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Critiques de Charlie Fletcher (47)
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Un gars et son chien à la fin du monde

L'humanité n'est plus. Il reste une poignée d'êtres humains.

La raison ? La stérilité subite de la presque totalité de l'humanité.

Et oui, on se dirait quelques décennies après « Le fils de l'Homme ».

Les raisons ne sont pas connues. La disparition de la société a laissé place à des ruines, des histoires, des légendes sur l'Avant. Des mythes que l'on se raconte.

Nous lisons le journal de Griz qui vit avec sa famille sur une petite ile au large de l'Écosse.

Un jour un homme « Brand » aborde l'île.

Il repart en ayant subtilisé provisions et la chienne de Griz.

Griz va se lancer à sa poursuite dans un monde vide (ou presque).



Et oui encore un post-apocalyptique !

J'en ai lu déjà quelques-uns. Mais je le classerais parmi les meilleurs.

Pourquoi ? La qualité de la narration. Griz porte sur le monde un regard curieux, à la fois naïf et méfiant. le récit est prenant. À commencer par celui de « Brand » car lui aussi a une belle histoire de voyageur à raconter.

Et c'est là le vertige du roman, Griz qui sait bien raconter son histoire se laisse piéger par Brand le conteur. Et dans un grand vertige ce n'est pas la seule belle, trop belle histoire du livre.

Il y a dans ce roman, un collier d'histoires qui se suivent se répondent, s'appuient les unes sur les autres.

Le passé a beaucoup à raconter.

Les ruines aussi.

Même les morts ont des choses émouvantes à dire.



Je ferais un parallèle avec un proverbe marin : « En mer tout fait évènement ». Ici également.

Et comme j'aime les romans contemplatifs c'est parfait pour moi.

Les rencontres sont rares et marquantes.

C'est un véritable voyage initiatique pour Griz qui découvre ce qu'il reste du monde.



La poursuite du chien de Griz vous tiendra en haleine jusqu'au dénouement.

J'aimerais bien vous en parler mais ne divulgâchons pas car c'est un des plus frappants.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Un gars et son chien à la fin du monde

Des romans post-apo, il y en a des tas, mais je ne m’en lasse pas ! Si les récits tendance « fin du monde trash », où tous les protagonistes s’entretuent et/ou se transforment en zombie affamés, soulèvent aujourd’hui un peu moins d’enthousiasme (overdose, sans doute…), il existe heureusement bien d’autres histoires d’apocalypse. Pour ma part, j’ai toujours été davantage attirée par les romans mettant en scène le monde d’après (le vrai, hein, pas celui qu’on nous vend maintenant et qui est en fait le même que l’ancien) : que reste-t-il de notre civilisation, de nos villes, de nos machines, une fois que la Terre se trouve dépeuplée et que plusieurs générations ont passé ? La liste des œuvres abordant le sujet est longue, et certaines des réponses proposées valent le coup d’œil, qu’elles soient optimistes ou pessimistes, réalistes ou complètement tirées par les cheveux. Outre les classiques ultra connus, plusieurs parutions récentes réservent elles aussi de belles découvertes dans le genre, comme « Hysteresis » de Loïc Le Borgne (qui relate la vie d’une petite communauté du fin fond de la Sarthe), « Alliances » de Jean-Marc Ligny (qui dépeint les rapports entretenus entre divers groupes de survivants et leur environnement), sans oublier « Le livre de M » de Peng Shepherd (tout le monde se met à perdre son ombre et ses souvenirs), ou encore « Nécropolitains » de Rodolphe Casso (trois expériences de société dans un Paris zombifié). A ce joli palmarès vient désormais s’ajouter « Un gars et son chien à la fin du monde », premier roman de C. A Fletcher dans lequel je me suis plongée totalement par hasard et pour lequel j’ai eu un véritable coup de coeur. Ici, pas d’apocalypse spectaculaire, de catastrophe naturelle ou nucléaire, ni d’épidémie mortelle ou d’invasion extraterrestre : la fin du monde s’est faite en douceur, sans grande explosion ni effusion de sang. L’auteur ne nous en dit pas beaucoup sur le sujet, tout juste sait-on qu’un phénomène inexpliqué et baptisé la « Castration » est à l’origine de l’extinction progressive des humains (puisqu’en l’espace de soixante-dix ans la Terre passe de plus de sept milliards d’individus à quelques milliers). D’autres « phases » de l’apocalypse sont rapidement évoquées, et si certaines sont suffisamment limpides de part leur intitulé (« la Famine »), d’autres demeurent plus mystérieuses (« l’Échange » ; « la Convulsion »)… et le resteront jusqu’à la fin.



