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Citations de Céline Spreux (15)


Céline Spreux
C’était pas beau à voir, le mec ne l’a pas ratée. Elle a été éventrée. Ses tripes pendouillaient à l’air libre.
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Et si sa perte de mémoire n'était qu'une protection contre les horreurs qu'elle aurait commises et que son cerveau jugeait préférable de lui taire..
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Elle tombait, elle tombait, elle tombait. Et sa chute lui paraissait durer une éternité. Son corps fendait l'air dans un silence macabre, happé par la gravité. Paradoxalement, ses organes semblaient remonter vers le haut, comme prêts à bondir hors de sa chair pour sauver leur peau. Aucun son ne sortait de sa bouche béante.
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Tu as raison Max. C’est important de réaliser ses rêves. On finit tous par mourir, alors pendant le temps qui est le nôtre sur cette terre, autant ne pas avoir de regrets.
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Elle comprit que la vie s'enfuyait au travers de chaque goutte de sang qui ruisselait, la rendant de plus en plus faible. Chaque parcelle de sa peau, chaque cellule de son corps criait sa fulgurante douleur. Elle avait peur. De lui. De souffrir. De mourir.
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Freddy se réveilla en sursaut. Il se redressa. Alors qu'il regagnait la grille de l'entrée du Clos. Il aperçut une voiture à l'approche. Affolé, il se jeta de justesse derrière un arbre, tandis que les portes s'ouvraient pour laisser apparaitre une femme dans une vieille Peugeot grise. Il se releva, se faufila discrètement vers la sortie en veillant à échapper au regard de la femme qu'il ne distinguait pas vraiment de loin. Puis, il regagna son véhicule un peu plus bas dans le village. Il respirait bruyamment. Transpirait à grosses gouttes. La scène de ses fantasmes venait de se transformer en zone de danger. Bien qu'il ait pris des précautions en se garant loin et en arrivant tôt le matin, il réalisa que les allées et venues du personnel constituaient un facteur trop risqué. Il allait devoir remédier à ça...
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Aucun son ne sortait de sa bouche béante. Ses yeux bleus, écarquillés par la peur, fixaient un point qui n’existait que pour eux.
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La peur. Encore présente. La peur de se rappeler. Et si sa perte de mémoire n'était qu'une protection contre les horreurs qu'elle aurait commises et que son cerveau jugeait préférable de lui taire..
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Elle n'avait aucun idée de la manière dont elle avait atterri ici. Pire encore, plus elle se concentrait, plus elle réalisait qu'elle n'avait plus aucun souvenir des jours précédents voire des semaines, comment savoir ?
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Caroline ouvrit les yeux avec difficulté. Elle était groggy, confuse, désorientée. […] Après l'avoir rassurée, elle (l'infirmière) lui expliqua qu'elle avait été admise à l'hôpital deux jours plus tôt, alors qu'elle avait été récupérée sur le banc d'un parc, en nuisette et baskets, inconsciente.
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La peur. Encore présente. La peur de se rappeler. Et si sa perte de mémoire n'était qu'une protection contre les horreurs qu'elle aurait commises et que son cerveau jugeait préférable de lui taire..
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- Ce matin à 9h25, Sandra Chazelle, gérante du Clos de Lorraine, un domaine qui accueille les mariages notamment, a découvert le corps d'une femme, alors qu'elle organisait une visite pour un couple de potentiels clients. Elle a contacté aussitôt la gendarmerie de Lexy qui a détaché Max sur les lieux pour les premières constatations. Lexy ne disposant pas des ressources pour traiter ce type de crimes, il a prévenu le procureur qui a mandaté notre brigade. Avec les attentats de Metz, il croule sous les dossiers et compte sur nous pour résoudre cette affaire.
Tous les yeux de ses collègues étaient braqués sur lui. L'ambiance détendue à son arrivée avait laissé place à une forme de tension presque palpable. Il poursuivit :
- Le médecin légiste a estimé l'heure du décès aux alentours de 23h30 à 1h. Les premières hypothèses tendent vers une mort violente. La victime, Sophie Delorme, âgée de vingt-quatre ans, a été poignardée, puis éventrée, et pendue à un arbre.
Max toqua à la porte et entra à son tour dans le bureau, muni du dossier préliminaire qu'il remit au capitaine.
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Pendant ce temps, Cassandra s’approchait de l’autre côté et, comme les fois précédentes, la piqua sans même que Caroline ne l’ait vu venir. Elle s’affala sur Paul tandis qu’elle continuait de gesticuler en prononçant des paroles incohérentes. Il se releva avec l’aide de Marie, pendant que Cassandre relevait Caroline, inconsciente. Elle envoya Marie chercher deux confrères pour la ramener en isolement, sur ordre de Paul.

— Elle nous a fait une belle crise d’hystérie paranoïaque, lança Paul pour détendre l’atmosphère.

— Oui, bien sûr, répondit sèchement Cassandre.

Les deux collègues appelés à la rescousse entrèrent et se chargèrent de récupérer Caroline pour l’emmener, accompagnés de Marie qui ouvrait le chemin. Puis, Cassandra les suivit et, au moment de sortir, se retourna pour ajouter :

— Heureusement qu’il n’y a pas de vidéo surveillance dans les chambres des patientes...
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Avril 2018

Elle tombait, elle tombait, elle tombait. Et sa chute lui paraissait durer une éternité. Son corps fendait l’air dans un silence macabre, happé par la gravité. Paradoxalement, ses organes semblaient remonter vers le haut, comme prêts à bondir hors de sa chair pour sauver leur peau. Aucun son ne sortait de sa bouche béante. Ses yeux bleus, écarquillés par la peur, fixaient un point qui n’existait que pour eux. Ses boucles blondes flottaient dans une danse orchestrée par le vent. Ses bras étaient tendus vers le ciel, comme dans une tentative illusoire de se raccrocher à une prise invisible. Et elle tombait, elle tombait, elle tombait. C’était une sensation si particulière. Puis, dans un fracas qui vint rompre le silence, elle transperça la surface du lac.
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Caroline ouvrit les yeux avec difficulté. Elle était groggy, confuse, désorientée. […] Après l'avoir rassurée, elle (l'infirmière) lui expliqua qu'elle avait été admise à l'hôpital deux jours plus tôt, alors qu'elle avait été récupérée sur le banc d'un parc, en nuisette et baskets, inconsciente. […]
Elle n'avait aucun idée de la manière dont elle avait atterri ici. Pire encore, plus elle se concentrait, plus elle réalisait qu'elle n'avait plus aucun souvenir des jours précédents voire des semaines, comment savoir ?
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