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Critiques de Christophe Charle (20)
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Discordance des temps : Une brève histoire de..

J'ai beaucoup apprécié ce remarquable livre d'histoire qui étudie le surgissement de la notion de modernité au XIXème siècle en convoquant tous les aspects de cette période. Christophe Charle est un spécialiste d'histoire sociale et d'histoire culturelle, donc on ne s'étonnera pas de trouver des chapitres complets consacrés aux penseurs de la société de cette période, mais aussi d'autres, absolument passionnants, sur les arts. On pourra ainsi lire de superbes pages sur Courbet ou Manet, mais aussi Hugo ou Flaubert. Christophe Charle n'oublie pas les évolutions politiques d'une période particulièrement riche en ce domaine qui voit se succéder deux monarchies, Une République, un Empire, une nouvelle République.

Le livre est d'une très grande richesse et est particulièrement agréable à lire. Il me semble que c'est une façon passionnante de balayer (si l'on peut dire car le livre fait quand même 400 pages - sans les notes et la bibliographie...) un siècle exceptionnel.

Une très bonne manière d'aborder l'oeuvre d'un historien peu connu du grand public, mais absolument exceptionnel.
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Paris, capitales des XIXème siècles

Un livre indispensable pour qui veut saisir un moment crucial de l'histoire de Paris !

Une remarquable synthèse, particulièrement claire et accessible qui brasse à la fois histoire sociale, culturelle, politique... L'auteur est un spécialiste d'histoire urbaine comparée et il regarde ainsi souvent Paris au miroir de Londres ou Berlin ce qui permet de faire ressortir les spécificités de la capitale française. Il s'attache également à montrer comment les sources littéraires si riches sur cette période (Balzac, Sue, Zola, Maupassant etc...) ont pu contribuer à biaiser nos perspectives.

Le livre est par ailleurs richement illustré et il démontre une incroyable maitrise du sujet et de la bibliographie. Ce qui m'a frappé tout au long de la lecture du livre c'est la capacité de Christophe Charle à rendre simples des problématiques parfois complexes. Il se met à la portée du lecteur tout en restant incroyablement savant.

Un des livres d'histoire les plus brillants que j'ai lu cette année.

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Manet, Une révolution symbolique : Cours au c..

La publication des cours de Pierre Bourdieu consacrés à Manet, suivis d’un manuscrit rédigé avec Marie-Claire Bourdieu, permet de voir le sociologue au travail. Introduction pédagogique aux finesses d’un édifice théorique dédié à l’enquête, loin des synthèses abstraites, l’ouvrage étudie la « révolution symbolique » opérée par Manet, « créateur de champ ».
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
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Manet, Une révolution symbolique : Cours au c..

Ce livre a été évoqué le 12 fév. dans une série passionnante sur l'impressionnisme (les débuts, Manet, la révolution provoquée par son Olympia (1863) la critique intellectuelle de ce mouvement par les contemporains Mallarmé déjà et jusqu'à Bourdieu, (dans l'émission en lien ci-dessous) et enfin la postérité des impressionnistes, jusque chez les grands abstraits Kandinsky à partir des derniers Monet puis Elsworth Kelly etc

Une excellente série de 4 émissions de La fabrique de l'histoire d'Emmanuel Laurentin (F.Culture) du lundi 10 fév au 13 fev Inclus
Lien : http://www.franceculture.fr/..
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La dérégulation culturelle. Essai d'histoire ..

Une histoire des cultures en Europe au XIX° siècle, dont les lignes de force composent un véritable tableau des accords ou des discordances culturelles dans cet espace européen.
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Paris, capitales des XIXème siècles

Christophe Charle analyse les différentes couches sociales et rapports à la modernité qui cohabitent dans la ville de Paris au XIXe siècle. Il compose ainsi une riche synthèse de la période.
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Discordance des temps : Une brève histoire de..

Une véritable fresque. On peut le lire tout à la fois comme une synthèse historique et comme une stimulante réflexion historiographique. L’ouvrage entend montrer comment, progressivement, avec des rythmes variés et désynchronisés, la modernité s’est imposée tel un nouveau régime d’historicité.
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Discordance des temps : Une brève histoire de..

