Citations de Christophe André (3871)
si l'on échoue dans cette compétition sociale, ce n'est plus un problème de destin, mais un problème de manque de valeur personnelle.
En réalité, toute société secrète ses propres normes et ses propres pressions : sur le fait d'avoir un métier, mais aussi d'avoir un conjoint, lorsqu'on a plus de 30 ans, ou un enfant lorsqu'on est une femme... Ne pas remplir ces conditions demandera des efforts supplémentaires en matière d'estime de soi.
on sait par exemple que les chômeurs de longue durée finissent par avoir de gros problèmes d'estime de soi.
L'affirmation de soi ne doit pas être qu'un comportement mais aussi une façon d'être au monde.
Tant que l'on n'est pas prêt à affronter éventuellement la contrariété des autres, ce n'est jamais le moment pour s'affirmer...
Apprendre à connaitre ses points faibles : - C'est quoi le vrai besoin chez moi qui me donne envie d'acheter ce qu'on me montre là ? -,- Est-ce que ce truc va vraiment augmenter mon bien-être, mon bonheur ? -
L'objectif est de faire sa place, non de prendre celle des autres.
réfléchir sur ses droits personnels : le droit de dire non, de s'occuper de soi, de décevoir, de revenir sur une parole donnée si on a de bonnes raisons pour cela.
Le déni de soi représente une forme de répression envers soi-même qui s'entend aussi au déni de ses émotions.
Déçu ? Jamais. Envieux ? Jamais. Malheureux ? Jamais...
Malgré les dérobades que nous nous imposons...
- À quoi bon gagner de l'argent si personne ne m'aime ? -
On ne s'affirme pas contre mais pour.
Je suis frappé très souvent, en thérapie, de voir la grande différence qui existe entre le fait de parler de ses difficultés t le fait de les affronter.
si la situation se dégrade, savoir lâcher du lest en disant par exemple : - Bien, nous ne sommes pas d'accord, reparlons-en, je voulais juste te dire que cela me posait un problème. -
Le problème c'est de recevoir que ce genre de messages, de manière constante et distillée, presque légère et naturelle.
D'où vient le critique intérieur ? En général, de loin : si nous ne prêtons plus attention au caractère exagéré et stéréotypé de ses ratiocinations, c'est qu'il est en place depuis longtemps. Il provient le plus souvent d'un discours parental intériorisé.
Le critique intérieur fait passer pour l'information ce qui n'est que l'auto -intoxication.
"Moins je pense à moi et mieux ça va". Il est là, le secret : ne plus se soucier de l'effet que l'on fait. Et s'occuper de vivre, tout simplement.
C'est la qualité de l'estime de soi qui permet de prédire la résilience aux événements adverses ou l'art de se nourrir des événements favorables, davantage que l'inverse.
L'autobienveillance
Il s'agit de se traiter soi-même comme on traiterait un ami. A un ami qui échoue, on ne dit pas : "Tu es nul" ; on le réconforte.
La meilleure nourriture de l'estime de soi : être aimé. (p.45)