Le propos de l’auteur n’est en effet pas de nous relater la fin de notre monde. « Roman initiatique », « conte philosophique », « road novel »… : les descriptifs utilisés par l’éditeur pour tenter de définir l’oeuvre de C. A. Fletcher ne manquent pas, et tous sont finalement assez pertinents. Le roman met en scène Griz, un adolescent qui vit avec sa famille sur une petite île écossaise coupée du monde. La vie y est simple mais agréable : des expéditions organisées sur la terre ferme leur permettent de trouver de quoi survivre ou se divertir, les bateaux leur fournissent un mode de déplacement rapide, et leurs contacts avec de rares voisins permettent d’échanger des nouvelles ou des objets de temps à autre. Tout va basculer lorsqu’un voyageur débarque sur l’île, comme cela arrive à de rares occasions, et profite de la bienveillance de ses hôtes pour leur dérober plusieurs possessions. Parmi elles, la chienne de Griz qui, sur un coup de tête, va se lancer à la poursuite du voleur à bord de son bateau et avec pour seule compagnie son autre chien. La traque va évidemment l’amener à arpenter des territoires inconnus et les ruines plus ou moins identifiables de notre civilisation. L’intrigue n’est certes pas des plus originales, et la plupart des péripéties du héros non plus, mais on se laisse malgré tout happer par l’histoire de cet adolescent curieux et débrouillard qui a quitté la sécurité de sa famille et de son île par fidélité envers son chien. Ainsi, même si les différentes rencontres ou découvertes du personnage n’ont, quand on y réfléchit, rien d’étonnant, on se prend pourtant à retenir son souffle ou à tourner les pages avec de plus en plus de frénésie tant l’envie de savoir ce qu’il va arriver à Griz et à ses chiens est impérieuse. N’allez toutefois pas vous imaginez une tension à la « Walking Dead », où l’on craint sans arrêt de rencontrer d’autres humains et où ces derniers sont systématiquement violents. Le monde post-apo de C. A. Fletcher est un monde somme toute assez paisible (en tout cas dans la plupart des coins), où la nature a repris ses droits un peu partout mais où les décisions prises par les dernières générations d’humains ont encore de lourdes conséquences pour les survivants.



Le charme du roman tient aussi et surtout à la manière dont cette histoire nous est rapportée, puisque c’est Griz lui-même qui, après les faits, nous raconte le détail de ses aventures. Pour ce faire, l’adolescent prétend s’adresser à un autre garçon, celui dont il a trouvé la photo par hasard dans une maison en ruine il y a des années. Un ado dont il ne connaît évidemment rien, mais qu’il imagine vivant à notre époque et à qui il confie donc ses questionnements ou ses réflexions sur la façon dont les gens vivaient avant « la fin du monde ». Ce procédé narratif renforce évidemment le lien entre personnage et lecteur puisqu’il donne l’impression que Griz s’adresse personnellement à nous. Le regard que le garçon porte sur notre époque est de plus très émouvant, mélange d’admiration pour les constructions immenses et la beauté de certaines œuvres (livres aussi bien que peintures, sculptures ou morceaux de musique), mais aussi d’étonnement devant la vacuité de certains aspects de nos vies dont il a pris connaissance dans les livres. Car s’il y a bien un aspect de la personnalité du héros qui suscite l’affection du lecteur, c’est son attrait pour les livres en général, et ceux relevant de l’imaginaire en particulier. Le roman fourmille ainsi de références littéraires à des romans post-apo comme « La route » ou « Un cantique pour Leibowitz », mais aussi de fantasy, puisque sont cités des auteurs comme Tolkien ou bien Lewis. Loin d’accumuler les clins d’oeil de manière artificielle, l’auteur sait au contraire parfaitement quel élément du décor ou quelle rencontre va immédiatement éveiller chez le lecteur d’émouvants souvenirs. Le seul bémol que j’aurais à formuler est finalement lié au fait que le héros nous relate son histoire à posteriori, si bien qu’il use et abuse de formules du genre « J’ignore alors que ça causera ma perte » ou « je ne me doutais pas alors que... » ce qui gâche parfois (légèrement) le plaisir de lecture.



C. A. Fletcher signe avec « Un gars et son chien à la fin du monde » un premier roman remarquable qui, s’il ne révolutionne pas le genre post-apo, n’en possède pas moins énormément de charme. De l’aventure, du suspens, de l’émotion, des personnages attachants et un héros surprenant jusqu’au bout : voilà ce qui vous attend à la lecture de cet ouvrage qui laisse rêveur. A ne pas rater !
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Un gars et son chien à la fin du monde

Touchante est la quête de ce personnage , dans un décor post-apocalyptique étonnament doux, où la nature a repris ses droits, l'homme ayant été décimé par une mystérieuse incapacité à se reproduire, la population se comptant désormais à quelques milliers d'individus.

Touchant est ce personnage, Griz, valeureux et déterminé à retrouver la chienne qu'on lui a volée, prompt à surmonter toutes les épreuves qui se présenteraient sur sa route.

Un bon roman d'aventures et un personnage auquel on s'attache.

Je le conseillerais à des jeunes lecteurs à partir de 13 ans.

Je ne sais pas exactement ce qu'il a manqué à la lectrice aguérrie aux post apo que je suis pour être vraiment séduite. Il lui a manqué du chien, je crois.

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"Avoir du chien" : Etre séduisant(e), avoir un charme provoquant. Avoir de l'originalité, de l'ardeur.

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J'ai eu le charme d'un regard emprunt de fraîcheur, d'optimisme et de tendresse de Griz sur son monde dépeuplé. Certaines scènes de son périple sont marquantes, comme sa découverte d'un parc d'attractions, un grand huit dont il escalade les rails pour atteindre le wagon, et ce qu'il découvre dans ce wagon. Ou son arrivée dans ce qui fut un monastère. Le rapport à la mort a quelque chose de doux dans ce livre, d'apaisé, c'est assez singulier.

