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Citations de Chloé Boffy (14)


Good Luck Mister Chance par Yaël-July NAHON
"Je plonge ma main dans sa poitrine, j’arrache la pomme d’Adam de mes dents avides de mort, un geyser de sang nous éclabousse alors que l’on tournoie dans les airs, corps à corps violent, puis nous retombons. Sagramor l’Impétueux, chevalier de la table ronde gît à mes pieds. Je n’en tire aucune gloire, aucun mérite. Il est tombé dans le piège tendu par le seigneur Symetrius, dépassé par le nombre d’assaillants et malgré son épée rougeoyante, la fin de Sagramor était écrite. A la vue de ce corps inerte, la lassitude s’abat sur moi, déjà."
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Extrait Le Baiser de Mélissa Restous
Il était là, dominant la populace massée à ses pieds ensanglantés, les avant-bras cloués sur une planche de bois, coiffé d’une couronne d’épines. Sa poitrine se soulevait de façon irrégulière quand il cherchait à respirer. Contrairement à ce que l’on pensait, on mourait d’étouffement lorsque l’on était crucifié. Une mort lente et pénible qui achèverait de nous rendre célèbres, Jésus et moi. Je m’approchai pour me délecter de sa souffrance. Je faisais partie des douze hommes qui avaient bu ses paroles, mais je n’avais jamais cru à ce qu’il disait. Cependant, je devais reconnaître qu’il avait une présence qui ne laissait personne indifférent et cela m’avait donné envie de préparer une nouvelle expérience. Pour voir comment la mort d’un seul homme pouvait influencer la vie de tous les autres. C’était pour cela que je l’avais trahi. Les trente pièces ne m’intéressaient pas. Je voulais voir la foule se réjouir de la douleur d’un supplicié. Voir le supplicié transcendé par la foule qui se réjouissait de sa douleur…
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« Légère, gracile, elle ressemblait à une poupée de boîte à musique. Elle tournoyait au milieu des flocons, heureuse d’être dans la lumière, heureuse d’être admirée et adulée comme autrefois. »
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𝙰̀ 𝚌𝚎𝚜 𝚖𝚘𝚝𝚜, 𝚜𝚊 𝚟𝚘𝚒𝚡 𝚜𝚎 𝚋𝚛𝚒𝚜𝚎 𝚎𝚝 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚏𝚘𝚗𝚍 𝚎𝚗 𝚕𝚊𝚛𝚖𝚎𝚜.

— 𝙴𝚡𝚌𝚞𝚜𝚎𝚣-𝚖𝚘𝚒, 𝚋𝚊𝚏𝚘𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎-𝚝-𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚞𝚡 𝚜𝚊𝚗𝚐𝚕𝚘𝚝𝚜.

𝚂𝚊 𝚟𝚘𝚒𝚜𝚒𝚗𝚎 𝚍𝚎 𝚍𝚛𝚘𝚒𝚝𝚎 𝚕𝚞𝚒 𝚝𝚎𝚗𝚍 𝚞𝚗 𝚙𝚊𝚚𝚞𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝙺𝚕𝚎𝚎𝚗𝚎𝚡. 𝙻’𝚊𝚜𝚜𝚒𝚜𝚝𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚐𝚊𝚛𝚍𝚎 𝚕𝚎 𝚜𝚒𝚕𝚎𝚗𝚌𝚎, 𝚕𝚊𝚒𝚜𝚜𝚊𝚗𝚝 𝚊̀ 𝙹𝚘𝚜𝚒𝚊𝚗𝚎 𝚕𝚎 𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜 𝚍𝚎 𝚜𝚎 𝚖𝚊𝚒̂𝚝𝚛𝚒𝚜𝚎𝚛. 𝙲𝚎𝚕𝚕𝚎-𝚌𝚒 𝚜𝚎̀𝚌𝚑𝚎 𝚜𝚎𝚜 𝚢𝚎𝚞𝚡 𝚎𝚝 𝚛𝚘𝚞𝚕𝚎 𝚕𝚎 𝚖𝚘𝚞𝚌𝚑𝚘𝚒𝚛 𝚎𝚗 𝚞𝚗𝚎 𝚋𝚘𝚞𝚕𝚎 𝚚𝚞’𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚝𝚛𝚒𝚙𝚘𝚝𝚎 𝚗𝚎𝚛𝚟𝚎𝚞𝚜𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝.