Seul un historien-sociologue en pleine maturité pouvait étendre à nouveaux frais la question du moderne à ces terrains d'enquête aussi divers que multiples, tout en proposant une synthèse d'esprit baudelairien, mêlant ainsi l'ampleur érudite de la recherche à un rendu ferme, fin et nuancé. Christophe Charle, qui a déjà travaillé sur les intellectuels, les artistes au XIXe siècle et sur les capitales culturelles européennes, a trouvé, dans cet essai, son objet et son ton.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Théâtres en capitales : naissance de la société..

Critique de Aliocha Wald Lasowski pour le Magazine Littéraire



La société du spectacle, au juste, qu'est-ce à dire ? Christophe Charle mène en historien une enquête comparative sur le sujet, mis au jour par Guy Debord. Conservatoire des conventions autant que lieu de la transgression où s'élabore la libération des corps et des esprits, le théâtre du xixe siècle révèle les contradictions du temps. À partir des années 1860, Paris, Berlin, Londres et Vienne connaissent une libéralisation des conditions d'ouverture des salles de spectacle et une expansion sans précédent des populations avides de distraction. L'esthétique théâtrale est marquée par une série de ruptures : fleurissent opérettes, revues et variétés. À Paris, en 1912, les vaudevilles représentent 52 % des recettes totales. « Le théâtre est un point d'optique », disait Hugo. Que nous révèle-t-il des goûts, des attentes, des émotions d'une société ? demande l'auteur de cet essai passionnant. « De toutes les institutions qui contribuent à l'activité culturelle d'une capitale, le théâtre, depuis le xviiie siècle, est sans doute l'une des plus importantes et des plus visibles. » On sait la théâtromanie délirante des Lumières. Au siècle suivant, les lieux de l'art dramatique fondent un lien social. C'est « une culture offerte ou refusée, une expérimentation historique indéfiniment renouvelée ». La bataille d'Hernani ? Mais ce sont les trois coups annonçant les Trois Glorieuses de juillet 1830. L'opéra d'Auber, La Muette de Portici, au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, le 25 août suivant ? Mais c'est l'air d'ouverture menant à la révolte de la Belgique. On ne saurait oublier que le théâtre est le lieu stratégique où s'exerce une politique d'État, comme en témoignent la Comédie-Française, le K. K. Burgtheater de Vienne ou le Königliches Schauspielhaus à Berlin. La tutelle politique se heurte aux combats contre la censure. Le mouvement vers la liberté dramatique s'appuie sur les aspirations nationales ou identitaires : lancé à Dublin en 1899 par William Butler Yeats et Lady Gregory, l'Irish Dramatic Movement défie l'omnipuissance de Londres. Les scènes d'« avant-garde » s'affirment en sécession : Richard Wagner érige son temple à Bayreuth, à bonne distance du théâtre de Vienne. Les enjeux politiques entrent dans l'histoire du spectacle. C'est aux folies théâtrales, montre Christophe Charle, que se joue une part capitale de l'image qu'une société se donne d'elle-même, dans ses dérives et dans sa vérité.
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L'Europe : Encyclopédie historique

Ma meilleure amie vous dirait que c'est très autocentré sur notre partie du monde. Oui, mais d'un côté c'est l'histoire de notre continent qui fait l'Europe tel qu'elle est aujourd'hui, bien que les autres continents aient eu une influence non négligeable. Mais ce livre fait déjà 2397 pages (7 cm d'épaisseur), je n'ose imaginer sa taille s'il devait couvrir l'Histoire de toute notre planète.



Ici rien n'est traité en profondeur, ce n'est pas le but. Chaque chapitre est divisé en partie, écrite par un spécialiste du sujet et une bibliographie est donnée. Chacune d'elle fait entre 1 et 5 pages afin de dégrossir un sujet pour pouvoir mieux appréhender des recherches plus approfondies. Voici quelques grands thèmes abordés : légendes, guerres, personnages illustres, courants artistiques, nourritures, mouvements politiques, religions…



Attention : ce livre est imprimé sur du papier bible (le même que pour les Pléiades) ce qui en fait un livre fragile, il est toutefois renforcé par une couverture cartonnée.
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L'Europe : Encyclopédie historique

Charle et Roche réussissent ici leur pari : fournir une encyclopédie relativement pointue et exhaustive mais ouverte à tous. Un bel ouvrage, volumineux certes, mais agréable à lire et bien mené. L'Europe, encyclopédie historique renoue avec la tradition encyclopédique : une synthèse de la façon de faire de l'Histoire en 2018 à posséder dans sa bibliothèque.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Maurice Agulhon: Aux carrefours de l'histoi..

