Christian White

Tellement de ( belles ) choses ont été dites sur ce roman que mon modeste avis va suivre un chemin déjà tout tracé. C'est un bon , un très bon roman , tout en finesse , en psychologie qui nos balade comme " des bleus " dans une histoire de femme qui va attendre son mari à l'aéroport et dont la vie s'écroule car ledit mari n'est pas dans l'avion et dont l'histoire semble dissimuler bien des secrets....Oui , bon , classique , un mari qui se " fait la malle " , pas de quoi fouetter un chat ...Ça arrive ...Oui , des fois c'est pas à la descente d'un

avion ....Bon , ça , c'est fait . le John , on retrouve sa trace ...sur une île où une femme .... Oui , c'est cousu de fil blanc cette affaire , je vous raconte la suite ? Non ...Vous avez tout compris ? Faudra aborder la nouvelle année avec plus de modestie , vous parceque, là , franchement , votre manque d'humilité va vous jouer des tours . Et si vous êtes policier , c'est comme si vous l'aviez , votre mutation pour ...la Creuse . ( je ne me moque pas , je SUIS creusois ) .Bon , l'une , la veuve va vous parler en alternance avec l'autre , l' épouse. Et quand vous " mixerez" leurs propos , promis , vous y verrez plus clair....mais accrochez - vous bien , il y a du suspens !!!

Un thriller recommandé à mon épouse ( Mère Noël ) par mon libraire .Laissez vous tenter , avec le temps qu'il fait , canapé, feu de cheminée, doudoune , chaussons et ...un bon bouquin ( ..et c'en est un ..). Elle est pas belle , la vie ? What else ? No Covid ? Oui , ça va venir mais ...continuez à bien prendre soin de vous.

Toujours sensible à la couverture d'un livre, je ne peux pas dire que j'ai été attiré par celle du " Mystére de Sammy Sent " , un peu trop " lisse " à mon goût. Bon , ça , c'est mon avis mais mon libraire à l'habitude de lire de nombreux thrillers ou romans noirs et ...de rédiger un " petit " message pour chacun d'entre eux . Voilà qui change tout quand on connaît sa compétence.

Un rapide coup d'oeil sur la note globale obtenue sur Babelio et . ...

Ainsi , je me suis projeté sur la lecture de ce roman et ...j'ai passé un excellent moment . Comme quoi , " la solitude du lecteur " face au choix d'un roman a des limites et il est extrêmement important ( pour moi ) de s'appuyer sur des " regards extérieurs " qui évitent des choix douteux ou dirigent vers de " belles choses " .

Revenons au bouquin . Vous sirotez tranquillement votre café avant de retourner au travail , un homme s'assied en face de vous et vous dit : " Tu ne t'appelles pas Kimberley Leamy mais Sammy West , tu as été enlevée aux États- Unis et élevée en Australie . Je suis , Stuart , ton frère " . Il aurait pu ajouter " je reviens te chercher , je savais que tu m'attendais " , reprenant ainsi le " grand Gilbert " , à la différence que tu n'attendais rien ni personne et que cette nouvelle , et on le comprend , c'est plutôt " un sacré coup de bambou". Se croire quelqu'un et être quelqu'un d'autre , voilà de quoi perturber les mieux " équilibrés" d'entre nous .

Je ne divulgue rien , tout est dit dans les trois ou quatre premières pages . Après, qu'auriez- vous fait . Rien ? Alors , pas d'histoire , pas de bouquin . Donc , vous feriez comme " Kim -Sammy " et c'est parti en quête de vérité.

Certes , je vous l'accorde , le thème du rapt d'enfant , il est plutôt souvent activé car il ouvre bien des perspectives à l'auteur .Pourtant , sachez le , jamais je n'ai eu l'impression de m'ennuyer dans ce qui est une recherche passionnante avec un extraordinaire rebondissement final auquel je n'avais pas pensé. ( Je ne cherche jamais " le " ou " la " ou " les " coupables , je suis toujours à " côté de la plaque " , alors , je me laisse " porter " ...)

