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Critiques de Chantal Portillo (9)
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Gandhi : ''Non à la violence''

Une belle biographie d'un homme simple et impliqué dans la société de son époque. Gandhi inspire à l'admiration, par son parcours, sa vie et son combat. Il reste un exemple intemporel et universel de pacifisme. Dans notre société actuelle on devrait se référer de nouveau à son principe de non-violence...

Une biographie générale qui invite le lecteur à se rapprocher de cet humble homme, même les personnes ne connaissant pas son histoire pourront s'y référer par la simplicité des termes employés rendant ce récit plus touchant et frappant. Une courte chronologie permet de s'y replonger si besoin.

Bonne lecture à tous !
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Gandhi : ''Non à la violence''

C'est un livre historique qui se déroule en Inde. Le personnage principal est Ghandi, il y aussi sa femme et ses enfants. Cela raconte la lutte non violente pour libérer du joug des anglais, son pays l'Inde.

J'ai bien aimé ce livre ; bien que la construction soit un peu confuse, les personnages sont bien travaillés et le style d'écriture est bon.

Je le recommande surtout aux lecteurs qui s'intéressent au personnage de Gandhi.

"Les indiens goûteront leur sel. Que peuvent des barreaux contre la mer".
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Tsigane Oiseau

Tsigane-Oiseau est un livre puissant à lire lenlement pour en goûter la matité et la cruauté, où la virilité la plus triviale cotoie les rayons de l'enfance.



La mort plane sur le récit de bout en bout comme un destin fatal mêlé à une fureur de vivre pleine de mepris pour la vie, incarnée par le personnage du Zèbre, un des trois frères de l'histoire.



La construction, thématique et documentée, nous entraîne de scène en scène et de personnage en personnage à travers l'univers des Tsiganes et la détermination de l'Oiseau, le plus jeune frère, qui porte le discours de l'auteur et sa profession de foi.



La métaphore du chant et de l'envol traverse le roman et les oiseaux sont les compagnons des trois héros, les trois frères, que fait vivre Chantal Portillo. Et pourtant, aucun oiseau ne vole dans cette histoire, comme si ce peuple, porté dans l'écriture par un «nous» fort et vindicatif, avait d'emblée les ailes coupées ou rêvait d'un autre temps où la légende les faisait oiseaux.
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La Femme Pluie

Un amour énorme pour ce livre dont chaque nouvelle lecture me livrait une meilleure compréhension. C'est une vie gâchée par le poids des traditions et l'emprise de la mère. Même l'amour ne rèussit pas à empêcher l'auto-destruction.

Un livre d'une grande puissance.
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Et que la nuit glisse sur le bleu de ta jupe

N’importe quel lecteur a un avis, le plus souvent négatif, sur le roman-photo. Un coup d’œil à Wikipédia suffit pour s’en rendre compte. On l’y décrit comme une sorte de BD avec des images photographiques. Un sous-genre pour midinettes, qu’on n’imagine pas publié autrement qu’en feuilleton dans des magazines. De la littérature de gare, trop grand public, presque indigne. Dommage ! Le roman-photo vaut pourtant beaucoup mieux que cela. C’est ce que prouve Thierry Magnier, un éditeur qui, depuis 2007, entreprend au sein d’une collection spécifique (Photo Roman) de renouveler le genre autour d’un projet simple : « Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s’aventure alors dans l’écriture d’un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer. » Et que la nuit glisse sur le bleu de ta jupe de Chantal Portillo et Hally Pancer est un exemple abouti de l’un de ces « blind dates » littéraires. Un roman court et sensible où, dans un bled paumé du Nord, des personnages marginaux nouent et dénouent les fils de leurs vies. Lire la suite sur : http://www.les-agents-litteraires.fr/roman-photo-thierry-magnier
Lien : http://www.les-agents-litter..
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Gandhi : ''Non à la violence''



Encore une belle découverte avec la collection de @actes_sud_junior !



Je connaissais le personnage en gros mais vraiment sans plus !