Un hommage à l’un des plus grands historiens français du XXème siècle qui souligne ses apports en histoire politique, sociale et culturelle.
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La dérégulation académique : la construction état..

L’inanité des solutions de marché et de l’organisation selon le modèle de l’entreprise



Trop souvent des analyses de phénomènes sociaux sont limitées au cadre national. Hors les processus de dérégulation et de « marchandisation » ne sont compréhensibles qu’en prenant en compte leurs impulsions par les organismes internationaux. Il convient donc de souligner les politiques parallèles ou divergentes, les décalages de temporalité, expliquer comment se déclinent, en fonction des histoires et des constructions institutionnelles, les mises en œuvre des contre-réformes néolibérales.



Je voudrais revenir, en premier lieu, sur le sous-titre de l’ouvrage, « La construction étatisée des « marchés » des études supérieures dans le monde ». Contre les légendes et les contes de fée/cauchemars, de la doxa néo-libérale, le(s) marché(s) n’ont rien de « naturel ». Ils sont toujours construits institutionnellement. Et l’analyse de la fabrication des « marchés » des études supérieures est particulièrement éclairant.



Sur ce point, comme sur d’autres, le Chili fut un laboratoire. Il faut souligner l’alliance criminelle des Chicago-boys et de la dictature de Pinochet (Voir par exemple le livre d’Yves Dezalay et Bryant G. Garth : La mondialisation des guerres de palais, Seuil 2002). Et c’est donc à juste titre que le premier texte revient sur « L’éducation supérieure comme business : le modèle néolibéral chilien ».



Chili, Etats-Unis, Japon, Suisse, Afrique de l’Ouest, Québec, France, Suède, Maghreb, Amérique du Sud…



Les auteur-e-s abordent, entre autres, les processus de commercialisation de l’enseignement, le financement privé, la contractualisation et la précarisation des enseignant-e-s, l’augmentation spectaculaire du nombre d’étudiant-e-s, la crise de la dette étudiante, le transfert des coûts aux « ménages », les recompositions entre disciplines, les logiques de spécialisation, la diversité des « usages sociaux » de l’université, les inégalités…



Elles et ils parlent de systèmes couteux et opaques, d’élitisme et d’inégalités, de fragmentation, de pilotage, d’investissements du secteur privé, d’augmentation des coûts de fonctionnement, de structure bureaucratique, de contrôle, de mercenarisation, de « marché » de petits modules interchangeables, de l’accord de Bologne, de compétition et de classement, de projets à court terme, des institutions religieuses et des universités confessionnelles, du primat « de la dimension entrepreneuriale et économique » des institutions universitaires…



J’ai particulièrement été intéressé par les analyses de Pierre Gervais sur les différences entre privatisation, managérialisation, marchandisation.



Les auteur-e-s soulignent la montée en puissance des diplômes à finalité professionnelle, les luttes des étudiant-e-s contre les transformations et la hausse des frais d’inscription, l’importance de prendre en compte les « effets du temps », sur les études, les phénomènes migratoires…



Elles et ils analysent les « quelques schèmes fondamentaux » structurant les débat sur les contre-réformes et montrent leur inanité, leur caractère très approximatif voire fallacieux.



Sans mythifier les pratiques universitaires antérieures, les participations ou non à la construction des savoirs, les contributions scientifiques… il reste important de rappeler que le potentiel émancipateur et critique passe « aussi par le fait que chacun ait le droit d’accéder librement au savoir et que la recherche ne soit pas asservie aux impératifs de la production marchande, comme le proposent la plupart des politiques mises en œuvre par imitation de « modèles » déjà en crise là où ils existent depuis plus de trente ans. »



Sommaire :

Introduction : Les faux-semblants de la marchandisation et de la globalisation universitaire

I- le modèle universitaire néolibéral et ses déclinaisons mondiales

II- La mise en crise de l’illusio académique

III- Les marges de résistances

Conclusion : La crise de l’université sur le mode néolibéral
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La dérégulation culturelle. Essai d'histoire ..