Autre " méthode " assez récurrente, deux histoires parallèles , deux " voyages " entre présent et passé qui , naturellement , vont se rejoindre pour nous éclairer ou tout du moins donner à Kim - Sammy , les clés pour sa " reconstruction " ...

C'est donc un thriller psychologique mais aussi " vivant " , alerte qui vous attend si vous aimez ce genre . Je tiens aussi à rassurer les amies qui se détournent de ce type de récit , s'il y a des scènes violentes , elles sont plutôt " modérées " tant par leur nombre que par leur intensité. C'est un sujet sensible qui , et c'est " parfaitement légitime " , choque nombre d'entre nous.

Voilà , je n'en dirai pas plus , si ce n'est que je remercie une fois de plus mon libraire , qui a encore guidé un choix dont je me félicite , la note globale m'ayant conforté dans mon envie de lire le livre de Christian White .

Maintenant , place à la lecture des commentaires des amis et amies .Encore un très bon moment en perspective , une bonne façon pour moi de clore une nouvelle belle séance de lecture .

Et un grand merci à ceux ou celles ( je ne donnerai pas de noms , ils et elles se reconnaîtront ) qui lisent mes commentaires même s'ils ne supportent pas la violence . Je les embrasse ( enfin , surtout les filles , hein .)

Ce jour-là, alors que Kimberley Leamy, trentenaire qui enseigne la photographie, fait une pause à la cafétéria, entre deux cours, un homme, la quarantaine, à l'accent américain, s'installe en face d'elle et se présente. James Finn lui montre aussitôt la photo d'une petite fille aux yeux d'un bleu intense. Si Kim avoue ne pas reconnaître l'enfant, il la lui présente : elle s'appelle Sammy Went, elle fêtait son deuxième anniversaire sur cette photo et trois jours plus tard, elle a été enlevée de la maison où elle vivait avec sa famille, à Manson, dans le Kentucky. Bien qu'il ne soit pas détective ni journaliste mais comptable, il lui avoue que cela fait des années qu'il recherche cette enfant et que, de but en blanc, il pense que Sammy Went, c'est elle. Une information aussi inconcevable que saugrenue pour Kim mais qui l'ébranle. Aussi inconcevable que de penser que sa maman, décédée il y a 4 ans, ait pu commettre un tel acte. Mais elle décide tout de même d'aller fureter dans les albums familiaux que sa soeur, Amy, conserve chez elle. Étonnamment, aucune trace de photos d'elle avant ses trois ans. Elle recontacte alors James Finn qui, cette fois encore, ne vient pas les mains vides à leur rendez-vous. Il a avec lui le résultat de trois tests ADN. Tous les trois avoisinant une probabilité de presque 99%. Devant la colère de Kim, il lui avoue qu'en fait il s'appelle Stuart Went et qu'il est son frère...



Que faire d'autre que de parcourir la piste de sa toute petite enfance lorsqu'une personne est quasi-sûre que vous n'êtes pas celle que vous pensiez être ? C'est ce que, évidemment, Kim Leamy va faire en apprenant qu'elle a été enlevée à sa famille. de Melbourne où elle réside aux terres du Kentucky, elle va ainsi retourner sur les lieux de son enfance, rencontrer les membres de sa famille d'origine. En fouillant dans son passé, elle va découvrir de terribles secrets de famille. En alternant passé et présent, Christian White sait capter son lectorat dès les premières pages, dévoilant les deux pans de la vie de Sammy Went ainsi que la galerie de personnages qui l'entoure. Des personnages fouillés, énigmatiques, fanatiques ou encore menteurs. Ce roman psychologique, abordant des thèmes tels que les sectes, la mémoire, les secrets de famille, tient toutes ses promesses jusqu'à la toute fin, inattendue. Rien d'étonnant à ce qu'une adaptation sur grand écran soit prévue.

