Charly Delwart

L’arrivée de la quarantaine bouscule le héros du nouveau roman de l’écrivain belge. Burlesque.
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Avec « Le Grand Lézard », Charly Delwart nous offre une comédie existentielle souriante, drôle et pénétrante à la fois.
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Masse critique jeunesse est une source de sourire, une virgule bienveillante nous faisant revenir vers un monde lointain et si proche, celle vécue il y a pour certain dans une autre vie, pour d'autre encore présente au fond d'eux, celle de l'enfance, j'aime m'y inviter en m'y inscrivant en choisissant un de ces livres et attendre ce mail salvateur m'annonçant la réception ou non de celui-ci. Les aventures de moi-même : Journal du grand Grand Amour se retrouve dans ma boite aux lettres, la machine à remonter dans le temps à travers de ce livre va m'emporter vers les premiers émois amoureux, ceux de ce jeune garçon de dix ans, Gaspard, dans sa dernière année scolaire du primaire. Charly Delwart aidé par les illustrations de Ronan Badel, avec ce premier volet du cycle Les aventures de moi-même : Journal de ma fugue, continent leurs collaborations avec un second volet, Les aventures de moi-même : Journal du grand Grand Amour.



C'est amusant pour un adulte de replonger dans la période de l'apprentissage de l'amour par l'intermédiaire d'un livre jeunesse où l'auteur Charly Delwart dessine de ces mots ce moment magique et inattendu pour son jeune personnage de 10 ans, illustré avec beaucoup d'humeur par Ronan Badel, ce mélange est vraiment une belle alchimie pour cette jeunesse littéraire. Charly Delwart séduit par cette écriture, claire, simple, amusante, naïve et croustillante pour ce jeune public. Ce jeune garçon est touchant par ce coup foutre qui le foudroie sans raison, le laissant dans l'expectative et œuvrant tout le long du livre à trouver une solution avec ces listes qu'il invente, comme celle que l'on peut lire dans le quatrième de couverture.



Comme un journal intime, chaque chapitre, débute par un jour de la semaine où Gaspard raconte ce qui lui arrive dans la journée, avec les sentiments qui le dépassent et ces réflexions maladroites et amusantes qui le traversent, sans oublier sa vie de famille et celle de l'école avec ces camarades. Qui n'a pas été pris dans l'engrenage d'un coup cœur pour une fille comme Gaspard, avec la nouvelle élève Julia, le jeune garçon demandera de l'aide à ces camarades, ces parents, sa sœur et aussi à son chien Zut, sans oublier toutes ses stratégies ubuesques qu'un garçon peut imaginer.



C'est un moment divertissant, un bon livre jeunesse pour faire découvrir l'amour avec justesse et humour pour un public en apprentissage amoureux.

Grâce à masse critique, j'ai pu apprécier ce livre. C'est une question intemporelle, que tous les enfants, ou moins jeunes, se posent un jour ou l'autre. Qu'est-ce qu'être amoureux ? Suis-je amoureux ? Est-ce que je veux être amoureux ? Toutes ces questions trottent dans la tête du héros narrateur de l'histoire. Une nouvelle camarade est arrivée dans la classe, et voilà que le garçon n'a plus les mêmes centres d'intérêt.

Ce qui est très chouette aussi dans ce livre, ce sont les illustrations et petits compléments dessinés pour donner une touche d'humour.

Ce livre est à mettre entre toutes les mains, et devrait plaire à tous les enfants qui commencent à se demander comment ça se passe quand on est amoureux.

Dans ce tome des aventures de moi-même, Gaspard, 10 ans, tombe amoureux. Mais voilà, il n’a pas envie d’être amoureux et de frayer avec l’autre moitié de l’humanité. Alors que faire ? J’ai beaucoup aimé la façon dont est traitée l’histoire, le style est très fluide, et les croquis complètent agréablement le texte. Gaspard raconte son histoire de son point de vue, qui peut à la fois se lire en tant qu’enfant ou adulte. En tant qu’adulte, j’ai trouvé certaines réflexions sont assez cocasses, auxquelles je pense qu’un enfant adhérerait pleinement, tout en percevant l’ironie sous-jacente. Le livre n’est pas très long, ce qui permet de l’achever un quelques soirs. Que ce soit du côté du style, de la forme et de l’intrigue, ce roman est un petit bijou. Il permettra aux jeunes lecteurs de prendre un peu de recul sur leurs histoires de cœur et aux adultes de se remémorer ces moments-là avec une belle touche d’humour.

Quand je vois une couverture verte, je ne peux pas m’en empêcher, je suis déjà séduite par la thématique écologique. J’ai donc foncé les yeux fermés sur ce petit roman illustré et le ton de ce journal, drôle et décalé, m’a immédiatement plu !



Comme chaque samedi, Gaspard, 10 ans, rejoint ses copains Nils et Arto, sur le terrain vague, pour jouer au foot. Mais là, ils découvrent qu’un projet de construction de supermarché est en cours.