Fidèle à son projet d’histoire sociale et comparée, il a cherché dans ce livre(...) à saisir la dynamique culturelle qui emporte l’Europe du XIXe siècle sur la voie de la modernité.
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La dérégulation culturelle. Essai d'histoire ..

Le lecteur patient aura traversé avec bonheur un siècle de mutation de la sphère culturelle, ainsi qu'une quantité de travaux.
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Manet, Une révolution symbolique : Cours au c..

La révolution symbolique opérée par Manet exige pour être comprise de rompre avec les représentations traditionnelles de l’histoire de l’art — ce qui implique une autre révolution dans les esprits. Derrière le portrait de Manet se profile un autre hérésiarque : Pierre Bourdieu lui-même.
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Manet, Une révolution symbolique : Cours au c..

Le dernier inédit de Pierre Bourdieu sur le peintre Edouard Manet confirme la richesse de l'oeuvre du sociologue, plus de dix ans après sa disparition.
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Manet, Une révolution symbolique : Cours au c..

En passant du tableau d'une œuvre au tableau d'une société, Bourdieu s'égare. Ou plutôt il égare son lecteur. En ne considérant chez Manet que ce qui peut nourrir sa propre grille de lecture (soit l'idée d'une «révolution»), il omet de considérer une oeuvre dont Manet disait lui-même qu'elle devait être perçue comme un tout
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Discordance des temps : Une brève histoire de..

Aujourd'hui utilisée à tort et à travers pour justifier tout et n'importe quoi, la modernité a pourtant scandé le XIXe siècle en étant le curseur de lents glissements comme de ruptures brutales. L'historien Christo­phe Charle réussit la prouesse de la pister et d'en pointer les manifestations comme les interprétations, tout au long du turbulent XIXe siècle européen.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Théâtres en capitales : naissance de la société..

Critique de Aliocha Wald Lasowski pour le Magazine Littéraire



La société du spectacle, au juste, qu'est-ce à dire ? Christophe Charle mène en historien une enquête comparative sur le sujet, mis au jour par Guy Debord. Conservatoire des conventions autant que lieu de la transgression où s'élabore la libération des corps et des esprits, le théâtre du xixe siècle révèle les contradictions du temps. À partir des années 1860, Paris, Berlin, Londres et Vienne connaissent une libéralisation des conditions d'ouverture des salles de spectacle et une expansion sans précédent des populations avides de distraction. L'esthétique théâtrale est marquée par une série de ruptures : fleurissent opérettes, revues et variétés. À Paris, en 1912, les vaudevilles représentent 52 % des recettes totales. « Le théâtre est un point d'optique », disait Hugo. Que nous révèle-t-il des goûts, des attentes, des émotions d'une société ? demande l'auteur de cet essai passionnant. « De toutes les institutions qui contribuent à l'activité culturelle d'une capitale, le théâtre, depuis le xviiie siècle, est sans doute l'une des plus importantes et des plus visibles. » On sait la théâtromanie délirante des Lumières. Au siècle suivant, les lieux de l'art dramatique fondent un lien social. C'est « une culture offerte ou refusée, une expérimentation historique indéfiniment renouvelée ». La bataille d'Hernani ? Mais ce sont les trois coups annonçant les Trois Glorieuses de juillet 1830. L'opéra d'Auber, La Muette de Portici, au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, le 25 août suivant ? Mais c'est l'air d'ouverture menant à la révolte de la Belgique. On ne saurait oublier que le théâtre est le lieu stratégique où s'exerce une politique d'État, comme en témoignent la Comédie-Française, le K. K. Burgtheater de Vienne ou le Königliches Schauspielhaus à Berlin. La tutelle politique se heurte aux combats contre la censure. Le mouvement vers la liberté dramatique s'appuie sur les aspirations nationales ou identitaires : lancé à Dublin en 1899 par William Butler Yeats et Lady Gregory, l'Irish Dramatic Movement défie l'omnipuissance de Londres. Les scènes d'« avant-garde » s'affirment en sécession : Richard Wagner érige son temple à Bayreuth, à bonne distance du théâtre de Vienne. Les enjeux politiques entrent dans l'histoire du spectacle. C'est aux folies théâtrales, montre Christophe Charle, que se joue une part capitale de l'image qu'une société se donne d'elle-même, dans ses dérives et dans sa vérité.
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