Mais l'enchainement des évènements est parfois artificielle, surtout en seconde partie, et le charme de ce livre m'a davantage invitée au divertissement qu'à la réflexion; Il n'a provoqué aucune ardeur en moi.

J'ai de plus subi quelques facilités dans la narration et quelques longueurs.
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Stoneheart, Tome 1 : La malédiction de pierre

Depuis le temps que ce livre me tentait, il a fallu que je n'accroche pas à l'histoire, et dès les premières lignes quasiment. Je me suis néanmoins forcée à en continuer la lecture car la couverture représentant une gargouille m'intriguait fortement. Malgré cela, je me suis surprise plus d'une fois à lire en diagonale et à ne pas avoir envie d'en poursuivre la lecture après un arrêt. Et au vu de ma PAL (plus de 250 romans à lire), le choix a été vite pris de changer de lecture.



Nous commençons cette histoire en faisant la connaissance d'un jeune garçon qui ressasse son passé et son malheur lors d'une visite de sa classe dans un musée. Après une maladresse, il se fait punir par un de ses profs et sort du musée sans autorisation. D'un geste rageur, il décapite une gargouille en forme de ptérodactyle. Celle-ci va ensuite se détacher de son mur pour le poursuivre dans Londres. Rêve ou réalité ? Qu'a-t-il donc déclenché ? Nous suivons donc George dans les rues de Londres mais sans trop savoir où il va ni comment il va s'en sortir. Le démarrage m'a paru trop long pour de la littérature jeunesse et je n'ai pas réussi à m'intéresser à aucun des personnages ni aux évènements qu'ils vivent. Je dois avoir dépassé la date de péremption pour ce roman jeunesse même si l'écriture de l'auteur est agréable à lire.



Comme vous l'aurez compris, cette nouvelle lecture n'a pas été une réussite mais cela me fait toujours une série de moins à lire. Je suis pourtant amatrice d'énigmes mais je n'ai vraiment pas adhéré à celle-ci, sans doute à cause de la façon dont l'auteur a mené son histoire pour la rendre intéressante. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette trilogie pour vous en faire votre propre idée car tous les goûts sont dans la nature.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un gars et son chien à la fin du monde

Alors c'est l'histoire d'un gars, avec un chien dans un milieu plutôt hostile. Et là vous faîtes : ouais bof cliché.



Sauf que voilà, le gars en fait il a deux chiens, et un pirate a KIDNAPPE UN DES CHIENS !!! Et là ce n'est pas possible car si vous aimez les chiens, et que l'autre chien déprime à cause de l'absence de son copain canidé, vous avez forcément envie de suivre leur quête...



Je ne saurais vous décrire la sensibilité de ce roman, qui m'a émue à tout point de vue. Griz n'avait jamais quitté son île, et Griz va découvrir le monde tel qu'il n'est plus. C'est comme un récit de voyage mais dans un monde qui n'existe pas (encore). Et quand on aime les chiens, comme Griz, on veut le retrouver.



Et la fin du roman est tellement surprenante, que je ne m'en suis pas remise.
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Un gars et son chien à la fin du monde

Voilà une dystopie qui fait du bien : un paradoxe. Le récit est simple, le personnage principal et l’intrigue plus surprenants qu’on ne pourrait s’y attendre. Bref une bonne surprise.

Le monde a connu une extinction de masse et l’espèce concernée est : l’humain. Suite à ce qui est nommée la Castration (et dont on ne saura pas grand chose mais cela ne nuit pas au récit) les humains ont cessé de se reproduire à de très rares exceptions près. De 7,7 milliards, les humains se sont retrouvés quelques groupes familiaux épars..

Griz fait parti de l’un de ces groupuscules. Il vit avec sa famille sur une île avec très peu d’échanges extérieur. Leur vie rustique se borne à survivre plutôt bien grâce à de la récupération d’objets, de livres, des astuces de bricolage. Accompagné de ses deux chiens un mâle et une femelle Griz vivrait heureux si sa sœur tant aimée ne s’était pas tuée en tombant d’une falaise. Pourtant un jour sa vie va radicalement changer quand un homme arrive à bord d’un bateau aux voiles rouges et avec un charme certain lui vole sa chienne. Fou de rage Griz va le poursuivre. Un périple qui va lui permettre de se découvrir, de mieux comprendre monde d’Avant et nous offrir un regard étonné sur ce monde balayé par un virus, une mutation ...? Terriblement d’actualité. Outre cela le bouquin est plein de suspens, de rebondissements étonnants et d’une fin qui sans être « heureuse » n’est pas aussi tragique qu’elle pourrait l’être. Un bon moment de lecture
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Un gars et son chien à la fin du monde

Terre, Royaume-Uni, Écosse… Unité de temps indéterminée, bien que ce soit dans un futur, probablement semi-lointain. Suite à une apocalypse, ou plutôt une lente et douce extinction de la race humaine (en cause une quasi-disparition de la fertilité), nous faisons la découverte de Griz, enfin, il se présente à nous lecteurs. Griz est un gars, le gars, un ado, je présume. Il vit sur l’une des îles de ce qui était les Hébrides. Il vit une vie frugale et isolée avec sa famille, dans ce monde sans technologie, sans pétrole, sans les moyens industriels que nous connaissons. Sa vie est paisible, simple. La journée il travaille, le soir il se détend auprès du feu avec les siens, ou lis, l’un de ses passe-temps favoris. Jusqu’au jour où. Jusqu’au jour où un marchand (Brand), porteur de milles et une belles histoires, accoste, leur narrant et les berçant, les bernant dans ces contes d’autrefois. Le lendemain matin, son chien a disparu et Brand avec lui. Griz prend donc la décision la plus rationnelle (non), celle de partir à la recherche de son chien. C’est le début d’une épopée.



