.O.L., et souris S.O.U.R.I.S. Là, vous voyez mieux ? C’est de la poésie graphique que nous propose Céline Lamour-Crochet, les calligrammes à la portée des plus petits. Simplement, souplement, grâce à chaque lettre, elle donne du caractère à chat, des sentiments à ses attitudes, de la tendresse à sa posture.

Un album pour les petits, les vrais, mais aussi pour ceux qui grandissent ou ceux qui l’ont été un jour.

Au creux d’une épaisse forêt, vit un très vieux couple. La femme, excellente cuisinière, aime à faire du pain d’épice. Aujourd’hui, toute occupée par la pensée de sa fille qu’elle n’a plus vue depuis longtemps, elle en modèle un en forme de fillette et le dépose sur le rebord de sa fenêtre pour le faire refroidir. Mais la friandise n’a aucune envie de finir au fond d’un ventre et s’enfuit à toute jambe à travers bois. Malheureusement, elle n’est pas au bout de ses peines, celui-ci aussi regorge de bien des gourmands…

Mon avis : Cet album adopte un format à l’italienne comme pour mieux figurer la fuite en avant de notre petite fille en pain d’épice. Il nous offre un conte moderne qui reprend l’idée du petit bonhomme de pain d’épice, ici au féminin, et nous permet une incursion rapide dans l’univers de différents contes traditionnels tels que le petit Chaperon rouge, le Petit Poucet, Blanche Neige et les sept nains et Hansel et Gretel en nous faisant croiser dans les bois leurs protagonistes, tous aussi affamés les uns que les autres. A chaque rencontre, « La petite fille en pain d’épice prend ses jambes à son cou. Elle court à toute allure, quand elle tombe nez à nez avec… ». Ce passage revient systématiquement comme un leitmotiv pour jouer la répétition, chose que les enfants apprécient beaucoup. Le récit, qui offre une fin ouverte nous permettant d'envisager, avec les enfants, d'autres rencontres, aborde aussi en douceur la souffrance des parents qui vivent dans l’indifférence de leurs enfants devenus adultes. Les illustrations sur double page, sans doute effectuées à l’aide d’un ordinateur, bénéficient d’une très agréable colorisation, mais j’avoue avoir été peu sensible au physique des personnages, pour la plupart affublés d’un nez proéminent dénué de tout charme et qui leur donne un air vieillot. Je remercie l’équipe de Babelio et les éditions La Palissade pour l’envoi de cet album que je n’aurais sans doute pas acheté pour offrir mais que je vais glisser rapidement dans mes bacs « contes détournés » de la médiathèque tant je sais qu’il trouvera preneur et fera des heureux.

Public : à partir de trois - quatre ans

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’auteure, Céline Lamour-Crochet, vous pouvez suivre cette adresse :

http://fripouilleauteurjeunesse.blogspot.fr/

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’illustrateur, Florian Le Priol, vous pouvez suivre cette adresse :

http://pecheurdereve.blogspot.fr/

Suzanna, pas de coup de soleil, na ! de Céline Lamour-Crochet est un album jeunesse pour les petits illustré par Rebecca Galera.

La petite Suzanne adore jouer au soleil mais Maman insiste pour qu'elle enfile un tee-shirt, mette un chapeau et se crème pour ne pas attraper des coups de soleil. Elle trouve ça injuste car ses copines n'ont pas toujours de chapeau ou de lunettes, elles ! Leurs mamans sont bien moins embêtantes que la sienne.

Les fillettes s'amusent bien même si Maman gâche un peu la fête en obligeant Suzanna à remettre de la crème. Heureusement, une bonne glace la console, et demain elles pourront rejouer ensemble.

Mais le lendemain seule Suzanna est en rendez vous car ses copines sont malades ! L'une d'elle a une insolation et une autre est brûlée par le soleil ! Finalement, Maman avait raison, c'est dangereux de rester au soleil sans se protéger.

Suzanna, pas de coup de soleil, na ! est un album jeunesse tout à fait de saison qui permet de faire comprendre aux enfants les dangers du soleil.

L'histoire est bien écrite, et facile à déchiffrer pour les enfants commençant à lire.

Les illustrations sont très jolies, colorées et m'ont beaucoup plu.

L'ensemble donne un bon album jeunesse à message, qui n'en fait pas trop.

Je le trouve très bien ficelée et c'est une bonne idée de cadeau, je lui mets cinq étoiles :)

Et pourquoi ce serait toujours aux princes d’avoir le beau rôle? Allez, pourquoi?



