Christophe André

ces états d'âme que sont nos humeurs agissent en quelque sorte par - infusion -

Estime et affection , n'est-ce pas ce qui caractérise l'amitié ?

Il vaut mieux avoir en vue l'objectif de restaurer sa liberté de mouvement, plutôt que de s'approcher d'un fonctionnement parfait ...Le but, c'est finalement d'avoir le choix de montrer ou non ses défauts. Les complexes n'offrent pas ce choix : ils nous forcent à nous cacher.

Se servir de ses émotions pour travailler sur l'estime de soi.

Ceux qui ont une haute estime de soi fragile cherchent à obtenir cette admiration de la part des autres, d'où leurs efforts d'auto promotion et de mise en avant, et de se convaincre eux-mêmes qu'ils sont admirables.

Vivre imparfait : le courage d'être faible.

- La confiance fournit plus à la conversation que l'esprit. -

Pour en revenir à l'exemple le plus caractéristique de notre époque, celui du corps, le problème, finalement, c'est qu'il y a de l'argent à gagner de façon industrielle avec l'image soi.

Élargir le regard sur soi : se voir comme une personne globale, élargir sa vision de soi, et ne pas se réduire à ses faiblesse, ses limites, ses défauts.

- Et là où ils se sont mis à trembler
Il n'y avait pas de quoi trembler. -

Écouter plus attentivement l'avis des autres, lorsqu'ils vous disent que vous n'avez pas de raisons de douter à ce point.

Et ne lisez qu'une presse obsédée par les corps trafiqués des stars... Voilà comment nous pouvons nous gâcher la vie. C'est si facile !

Non-violence avec soi-même : cesse de te faire du mal !

La chirurgie esthétique - soigne - les complexes seulement si elle modifie le comportement...

Nous nous prenons pour le centre du monde ? L'humain est ainsi fait. Il n'y a pas de honte à en avoir.

Platon disait que - penser, c'est se parler à soi-même -.

Un complexe , c'est un doute qui se transforme en douleur.

Ce qu'on doit chercher, c'est davantage le -zéro complexe - que le - zéro défaut -.

Beaucoup d'explications sont possibles, mais la plus simples est peut-être l'accélération technologique. Nous sommes soumis depuis quelques siècles à une omniprésence d'images, comme aucune culture avant nous ne le fut jamais.

La recherche de la beauté a toujours existé, en raison des avantages sociaux qu'elle offre. Le Latin Cicéron rappelait déjà : - Le bien final et la tache suprême d'une personne avisée est de résister à l'apparence. -
Mais sans doute en est-on arrivé aujourd'hui a une pression maximale, où la dictature de l'apparence - être jeune, beau et mince - touche à, un niveau de toxicité rarement atteint.