Un roman graphique d'humour et de vivacité sur la vie d'une famille immigrée de Tunisie dans les années 70 en France.
Une famille pleine de solutions de bricolage de tendresse derrière les râleries. Des protagonistes haut en caractère.
Les dessins sont réjouissants, moments de fraîcheurs qui dit une vie dans telle famille à telle époque
Et puis sous couvert de tout ce joyeux babille pleins de piques profonds sur la culture l'intégration, l'école la fratrie la parentalité les autres qui observent et jugent.
De la légèreté qui pèse lourd crayonnée avec rondeurs.
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Magnifique oeuvre d’art que sont ces dessins, l’histoire n’en est pas moins belle. Récit d’une famille tunisienne qui émigre en France et nous conte avec humour et tendresse leur parcours, leur quotidien et leur amour et admiration sans faille pour leur mère qui n’a jamais cessé de se battre. Un bijou ! J’étais tellement de me rendre compte que je tournais déjà la dernière page. Un deuxième ?
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J'ai adoré cet album tendre qui raconte la vie d'une famille franco-tunisienne, nombreuse mais aimante.
Le personnage du Daron est touchant et la transcription de son parler est drôle sans être ridicule, on sent l'amour et le respect que sa fille lui porte.
Le personnage d'Omi est incroyable et c'est sans doute elle l'héroïne du livre en fait !!!!
J'ai aimé le graphisme noir et blanc avec des touches de jaune. Une très belle découverte à la médiathèque.
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(AK976) « Une famille nombreuse » est une bande dessinée très drôle et graphique (dessins épurés, choix des couleurs noir, blanc et jaune). C’est un recueil d’anecdotes sur l’immigration, les différences, la volonté, la modestie et la tolérance. Je recommande cet album pour la sélection BDz îles collège et lycée, car le lecteur peut facilement s’identifier à l’un des protagonistes et passe assurément un bon moment de lecture !
(MAD971) L'auteur relate avec beaucoup d'humour l'histoire de sa famille, venue de Tunisie pour s'installer en France dans les années 60. Elle évoque la découverte d'un nouveau pays, la force des liens familiaux. le récit est à la fois drôle et tendre. A recommander pour le prix, niveau lycée.
(IK971) Un album bidonnant. J'ai adoré l'humour de cette auteure, les commentaires de ses nombreux frères et soeurs et finalement le récit d'une immigration tunisienne avec ses hauts et ses bas à valeur universelle. La succession de Marjane Satrapi est assurée. Recommandation en lycée.
(SC971) Je suis d'accord avec ce qui a été dit plus haut. OK pour le niveau lycée
(LX971) Entièrement d'accord : une vraie réussite ! Un ton léger et subtil et un humour jouissif à la fois tendre et juste. J'espère que nos élèves seront aussi sensibles à cette BD que nous, adultes. Un incontournable cette année pour le Prix BD en lycée.
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L'auteure nous raconte l'histoire de sa famille nombreuse avec beaucoup d'humour et de tendresse. Pour moi, les dessins reflètent l'animation qui devait régner dans cette famille. J'ai adoré !
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Quand, en 1966, « un individu d'origine française [qui] sillonnait le nord de la Tunisie à la recherche de main d'oeuvre bon marché » a proposé 'au daron' (sic) un boulot en France, le jeune homme, déjà marié et père d'un enfant, a accepté. « Comme tous les immigrés à cette époque, il se voyait déjà rentrer au pays. » Riche, évidemment (le dessin le montre à bord d'une Mercedes).
La suite, on l'imagine, on la connaît : il est resté à balayer les couloirs du métro parisien, sa femme n'a pu le rejoindre qu'en 1972, ils se sont alors entassés dans un petit studio vétuste avec leurs trois enfants. Ils ont fini par obtenir un logement HLM en 1977 grâce à la pugnacité d'Omi - la maman. Et la famille a continué à s'agrandir avec un bébé tous les deux ans, jusqu'à devenir nombreuse, TRÈS nombreuse (onze enfants !).
Cette histoire nous est racontée par la sixième de cette fratrie : Chadia Chaïbi.
Le trait rappelle celui de Marjane Satrapi, et le ton celui de Riad Sattouf (plus proche de la légèreté des 'Cahiers d'Esther' que de la gravité croissante de 'L'Arabe du futur').
Dans cette autobiographie dessinée, l'auteur évoque avec humour le quotidien de cette joyeuse tribu, et quelques anecdotes sur la vie à la maison et à l'école. Elle donne une image optimiste de l'intégration d'enfants qui partaient avec pas mal de handicaps pour cette époque - parents maghrébins, ne maîtrisant pas le français, nombreux frères et soeurs.
