AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Chevy Stevens (151)


Vous avez dû tomber sur un de ces bouquins qui prétendent qu'on crée notre propre destin et que nos actes sont uniquement la manifestation de nos croyances. Il faudrait se balader à longueur de temps avec une bulle pleine de pensées joyeuses au-dessus de la tête pour nager dans le bonheur et la félicité. Désolée, mais je n'y crois pas. Vous pouvez vous forcer tant que vous voulez à être heureux, une merde peut vous tomber sur le coin de la gueule à n'importe quel moment. Non seulement elle vous tombe sur le coin de la gueule, mais elle vous écrase pour avoir été assez con de croire au bonheur et à la félicité.
Commenter  J’apprécie          250
Après avoir respiré la fumée du poêle et l'odeur des rondins de cèdre pendant des mois, la première bouffée d'air frais a été extraordinaire. Un mélange de sapins chauffés par le soleil et de fleurs sauvages. Pour un peu, je me serais jetée par terre pour manger la mousse.
Commenter  J’apprécie          230
A trente-quatre ans, j'avais passé la moitié de ma vie derrière les barreaux pour un crime dont j'étais innocente.
Pas le genre de truc qu'on oublie facilement.
Commenter  J’apprécie          222
Je crois, au contraire que certaines personnes sont tellement cassées, qu'elles ne se reconstruiront jamais entièrement.
Commenter  J’apprécie          200
J'ai fait pas mal de trucs dans cet endroit maudit. Des trucs que je n'avais pas envie de faire, des trucs que je ne me serais jamais crue capable de faire.
Mais cette fois-là, je crois que j'ai battu tous les records. Chaque fois que je me pose la question de savoir comment j'ai pu devenir le zombie que je suis aujourd'hui, je repense invariablement à ce moment.
A cet instant où j'ai ouvert au diable la porte de mon âme. p.58
Commenter  J’apprécie          190
" [Ils] prétendaient pouvoir m'aider. Et c'est vrai que je me suis vraiment sentie mieux lors de la première retraite chez eux. Les gens étaient d'une telle gentillesse... Ils multipliaient les compliments, j'avais l'impression d'être quelqu'un. Et ils m'écoutaient, comme si mon opinion comptait réellement."
[Elle] décrivait très bien les offensives de charme dont sont capables certains groupes, voire certains vendeurs. Ils évaluent vos besoins et vous confortent dans votre position à grands coups de compliments et d'encouragements. L'essentiel est de vous rassurer sur vous-même, ce qui a pour effet de vous les rendre sympathiques.
[... le gourou] nous recommandait toujours d'afficher la plus grande gentillesse avec les nouveaux membres, de façon à leur montrer à quel point nous étions heureux ensemble.
(p. 67)
Commenter  J’apprécie          150
Je devrais peut-être placarder des affiches « Avis de recherche intérieure ». Le visage souriant qui me regardait était celui de la femme que j’étais avant. Ce n’était plus le mien .
Commenter  J’apprécie          140
Ensuite, j'ai repensé à ce que vous m'aviez dit, qu'il fallait connaître son passé, et j'ai brusquement compris que je ne serais jamais capable de me construire un véritable avenir, faute de connaître mon véritable passé. Ça revient à bâtir une maison sans fondations; elle tiendra un moment, mais elle finira immanquablement par s'écrouler.
Commenter  J’apprécie          130
- Les prédateurs dans son genre s'en tirent précisément parce que les gens [leurs victimes] ont peur de parler, d'être humiliés, de voir leur parole remise en cause.
(p. 161)
Commenter  J’apprécie          130
Je m'en voulais horriblement de tenir compte de l'opinion d'un déséquilibré. Mais, si quelqu'un vous affirme à tout bout de champ que le ciel est vert, vous finissez par vous demander si ce n'est pas vous qui êtes fou de croire qu'il est bleu. (p. 93)
Commenter  J’apprécie          130
Il était interdit de pénétrer dans une autre cellule que la sienne, et tout contact physique avec une autre détenue était proscrit. Au début, je me fichais bien d'une telle mesure, je n'aurais touché quelqu'un d'autre pour rien au monde. Il m'a fallu des années pour comprendre à quel point l'absence de contact physique est insupportable. (p. 30-31)
Commenter  J’apprécie          120
Ensuite, elle s'est mise à boire et je la voyais rarement sans un verre de vodka. Curieusement, je peux compter sur les doigts d'une main les rares fois où je l'ai vue vraiment ivre. Le plus souvent, elle n'était "pas très nette". Maman est encore une belle femme, mais je la compare souvent à un tableau dont les couleurs se seraient mélangées.
Commenter  J’apprécie          120
Toute cette merde finira par me rendre cinglée. Il faut absolument que vous trouviez le type qui a voulu me kidnapper l’autre jour, Gary. À force de me triturer la tête dans tous les sens, j’en arrive à soupçonner tout le monde.
Commenter  J’apprécie          120
Je suis certaine que maman ne voulait aucun mal à ma chienne. Si je l'accusais de l'avoir maltraitée, elle tomberait des nues. Elle n'aura jamais levé la main sur elle, mais elle ne lui aura prodigué aucun amour non plus, ce qui est aussi grave. Maman n'a jamais compris que le manque d'affection était une forme de maltraitance. (p. 184)
Commenter  J’apprécie          120
Les gens passent leur temps à faire souffrir ceux qu'ils aiment. La nature humaine possède des ressources de malfaisance inépuisables.
Commenter  J’apprécie          110
Je me souviens d’un chien en particulier, Bubbles. Un horrible bâtard atteint de pelade qui attendait en fourrière depuis une éternité. Il suffisait qu’un inconnu pointe le bout du nez pour qu’il se pavane. Il n’avait jamais perdu espoir. J’ai failli le ramener chez moi, mais je vivais en appartement à l’époque. En fin de compte, j’ai arrêté les vacations à la fourrière faute de temps, et je n’ai jamais su si quelqu’un l’avait adopté. Ma situation m’a fait repenser à Bubbles. Comme lui, j’attendais bêtement que quelqu’un vienne me chercher. J’espère sincèrement qu’on a piqué cette pauvre bête avant qu’elle comprenne que personne ne viendrait jamais la sauver.
Commenter  J’apprécie          100
La perte d'un proche s'accompagne de tout ce qui n'existera jamais. (p. 273)
Commenter  J’apprécie          100
Vous savez, Nadine, que, depuis toutes ces années, je m'interrogeais : fallait-il tenter de retrouver ma mère biologique ? Eh bien, j'ai fini par me décider. J'avais envie de vous prouver que j'avais grandi, que j'étais stable et équilibrée.
Commenter  J’apprécie          100
Tout son visage parut brusquement se fissurer, prendre une nouvelle apparence. Celle du véritable Andrew. De l'homme que personne ne voyait à part moi.
Commenter  J’apprécie          90
Tonie, ma chérie, tu n'as rien compris. Ce n'est pas la mort qui est pénible. C'est la vie.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chevy Stevens Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz plein d'étoiles (titres en littérature)

Quel écrivain, auteur de "Croc-Blanc", publie, en 1915, un roman fantastique intitulé "Le vagabond des étoiles" ?

Jack London
Romain Gary
Ernest Hemingway

10 questions
107 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}