Une lecture rapide, facile. Une écriture sans fioriture.

Une histoire que l'on ne souhaite à personne mais qui ne m'a guère passionnée.

Une jeune femme d'une trentaine d'années, australienne, s'avère être une enfant enlevée il y a trente ans dans une petite ville pieuse de États-Unis.

Pas d'histoire larmoyante, elle a eu une enfance très heureuse, entourée d'une mère, d'un beau père et d'une demie sœur.

Cette découverte vient, pour ainsi dire, lui gâcher la vie et remettre en question l'image de sa mère adorée aujourd'hui décédée.

Son voyage aux sources, la découverte de ses racines et l'apprivoisement de cette nouvelle famille vont chambouler une vie réglée comme du papier à musique, presqu'un peu terne.

Terne est le mot. Je me suis un peu ennuyée. J'avais lu tellement de chroniques dithyrambiques que j'en attendais probablement trop.

Attention, ce n'est que mes avis et ressenti.

Kim, une Australienne de trente ans qui vit à Melbourne est professeur de photographie, célibataire.

Un jour, elle rencontre un Américain qui l'aborde dans la rue, se fait passer pour un journaliste et lui annonce qu'elle ne s'appelle pas Kim mais Sammy Went, une petite fille qui a été enlevée à deux ans dans la ville de Manson aux Etats-Unis.

Kim va chez sa sœur pour regarder les photos de son enfance et s'aperçoit qu'aucune photo ne la montre avant ses deux ans.

Elle ne peut poser aucune question à sa mère car celle-ci est décédée d'un cancer mais quand elle en parle à son père, celui-ci devient livide.

On apprend que le journaliste est en réalité son frère aîné.

L'histoire n'est pas mal montée mais ce qui m'a particulièrement déplu, c'est le passage du maintenant à autrefois au moment où on est sur un moment de suspense.

Les cliffhanger points me conviennent très bien si je ne dois pas attendre trop longtemps entre les chapitres.

Cela me coupe mon élan de lecture à un point que vous ne pouvez pas imaginer.

J'ai donc parfois tourné très vite les pages. Dommage !

La fin est quand même inattendue mais qu'est-ce que j'ai attendu pour la connaître.

Pas une réussite pour moi cette lecture.

Imaginez qu'un inconnu vous aborde, pour vous dire que vous n'êtes pas qui vous croyez être, que vous avez été enlevée petite, et donc, que vos parents ne sont pas vos parents... Imaginez que vous n'ayez aucune photo de vous avant l'âge de deux ans... Kim s'appelerait Sammy Went, elle serait américaine et pas australienne. Et son ADN matche à plus de 98%.

Et donc , Kim va partir dans le Kentucky, découvrir "son enfance" et je peux vous dire qu'elle n'est pas au bout de ses surprises.



Le suspens est total, l'histoire crédible et cohérente, mais âmes sensibles s'abstenir !

Non pour le sang, ou autre, mais à cause des petites bébettes à sang froid.

Si j'avais su, je serais pas v'nue ... Dur pour les phobiques !

Mais si rien ne vous effraie , alors vous savourerez cette histoire, car en plus du suspens, l'auteur écrit très bien pour un thriller psychologique ( d'habitude ce genre verse surtout dans l'efficacité ).

Y a des inconnus qui vous offrent des fleurs puis y en a d'autres (peut-être à cours d'Impulse) qui font dans le cassage de destinée, le pétage de chakra.

Kim, elle demandait rien à personne.

Ce qui ne l'a pas empêché de tirer une tronche de trois pieds de long à l'annonce suivante balancée frontalement par un mec qui visiblement avait oublier de sortir avec son kit spécial délicatesse.

« Tu t'appelles Sammy Went et tu as été victime d'un rapt sis in the Younaïted Staytes off Amewica, il y a de cela 28 ans ».

Kim, australienne un brin déstabilisée, venait de basculer dans la troisième dimension.

Un univers parallèle empli de lourds secrets et de faux semblants.