Cette menace est un coup dur parce que depuis leur naissance, dans ce terrain vague, ils ont construit une super cabane, d’incroyables parcours à vélo et y ont partagé de mémorables parties de foot ! Ils ne peuvent quand même pas balayer de précieux souvenirs pour un supermarché !



Et tout ce béton, ce n’est pas bon pour la planète ! Mais comment faire entendre sa voix quand on n’a que 10 ans ? Une manif, un sitting, une grève de la faim ? Qu’est-ce qu’on écrit sur les pancartes ? On prévient l’Élysée ? Le discours, c’est obligatoire ?



J’ai beaucoup aimé ce court journal, touchant, drôle et un brin ludique. Vous avez maintenant le mode d’emploi pour une manif’. Les enfants se montrent très engagés autour d’une noble cause, qui fédère leur entourage et il y a de nombreuses références qui permettent d’engager la discussion avec son enfant. Comme quoi, même à 10 ans, on peut arriver à défendre ses idées et à préserver son environnement !



Dans la même collection, vous trouverez « Journal de ma fugue » et « Journal du Grand Amour ».
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Un album cartonné au format à l'italienne dans lequel on retrouve cinq copains aux formes bizarres et colorées. Ils rentrent chacun leur tour dans une danse aussi bizarre que mystérieuse. Au lecteur donc de deviner.

Un ouvrage qui devrait plaire aux jeunes lecteurs mais qui manque, pour moi, d'originalité.
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Court album cartonné totalement adapté à l'âge de ma petite fille... 16 mois, qui adore jouer à coucou me voilà après avoir caché ses yeux ou s'être dissimulée derrière le fauteuil....

5 amis, amis comme les 5 doigts de la main se promènent : un chien, un chat, un lapin, une vache et un canard.

Un à un, ils disparaissent derrière la page tournée. Les pages vont croissant pour cacher l'animal qui est parti.

On les retouve à la fin, ensemble et joyeux.

dessin simple et coloré, gai et attractif.

Texte simple à la graphie qui incite au jeu expressif.

C’est très drôle et interpellant.
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Charly Delwart déploie ainsi, avec un humour, un sens de l'absurde et de la cocasserie [et] en montrant ses tâtonnements, il donne envie de prolonger l'exercice, de se confronter aux mêmes questions avec nos réponses propres.
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Voici un livre atypique, hors du commun, comme Charly Delwart nous en a déjà proposé, en particulier avec « Databiographie » qui était une biographie chiffrée, ici on se retrouve avec une forme de biographie en questions.



Avec « Que ferais-je à ma place ? », Charly Delwart invente un nouveau genre, la littérature-jeu. Au travers de 70 questions format QCM, il sonde des situations jugées « existentielles ». Des questions plus ou moins déjantées et, par voie de conséquence, plus ou moins pertinentes. Certaines sont légères et d'autres beaucoup plus profondes, quasi métaphysiques. Sont ainsi abordées des réalités aussi diverses que l'enfantement, se couper les ongles dans le métro, la dictature des émojis face aux mots, les addictions, la fête de Kippour et la notion du pardon, le taï-chi, le surf, la survie mentale, etc.



Les thèmes abordés sont d'actualité, peuvent interroger et interpeler le plus grand nombre. Ils sont tous traités avec beaucoup d'esprit et d'humour.

C'est le type de livre à conserver sur une table basse et dans lequel on prend plaisir à picorer de temps en temps quelques pensées philosophiques et amusantes, qui peuvent être un point de départ à davantage de réflexion et de questionnement auprès de chacun.



On remarquera que la mort est très présente dans ces pages, que ce soit celle du père claustrophobe qui fait la demande à son fils de ne pas être enterré, les morts absurdes comme les selficides, le memento mori et les coachs en mortalité, la dernière phrase avant de mourir, la vasectomie qui est une forme de petite mort, etc. On imagine donc Charly Delwart comme un angoissé permanent, hypocondriaque, pour avoir imaginé pareil livre dans lequel l'humour omniprésent sert d'antidote. On se surprend en effet à rire à de multiples reprises. Mais aussi à s'interroger sur sa propre vie, par exemple quand Charly Delwart propose de résumer son existence en huit mots-clés ou quand il imagine un parc d'attraction inspiré par sa personnalité. Amusant et original !



- Lu dans le cadre de l'opération Masse Littéraire de Septembre 2023, merci aux équipes Babelio -

Pour moi, ce n’est pas un roman, pas un documentaire non plus… reste un OLNI (objet littéraire non identifié) !?! l’auteur doit être quelque peu hypocondriaque pour se poser certaines de ces questions ?!

c’est parfois drôle, absurde, fin, superficiel ou très profond selon les interrogations retenues mais 70 questions, c’est un peu lassant au final à mon goût

Que ferais-je à ma place m'a fait sourire, réfléchir, me poser des questions sur un mode léger. Ce livre est peu conventionnel. Il surprend par le thème et le mode d'écriture. Il étonne de prime abord et si on rentre dans le mode de pensée de l'auteur, on a envie de connaître la suite. J'ai aimé

Au travers de questions souvent anodines, Charlie Delwart se demande et si ? Et qu'ai-je fait, qu'aurais-je pu faire autrement ? Est-ce où était-ce le bon choix, quel est le sens de tout ça ? Et la mort, ça arrive quand ?