Chadia Chaïbi Loueslati signe là un bel hommage à sa famille, et surtout à sa 'Omi' (maman), organisée, déterminée, énergique, attentionnée et aimante, malgré sa tendance à distribuer des coups de savate…
Merci, L. ! 🙂🎂
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Pétillant, pittoresque, piquant ! Voilà un album graphique autobiographique que j'aimerais bien voir adapté à l'écran. Treize à la maison, ils sont treize et cela engendre des joies et des problèmes mais aussi tant de solutions ! La mère tient une place particulière, femme énergique et positive. chacun doit trouver sa place dans cette famille dont l'univers est dépeint en noir et jaune avec beaucoup d'humour et de finesse. Les relations avec le voisinage, la famille restée au pays et l'administration tatillon ne sont pas en reste dans cette saga familiale qui vous apprendra beaucoup sur la culture tunisienne.
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Un roman graphique comme je les aime ! De l'humour, de la profondeur, des sujets actuels et un graphisme dynamique.
L' autrice entraîne le lecteur dans l'intimité d'une famille nombreuse tunisienne ayant construit sa vie en France.
Elle raconte les préjugés auxquels elle a été confrontée très jeune, les quolibets dont elle a été victime, les joies et les peines d'une vie de soeur, d'écolière, de fille.
J'ai trouvé son approche très touchante, pleine d'humour, de fantaisie. Son regard sur sa fratrie et sa famille est à la fois réaliste, tout en ayant pris suffisamment de recul pour faire passer certains messages sur l'éducation reçue, le patriarcat, les différences entre les garçons et les filles, et les rapports parfois conflictuels avec la fratrie.
J'ai trouvé aussi l'approche de l'autrice très riche. Du haut de ses onze ans à la fin de l'ouvrage, on aurait qu'une seule envie, c'est de lire la suite, tant les personnages sont attachants et les anecdotes racontées parlantes.
Beaucoup d'atouts donc pour ce roman graphique. A découvrir avec bonheur, pour sa simplicité et sa grande humanité.
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Chadia Chaïbi-Loueslati raconte dans cet album le quotidien d’une famille de 12 enfants, dont elle est la sixième. Le père, le "daron", a été recruté en Tunisie pour venir travailler en France, comme cela se faisait à l’époque, dans les années 50-60, par cars entiers. Dès que possible sa femme, "Omi", l’a rejoint, la tête pleine de rêves : mais la réalité, ça va être de devoir vivre dans un minuscule studio, tandis que son mari balaie le métro… Comme il le dit lui-même, "il tient un balai dans le métro pour que ses enfants puissent tenir un crayon à l’école".
L’autrice dresse surtout le portrait d’une Mère Courage, capable d’élever ses enfants avec amour et beaucoup d'organisation, d’obtenir un logement social et de passer son permis de conduire, tout en étant perpétuellement enceinte et en allaitant les deux petits derniers…
Beaucoup d’humour dans ces histoires de famille, dans le dessin joyeux en noir, blanc et jaune pétant, dans les commentaires "off" : le frère pas encore né qui se plaint de ne pas figurer dans l’histoire ; le grand frère féru de maths qui calcule qu’Omi produit 550 litres de lait par an ; le "Décodaron" permettant de décrypter l’accent du papa…
Mais par petites touches, on sent bien les difficultés vécues au quotidien, revisitées par les yeux d’une petite fille pleine de candeur lorsque la maîtresse la fait asseoir au fond, près de l’autre Arabe… lorsque chez elle, le père Noël ne passe pas comme chez les autres élèves, et la petite souris non plus. Et la nostalgie de la famille restée au pays, qui fait exploser la facture dès qu’arrive au foyer le téléphone.
Cela m’a beaucoup rappelé l’album "Ramadan" de Farid Boudjellal, et toute sa série sur la famille, mais aussi "Le champ de personne" de Daniel Picouly pour l’ambiance années 60… et pour les remarques venimeuses du quartier sur les allocations familiales !
L’album "Nos vacances au bled" semble être une suite, que je lirai volontiers.
Challenge Bande dessinée 2023
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Famille nombreuse est une belle réussite. Le style graphique est efficace et on s'attache à toute cette famille.
On suit une famille de Tunisie qui s'installe à Paris.
Un récit autobiographique plein d'humour et de fraternité
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Entre Persepolis et l'Arabe du Futur, ce roman graphique de Chadia Chaibi-Loueslati est un récit autobiographique de son enfance et l'arrivée de ses parents en France en banlieue parisienne .
Chadia est illustratrice et nous croque la vie quotidienne de sa famille franco-tunisienne avec l'arrivée régulière de ses nombreux frères et sœurs ... 10 frères et sœurs plus exactement, le tout dans un petit appartement de Sainte-Saint-Denis.
Chaque membre est présenté, les petits moments de la vie détaillés, c'est un retour tendre en enfance et dans les souvenirs de l'auteur, le tout avec une bonne dose d'humour !
On s'attache très vite aux membres de cette grande famille, en espérant tout au fond de nous qu'ils ne nous inviteront jamais à goûter le mloukhia.
C'est très réussi et j'ai hâte de lire la suite !
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