Intrigue sympatoche.

Récit lu sans véritable ennui ni enthousiasme béat.

Des personnages que j'ai trouvé relativement lisses malgré un pitch qui promettait d'envoyer du bois.

Du chêne, crois-je, par stères de 10.

Alors si, j'ai bien aimé cette église atypique aux pratiques raccord qui devrait titiller tous les amoureux des reptiles carnivores un rien venimeux.

Le mot fin, à la fin, m'a bien botté, itou.

Mais dans l'ensemble, j'ai tourné les pages d'un œil bovin tout en suivant de l'autre la conf' hebdo de m'sieur Castex, c'est dire le niveau d'intérêt suscité.



Bref, tout comme Sammy, je suis venu, j'ai lu, j'ai déjà oubliu.

Deux personnages de femme, deux mères, deux familles, une disparition inquiétante, et un auteur qui te met la tête à l'envers par un habile procédé qui fait que tu vois se dessiner de par le titre, un scénario bien précis, alors que l'auteur , ( hé, hé...), t'en proposera un (tout) autre.



Deux femmes, donc, qu'on suit à tour de rôle : Kate Keddie, la veuve qui habite à Melbourne, un enfant, et un mari en voyage professionnel à Londres. Un mari, médecin, qui n'est pas dans l'avion de retour qui vient d'aterrir... D'ailleurs, était-il seulement à Londres ?

Et l'épouse, Abby, qui bosse comme caissière dans une superette. Un mari , deux enfants, ils habitent la petite île de Belport au large de l'Australie, où tiens, quelle coïncidence ...les Keddie ont une maison de vacances...

Kate partira aussitôt sur l'île avec son beau-père, elle sent que son mari lui a caché des choses et elle a bien l'intention de découvrir le fin mot de l'histoire.



Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce roman.

Je m'attendais , comme je l'ai dit plus haut, à une toute autre histoire, et j'ai adoré me faire avoir par l'auteur dont l'éditeur dit qu'il " est maître de la feinte ".... Les secrets que Kate découvre peu à peu, alliés à cette île qui sert de décor - une île presque déserte, ultra fréquentée l'été et vidée de ses habitants hors saison - tout cela améne une ambiance spéciale. Des rues désertes, des maisons aux volets fermés, une certaine solitude, des habitants qui sont un peu prisonniers d'eux-mêmes, une impression de tourner en rond. Tout cela est du pain béni pour l'inspiration d'un auteur.... J'adore les romans qui se passent au bord de mer, et plus spécifiquement ceux qui se déroulent sur des îles, et quand en plus il y a enquête... Je suis comblée !





Merci aux éditions le Livre de Poche et à Babelio (Masse Critique Mauvais Genre ) pour m'avoir présentée L'épouse et la veuve...

Connaît-on vraiment l'être que l'on aime et avec lequel on partage son lit tous les soirs?



Cette question va rester longtemps suspendue aux lèvres de Kate, cette jeune mère de famille dont le mari a mystérieusement disparu après un voyage professionnel en Angleterre. Ses recherches vont la mener à Belport, une station balnéaire australienne où la famille a une maison de vacances. Sa route va croiser celle d'Abby, une insulaire travaillant au supermarché du coin. Est-ce que cette dernière pourra l'aider dans ses recherches? Les investigations de Kate ne vont-elles pas rouvrir de vieilles portes où se cachent les fantômes du passé de son mari? Est-t-elle préparée à faire face aux monstres qui peuvent en apparaître?



Christian White nous entraine dans une enquête où chaque mot a son importance... Il m'est plusieurs fois arrivé à reprendre certains passages pour mieux comprendre l'histoire.

J'ai beaucoup apprécié l'écoute de ce livre audio que j'ai eu la chance de découvrir grâce à Audiolib et Netgalley. Tout de suite la voix d'Odile Cohen nous emporte et nous nous retrouvons à Belport face à la mer à respirer les embruns et à tenter d'assembler les pièces du puzzle concernant cette disparition...