Souvent drôle mais parfois répétitif, l’exercice est amusant mais tend à surfer sur la blague en restant en surface
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Titre prometteur: va-t-on me parler des options importantes de la vie, vais-je lire une réflexion philosophique sur la société, l'auteur va-t-il m'ouvrir les yeux sur certains choix cruciaux que je n'ai pas su faire ? Que nenni !

A part quelques chapitres, je n'ai trouvé qu'une succession de réflexions anodines, de lamentations personnelles, de questionnements ridicules. (Le fait de ne pas refermer le tube de dentifrice est-il un symbole de liberté ?)

J'ai craqué au milieu et refermé le livre.

Un livre très étonnant, à la fois par son contenu mi- philosophique, mi- humoristique, et par sa construction évoquant certains QCM de magazines.

L'auteur s'interroge sur tout et rien, au fil de ses pensées, mais le plus intéressant pour moi réside dans les 4 propositions qu'il place en face : c'est plein de surprise, parfois profond, souvent improbable, désopilant.

Je ne me suis pas sentie concernée par tous les questionnements, mais j'ai aimé l'humour, le ton décalé, et l'imagination fantaisiste de l'auteur.

Un jeu qui prouve que chacun de nos pas en avant est la réponse unique et personnelle à un choix, et que des réponses il en existe une immense variété, pour peu que l'on sorte du troupeau ou du carcan des conventions !

Nous avons tendance, souvent, à nous décharger sur l'autre en lui demandant "Qu'est-ce que tu ferais à ma place ?". Mais l'autre ne peut pas répondre, car il n'est pas nous, il n'est pas à notre place, il n'a pas notre vie, notre éducation, nos envies, nos désirs, notre façon de faire et de vivre !

La vraie interrogation est "Que ferais-je à ma place ?"



L'auteur se pose (et nous aussi par la même occasion) 70 questions existentielles (ou pas !) sur sa vie et sur lui-même.

Les questions sont tantôt drôles ou absurdes, tantôt profondes ou philosophiques.



Bref, vous l'aurez compris, ce roman est un véritable OLNI (objet littéraire non identifié) qui entraîne inexorablement le lecteur dans une réflexion intime et personnelle.

C'est un livre qui se lit très rapidement.



Récit autobiographique, tranches de vie, sous forme de questions à choix multiples, certains sérieux d'autres incongrus.



Roman très atypique.



L'auteur passe de questions existentielles à des questions anodines, absurdes ou philosophiques (toutes ses questions qui nous passent par la tête quotidiennement et sur lesquelles on ne s'attarde pas) le tout traité avec humour.



C'est un livre à picorer.



Ce roman m'a plu mais sera vite oublié.

Je découvre ce monsieur par ce livre. Je trouvais le titre intriguant. Lorsque je l'ai feuilleté, j'ai rigolé. Je n'ai pu m'empêcher de le lire en entier et je ne fus pas déçue. Dans ce roman, l'auteur se pose des questions diverses et variées. Sur une page, à la question posée est proposée quatre réponses. Parmi celles-ci, vous trouverez des réponses aussi bien réaliste que complètement folle. Je vous laisse les découvrir afin de ne pas gâcher l'effet de surprise et surtout l'humour.



Au fil des pages, on découvre un homme très anxieux. Pour preuve, suite à une des questions, il écrit un texte imaginant notamment une attraction qui permettrait au public de se mettre dans la peau d'une personne victime d'une attaque de panique. J'ai jubilé tant c'est bien décrit. Comme vous vous en doutez, l'auteur a une imagination débordante.



Néanmoins, sous cet air plein d'humour, il pose de véritables questions. Il en exagère juste les réponses parfois en ce basant sur des cultures du monde entier. Je pense à l'Inde ou les Philippines. Il s''agit de choses complètement barrées pour nous mais normal pour ces pays. On apprend donc beaucoup en s'amusant. Il aborde beaucoup de sujets de société toujours avec cette exagération. avec recul, on se dit qu'il n'a pas tort.



En bref, j'ai passé un excellent moment avec Carly Delwart qui m'aura fait rire tout en m'apprenant des choses. Je me suis sentie aussi proche de cet homme anxieux étant moi-même de nature anxieuse.
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Cette lecture n'est pas habituelle pour moi, ce n'est pas un roman classique, avec plusieurs personnes qui vivent une histoire, c'est plutôt une pensée sur soi-même et comment on peut réagir suivant les aléas de la vie.

C'est un ovni me laisse perplexe, tout en ayant une écriture fluide et sans complexe.

Je ne le garderai pas en mémoire, mais suis ravie d'être allée jusqu'au bout pour sortir de mes sentiers battus.