Citations de Christophe André (3789)
Comme me le confiait une patiente endeuillée: « On ne souffre pas toujours, mais on ne se sent jamais bien. »
La consolation relève aussi de l'interdépendance: elle permet de recevoir d'autrui ce que - à cet instant au moins - je ne peux moi-même produire, ou incom-plètement. La souffrance nous fragilise, la consolation nous humanise. Elle nous rappelle qu'être humain, c'est appartenir à une communauté où tous les uns ont besoin de tous les autres.
Parce que je sais, d'expérience, que les portes fermées vont se rouvrir.
Accepter nos souffrances et à ne pas les voir que comme des défaillances, mais comme l'expression de notre humanité.
C'est toujours une erreur de se durcir le cœur.
Règle absolue : n’en vouloir à personne de ce qui nous frappe.
L'art embellit nos vies, mais peut-il consoler nos peines?
Il arrive à chacun de ne pas agir selon ses idéaux et ses souhaits. Lisez les biographies des grands humains que vous admirez : ils ont tous connu des doutes, commis des erreurs, accompli parfois des injustices, fait des vacheries ou du mal.
On peu tout de même continuer de les admirer, de les estimer.
- Il n'y a pas de sot métier -
Les douleurs physiques ou morales, que régule la méditation sont de vraies douleurs. La méditation ne les suppriment pas. Elle limites seulement leur emprise suer la personne qui souffre.
Si un de nos parents nous a violenté, ou les deux, il est nécessaire de pouvoir se - repasser le film -, comme disent les patients, sans trembler ni pleurer ni être parcouru de colère.
Lorsqu'on dit qu'ion a fait la paix avec son passé, cela ne signifie pas qu'on a réussi à oublier : on sait aujourd'hui que notre cerveau n'oublie rien.
- Si une idée te gène, reconnais-la, et examine cette idée. -
On ne s'accepte pas parce que l'on est persuadé qu'il y a un danger à le faire. Danger envers soi : - s'accepter, c'est se laisser aller -.
Pourquoi ne nous acceptons-nous pas ?
- S'accepter, dans ce que l'on a de vulnérable et de fragile, c'est s'exposer à la critique, au jugement et au rejet -.
Dans toutes ces situations, pourquoi ne nous donnons-nous pas le droit de dire simplement : - je ne sais pas -, - je n'y connais rien -, - désolé, je n'y arrive pas -, - je n'ai rien compris -, - c'est vrai ce comportement est parfois un peu absurde ou ridicule - ? Pourquoi ne nous accepterons-nous pas ?
- S'accepter, c'est ce laisser aller -.
On ne s'accepte pas parce que l'on est persuadé qu'il y a un danger à le faire.
L'acceptation de soi n'est pas seulement un concept. C'est une manière d'être, qu'on ne peut donc acquérir qu'au travers d'une pratique répétée.