Les princesses en ont assez. Plus qu’assez. Elles ont choisi de se révolter. La Belle au bois dormant qui a dû dormir cent ans sans se laver les dents, la princesse au petit pois qui en a marre de dormir sur une pile de matelas, Cendrillon qui devait supporter la méchanceté de ses demi-sœurs et Blanche-Neige celle de sa belle-mère, sans oublier Shéhérazade qui a inventé des histoires pendant 1001 nuits pour avoir la vie sauve.



Vraiment, c’est assez! Il est temps pour les princes d’avoir une vie beaucoup moins facile et de gagner leurs baisers. C’est ce qu’ont décidé les princesses avec l’aide de Lisbeth Renardy et Céline Lamour-Crochet, illustratrice et auteure de cet album ludique, décapant, qui fera sourire bien des princesses, que leur couronne soit d’or ou de papier.



Ne vous étonnez pas si vous croisez dans un avenir proche des princes à qui on fait la vie dure, qui doivent faire du ménage ou s’attaquer à des dragons. Le règne des princes traditionnels n’est plus. Les princesses se sont révoltées. Même la princesse Lali. Si,si.

Si Jack et le Haricot magique n’est pas un conte que j’apprécie outre mesure, j’ai adoré me plonger dans cette version revisitée pleine de douceur et de délicatesse. Les parents de Jack n’ont pas pu s’occuper des préparatifs de Noël cette année, leur dernier enfant, né prématurément, nécessitant des allers-retours à l’hôpital. Alors Jack tente de redonner le sourire à sa petite sœur en lui achetant un sapin de Noël. Une jolie attention qui va lui ouvrir un monde absolument magique et féérique, celui du Père Noël et de ses lutins.



Magie de Noël, amour fraternel, liens familiaux, espoir et beaux moments sont au programme de cet adorable album jeunesse, dont on appréciera les couleurs ainsi que les traits des visages particulièrement expressifs. Doux et tendre, à l’image du plus beau réveil que Jack pouvait espérer, cet album nous offre un bel exemple de la magie de Noël en action. À cet égard, j’ai été très émue par la gentillesse de Jack et la scène finale digne d’un beau conte de Noël.


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Coup de coeur pour ce petit album.



J'ai une peur irraisonnée des araignées, qui hélas ne fait que croître malgré mon âge, et j'ai emprunté cet album surtout pour moi, au vu du sous-titre (dommage qu'il n'apparaisse pas en titre ici) "Comment changer d'avis sur ... les araignées"



Non seulement cette petite araignée, avec son bonnet à pompon, son rouge à lèvres et ses moufles, est adorable, les dessins sont beaux et originaux, mais surtout le texte est très émouvant je trouve.

Tous ses efforts et ses bonnes intentions se heurtent à nos peurs incontrôlables et absurdes, alors qu'elle n'est ni méchante ni sale.

J'avoue (smiley rougissant) que depuis que je l'ai lu, je n'ai plus écrasé une seule araignée, malgré ma peur, mais je ne suis pas certaine que ça dure hélas.

Quel dommage qu'il ne soit plus édité, je l'aurais certainement acheté et offert (j'en connais d'autres sur le thème, mais celui-ci me plaît !).



Lu à mes petites-filles, qui l'ont bien apprécié aussi.

Les princesses se rebellent, depuis des siècles elles se farcissent le sale boulot alors que le prince arrive peinard pour la fin de l'histoire.

A la base , j'avais acheté se livre pour ma princesse à moi et je dois avouer que j'ai été séduite par cette histoire qui revisite les contes de notre enfance de façon humoristique avec une pointe de féminisme

Tout le monde sait qu’au mois de décembre le Père Noël prépare et livre les cadeaux. Mais que fait-il les autres mois de l’année ? En janvier, il partage la galette avec ses lutins. En février, il part au ski. En mars, il se déguise pour le carnaval. Et les autres mois ? Je vous laisse deviner !



En refermant cet album, on comprend que la vie du Père Noël n’est pas de tout repos. Les auteurs ont fait preuve d’une belle imagination pour décliner chaque mois une activité drôle et surprenante. L’univers graphique d’Olivier Daumas est d’une grande inventivité. Cet illustrateur possède une « patte » qui se reconnaît au premier coup d’œil. Originales et toujours très expressives, ses compositions s’étalant ici sur des double-pages déclenchent systématiquement le sourire.



Cet album est le quatrième de la collection Cracontes. Après Que font les loups quand ils ne font pas peur aux enfants ? Que font les sorcières quand elles ne font pas peur aux enfants ? et Que font les princesses quand elles n’attendent pas le prince charmant ? les auteurs se penchent cette fois-ci sur le cas du Père Noël. Un album de saison qui ne se prend pas au sérieux et qui éclaire avec une bonne humeur communicative la face cachée du gros barbu préféré des enfants.