Aux confluents entre le récit initiatique et le road trip, Un gars et son chien à la fin du monde raconte l’histoire de Griz, à la recherche de son chien, à la fin du monde. Sous le prisme des multiples inconnues, nous redécouvrons le Royaume-Uni dans l’après, l’auteur n’épargnant pas son protagoniste principal, lui exposant, lui faisant découvrir l’humanité dans toutes ses forces et également ses faiblesses. J’ai également apprécié que Griz découvre le monde sous le prisme de la littérature, qui se révèle essentielle, qu’importe le lieu et le temps. C’est sombre, l’apocalypse c’est sombre, l’humain aussi dans certains aspects, mais sans oublier d’être factuel et sans être exagéré. Les personnages secondaires, surtout celui de John, sont très touchants également.



La forme narrative est assez standard pour du post-apo, car c’est Griz qui s’adresse directement au lecteur, brisant le 4e mur, à la manière d’Essun dans La Cinquième Saison, ou de Koli dans la trilogie Rempart. C’est d’ailleurs à cette dernière que le livre m’a beaucoup fait penser au début de ma lecture. Contextes différents, mais tout deux récits initiatiques de deux adolescents à la découverte du monde. Les messages aussi diffèrent, mais n’en restent pas moins importants. J’apprécie aussi qu’ici ils soient exprimés de manière presque muette, laissant au lecteur le moyen de tirer ses propres conclusions. Aussi, les tares d’hier seront peut-être les tares de demain… À méditer.



En termes d’intrigue, C. A. Fletcher délivre les indices au fur et à mesure, nous réservant les plus grandes surprises pour la fin, fin magnifique. Personnellement, je ne les ai pas vues venir et ai été sur le cul. Cependant, avec un peu de recul, les révélations sont cohérentes, et nous sont subtilement indiquées au fil de la lecture. L’auteur sème si bien le doute qu’à des moments, je ne sais pas si je dois le croire. Et ça, c’est fort. C’est très bien ficelé. L’auteur accompagne son récit d’une prose que j’ai trouvée emplie de tendresse.



Petit shoutout aussi à l’extraordinaire Pierre-Paul Durastanti qui a traduit avec brio ce texte qui a bien dû lui donner du fil à retordre, surtout dans les passages de John. Merci pour ton travail.



En résumé : Un des meilleurs récits post-apo que j’ai pu lire. Récit initiatique, road trip. À la fois dur et tendre. C’est une très jolie histoire que je garderai près de moi et que je vous recommande très chaudement.
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Un gars et son chien à la fin du monde

Vraiment chouette ! Une dystopie postapo classique dans l’univers proposé mais un grand charme dans le traitement, avec de multiples clins d’oeil littéraires et un réjouissant jeu avec la langue, fruit d’une rencontre franco-écossaise. Le genre de roman qu’on apprécie de plus en plus au fil de la lecture. Peut être proposé en Jeunese d’ailleurs, dès 12 ans je dirais.
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Un gars et son chien à la fin du monde

La fin du monde, ça vous tombe dessus sans prévenir.

D'habitude, ça se passe à grand renforts de bombes atomiques, avec des extra-terrestres qui débarquent ou un froid polaire qui s'abat sur la planète.

Rien de tel ici.

Un jour, les gens n'ont plus réussi à avoir d'enfants, à quelques exceptions près. C'est tout. Et la dernière génération - celle des Boumeurs - a disparu dans l'indifférence planétaire la plus totale. L'Humanité est passée de 7 millions d'habitants à 7000 .

Il reste quelques familles épargnées par la "Castration" , qui se sont organisées ça et là. Celle de Griz, par exemple, qui occupe une île des Hébrides, au large de l’Écosse. Papa, Maman qui a perdu la tête; trois enfants si l'on ne compte pas la petite Joy , morte d'une chute; un chien et une chienne.

Dans un monde comme celui-là, c'est quelque chose de précieux. Qui peut susciter la convoitise...

*

Un roman rédigé comme un journal , qui m'a tenue en haleine du début à la fin, parce qu'il diffère vraiment des autres récits "post-apocalyptiques". De plus, le retournement de situation final était impossible à anticiper, et j'ai vraiment apprécié l'ingéniosité de l'auteur...
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Un gars et son chien à la fin du monde

Je regarde systématiquement les nouveautés de la collection Nouveaux Millénaires, source de très belles découvertes, et c’est le titre de ce roman qui m’a interpellée en premier, avant même de savoir de quoi il parlait. J’avoue que de découvrir un énième roman post-apocalyptique m’a fait hésiter, j’ai l’impression de n’avoir lu que ça récemment, des histoires de pandémie qui ont décimé la planète. Les auteurs sont des visionnaires, mais par moment, j’ai aussi envie d’échapper à mon quotidien… Je me suis quand même laissé tenter, intriguée par ce titre.

