[...] on ne grandit pas en évitant les risques, les défis et le stress. [...] Si l'on se contente d'attendre que le stress passe de lui-même, on n'a rien compris. Il ne passera pas ; c'est à nous de faire la paix avec lui. D'apprendre à affronter ces peurs tout comme nous demandons au cheval de cesser de courir et d'affronter la peur que nous lui inspirons
Pour convaincre un cheval de baisser la garde, de se montrer calme, réactif, de faire preuve de confiance et de courage, il vous faut commencer par posséder vous-même ces qualités. Vous ne pouvez vous contenter de les afficher. Il faut tomber les masques, oublier vos conflits et vos craintes pour être maître de la situation, en confiance.
Avec le cheval, impossible de simuler. Vous ne feriez que le gêner, et vous frustrer [...] vous allez devoir faire preuve d'ouverture d'esprit, laisser votre cheval vous apprendre à communiquer avec la même profondeur et la même trans-parence que lui. C'est alors que la magie opère.
Incurvé correctement, pourtant, le cheval reste en équilibre et souple. Sa tête ne se relève pas ; le transfert d'énergie vers l'avant se fait en douceur et puissance, comme une rivière qui s'écoulerait librement. Chaque erreur du cavalier pose un rocher dans le cours de cette rivière ; plus il y en a, plus les eaux font des remous au lieu de s'écouler normalement
Elle m’avait montré la voie de ma guérison – aussi profonde et obscure que cette voie parût. Et en comprenant son message, j’ai pris conscience que tous les chevaux avec lesquels j’avais travaillés avaient essayé de m’enseigner la même leçon depuis le début. Simplement, je n’avais pas été prêt, enclin ou apte à entendre leur message.
Quoique puissants et rapides, ces animaux étaient des victimes. Je me reconnaissais en eux. J'entrais en empathie avec ces grandes et puissantes victimes - me considérant moi-même comme une victime. Malgré ma carrure d'athlète et ma force physique, je passais ma vie à fuir l'humanité