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Un album cartonné en noir et blanc...sur un chat !



Rien de bien original me direz vous ? Et pourtant...Regardez la couverture ? Vous voyez ? le mot chat en forme de Chat ou le chat en forme de mot ? bref...tout l'album est dans la même idée : en caligramme [merci le résumé de l'album ! je ne me souvenais plus du terme !]



Un très beau travail de graphisme sur cet album simple et au concept bien trouvé.



Cependant, il faut aimer le minimalisme et le noir et blanc, ce qui n'est pas mon cas. Mais rien que pour l'idée, cet album vaut le détour.

Légende superbe manitobaine pour la création de la jolie fleur via cette quête initiatique d'un jeune garçon. Le format est très chouette avec de belles images pour les petits. Texte poétique pour devenir grand et chef de tribu ! J'ai fait une bien bonne découverte en prenant cet album par hasard !

Coup de cœur pour l'objet livre. Wow ! Les illustrations sont complètement débiles, sur fond de papier journal ancien. Les couleurs sont vibrantes et les pirates sont aussi repoussants qu'ils devraient l'être. Même la police de caractère semble terriblement appropriée ! Un autre gros point fort de cet album est le vocabulaire précis employé. Les enfants apprendront que les bateaux de pirates sont des galions, ce qu'est une écoutille ou un cache-œil... Tout cela par des rimes toutes plus musicales les unes que les autres. Il y a aussi beaucoup d'humour, tant dans l'écriture que dans les illustrations. La troisième de couverture renseigne quant à elle les enfants sur le thème des pirates, par exemple, quelle est la différence entre un pirate et un corsaire ? D'où leur vient leurs costumes dépareillés ? Ou encore, quelles sont les armes employées par les pirates ? La seule chose que je regrette, à vrai dire, c'est qu'il n'y ait pas véritablement d'histoire de pirates... Les enfants auraient probablement encore plus aimé ! Maintenant, je suis curieuse de découvrir les autres titres de la collection...


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Un bel album drôle pour les enfants qui se demandent ce que font les loups lorsqu'ils ne font pas peur.....

La différence est un des thèmes majeurs de la littérature pour enfants. Il n’en demeure pas moins que chaque album ou roman qui aborde le sujet ne le fait pas de la même façon, ni avec le même œil ou en utilisant le même angle. Et s’il y a tant de livres sur la différence, c’est que c’est un sujet qui touche de près nombre d’enfants qui, pour une raison ou un ensemble de raisons, constatent un écart entre eux et les autres, souvent beaucoup plus grand qu’il ne l’est, et s’imaginent que les autres sont plus heureux qu’ils ne le sont.



Ydriane porte un prénom tellement unique que celui-ci la marginalise. De plus, elle fait une tête de plus que les filles de son âge. Et pour ajouter à tout ça, elle ne voit que d’un œil qu’elle cache sous une longue mèche de cheveux pour éviter que les autres ne remarquent que ses deux yeux ne regardent pas dans la même direction.



Inutile de préciser qu’Ydriane se démarque des autres pour toutes ces raisons et qu’elle voudrait bien parfois passer inaperçue. L’herbe paraît toujours plus verte dans la cour du voisin tant qu’on n’y a pas goûté, c’est bien connu.



Mais l’arrivée de Bogdan, lui aussi très grand et affublé d’un prénom rare, viendra changer la donne.



Céline Lamour-Crochet signe une fois de plus un autre bel album. Tout simple et très efficace, dans lequel les enfants se retrouveront. Et peut-être même des grands…
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★☆★ Rien que le titre !

Etant curieuse de nature, je me suis toujours demandée ce que faisaient les sorcières mis à part concocter des potions et autres filtres.



Ma curiosité est enfin satisfaite et j'y ai pris grand plaisir !



Mais quelle vie... quelle vie !! N'allez pas croire que tout est facile pour ces pauvres sorcières ! Elles doivent renoncer à plein de choses (se contenter de grenouilles en place de Prince Charmant, non mais !).



Un album plein d'humour, avec des illustrations très amusantes. Je me suis régalée ! ★☆★



Note : 2.5/3


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Un chaton tout juste adopté par des fermiers découvre les animaux de la ferme. Ils l'effraient tous à leur manière, jusqu'à ce qu'il fasse une rencontre inattendue.

"Dans la ferme il y a..." est clairement un ouvrage à visée pédagogique. Si vous travaillez sur le thème de la ferme dans une classe de maternelle, il est fait pour vous. Mais personnellement, je préfère quand le message est plus subtil (peut-être parce que je me sens plus utile !).