Premier coup de cœur de cette rentrée littéraire, Le mystère Sammy Went est un excellent roman venu d’Australie. Imaginez, qu’un homme vous approche pour vous dire que vous n’êtes pas celle que vous croyez être, que vous avez été kidnappé enfant et que toute votre vie repose sur un mensonge. C’est ce qui arrive à Kim ou plutôt Sammy.



Le roman est habillement construit, il alterne entre chapitres dans le présent, où l’on suit notre héroïne et sa quête de vérité et, chapitres dans le passé, au moment des faits. Tous les éléments arrivent au fur et à mesure et je dois admettre que j’ai soupçonné beaucoup de monde sans jamais me rapprocher de la vérité et des révélations finales.



L’intrigue est vraiment prenante, les personnages très attachants, j’ai adoré Kim, Stuart mais surtout Jack et Travis. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur qui m’a conquise et j’ai dévoré ce roman le temps d’un week-end. Autant vous prévenir de suite, une fois commencé, il est impossible de lâcher ce roman tant il est captivant.
Lien : https://missmolko1.blogspot...

Enthousiasmée par " le mystère Sammy Went", j'ai voulu lire rapidement ce deuxième livre de l'auteur. Très bonne pioche encore!



Kate et Abby, deux femmes qui s'expriment tour à tour. La première va attendre son mari , parti en voyage professionnel, à l'aéroport avec sa fille de dix ans, Mia. Elle attend longtemps... Il n'arrivera jamais... La deuxième découvre qu'elle ne connait pas vraiment son mari, qu'il lui ment. La première aussi.



Autre point commun entre elles? Une île, Belport. Kate s'y rend, car son mari disparu semble se cacher là-bas, où ils ont une résidence secondaire. Abby y vit, avec son mari et ses deux enfants adolescents. Mais elles ont des vies bien différentes.



Au contraire de son premier roman, l'action se passe vraiment en Australie, et nous parcourons avec intérêt l'île de Belport, son bush, ses villas de vacances désertées l'hiver, nous observons ses arbres et oiseaux exotiques, les oppossums, et les baleines qui approchent du rivage. Plus répugnantes, il y a aussi les mites attirées par la lumière, source de cauchemar pour l'un des personnages...



Je ne veux vraiment pas en dire plus, non, motus et bouche cousue, mais sachez cependant que comme pour plusieurs livres de Michel Bussi, le temps a toute son importance. le temps qui ronge, lourd de remords, le temps révélateur...



Mais ce que je peux avouer, en tout cas, c'est que ce thriller m'a pris dans ses rets...de façon irrésistible! Malin, l'auteur! A découvrir.

Prêté par un ami, voilà un excellent thriller, qui renouvelle le thème de la fillette kidnappée, découvrant presque trente ans plus tard sa véritable identité. L'auteur australien, dont c'est le premier roman, est scénariste, ce qui ne m'étonne pas, car les chapitres courts ,alternant présent et passé, sont habilement construits, prenants.



Tout d'abord, ne vous attendez pas à de l'action au coeur du bush, l'essentiel de l'histoire se déroule aux Etats-Unis, dans le Kentucky. En avril 1990, c'est là, à Manson, que Sammy West, une petite fille de 2 ans disparaît... Et il semblerait qu'elle s'appelle maintenant Kim, trentenaire photographe, vivant en Australie. L'ADN ne ment pas...



Les deux époques décrites en parallèle nous présentent des personnages attachants ou inquiétants, cachant de lourds secrets, complexes. Et un fil rouge, celui que Kim essaie de suivre, permettra de relier peu à peu les événements d'hier à leurs conséquences d'aujourd'hui.



Juste quelques mots-clés, pour aiguiser votre curiosité: Église de la lumière Intérieure, serpents, homosexualité tue, famille dysfonctionnelle, manipulation...



