Charly Delwart

Nous avons tendance, souvent, à nous décharger sur l'autre en lui demandant "Qu'est-ce que tu ferais à ma place ?". Mais l'autre ne peut pas répondre, car il n'est pas nous, il n'est pas à notre place, il n'a pas notre vie, notre éducation, nos envies, nos désirs, notre façon de faire et de vivre !

La vraie interrogation est "Que ferais-je à ma place ?"



L'auteur se pose (et nous aussi par la même occasion) 70 questions existentielles (ou pas !) sur sa vie et sur lui-même.

Les questions sont tantôt drôles ou absurdes, tantôt profondes ou philosophiques.



Bref, vous l'aurez compris, ce roman est un véritable OLNI (objet littéraire non identifié) qui entraîne inexorablement le lecteur dans une réflexion intime et personnelle.

Un livre qui nous invite à la réflexion, à nous poser des questions en même temps que l'auteur. Que ferais-je, moi aussi à sa place, pour respecter des dernières volontés, serais-je aussi un lanceur d'alerte ou bien pour quelque chose d'aussi simple que quand est-ce que je deviendrai chauve ou bien est-ce que je ferai un câlin à un arbre ?



Avec une structure cadencée et qui semble tourner comme une mélodie, l'auteur nous embarque dans ses pensées et toutes ses interrogations, de la plus profonde à la plus improbable. Dans ce cheminement, il partage sa réflexion sans jugement fermé et arrêté, comme s'il nous invitait à le suivre et se tenait prêt à nous écouter.



J'ai aimé cette lecture pour l'expérience qu'elle représente. Car c'est un peu comme ça que je l'ai vécue, une expérience littéraire.

Pour moi, ce n’est pas un roman, pas un documentaire non plus… reste un OLNI (objet littéraire non identifié) !?! l’auteur doit être quelque peu hypocondriaque pour se poser certaines de ces questions ?!

c’est parfois drôle, absurde, fin, superficiel ou très profond selon les interrogations retenues mais 70 questions, c’est un peu lassant au final à mon goût

Dans ce tome des aventures de moi-même, Gaspard, 10 ans, tombe amoureux. Mais voilà, il n’a pas envie d’être amoureux et de frayer avec l’autre moitié de l’humanité. Alors que faire ? J’ai beaucoup aimé la façon dont est traitée l’histoire, le style est très fluide, et les croquis complètent agréablement le texte. Gaspard raconte son histoire de son point de vue, qui peut à la fois se lire en tant qu’enfant ou adulte. En tant qu’adulte, j’ai trouvé certaines réflexions sont assez cocasses, auxquelles je pense qu’un enfant adhérerait pleinement, tout en percevant l’ironie sous-jacente. Le livre n’est pas très long, ce qui permet de l’achever un quelques soirs. Que ce soit du côté du style, de la forme et de l’intrigue, ce roman est un petit bijou. Il permettra aux jeunes lecteurs de prendre un peu de recul sur leurs histoires de cœur et aux adultes de se remémorer ces moments-là avec une belle touche d’humour.

Masse critique jeunesse est une source de sourire, une virgule bienveillante nous faisant revenir vers un monde lointain et si proche, celle vécue il y a pour certain dans une autre vie, pour d'autre encore présente au fond d'eux, celle de l'enfance, j'aime m'y inviter en m'y inscrivant en choisissant un de ces livres et attendre ce mail salvateur m'annonçant la réception ou non de celui-ci. Les aventures de moi-même : Journal du grand Grand Amour se retrouve dans ma boite aux lettres, la machine à remonter dans le temps à travers de ce livre va m'emporter vers les premiers émois amoureux, ceux de ce jeune garçon de dix ans, Gaspard, dans sa dernière année scolaire du primaire. Charly Delwart aidé par les illustrations de Ronan Badel, avec ce premier volet du cycle Les aventures de moi-même : Journal de ma fugue, continent leurs collaborations avec un second volet, Les aventures de moi-même : Journal du grand Grand Amour.



C'est amusant pour un adulte de replonger dans la période de l'apprentissage de l'amour par l'intermédiaire d'un livre jeunesse où l'auteur Charly Delwart dessine de ces mots ce moment magique et inattendu pour son jeune personnage de 10 ans, illustré avec beaucoup d'humeur par Ronan Badel, ce mélange est vraiment une belle alchimie pour cette jeunesse littéraire. Charly Delwart séduit par cette écriture, claire, simple, amusante, naïve et croustillante pour ce jeune public. Ce jeune garçon est touchant par ce coup foutre qui le foudroie sans raison, le laissant dans l'expectative et œuvrant tout le long du livre à trouver une solution avec ces listes qu'il invente, comme celle que l'on peut lire dans le quatrième de couverture.



Comme un journal intime, chaque chapitre, débute par un jour de la semaine où Gaspard raconte ce qui lui arrive dans la journée, avec les sentiments qui le dépassent et ces réflexions maladroites et amusantes qui le traversent, sans oublier sa vie de famille et celle de l'école avec ces camarades. Qui n'a pas été pris dans l'engrenage d'un coup cœur pour une fille comme Gaspard, avec la nouvelle élève Julia, le jeune garçon demandera de l'aide à ces camarades, ces parents, sa sœur et aussi à son chien Zut, sans oublier toutes ses stratégies ubuesques qu'un garçon peut imaginer.