Cependant, on ne peut qu'admirer l'amusant travail de Céline Lamour-Crochet sur les mots-images, à retrouver sur son site : https://celinelamourcrochet.wixsite.com/auteure/calligrammes

Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour m'avoir offert ce livre !



J'ai beaucoup aimé les dessins de cet album, la mise en couleur très chaudes et douces à la fois, qui s'estompent à la fin, alors que l'histoire reste ouverte. A part une réserve personnelle sur les personnages qui ont des nez vraiment très longs, c'est très joli.



Pour ce qui est de l'histoire, elle est légère mais le côté répétitif, avec de nombreux invités d'autres contes au grand appétit, fera plaisir aux tout petits enfants (s'ils connaissent déjà les contes) et l'adulte qui lit pourra être content de ce qui arrive aux grands-parents et à leur petite-fille.



Je suis plus réservée quant à la fin ouverte. J'aime sa mise en couleur, comme je l'ai déjà dit, mais La petite fille en pain d'épice reste le personnage principal, son unique but est de ne pas se faire manger, et autant la fin d'origine est trop cruelle, autant le "on ne sait pas, peut-être, oh, le renard passe par là" a un côté frustrant.

Séléné l’araignée ou comment changer d’avis sur les araignées ? est un cours album narrant les aventure de Séléné l’araignée et surtout l’incompréhension entre ses intentions et la réaction des humains.



Je suis arachnophobe, la moindre de ces bêtes à huit pattes me glace le sang et me dresse les cheveux sur la tête mais je dois dire que de voir la petite Séléné entrer dans la maison joliment vêtue d’un bonnet de laine et de petits moufles pour se présenter aux occupants et devoir se réfugier sous un meuble, dans le noir et la poussière, pour échapper aux hurlements des enfants et au coup de journal des parents m’a fait sourire face au ridicule de la situation. Et pourtant l’araignée a de quoi être fière : elle nous évite de vivre envahi de moucherons et moustiques et sa toile a des propriétés que le monde industriel et médical lui envie.



Je ne suis pas sure que ma phobie soit guérie mais ce livre permettra aux jeunes enfants d’appréhender l’animal différemment et pourquoi pas d’envisager une cohabitation !



Les illustrations sont douces et amusantes,un joyeux mélange de dessins et collages dans des tons chaud.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..

L’histoire nous présente les activités d’un chat domestique qui sort quand le besoin s’en fait sentir.

Le gros point fort de cet album, c’est que le félin est dessiné grâce aux lettres utilisées pour écrire le mot CHAT. C’est également le cas pour les objets ou les autres animaux apparaissant dans l’album : laine, souris, etc.

Ces calligrammes ont fasciné les plus grands, ils se sont attardés sur toutes les illustrations et ont trouvé ça génial.

Quant aux tout-petits, ça ne leur a pas parlé, n’empêche qu’ils ont adoré écouter chaque jour cette histoire. Les positions des calligrammes sont suffisamment expressifs pour qu’ils prennent du plaisir à ne serait-ce que feuilleter les pages cartonnées. Les textes sont simples et j’ai pu sans problème ajouter des petits bruits et des gestes qu’ils ont pu imiter.



Bref, on a adoré cette histoire au point de la choisir comme lecture quotidienne.
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Alors que Chan n’avait quelques jours, elle a été trouvée par Ushi et Li-Shi dans des roseaux pendant la mousson. Elle grandit auprès de sa nouvelle famille mais un jour, un événement va bouleverser sa vie…

Chan et le dragon est un conte qui transporte les jeunes lecteurs dans une Chine où les croyances d’alors, remettaient aux dragons, les aléas de la saison. Quand je l’ai lu à mes enfants (3 et 7 ans), ils ont d’abord été enchantés par les dessins d’Emilie Dedieu. Le trait est rond précis, on a vraiment l’air l’impression d’être en Chine. Et puis, les dragons mettent un peu de féerie, de magie dans l’histoire ! Je l’ai tout de suite rapprochée du conte du coupeur de bambous, lu récemment, un des contes japonais classiques qui s’axent sur la découverte d’un enfant dans la nature mais le reste est plus réaliste excepté la présence des dragons. La fille est (presque) un enfant comme les autres…

Parfois, des mots un peu compliqués à expliquer ou des prénoms un peu difficiles à retenir mais au final, une merveilleuse fable sur la difficulté de comprendre l’adoption quand on est enfant. L’auteur aborde les différentes questions que l’enfant adopté peut se poser : pourquoi mes parents m’ont-ils abandonné ? d’où viens-je ? suis-je aimé ?

Merci à Babelio et aux éditions Chemins de la Tr@verse pour cette découverte familiale qui nous a fait voyager.