J'espère vous avoir donné envie, ce premier roman mérite d'être découvert. Outre l'intrigue passionnante, l'aspect psychologique est bien mis en relief, et les personnages , surtout Kim et Jack, ainsi que le shérif Ellis, m'ont beaucoup plu. Et je vois que l'auteur a écrit un deuxième livre, chouette!

Encore une fois sans avoir lu la 4e de couv, j’ai acheté ce livre parce que j’ai vu que c’était l’auteur de « Le mystère Sammy Went« que j’avais trouvé bien, mais je n’ai pas fait de chronique, la flemme je suppose. Par contre ce deuxième livre de Christian White est si bien foutu que je me devais de le présenter. Je rajoute que l’auteur est un australien de 37 ans, et il écrit des thrillers vus du côté de femmes, et ce n’est pas souvent que ça arrive. Ah si justement, mon livre précédent, « Je me suis tue » de Mathieu Menegaux… mais c’est assez rare pour être retenu lorsque c’est bien fait, bien écrit.



Les chapitres sont alternativement titrés « La veuve » ou « l’épouse ». On ne comprend pas trop pourquoi, au début…. (on le saura à la toute fin, ce n’est pas pour rien que ce roman est un thriller-suspense). Kate Keddie et sa petite fille de 5 ans vivent à Melbourne. Elles sont à l’aéroport pour chercher leur mari et père : John. Il était parti à Londres pendant quinze jours pour le travail, et il doit atterrir dans quelques minutes… seulement, il n’arrive pas. Kate et May s’impatientent, attendent, s’inquiètent, puisqu’il s’étaient vus par Skype la veille, et il confirmait son vol de retour.. et vont signaler la disparition de John. Qu’on retrouvera dans une petite ile, mais je ne peux en dire plus.



L’autre femme, c’est Abby Gilpin, qui vit sur cette petite île, elle est mariée à Ray, qui a créé la société « Island Care » : il s’occupe des propriétés vides de cette ile, vides sauf lors des vacances, il fait aussi bien le jardinage, la taille, qu’un peu de surveillance. Ils ont deux enfants, des ados, Eddie et Lori. Abby travaille dans un petit supermarché appelé Buy and Bye. Elle est devenue fana de taxidermie, chez elle elle « empaille » tous les animaux morts que ses amis lui rapportent : souris, rats et opossums… ils attendent dans des frigos, au garage. Ce soir, il fait froid, c’est le plein hiver, mais elle doit sortir de chez elle pour redresser la poubelle pleine posée au bout de leur allée, un animal a dû la renverser. Elle ramasse les sachets plastique pleins, et remarque dans cette poubelle un sac un peu transparent, dans lequel il y a un polo appartenant à son mari, il porte l’inscription Island Care, il est presque neuf.. dessous il y a un pantalon que Ray porte souvent, ainsi qu’une paire de bottes, impeccable. Elle trouve ça curieux, ramène le sac en question, et le dépose dans le garage, dans un de ses bacs de rangement. Elle en parlera à Ray dès qu’il sera là.



Les destins de ces deux femmes vont se croiser, et de façon progressive, nous lecteurs, sommes emportés par ce récit rempli de mystères, de pistes à suivre, de rebondissements, ce serait MAL de ma part d’en dire plus.

Le style est fluide, la traduction est bonne (à part un mot dans le debut), je n’ai pas pu poser le livre. Commencé dans la journée, fini en pleine nuit. Je recommande !
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J’avais adoré le premier roman de l’auteur Le mystère Sammy Went et ce roman confirme le talent d’écriture de Christian White.



La construction est tout d’abord très habile : on suit une épouse qui soupçonne son mari de meurtre et une veuve dont le mari a disparu. Ces deux femmes sont liées mais pas de la façon dont mais pas de la façon dont on le pense. Car l’auteur nous entraine dans une série de fausses pistes, il tisse doucement sa toile et très vite on est prisonnier de ce récit qu’il est impossible de lâcher avant de connaitre le fin mot de l’histoire. Et autant vous le dire tout de suite, on ne voit rien venir.