C'est un moment divertissant, un bon livre jeunesse pour faire découvrir l'amour avec justesse et humour pour un public en apprentissage amoureux.

Grâce à masse critique, j'ai pu apprécier ce livre. C'est une question intemporelle, que tous les enfants, ou moins jeunes, se posent un jour ou l'autre. Qu'est-ce qu'être amoureux ? Suis-je amoureux ? Est-ce que je veux être amoureux ? Toutes ces questions trottent dans la tête du héros narrateur de l'histoire. Une nouvelle camarade est arrivée dans la classe, et voilà que le garçon n'a plus les mêmes centres d'intérêt.

Ce qui est très chouette aussi dans ce livre, ce sont les illustrations et petits compléments dessinés pour donner une touche d'humour.

Ce livre est à mettre entre toutes les mains, et devrait plaire à tous les enfants qui commencent à se demander comment ça se passe quand on est amoureux.

Un album cartonné au format à l'italienne dans lequel on retrouve cinq copains aux formes bizarres et colorées. Ils rentrent chacun leur tour dans une danse aussi bizarre que mystérieuse. Au lecteur donc de deviner.

Un ouvrage qui devrait plaire aux jeunes lecteurs mais qui manque, pour moi, d'originalité.
Lien : http://boumabib.fr

"Le livre le plus efficace du Monde pour s'endormir" comme le promet la quatrième de couverture !



Le dernier né de Marcel & Joachim que nous aimons beaucoup à la maison n'a pas menti !



Livre doux écrit par Charly Delwart après avoir essayé en vain d'endormir son enfant, et ilustre à l'aquarelle avec talent par Marguerite Courtieu.

L'histoire montre à l'enfant à quel point tout le monde dort... de quoi le convaincre de se laisser aller à dormir à son tour.



Ce livre est devenu depuis quelques mois un allié du coucher que nous lisons tous les soirs et que ma fill connait par coeur ainsi c'est elle qui raconte maintenant 😅!



Redoutablement efficace, et pour couronner le tout, le doudou et la veilleuse sont comme le siens donc elle est convaincue que la petite fille du livre c'est elle😁.

Court album cartonné totalement adapté à l'âge de ma petite fille... 16 mois, qui adore jouer à coucou me voilà après avoir caché ses yeux ou s'être dissimulée derrière le fauteuil....

5 amis, amis comme les 5 doigts de la main se promènent : un chien, un chat, un lapin, une vache et un canard.

Un à un, ils disparaissent derrière la page tournée. Les pages vont croissant pour cacher l'animal qui est parti.

On les retouve à la fin, ensemble et joyeux.

dessin simple et coloré, gai et attractif.

Texte simple à la graphie qui incite au jeu expressif.

Cette œuvre est une biographie originale où l’auteur parvient de façon originale, au travers des chiffres et des graphiques, à se présenter à nous. Elle reprend des sujets très variés, comme par exemple, au hasard, « nombre de fois où on m’a pris pour », « superficie de pizza ingérée », « photographies prises sur un an », « nombre d’insecte qui m’ont piqué/que j’ai écrasé »,… et tant d’autres encore… Les thèmes recouvrent le comportement civique, le sport, la famille, etc… Pour le comptage, l’auteur s’est basé sur ses souvenirs et sur les statistiques de la moyenne de la population.



Comme pour toute chose, une personne ou une vie ne peut pas se peser à de simples données chiffrées. C’est l’envahissement des big datas dans nos sociétés qui a donné l’idée à l’auteur de la réaliser. Et ce clin d’oeil s’accompagne d’ailleurs de textes intéressants.



Je m’y suis évidemment un peu projetée, ce qui n’a pas donné pas grand-chose de bien reluisant à première vue. Et certains graphiques interpellent la réflexion, surtout sur l’évolution au cours de la vie.



C’est agréable à lire et drôle. Les graphiques sont esthétiques. Je n’ai ressenti d’ennui à aucun moment.

Je suis partagée quand à mon avis sur cet album. Il aborde bien sûr le thème du coucher comme le laisse entendre le titre et consiste en une énumération de toutes les choses/personnes qui dorment déjà à l'enfant qui ne veut pas. On retrouve une situation quotidienne et des mots qui résonneront avec un certain humour chez les adultes mais pas sûr que les tout-petits à qui semblent s'adresser l'histoire les comprennent (d'où mon bémol).

Quand aux illustrations, j'aime bien cette mise en page très sobre qui porte l'attention du lecteur sur un élément du texte.
Lien : http://boumabib.fr

A quarante-quatre ans, armé de son boulier compteur, Charly Delwart prend la maxime socratique au pied de la lettre. Compilant des centaines de statistiques personnelles, l'écrivain belge se déchiffre pour prendre sa mesure et met en perspective ses données. Objectivant l'autoportrait d'un homme urbain et européen dans son jus (empreinte carbone moyenne, nombre de spermatozoïdes produits, nuits passées en faisant chambre à part), ce bilan intime et original toise dans un pied de nez les dieux du big data.