Me voilà donc partie aux côtés de Griz à la découverte de ce Royaume-Uni déserté de ses habitants, vu qu’il ne reste plus qu’environ 10 000 habitants sur l’ensemble de la planète. En dehors de sa famille, Griz ne connaît qu’une autre famille qui vit sur une autre île pas trop loin, et n’a rencontré que quelques très rares voyageurs qui accostent épisodiquement sur leur île. L’un d’eux est Brand, un homme qui vient faire du troc, et qui repart au petit matin, après avoir drogué la famille, emmenant sur son bateau non seulement une partie de leurs réserves de nourriture, mais surtout Jess, la chienne de Griz. Sans réfléchir, elle va se précipiter à la recherche de celle-ci accompagnée de son autre chien, n’envisageant pas la vie sans elle…

Griz nous raconte son voyage épique à la première personne, à la manière d’une longue lettre à un gars sur une photo trouvée lors d’une exploration sur une île voisine. Photo où apparaissent ce gars, une fille et un chien. On comprends rapidement qu’elle raconte au moins une partie des événements à posteriori, avant de repasser au présent, je ne vous dirais pas quand, ce qui nous laissera dans l’expectative de la manière dont l’histoire se terminera.

En exergue du roman se trouve un mot de l’auteur pour le moins surprenant, que je vous livre ici: « A propos des spoilers. Les autres lecteurs – sans parler de l’auteur de ces lignes – apprécieraient sans doute que les découvertes effectuées au fil du voyage de Griz dans les ruines de notre monde restent un petit secret entre nous… C.A.F. » Je ne vous en dirait donc pas beaucoup plus sur l’intrigue en elle-même, ce qui complique le fait de vous donner envie de découvrir le roman.

Ou pas. Car forcément les aventures se multiplient dans ce monde hostile, où le lecteur pourra jouer à reconnaître les ruines croisées par Griz sur sa route, vestiges d’un passé perdu inconnu. Bien que la population mondiale soit décimée, des rencontres parsèmeront sa soute, pour un instant ou plus, allez savoir… Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai aimé tout particulièrement le travail sur la langue, et la qualité de la traduction qui va avec. Au vu de certains éléments, cette traduction a dû être un sacré challenge, relevé avec brio par Pierre-Paul Durastanti. Griz ne se départi jamais d’une forme d’optimisme qui force le respect, bien que découvrant un monde dévasté, et a une innocence qui fait sourire par rapport à notre vie actuelle. Sans compter le comique de certaines situations, soulignées de manière fort maline par le texte.

Un gars et son chien à la fin du monde est loin d’être un roman post-apocalyptique de plus, de par l’optimisme de Griz, mais aussi de par l’originalité des choix narratifs et de la qualité de la traduction. L’intrigue recèle un certain nombre de surprises extrêmement bien gardées, et je ne peux que vous engager à aller les découvrir par vous-même.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions J’ai Lu. Merci à eux pour la confiance.
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Stoneheart, Tome 3 : Langue d'argent

voila une trilogie de fantasy qui sort de l'ordinaire par son originalité, dommage qu'il n'y ait que cette trilogie de traduite car j'aurai bien aimé découvrir d'autres oeuvres de Charlie Fletcher.

Le jour où George brise la statue d'un dragon, il est loin de se douter qu'il a réveillé une épouvantable malédiction.

dans ce premier tome George fuit les Gargouilles que la malédiction a ranimé et qu'il est le seul a voir, du moins le croit-il.

Avant qu'il rencontre Edie, une jeune fille au caractère bien trempé et s'aperçoive qu'elle aussi peut voir toutes ces statues de pierre animées.

Georges et Edie, deux enfants, qui seront obligés de s'entraider pour survivre, avant de comprendre grâce a une statue, elle aussi ranimé, qu'il y a deux camps qui s'affrontent, les Tares et les Répliques.

Les Tare, sont des statues créer par l'imaginaire de leur créateurs, alors que les Répliques sont les sculptures d'êtres ayant existé.

j'ai bien aimé, suffisamment pour lire la suite.

dans ce deuxième tome nous retrouvons Georges et Edie qui, séparer de l'Artilleur une répliques qui est devenue leur protecteur, font face au danger incarné par le "Marcheur".

Alors que tout semble perdu, Georges découvre sa véritable nature : il est une Main de Fer, l'élu qui peut tout sauver... Vraiment ?

toujours aussi bon, avec plein de trouvailles que l'on a guère l'habitude de voir en fantasy et, même si je les ai emprunté en jeunesse a ma biblio, ils valent le coup d'être lu au moins pour leur originalité.

Nous retrouvons nos deux héros dans ce troisième tome après qu'ils aient vaincus le "Marcheur".

Pourtant, ils ne sont pas au bout de leur peines, car en l'exilant ils ont libérés Les Ténèbres Maléfiques, une méchante magie qui arrête le déroulement du Temps.

Pour Ramener Londres dans la vrai dimension, Georges sait qu'il doit réparer le dragon qu'il a décapité au débuts de cette folle aventure.

une magie pas ordinaire, un Londres décrit a travers ses sculptures, font de ce récit une authentique découverte.