J’ai encore une fois adoré le dépaysement, le fait de me retrouver sur une petite ile australienne, un décor qui fait vraiment rêver. J’ai vraiment hâte de lire un autre roman de Christian White car il est vraiment un auteur à suivre


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Je ne connaissais pas cet auteur, mais j’ai adoré ce deuxième roman, du coup je viens d’acheter le premier. Nous voici en Australie, emportés par la narration palpitante très bien rendue par Odile Cohen, elle donne vie aux différents personnages de manière très convaincante. Sa voix est douce et agréable, elle n’en fait ni trop ni pas assez. Ce roman se prête particulièrement bien à l’écoute audio.



L’épouse, c’est Abby et la veuve Kate, elles nous racontent leur histoire en chapitres alternés. Kate vit à Melbourne et attend son mari à l’aéroport, il rentre de Londres où il a assisté à un séminaire sur les soins palliatifs, mais les passagers sortent de l’avion et John n’est pas parmi eux. C’est le début d’une période de grande angoisse et de nombreuses révélations pour Kate, qui doit avant tout protéger sa fille Mia, huit ans. Abby vit sur l’île de Belport, envahie de touristes l’été et désertée l’hiver, il ne reste que les insulaires, qui ont des relations ambiguës avec les estivants, leur présence est indispensable à l’économie locale, mais ils ne sont pas appréciés et vus comme des envahisseurs. En hiver, les maisons de vacances sont vides et Ray, le mari d’Abby a une entreprise de gardiennage. Abby travaille au supermarché et a pour amie Bobby, une policière. Ses enfants sont en pleine crise d’adolescence, la vie à la maison est déjà difficile, mais c’est encore pire lorsqu’Abby se rend compte que son mari lui ment et semble avoir des secrets.



Vous vous dites que c’est un thriller classique et sans surprise ? Bien au contraire, l’histoire réserve de nombreux retournements dont l’un que l’on ne voit vraiment pas venir et qui change complètement le sens de l’intrigue. Je n’en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.



La nature est très présente et grosse surprise : il fait très froid en hiver. J’ai été étonnée par ces personnages qui grelottent dans leur anorak alors que j’associais plutôt ce pays à des chaleurs torrides qui déclenchent des incendies. Les tensions sociales entre insulaires et estivants sont bien décrites. La culpabilité et le deuil comptent parmi les thèmes principaux de ce roman vraiment surprenant.



Le style est très agréable et l’intrigue vraiment très bien ficelée, un grand bonheur de lecture. Au départ on pense avoir affaire à un thriller tout simple, mais les surprises vont s’enchaîner. Des indices sont semés tout au long de l’intrigue, mais de manière si subtile qu’on ne voit rien venir.



Un grand merci à Audiolib et Netgalley pour ce nouveau polar que je recommande chaleureusement.



#Lépouseetlaveuve #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..

Alors qu'un corps est retrouvé sur une île australienne, une femme essaye de comprendre pourquoi son mari a disparu et quels sont les mensonges qui l'entourent quand une autre femme voit son mari de plus en plus distant.

Les chapitres alternent la voix de ces deux femmes : l'épouse et la veuve, qui vont s'entremêler lors de la découverte du corps.

Un roman bien construit avec un twist durant la lecture qui m'a surprise même si quelques indices étaient donner aux lecteurs.

Un auteur à suivre.

J'ai été très vite happée par ce roman de Christian White qui a su me surprendre tout au long du livre. Et cela commence dès le premier chapitre qui annonce le point de vue de "la veuve" alors qu'on suit une femme qui va chercher son mari à l'aéroport pour lui faire une surprise (du coup, elle n'est pas veuve, ou elle ne le sait pas encore, et nous, on veut savoir).



