Citations de Chris Bradford (117)
La tolérance respectueuse du bouddhisme à l’égard des autres religions avait permis à Jack de pratiquer des rituels bouddhiques dans l’école de samouraïs, tout en restant chrétien de cœur.
Mais sa décision était aussi une question de survie. Face à l’animosité croissante dont les étrangers faisaient entré à la Niten Ichi Ryū, Jack n’avait d’abord pas compris la double pratique religieuse des Japonais.
Ils suivaient la foi bouddhique et, dans le même temps, le shinto, la vénération des kamis, c’est-à-dire les esprits qu’ils croyaient être contenus dans toutes les créatures vivantes, aussi bien que dans les choses inanimées.
Le sabre de Shizu-san, en revanche, était de loin le plus excellent des deux car il ne coupait pas ce qui était innocent et ne méritait pas la mort. L’esprit de cette arme manifestait un pouvoir bienveillant digne d’un véritable samouraï.
« Pour cette raison, on croit qu’une lame de Kunitome, une fois dégainée, doit faire couler le sang avant de rentrer dans son saya, quitte à forcer celui qui la manie à se blesser lui-même ou à se suicider. »
- Alors, qu'est-ce qui te ferait plaisir? Larves, termites ou serpents?
Le petit garçon pâlit légèrement avant de répondre :
- Heu... Je ne pourrais pas avoir une barre chocolatée, plutôt?
- Bienvenue dans le bocal ! annonça Alicia. Ici, on sera tranquilles.
Elle franchit la porte donnant sur la terrasse, prit une profonde inspiration et s’exclama :
- LIBERTÉ !
En levant les yeux vers le sommet du toit, Connor aperçut la silhouette d’un tireur d’élite vêtu d’un uniforme noir. Il considéra la haute balustrade de pierre qui formait un bouclier autour de l’espace découvert, se posta entre deux énormes piliers et repéra aussitôt plusieurs agents qui patrouillaient dans les jardins.
Connor commençait à comprendre la détresse d’Alicia. Pour elle, la Maison-Blanche n’était qu’une cage dorée. Une prison dont, ne mesurant pas les dangers qui la menaçaient, elle s’échapperait à la première occasion.
Effacez de votre esprit l'image du gorille bardé de muscles fendant la foule à coups de coude devant une starlette. Oubliez l'agent 007 vêtu comme une gravure de mode, parlant à ses boutons de manchette, une main à l'intérieur de sa veste, prêt à dégainer à la moindre menace. Les meilleurs gardes du corps sont ceux que personne ne remarque.
Tu t'es porté au secours d'un innocent, c'est ça qui est important pour nous.
Parfois, moins on en sait, mieux on se porte.
C’était l’adrénaline due à la peur et au choc de l’attaque qui leur avait donné la force de courir depuis une heure. Mais maintenant qu’elle diminuait peu à peu, le contrecoup se faisait sérieusement ressentir.
Un léopard mâle est capable de traîner une carcasse de trois fois son poids jusqu’en haut d’un arbre. De tous les félins, c’est bien lui le plus rusé et le plus dangereux. Le prédateur parfait, en somme.
Les léopards sont des champions de la survie. Ils sont peut-être plus lents que les guépards et moins forts que les lions, mais à la fin ce sont eux qui finissent par gagner.
En Afrique, c’est la loi du plus fort. Chaque matin, lorsqu’une gazelle se réveille, elle sait qu’elle doit être plus rapide que le lion qui la prendra en chasse, ou bien elle mourra dévorée. Et chaque matin, lorsqu’un lion se réveille, il sait qu’il devra courir plus vite que la gazelle la plus lente de la harde, ou bien il mourra de faim. Alors peu importe que vous soyez lion ou gazelle : quand le soleil se lève, vous avez intérêt à courir !
Les araignées les plus dangereuses, ce sont les petites noires à ventre rouge. Celles-là, il faut les éviter comme la peste. Elles produisent le venin le plus toxique du règne animal, quinze fois plus puissant que celui du crotale. Vous en avez certainement entendu parler, on les appelle les veuves noires…
— Pas de crainte à avoir. Ce n’était qu’un serpent des sables. Pas venimeux.
— Ça reste quand même un serpent.
En tant que garde du corps, on n’a pas le droit de relâcher complètement son attention. Il faut rester en état de vigilance modérée, qu’on appelle code jaune. Si une menace potentielle est repérée, on passe en code orange, l’état de concentration supérieur qui nous permet de raisonner et de prendre des décisions cruciales : maintenir sa position, fuir ou attaquer. Et si la menace devient concrète, alors c’est le code rouge, la phase de passage à l’action. Ce qui compte, c’est de toujours garder le contrôle sur la situation.
La beauté du paysage avait presque fait oublier à Connor la raison de sa présence. Plutôt qu’admirer la vue, il aurait dû la jauger d’un point de vue sécuritaire. Dans ces lieux inconnus et reculés, il se devait de rester vigilant à tout instant. Le danger pouvait venir des hommes, mais aussi des bêtes sauvages.
Comme on peut s’y attendre pour un diplomate, il est toujours très courtois, sociable, et entretient un bon réseau de connaissances. C’est un homme intelligent, diplômé en économie et en politique. D’après nos renseignements, il n’a aucun ennemi connu. Le seul faux pas qu’il a pu commettre, c’est d’avoir eu une maîtresse.
L’intelligence est la meilleure arme d’un garde du corps.
Si un individu armé attaque frontalement ton véhicule, deux choix s’offrent à toi : l’éviter ou lui foncer dedans. Il n’y a pas à hésiter. Ce qui compte, c’est de l’empêcher de tirer.
Il se trouvait à mi-chemin du parking, mais l'homme n'avait toujours pas reparu. A l'instant où il pensait l'avoir semé, il le vit posté devant le distributeur de tickets. Manifestement essoufflé, il cherchait de la monnaie au fond de ses poches. Profitant de ce moment de distraction, Connor sortit son mobile et le prit en photo.
- Bienvenue dans le bocal ! annonça Alicia. Ici, on sera tranquilles.
Elle franchit la porte donnant sur la terrasse, prit une profonde inspiration et s’exclama :
- LIBERTÉ !
En levant les yeux vers le sommet du toit, Connor aperçut la silhouette d’un tireur d’élite vêtu d’un uniforme noir. Il considéra la haute balustrade de pierre qui formait un bouclier autour de l’espace découvert, se posta entre deux énormes piliers et repéra aussitôt plusieurs agents qui patrouillaient dans les jardins.
Connor commençait à comprendre la détresse d’Alicia. Pour elle, la Maison-Blanche n’était qu’une cage dorée. Une prison dont, ne mesurant pas les dangers qui la menaçaient, elle s’échapperait à la première occasion.