Merci a Laurence Kiefé pour la traduction.

Il ne me reste plus qu'a visité la capitale Britannique pour voir de mes yeux tous les personnages de cette trilogie.

A mettre entre toutes le mains !!

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Un gars et son chien à la fin du monde

Les humains sont devenus stériles et ont quasiment disparu de la surface du globe. C’est dans ce contexte que Griz grandit sur une île au large de l’Écosse avec sa famille et ses chiens. Il est exceptionnel de rencontrer de nouvelles personnes dans ce monde et c’est donc un grand jour lorsqu’un étranger s’amarre chez eux pour leur proposer du troc. L’homme, malintentionné, leur dérobe finalement plusieurs choses dont une pour laquelle Griz voit rouge et se lance à sa poursuite avec son chien. S’ensuit une course effrénée sur mer et sur terre…



Quelle magnifique lecture ! J’ai été charmée par le style et le ton narratif dès les premières pages. Griz du futur écrit à la 1ère personne sur un carnet son histoire et nous tease dès le début sur les malheurs qui lui sont arrivés sur la route tout en interpellant avec le « tu » un potentiel lecteur venant du monde d’avant.



Ce personnage, très attachant, à la conviction inébranlable et qui ne sait pas écrire de littérature se lance dans ce récit au style bancal mais terriblement efficace. Son intérêt curieux sur le monde d’autrefois dont il traverse les ruines durant son histoire donne un ton à la narration très innocent et plein d’interrogations poétiques et philosophiques. On y trouve beaucoup de positivité dans un monde où il n’y à pourtant plus d’espoir pour les humains 🤩



La style très contemplatif ne pourra pas plaire à tout le monde, mais pour ma part je ne me suis pas ennuyée une seconde, d’autant plus que le parcours de Griz est semé d’embûches et qu’on tremble pour lui et son chien qui l’accompagne tout du long. L’auteur joue sur l’ascenseur émotionnel, alternant entre frayeur, réconfort et cliffhanger qui fait du roman un putain de page turner. Sans parler du teasing constant de Griz qui nous annonce dès le début que ça va être la merde, on ne sait juste pas quand et à quel point ça va foirer 😱



Et la fin, c’était vraiment la cerise sur le gâteau, avec une tension qui n’en finit pas de monter et un flot de rebondissements et révélation auxquels je ne m’attendais, mais alors, pas du tout !



Bref, je recommande ♥️ !
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Un gars et son chien à la fin du monde

Un vrai coup de cœur ! J'ai adoré ma lecture et j'ai littéralement dévoré ce roman.



Le style m'a beaucoup rappelé La Route de McCarthy, mais en résolument plus positif (dû à un simple élément : ici, le voyage a un sens...).



Je ne dévoilerai rien de l'intrigue, car elle mérite d'être découverte à petits pas, sans se précipiter. (Un parti-pris de la narration est d'ailleurs de constamment user de Foreshadowing pour révéler la suite de l'histoire. J'en étais presque agacé au départ, avant de me rendre compte que cela servait vraiment la narration et incitait à se replonger au plus vite dans la lecture pour en connaitre le dénouement).



Si vous aimez les romans de collapsologie et les dystopies, vous ne pourrez qu'apprécier ce roman, qui en fait un hommage quasi constant. Griz dévore lui-même des romans post-apo car cela l'amuse de découvrir comment l'humanité prévoyait la fin du monde, que lui est en train de vivre. Le récit est donc bourré de références à d'autres œuvres.



Le voyage a également une dimension magique, car on découvre tout du monde en même temps que Griz, qui ne s'était encore jamais éloigné de son île. Beaucoup de situations font réfléchir, notamment car Griz s'adresse directement au lecteur à travers une photo de l'ancien monde trouvée lors d'une expédition.



J'ai même retrouvé mot pour mot une réflexion que je me suis faite, au sujet de la pléthore d'expériences disponibles aujourd'hui, qui, par leur abondance, perdent de leur importance. (cf la citation sur les pêches).



On termine ce roman avec une envie indéniable de partir en exploration et de croquer la vie à pleines dents.
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Un gars et son chien à la fin du monde

Un roman sur la fin du monde comme celui-ci, j'en voudrais tous les jours !!

Cette histoire change vraiment des dystopies qu'on a pu déjà lire. Griz vit avec sa famille sur une île et depuis ce qu'ils ont appelé "la castration" il n'y a plus beaucoup d'êtres humains sur la planète, ils vivent donc comme ils le peuvent... Griz a deux chiens qu'il aime énormément (les chiens aussi se font rares) lorsqu'un étranger lui vole sa chienne, il est pris d'une rage folle et part à sa recherche sans réfléchir !

J'ai beaucoup aimé ce livre, on entre dans l'histoire sans se forcer. L'auteur a un plume incroyable et le travail du traducteur est remarquable !

J'ai aimé cette critique de notre société actuelle et les répercussions que celle-ci a pu avoir sur les générations futures. Le personnage principal - qui s'adresse à son ami imaginaire tout au long du roman - nous envoie des piques plutôt bien trouvées et placées. Le livre ne manque pas d'humour mais m'aura fait verser des larmes tout de même !