Grâce à cette lecture je suis partie à la découverte de cet homme impressionnant.



je vous conseille vivement cette collection très accessible et intéressante
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Tsigane Oiseau

C'est un voyage dans une culture que nous connaissons si mal que nous propose Chantal Portillo: celui des tziganes. Son roman, Tsigane-Oiseau, commence par un combat de coqs, une lutte à mort symbolisant les relations conflictuelles entre trois frères, le Zébré, le Rouquin – des jumeaux aux dissemblances qui finiront par se faire jour – et le narrateur, l'Oiseau. Après son refus de devenir oiseleur comme ses frères, son oncle Tchirklo prend sous ses ailes le garçon de 10 ans. Il le charge de s'occuper d'un chardonneret, un tzigane-oiseau, Danseuse, et de la dresser à chanter.

C'est une autre voie qu'ont choisie les jumeaux : coqueleurs et duettistes via des bêtes de combats réputées, les Géants des Flandres. Chantal Portillo propose d'intéressantes pages sur cette tradition aussi fascinante que cruelle et machiste: "Le monde des coqs c’est le monde des mecs, et c’est un monde de vrai. Le vrai monde. Tu dois accepter que tu vas faire mourir un coq que t’aimes et que t’aimes si fort, parce que c’est comme ça la vie, y’a toujours un gagnant et un perdant. Et qu’on ne peut pas faire autrement que de vouloir être le plus fort. C’est l’épreuve du sang qui fait devenir un homme."

Un combat de coq entre ces deux frères va faire de l'Oiseau l'épicentre d'un conflit cruel entre les deux frères, jusqu'à la tragédie finale qui cueille à froid le lecteur mais qui, à bien y réfléchir, était inéluctable : "Le destin va bientôt nous frapper Qu’il vienne / Cela n’a pas d’importance / Qui peut nous empêcher d’aller sur les chemins."

Tsigane-Oiseau est un hymne mélancolique à la liberté autant qu'un roman tragique à la sourde tension. Il s'agit également d'un véritable chant d'amour, sans dialogue, pour un peuple mal aimé : "Nous étions Sintis ou Manouches, Gitans, Roms, peu importait nous étions Tsiganes et nous étions La Musique..." L'esprit tzigane est partout dans ce roman : dans les traditions, dans la religion (avec le Père Yoska, alias André Barthélémy à qui est dédié ce livre), dans les voyages, dans la mauvaise réputation des "voleurs de poules", dans la vie difficile des camps tziganes, dans la culture, la musique et les danses, dans la solidarité de clan tzigane, dans la fierté des hommes et dans l'effacement des femmes.

Un effacement tout relatif avec ces deux personnages féminins centraux que sont la figure tutélaire de Chaga la Pithie ainsi que la Mariée, femme fatale que l'on croirait sortie d'une tragédie grecque.



Tsigane-Oiseau séduit par ses tableaux picaresques : les combats de coqs, bien sûr, mais aussi le mariage aux Saintes-Marie-de-la-Mer, le dressage et les chants de Danseuse, les jeux d'enfants dans l'église Saint-Jean-le-Vieux de Perpignan, la vie autour des décharges ou les errances imposées : "Nous pouvions laisser humiliations, cris, menaces, et partir sur le chemin. Étions-nous Gitans, Yéniches, Manouches ou Sintis, nous étions Voyageurs. Nos pères avaient été marchands, brocanteurs, saisonniers, peintres ou maçons, artistes. Mais avant tout ils étaient Voyageurs."

Il s'agit d'un roman sur les vaincus de la terre, les oubliés, les rejetés, que ce soit L'Oiseau le narrateur, le chardonneret Danseuse ou le coq Dark Vador : "Le chemin miroite à ceux qui n’ont rien" dit le narrateur.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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Tsigane Oiseau

excellent
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Et que la nuit glisse sur le bleu de ta jupe

Dans un petit village sépia, la couleur est mise par Bleuet, une très jeune femme plate et mince qui se prostitue mais pas avec tous et selon des critères aléatoires. Celle-ci est toujours accompagnée de sa poule, nommée Marilyn, qui scrute et surveille tous les prétendants. Beaucoup d'hommes rêve de passer toute une nuit avec elle. Un jour, un truand de la grande ville vient se mettre au vert suite à un mauvais coup. Il tombe amoureux et la jalousie enclenche les rouages du drame. Deuxième lecture de cette collection Photoroman où un écrivain reçoit un série de photos à partir de laquelle il doit écrit une histoire. De belles photos, une belle écriture tout en retenue mais il manque un grain de folie ou une étincelle qui ferait flamber le coeur du lecteur.
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