Le roman alterne les points de vue de deux femmes, la veuve et l'épouse du titre. Le mari de la première a disparu dans des circonstances mystérieuses, le mari de la seconde a un comportement étrange depuis quelques temps. La première, femme au foyer et épouse un peu effacée d'un médecin, a une résidence secondaire sur une petite île au large de l'Australie qui vit au rythme des estivants. La seconde est caissière dans le supermarché de l'île et mène une existence modeste avec ses deux enfants adolescents et son mari qui a une entreprise de gardiennage.



Deux femmes qui ont donc peu en commun, mais le résumé m'avait laissé imaginer que le roman s'appuierait sur leur rencontre (elles enquêteraient ensemble ou la veuve se reconstruirait grâce à sa rencontre avec l'épouse, ou...) mais j'ai attendu, attendu jusqu'à ce que je comprenne que ça ne se passerait pas ainsi bien que la rencontre finisse par avoir lieu.



En effet, une bonne partie du suspense repose sur une construction ingénieuse grâce à une double temporalité qui se révèle peu à peu au cours de l'intrigue. Il n'y a donc pas eu un, mais deux meurtres à une vingtaine d'années d'écart dans des circonstances très similaires. Et une fois qu'on comprend ça, impossible de reposer le roman car cela ouvre des perspectives...



J'ai donc adoré La Veuve et l'Epouse pour son intrigue bien ficelée et pour l'atmosphère morne au point d'en être parfois inquiétante de l'île de Belport désertée par les estivants pour l'hiver.

Mon premier Christian White et ça sera loin d'être le dernier. J'avais déjà dans ma PAL , son premier roman " le mystère Sammy Went " que je n'ai pas encore lu.

Le roman est prenant, les chapitres sont courts. On alterne le point de vue de la veuve et de l'épouse, tout en se demandant quel est le lien entre elles.



Plus j'avançais dans ma lecture, moins je comprenais où l'auteur voulait en venir. Et ce dénouement que je n'avais pas vu venir, Christian White m'a vraiment mis la tête à l'envers.

Nous sommes en Australie. Kate et Mia se rendent à l'aéroport pour accueillir John, le mari et père, censé rentrer d'un séminaire sur les soins palliatifs à Londres. Or, il n'apparaît jamais, ne donnant plus aucun signe de vie. Sans rien divulgâcher, Kate, c'est la veuve. L'épouse c'est Abby, mariée et mère de 2 enfants, taxidermiste à ses heures perdues. L'une vit sur l'île de Belport, l'autre y a sa maison secondaire. STOP ! Je m'arrête là.



Je me suis dit encore une histoire de disparition, comme beaucoup d'autres, rien de très exceptionnel, avec comme ingrédients la culpabilité, le mensonge, le secret et le sacrifice. Et effectivement, au départ, c'est une histoire apparemment simple, portée par une écriture simple, avec une construction simple faisant alternée les chapitres entre l'épouse et la veuve, somme toute agréable à lire. Bon ! On a déjà vu tout ça. Mais l'auteur est malin. Et à un moment du récit, il s'opère un retournement très habile et intelligent qui m'a prise au dépourvu et qui vaut à lui seul de lire ce livre. Bravo.

Une femme attend son mari à l'aéroport, mais il n'était pas dans l'avion.

Après plusieurs jours, il est retrouvé mort dans une île sur laquelle ils ont une maison secondaire.

La voilà veuve.

Quel était le secret de ce mari qu 'elle croyait connaître ?

Sur l'île, une autre femme dont le mari est en prison, semble détenir un sombre secret.

Quel rapport entre cette veuve et cette épouse ?

Un livre pris par hasard que j'ai dévoré en une journée.

Quelle suspens !

Quelle écriture simple et claire qui coule, coule et nous emmène dans cette étrange histoire.

J'ai été complètement captivée et les pages ont défilé à toute vitesse.

Un étrange saut dans le temps déstabilise un peu le lecteur mais se révèle très astucieux dans la construction du roman.

Ah ! Belport ! Quelle île pleine de secrets !

Des surprises, des indices, tout est bien mené et rend la lecture palpitante.