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Citations de Christel Noir (28)


Cette partie du jardin est bordée de fleurs qui, même si elles paraissent domptées en massifs, se laissent aller à leurs rêveries buissonnières. Là, se mélangent roses, oeillets, pivoines et fleurs des champs. J'adore les fleurs des champs. Elles poussent où elles veulent, où elle doivent - j'aimerais être comme elles.
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Elle savait l'importance que prenaient les disparus dans le monde des vivants. Ils élisaient domicile dans les moindres recoins des lieux, s'appropriaient les mémoires de manière définitive, se nourrissaient des souvenirs les plus intimes.
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Hanna détourne son visage, les larmes viennent d'embuer ses yeux. Je crois que je l'ai blessée avec cette connerie de cachets, je n'aurais pas dû. Malgré cela, elle arrive à grimacer un sourrire. Et moi, je m'en veux. Je m'en veux de ne pas avoir assez de retenue, d'abnégation, face à ses pertes de mémoire, face à ses fantaisies, à ses délires de vieille dame en fin de vie. Je crois que j'ai peur. Peur de la perdre. Alors ce n'est pas l'abstraction qui s'impose spontanément à moi, mais plutôt des réactions vives pour la bousculer, dans l'espoir de la garder connecteée à ma réalité.
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"L'amour de la vie est contagieux"
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Les journées glissaient sans que cela ne l'angoisse, l"ordre bien établit de sa vie passée s’effritait sans que cela ne le perturbe. Josh se laissait émerveiller par des détails. Ses envies n'avaient plus de frein, ses désirs lui obéissaient de nouveau.
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"Si tu fais passer les autres avant toi, ils te tourneront le dos lorsque tu n'auras rien à leur donner. Je te parle d'estime de soi, Marie. Respecte-toi et les autres te respecterons. A leur tour, ils t'offriront ce que tu es capable de t'offrir toi-même".
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"Désormais, Josh vivrait chaque seconde du présent sans l'entacher du passé, sans le diluer dans la projection d'un avenir".
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"Parfois, il faut se rappeler qui on était pour savoir qui on veut devenir".
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"... Le temps, c'est un privilège d'en avoir assez pour le perdre..."
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“Je t’aime comme tu mérites de l’être, je t’aime pour l’éternité.”
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“La liberté n’est jamais acquise, il faut la conquérir.“
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“Merci d’avoir accepté la lumière que j’ai mise en toi et qui a révélé la mienne.”
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Je viens de terminer la lecture de ce livre et j'ai A-DO-RÉ cette association suspens/spiritualité !!!! Au delà de la superbe photo de couverture et du commentaire intrigant, j'ai craqué pour ce roman ! Son rythme haletant et son suspens m'ont tenu jusqu'à la fin ! Et puis l'écriture est faite "au petit point", sensible, touchante, invitant à une réflexion sur nous mêmes... Et après, pourquoi ne pas recentrer nos vies sur l'essentiel, avancer vers l'harmonie ? Merci Christel Noir de nous aider à retrouver un axe de vie, de pensée, de soi !!!!!
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La période de séduction était composée de détails qui formaient un dictionnaire pour comprendre l'autre, le découvrir, de le supposer, de l'envisager, mais aussi d'une série d'images archivées en mémoire afin de s'émerveiller. P212;
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Dans le retroviseur central, Josh avait vu l'espoir.
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La Confession des anges a reçu le Prix Montalembert, Prix du Premier Roman de Femme, hier mardi 19 juin 2012
Bravo à l'auteur ! Et merci de nous faire partager ce merveilleux moment de lecture !
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Je me souviens de l'école, lorsqu'on commence à étudier les mathématiques, il faut ranger les nombres dans de grosses bulles : bulles de semblables. On range par catégorie, par type.
Je regarde ce monde et j'essaie de tout ranger dans des bulles. Dans la mienne, je me sens seule. Tant mieux. C'est dur d'être seule, mais je m'habitue.
Dans la grosse bulle d'â côté, je regarde les gens. Serrés les uns contre les autres, ils sont collés par la glu de leur individualisme. Ils ne se parlent même pas, tellement ils sont obnubilés par les néants qui remplissent leur vie. Ils sont nombreux. Ils se tiennent chaud. Ils sont muets. Pourtant, ils ont tout. Leur voiture roule, leur maison brille, leur argent dort, leur famille est assurée. Moi, je n'ai rien de tout cela.
Un jour, on m'a fait un joli compliment : "Ne change jamais". Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Que l'un d'entre eux avait ouvert les yeux, avait vu ma bulle spacieuse et l'enviait secrètement ? Ou qu'il fallait ne pas changer parce qu'il n'y avait pas de place pour moi, chez eux ?
Parfois, j'aimerais leur ressembler. Ils paraissent si sûrs d'eux, rien de semble les atteindre. Ils se battent, se neutralisent, sans aucune pitié. Le mendiant leur inspire le dégoût et le rejet, à la rigueur la bonne conscience quand ils mettent la main à la poche. La compassion ne le effleure pas. Ils s'aiment, eux, à travers les autres. L'altruisme n'est qu'un alibi. Lorsqu'ils "font un geste", ils calculent le profit escompté ; autrement ils se dérobent. Ils avancent droit devant parce que rien ne les touche, rien ne les émeut, rien ne les concerne, à part leur égo. Peut-être faut-il être comme eux, rejoindre le groupe et ressembler aux images qu'ils se font de la vie : en noir et blanc ? Gris. Ils sont gris de coeur et de raison. Et ils volent la couleur de mes rêves pour la mâchouiller, comme un chewing-gum. Lorsque je n'aurai plus de goût, je finirai écrasée sur un trottoir, collée sous une semelle. Et ma bulle sera vide.
Je n'ai pas envie de les aider. De les aimer pour les rendre aimables. Je suis trop fragile encore, et la seule manière de me protéger, c'est la dureté. Comme avec Alexandre. Je n'ai pas les moyens d'être un ange. Je ne suis pas faite pour ça. J'ai déjà trop de mal à rester moi.
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Nous vivons dans un monde étrange. Les gens se croisent, se décroisent et jamais ils ne semblent s'enrichir de quoi que ce soit. Beaucoup pensent vivre l'amour dans leur couple, mais ils ne font qu'asservir la personne qui les accompagne au lieu d'embellir sa part d'indépendance. Ils vivent égoïstement, pensant connaître ce sentiment, mais ce n'est qu'une hypocrisie de plus. Ils passent leur existence à éviter leurs peurs, au lieu de mettre leur énergie à obtenir ce qu'ils désirent réellement. Ils ne rêvent plus.
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Je t'ai donné les clés de mon âme avec confiance, tellement tu étais une évidence. Mais notre couple a toujours manqué de "nous". Avec le temps, la distance se fait. Alors la solitude est une tentation. C'est déjà si compliqué de mettre un pied devant l'autre, alors quatre ! Mais l'isolement est une hypocrisie de la vie. Il ne sert qu'à se cacher un peu plus. Un peu plus longtemps. Un peu plus loin.
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Dans la vie, la souffrance est nécessaire pour apprendre. En revanche, celui qui blesse l'âme d'un autre, ne serait-ce que par l'angoisse qu'il lui inflige, blesse sa propre âme. C'est pourquoi il faut, égoïstement, fuir l'injustice et rechercher l'harmonie, chaque jour un peu plus.
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