Je le conseille vivement, c'est une histoire qui change et un livre d'une très grande qualité !
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Stoneheart, Tome 1 : La malédiction de pierre

Une aventure jeunesse rebondissante et bien immersive, mais pas sans défauts.







J'ai acheté ce livre sans le connaitre du tout, quand mon regard a accroché sa couverture dans les rayons d'une librairie d'occasion. Je n'en avais jamais entendu parler, pas plus du livre que de l'auteur, et n'avais aucune idée de ce qu'il valait. Mais bon, c'est comme ça qu'on fait des découvertes, n'est-ce pas ?! Et puis, comme ça, là, de façon très superficiel en quelques coups d'oeil, tout cela me semblait plutôt prometteur.



Bon alors, globalement, même si j'ai mis beaucoup de temps à le finir, j'ai plutôt bien aimé. C'est certes très jeunesse, mais pas non plus enfantin ni débilisant. Donc, c'est du "jeunesse" qui n'a plus qu'à développer ses charmes pour me séduire, raviver mon coeur de gosse rêveuse, et faire parler mon imagination. Y est-il arrivé ? Oui. Plutôt pas mal, même. J'ai trouvé l'univers bien immersif, on se laisse très facilement prendre au jeu et entraîner dans cette aventure haletante pleine de créatures normalement inertes qui décident soudainement de s'ouvrir à la vie avec de plus ou moins bonnes intentions vis à vis de Georges, notre jeune héros, qui bascule malgré lui dans un "contre-Londres" dont il se serait bien passé. Un genre de monde parallèle en fait. Il circule dans le vrai Londres, matériellement, mais sa vision s'est comme "adaptée" pour lui montrer les créatures fantastiques qui y grouillent.



Sincèrement je n'ai pas eu de mal à me laisser embarquer, l'histoire est sympa, l'énergie et la dynamique sont assez captivants, l'originalité et les personnages en font une histoire vraiment agréable pour passer un bon moment hors du temps.



Georges est très attachant. J'ai un peu de mal à situer son âge, mais je dirais entre 12 et 14 ans. Très timide, un peu fragile au début, il va évoluer au fil de l'histoire et s'endurcir pour devenir un bonhomme plein de courage et d'altruisme.



Edie est un peu pestouille sur les bords mais j'ai bien aimé son caractère plein de fraîcheur, sa répartie et son dynamisme.



L'écriture de Charlie Fletcher m'a semblée très adaptée. Accessible à un public un peu jeune sans être abrutissante de simplicité, elle est fluide et bien travaillée, pour porter l'histoire comme il se doit.







Voilà pour les bons côtés, assez forts par rapport au reste pour en faire une lecture plutôt positive quand même, malgré une note un peu moyenne.



Quant aux points plus négatifs, les voici.



Je dirais que j'y ai trouvé tout de même pas mal d'incohérences. Des bouts de paragraphes qui ne s'imbriquent pas forcément très bien les uns aux autres pour la continuité de l'action, par exemple. Voire des scènes carrément impossibles. Quand une créature qui n'a que deux bras, enserre la tête d'Edie entre ses mains jusqu'à la soulever du sol (et qui doit donc y mettre de la force et y garder les DEUX mains) et qui soudainement arrive à faire une autre action en simultanné avec une main, comme si une troisième lui avait poussé...



Certaines scènes un peu baclées aussi, alors qu'elles méritaient d'être un peu plus aprofondies, alors que d'autres traînouillent un peu sans forcément être hyper intéressantes ou nécessaires à la suite...



Ensuite, l'auteur se laisse régulièrement aller à de grosses facilités. En effet, à de nombreuses reprises, on doit revenir en arrière en essayant de capter comment et pourquoi la scène se passe comme ça, et de comprendre qu'en fait, elle se passe comme ça, parce que c'est plus facile pour amener la suite, sans autre raisonnement pour ainsi dire. Certaines fois sont plus gênantes que d'autres, les ficelles ne sont pas toutes énormes, mais bon, il y en a quand même un paquet qui auraient pu être gommées ou amenuisées pour être moins visibles, je pense.



Rien que le point de départ de toute cette aventure fantastique (George a éclaté la tronche d'une gargouille sur la façade d'un musée) on ne comprend pas trop le pourquoi du comment, et on a un petit peu l'impression qu'il fallait juste un point de départ, peu importe lequel, pour lancer le bordel que l'auteur avait en tête concernant les aventures folles d'un jeune garçon et des gargouilles lol.







Mais bon, ces points négatifs sont équilibrés, voire même un peu gommés par l'originalité de l'histoire et le fait qu'on ait pas le temps de s'ennuyer, suspense et course poursuite endiablée, plein de surprises, notamment dans les personnages qu'on rencontre, qui si ce que j'ai lu par ci par là est vrai sont pour un bon nombre de vraies statues qu'on peut croiser à Londres. Je crois que c'est ce qui m'aura le plus convaincue dans ce moment d'ailleurs. Cette impression de circuler dans le monde normal, et qu'il suffirait de lunettes bizarroïdes pour voir notre monde actuel comme il est en réalité, plein de magie, de crétures folles, de dangers... Un peu comme dans ma tête quoi :D C'est pour ça que malgré des défauts un peu lourds, je me suis laissé aller dans cette narration que je suis quand même parvenue à bien aimer.