— 𝙰𝚞 𝚍𝚎́𝚋𝚞𝚝, 𝚖𝚎𝚜 𝚎𝚗𝚏𝚊𝚗𝚝𝚜 𝚟𝚎𝚗𝚊𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚖𝚎 𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚝 𝚜𝚎 𝚛𝚎𝚕𝚊𝚢𝚊𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚖𝚎 𝚝𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚊𝚐𝚗𝚒𝚎. 𝙿𝚞𝚒𝚜 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝 𝚊̀ 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝, 𝚒𝚕𝚜 𝚘𝚗𝚝 𝚛𝚎𝚙𝚛𝚒𝚜 𝚕𝚎 𝚌𝚘𝚞𝚛𝚜 𝚍𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚟𝚒𝚎. 𝙻𝚎𝚞𝚛𝚜 𝚟𝚒𝚜𝚒𝚝𝚎𝚜 𝚗𝚎 𝚜𝚘𝚗𝚝 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚊𝚞𝚜𝚜𝚒 𝚏𝚛𝚎́𝚚𝚞𝚎𝚗𝚝𝚎𝚜, 𝚍’𝚊𝚞𝚝𝚊𝚗𝚝 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚚𝚞’𝚒𝚕𝚜 𝚑𝚊𝚋𝚒𝚝𝚎𝚗𝚝 𝚕𝚘𝚒𝚗. 𝙹𝚎 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎 𝚖𝚎𝚜 𝚓𝚘𝚞𝚛𝚗𝚎́𝚎𝚜 𝚊̀ 𝚏𝚒𝚡𝚎𝚛 𝚕’𝚎́𝚌𝚛𝚊𝚗 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚝𝚎́𝚕𝚎́ 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚐𝚊𝚛𝚍𝚎𝚛. 𝙹𝚎 𝚖𝚎 𝚜𝚎𝚗𝚜 𝚝𝚎𝚛𝚛𝚒𝚋𝚕𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚜𝚎𝚞𝚕𝚎, 𝚖𝚘𝚗 𝙰𝚗𝚍𝚛𝚎́ 𝚖𝚎 𝚖𝚊𝚗𝚚𝚞𝚎.

𝙴𝚕𝚕𝚎 𝚝𝚊𝚖𝚙𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚞𝚗𝚎 𝚍𝚎𝚛𝚗𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚏𝚘𝚒𝚜 𝚕𝚎 𝚌𝚘𝚒𝚗 𝚍𝚎 𝚜𝚎𝚜 𝚢𝚎𝚞𝚡.
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Une fois chez moi, ma bonne humeur cède vite la place à un sentiment de mélancolie liée à de la culpabilité. Je n’avais plus parlé de la mort de Gabriel depuis longtemps et à présent que Marc n’est plus là pour capter mon attention, la douleur que je pensais enfouie se ravive.
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« Un courant d’air, tel un battement d’ailes. Dans la nuit d’encre, une étoile scintille plus fort que les autres. Je sais, au fond de mon cœur, qu’elle brille pour moi. »
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Je lève mon visage vers lui. Sa bouche frôle la mienne, je me presse contre Zac pour lui donner le feu vert. Lentement, tendrement, il m’embrasse. J’entrouvre les lèvres en réponse à son baiser, nos langues se rencontrent, jouent, s’effleurent. Je ne sais pas combien de temps dure notre étreinte. Une minute, ou peut-être dix ? J’ai perdu la notion du temps. Ce dont je suis certaine en revanche, c’est qu’il ne joue pas la comédie. Sinon il ne mettrait pas autant d’ardeur dans son baiser, autant de délicatesse dans ses caresses.
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« Un plaid en fausse fourrure toute douce recouvre nos jambes, nos tasses de thé fument sur la table basse. En fin de compte, je crois que c’est à ça que ressemblent les vacances de Noël idéales. »
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Mais tombe la neige,
impassible manège...
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« Ce soir, sur cette terrasse luxueuse à des kilomètres de chez lui, auprès de cette fille sublime, pétillante et insouciante, il lui semblait retrouver un peu de son innocence perdue. »
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La princesse déposa un léger baiser sur la tempe de son amoureux, entremêla ses doigts aux siens et laissa retomber sa tête sur son épaule.
- Je t’aime, murmura-t-elle.
- Moi aussi.
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"En tuant, on ne prenait pas que des vies, on brisait sans doute aussi des familles, on causait le malheur d'innocents qui n'avaient rien demandé à personne."
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Toutefois, en disant ces mots, j’ai le sentiment de faire l’autruche. Ce serait surtout plus simple vis-à-vis de mes parents. Je crains leur réaction si je leur annonce que je veux épouser une femme. Ils sont relativement compréhensifs et ouverts d’esprit... du moment que ça ne touche pas la famille de trop près. Dîner au restaurant avec Lucie le soir de la Saint Valentin revient à admettre devant le monde entier – bon OK, devant quelques personnes, dont mes proches – que je suis lesbienne, et cela me terrifie. Suis-je assez forte pour supporter les éventuelles conséquences de mon aveu ? Tirer un trait sur les injures d’une bande d’ados débiles et m’accepter moi-même est une chose, mais il s’agit de mes parents cette fois. Et s’ils me rejetaient à cause de ça ? S’ils avaient honte de moi ?
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"Moi, qui quelques minutes plus tôt croyais mon coeur incapable de contenir une goutte de bonheur de plus, découvre à quel point cet organe est extensible."
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