Charly Delwart dit qu'il s'est toujours posé des questions et ces questions tournent autour du sens de la vie : "Ai-je fait les bons choix ? Quels autres sont possibles ? Suis-je la version adulte de qui j'étais plus jeune ? Ai-je atteint une forme de sérénité ? Si oui, est-ce par hasard ? Pour connaître le monde, faut-il barouder aux quatre coins ou rester au même endroit comme le suggère Alan Moore? Ne ferais-je jamais du surf ? Tout serait-il physiologique ? Le jour où tout s'arrêtera, faut-il le préparer ou être le plus surpris possible (être en plein milieu de vivre) ?"



Pour trouver les réponses à certaines de ses questions, à vingt ans, Charly Delwart organisait auprès de ses proches des référendums dont il était le sujet. Puis il a découvert les statistiques : "Il y a sur la terre 400 000 lions pour 60 millions de chats domestiques". Si les chiffres donnent une vision claire de ce que devient le monde, peuvent-ils permettre de dire qui est objectivement Charly Delwart ?



Des graphiques en noir et blanc (conçus par Alice Clair) présentent des aspects de la vie de Charly Delwart. Ils sont classés par thématiques et accompagnés de textes explicatifs qui développent le sujet. C'est parfois anecdotique, souvent drôle mais même quand cela semble léger cela m'a donné à réfléchir sur ma propre vie. C'est cela que j'apprécie dans les récits autobiographiques : quand, en parlant de lui, l'auteur dit sur les autres.

J'ai trouvé cette lecture plaisante. J'aime aussi que ce livre, par les graphiques qui l'illustrent, soit un objet inattendu, ait un côté performance artistique.


Lien : http://monbiblioblog.revolub..

L’arrivée de la quarantaine bouscule le héros du nouveau roman de l’écrivain belge. Burlesque.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

La quarantaine proche, Thomas se projette dans une version différente de lui-même. Boulot, amours et aspirations, il est amené à poser un bilan : qu'a-t-il connu jusqu'ici ? Comment vivre mieux ? Jusqu'où suivre ses rêves? Il aspire à autre chose, à un ailleurs rempli de félicité, de nouveautés. Au demeurant, élargir son horizon. Partant du postulat qu'on se révèle par rapport à nos premières questions, un événement, notre rapport au monde, l’auteur décode avec humour les tracas qu’on se crée en se disputant avec le quotidien, en ne s’acceptant pas tel qu’on est et ce qu’on fait. Un roman qui est aussi un récit philosophique ou une parabole …

Avec « Le Grand Lézard », Charly Delwart nous offre une comédie existentielle souriante, drôle et pénétrante à la fois.
Lien : https://www.lesoir.be/364172..

Cette Databiographie est un concept original et drôle d'un auteur que je ne connaissais pas, qui décide de mesurer tous les aspects de sa vie personnelle pour les représenter en graphiques. Le livre se lit comme un rapport analytique illustré une page sur deux. Cette forme originale sert de prétexte à l'auteur pour rassembler ses notes et pensées personnelles. On est dans le "quantified myself", mais sans capteurs hight tech car on imagine que les chiffres avancés n'ont sans doute qu'été reccueillis a posteriori dans une forme d'analyse réflexive sur les éléments saillants de la vie de l'auteur.

Les pensées et les choix des illustrations sont livrés avec humour et autodérision. Les données et graphiques laissant un temps croire que l'on va avoir à faire à une étude scientifique des plus sérieuses sont détournés avec ironie.

Une lecture rapide et plaisir qui donne envie au lecteur de se comparer à l'auteur et qui engage malgré tout à une belle réflexion.



Mars 2021

Merci Charly Delwart pour cette autobiographie hors du commun! Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une vente de seconde main, et ai été directement happée par les statistiques farfelues choisies par l'auteur pour se définir. C'est drôle et ça fait réfléchir sur ce que l'on mettrait soi-même en avant en écrivant une databiographie.

Il est question de passer le cap de la quarantaine pour Thomas, scénariste parisien, bien installé dans la vie : marié avec une avocate, ils ont deux enfants. Tout semble harmonieux… mais Thomas est en pleine rétrospection et le mal être se fait sentir : manque d’inspiration, ses projets professionnels sont confus, sans succès, sa femme moins amoureuse ; il a de l’angoisse et un besoin urgent de liberté… Il se perd notamment auprès de deux rencontres… pour finalement se dire que sa vraie vie n’est pas si mal ! C’est alors qu’il propose à sa petite famille l’évasion, mais sont-ils prêts à le suivre dans ce projet assez brutal et bancal…



Le texte est bien écrit ! Il y a des petites phrases subtiles et drôles ! Je me suis toutefois accrochée pour aller jusqu’au bout et je n’ai pas été touchée par les tracas futiles... selon moi... de ce jeune bobo…



Je pense que l’auteur a souhaité aborder le cap de la quarantaine… avec les questions très actuelles : « réussir sa vie » ou « réussir dans la vie" ?

Un savoureux roman de Charly Delwart sur une névrose jouissive de changement.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..