Stoneheart est le premier tome d'une trilogie. Il n'a donc pas réellement de fin, et ouvre la porte directement pour le tome 2, mais bon, j'ai trouvé qu'on pouvait bien le lire seul, finalement. Après, je ne dis pas, si je tombe sur le 2 d'occasion, je pense que je me l'offrirai, par curiosité et pour en savoir plus, mais si je ne tombe jamais dessus, eh bien... Je n'en ferai visiblement pas une maladie, je pourrais tout aussi bien en rester là.



C'est donc une lecture que je vous conseille si vraiment l'enfant qui sommeille en vous n'est pas très loin, ou si votre imagination fertile et capable de voir à travers le verre magique. Si vous êtes un genre de lecteur un petit peu plus... sérieux... Evitez-le par contre. Ses défauts vous sauteront au visage et ses qualités vous laisseront de marbre, ce sera un fiasco.



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Un gars et son chien à la fin du monde

Voici un livre post apocalyptique qui est loin des clichés habituels. Pas de combats de rue ou de scènes trash. Juste une famille qui vit sur une île d'Écosse. Il y a quelques dizaines d'années, l'humanité a commencé à s'éteindre, sans cris ni violence. Alors quand Griz se fait voler son chien, il part à la recherche du coupable accompagné de son autre chien.



C'est une très belle découverte que ce roman qui raconte en douceur la quête de Griz. Au fil des lignes puis des pages, l'autrice nous fait voir notre réalité, ou ce qu'elle pourrait devenir, après un évènement mystérieux ayant stérilisé la quasi totalité du monde.



C. A. Fletcher brosse le portrait de ses personnages d'une telle manière qu'ils vivent dans notre imagination. Elle dépeint une humanité qui fait ce qu'elle peut pour vivre, avec tout ce qu'il peut y avoir de bon ou de mauvais. Loin des archétypes fréquents dans ce genre littéraire, les protagonistes se dessinent tout en nuances.



Truffé de références à notre propre histoire, ce livre emmène le lecteur dans sa propre quête. J'ai été agréablement surprise par ce petit bijou littéraire qui arrive à nous faire ressentir ses émotions fortes sans en faire des tonnes.



Si vous aimez ce genre littéraire, l'Écosse et les émotions que peut vous procurer une belle lecture, alors ce livre est pour vous. J'aurais dû le sortir de ma PAL depuis bien longtemps !
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Un gars et son chien à la fin du monde

Un gars et son chien à la fin du monde est un roman post-apo magnifique, entre roman initiatique et nature writing. C’est un livre terriblement touchant pour celleux qui aiment leur animaux, une belle leçon de vie, une ode d’amour à la nature et un appel à l’émerveillement constant. C.A. Fletcher, pour un premier roman nous offre un petit bijou de beauté au coeur de notre monde en ruines. Coup de coeur.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Stoneheart, Tome 1 : La malédiction de pierre

Belle histoire et belle imagination!
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Un gars et son chien à la fin du monde

Plusieurs années ont passé depuis que la Castration a détruit la majorité des habitants de la Terre. De nos jours, il reste à peine dix mille personnes réparties aux quatre coins du monde. Griz et sa famille vivent sur une île en Écosse. Ils ne croisent jamais personne. Un jour, à son réveil, Griz découvre qu’on lui a volé son chien. Révolté, il décide de partir récupérer son compagnon de vie même s’il doit aller sur la terre ferme, une terre qu’il ne connaît pas.



J’ai adoré ce roman postapocalyptique. L’auteur nous présente un monde où la nature a repris ses droits, où l’être humain est pratiquement inexistant. Dans un récit à la première personne, Griz, s’adresse à son journal. Il y note ses états d’esprit, ses interrogations sur l’Ancien Monde et les événements qui surgissent tout au long de son excursion. J’ai adoré ce jeune homme plein d’espoir, rempli de courage qui ose partir à l’aventure. C’est un livre que j’ai lu très rapidement. J’ai été porté par ce voyage, presque poétique par moment.



Instagram: @encoreunthriller
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Un gars et son chien à la fin du monde

Quand j'étais adolescent, il y a bien longtemps, j'aimais bien le genre "post-apocalypse". A l'époque, c'était Barjavel (Ravage), Robert Merle (Malevil) et aussi Pierre Boulle, avec son astucieuses "Planète des singes". Mais je n'avais pas encore de chien. Depuis ce temps, le genre m'attire moins, même si j'y suis retourné de temps en temps avec l'inévitable "La route" (Mc Carthy) ou bien l'excellent "Le sanctuaire" (Laurine Roux) et encore l'admirable "Mur invisible" (Marlen Haushofer). Et puis j'ai eu des chiens et vécu cet étrange lien qui unit "Maîtres et chiens" (Thomas Mann). Alors, le titre de ce roman m'a tenté et je me suis laissé prendre.

C'est une histoire plus subtile qu'il n'y paraît, dans le décor sauvage et magnifique des îles écossaises. Et puis les amateurs de chiens ne sont pas déçus. Beaucoup de rythme, pas mal de rebondissements, un dénouement plutôt inattendu : bref, un bon moment de lecture.
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